La nuit du 23 juin 2021, j’ai fait un long rêve. Je ne trouvais dans une assemblée chrétienne, le pasteur était présent, et l’on m’a demandé de faire une prédication, à l’improviste.

Je n’avais pas ma Bible sur moi, j’étais prise au dépourvu, car j’étais juste de passage, une simple visite de curiosité, et j’étais d’ailleurs debout, dans le fond de la salle.

Mais j’ai ressenti que je devais obtempérer et le sujet est venu très fort sur mon cœur ! Il me fallait parler de ce qu’était vraiment une vraie conversion, et le changement que cela apportait.

J’ai voulu parler de Zachée. Je voulais lire le passage, mais je ne me souvenais plus de la référence. Alors j’ai demandé aux gens présents (ils étaient au minimum deux cents, ou bien plus car la salle, très grande, était bondée). Tous devaient avoir leur smartphone avec eux et étaient donc censées, en un court « clic », pouvoir me donner la référence et lire le passage. Mais personne n’a bougé : ce n’était manifestement pas dans leur habitude que de consulter la Bible sur un smartphone.

J’avisais alors une personne qui avait une Bible en main et lui demandais de me la prêter. Mais sa Bible était bizarre : aucun chapitre n’était à sa place, même les mots paraissaient étrangers.

Alors je rappelais à haute voix l’histoire de Zachée, venu simplement par curiosité pour voir Jésus qui arrivait à Jéricho, et qui s’était perché sur un sycomore, car il était petit, pour y arriver.

Mais dès que Jésus lui a parlé, il s’est précipité pour obéir, a reçu Jésus chez lui « avec joie », et Jésus lui a déclaré : « Aujourd’hui le salut est entré dans cette maison… » (Lu 19:9)

Et je m’écriais : « voici ce qui se produit quand on fait une vraie rencontre avec le Seigneur : tout est changé, le cœur, le regard, le langage, les actes, le comportement, et toute la maison en est touchée ! »

Puis je parlais de l’appel de Pierre, je savais que c’était en Luc 5 mais je voulais retrouver les mots exacts. J’allais vers une autre personne tenant une Bible en main, et là, même constat : sa Bible état bizarroïde. Même pas le moyen de retrouver les livres dans l’ordre. Impossible de s’en servir.

Donc je parlais de Pierre, face à la puissance surnaturelle manifestée par Christ, tombant aux genoux de Jésus, et s’écriant :

« 8  Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. 9 Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. »

Un choc de révélation sur son état de pécheur, qui allait le pousser à tout abandonner pour suivre Jésus quand celui-ci le lui demanderait. Plus jamais Pierre ne serait le même homme, même s’il allait devoir passer par bien des étapes avant de devenir l’apôtre que Jésus voulait qu’il soit.

Avec une troisième personne, ce fut la même chose, une confusion invraisemblable dans sa Bible : elle n’était même pas lisible. J’avais voulu lire le passage concernant le « mendiant aveugle Bartimée », déterminé à approcher Jésus malgré les oppositions, et lâchant son manteau (son uniforme de protection d’aveugle, pourrait-on dire), quand on est venu lui dire:

« Prends courage, lève-toi, il t’appelle » (Mc 10:49)

Lui aussi sa vie en avait été radicalement changé. Il n’était plus aveugle (ni physique, nispirituel), et il s’est mis à suivre le chemin de Christ.

J’ai aussi (dans mon rêve) parlé de Jean 8 et de ces « juifs qui avaient cru », qui suivaient Jésus, l’écoutaient avec plaisir, jusqu’au moment où Il a commencé à leur parler avec des mots un peu rudes pour qu’ils comprennent qu’ils n’étaient pas changés, et étaient donc toujours des fils du diable. Alors tous ont abandonné le Seigneur QUI LEUR A POURTANT DÉCLARÉ:

47 Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu ».

Un avertissement grave… qu’ils ont refusé d’écouter.

Pourtant, peu auparavant (Jean 6), alors que beaucoup d’autres disciples abandonnaient eux aussi Christ car il avait partagé des paroles spirituelles dont ils ne comprenaient pas le sens, Pierre qui, lui, était resté, s’est écrié:

« À QUI D’AUTRE IRIONS-NOUS; TU AS LES PAROLES DE LA VIE »

Et j’ai continué dans mon rêve à partager sur la puissance de vie de la Parole de Dieu, avec le même feu, mais avec toujours les mêmes problèmes dès que je voulais lire les passages dans une Bible, les smartphones restant toujours tout aussi inutilisés.

Personne, décidément, dans cette assemblée, ne semblait vraiment se soucier des Écritures, ou n’en possédait que des bribes dans une bible déformée.

Alors, je décidais de continuer à parler sans me préoccuper davantage du support matériel « Bible ». Je connais bien les Écritures, je sentais le feu du Saint-Esprit sur moi qui me rappelait et ravivait cette parole, j’étais vraiment moi aussi en feu, et j’admonestais les auditeurs présents – avec une approbation mitigée de leur pasteur !-, en leur disant que s’ils avaient vraiment rencontré le Seigneur, leur vie tout entière en aurait été bouleversée.

Je m’écriais : « Combien de fois avez-vous répondu à des appels, sincèrement ! combien de fois vous êtes-vous avancés devant l’estrade ? Et pourtant, vous êtes toujours assis, dimanche après dimanche, dans un même lieu, et votre vie n’a jamais été bouleversée. Vous n’avez pas changé de royaume, juste d’habitudes. Vous n’êtes pas citoyens du ciel, mais toujours citoyens de la terre… »

Je citais la parabole du Semeur, en Luc 8:

Luc 8:12

Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés.

J’insistais sur le fait qu’ils avaient bien entendu la parole du Seigneur, qu’elle avait même touché leur cœur, leurs émotions, leur entendement. Et pourtant, cette parole ne prenait pas racine, ne les changeait en profondeur, et le diable pouvait arracher cette parole DE LEUR CŒUR !

Je ressentais l’urgence absolue de mon message, car, je le savais, IL N’Y AVAIT PLUS DE TEMPS.

Je me suis réveillée là-dessus. J’avais l’impression d’être encore dans cette salle, et je ressentais que bien peu allaient vraiment en être transformés : les cœurs étaient trop durs, le désintérêt de la Parole de Dieu trop bien installé, et le confort d’une bonne conscience, celui d’être un juste devant Dieu malgré leur froideur spirituelle, trop bien conforté par le système ambiant…

Une désolation !

À mon réveil, je me suis souvenue que c’était comme un rêve récurrent. Combien de fois, depuis dix, quinze ou vingt ans, je m’étais en rêve retrouvée dans une assemblée similaire ! Il y avait toujours des obstacles : on me volait mes notes ou on les brouillait, on me dérobait ma Bible et on la remplaçait par une « autre » bible, ou bien les livres étaient mis dans le désordre, des chapitres entiers arrachés. Ou bien encore les pages tombaient au sol, et ce livre devenait inutilisable.

Chaque fois, dans ces rêves, je finissais pourtant par une prédication de feu à partir des passages bibliques qui me revenaient, surnaturellement, en mémoire. Parfois, il y avait un impact parmi ceux qui écoutaient, parfois l’impact était faible…

Au final, je regrettais que la prédication s’évapore de ma mémoire au réveil, au lieu que je puisse la reproduire, au moins par écrit… 😢. Rien à faire, elle s’évaporait au réveil !

Mais hier, pour la première fois, il m’en restait une partie. Peut-être parce qu’il est urgent de partager cela à un plus grand nombre, car les temps sont là.


Mon interprétation de ce/ces rêves, que je soumets à l’esprit des prophètes, c’est que le peuple de Dieu va mal car, dans son ensemble, il n’a pas un amour passionné, ni de Christ, ni de Sa Parole. Alors, il est tiède, assis, il se dit « chrétien » et pourtant il n’offre en rien le témoignage d’amour, d’autorité et de puissance que tout disciple de Christ est censé donner. Ce sont des tièdes, dont le monde se moque. C’est une Église que le monde méprise, car elle est sans puissance et que son témoignage est bien médiocre.

Mon sentiment d’urgence, c’était que ceux qui n’entendraient pas ce cri, cet appel, cette alarme, qui ne prendraient pas conscience de leur état réel devant Dieu, allaient s’enfermer définitivement dans l’Église de Laodicée, cette Église qui a un « autre Jésus », car le Véritable est à la porte (Apoc 3:20): ILS NE L’ENTENDENT PAS, PARCE QU’ILS NE L’ÉCOUTENT PAS ! ILS NE L’ÉCOUTENT PAS PARCE QU’IL NE L’AIMENT PAS (Ils aiment « l’autre Jésus », arrangeant, qu’on leur propose). ILS NE L’AIMENT PAS PARCE QU’ILS NE LE CONNAISSENT PAS, SAUF PAR OUÏ DIRE.

Dans Laodicée, tous, séduits, satisfaits, n’ont pas entendu cet avertissement solennel de Paul :

2Co 11: 4Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.

Ou celui-ci, hélas, pour notre temps:

2 tim 4: 3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, 4 détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables

Ni cet autre avertissement, encore plus actuel car la fin des temps est proche :

2 Th 2 :7 Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. 8 Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. 9 L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, 10 et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. 11 Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, 12 afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.

Terrible !

Au final, ils sont comme Pharaon, qui s’est endurci dès que les jugements de Dieu disparaissaient, grâce à la prière de Moïse. Aujourd’hui, combien parmi ceux qui se disent chrétiens, pensent qu’ils vont bientôt revenir à leur vaine vie d’avant, quitte à se faire « vacciner » par un poison « expérimental », ou accepter un « pass sanitaire », véritable marque de la bête, avant l’heure !

Oh Seigneur, que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises. A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » (Apoc 2:7) !

Bientôt, il sera trop tard !