Suite de « Cherchez Dieu »

« Maintenant encore, –– Oracle de l’Éternel, Revenez à moi de tout votre cœur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, Et revenez à l’Éternel, votre Dieu ; Car il fait grâce, Il est compatissant, Lent à la colère Et riche en bienveillance, Et il regrette le malheur qu’il envoie »

Fatigués par l’appel à la repentance ?… 

Certainement, nous aimons le Seigneur et notre vie n’est pas bâtie sur le péché. L’appel à la repentance peut donc être perçu comme une sorte de persécution par celui qui pense être en règle avec Dieu. Mais c’est oublier que le projet du Seigneur est de « faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ». Dans ce but ultime qui le réjouit par-dessus tout, « Il s’est livré pour elle » et ne se lasse donc pas de la « sanctifier par la Parole ».

Une regrettable confusion historico-théologique : pénitence versus repentir. Faire pénitence signifie bien se repentir, le « regret intérieur et effectif de ses fautes, accompagné de la ferme volonté de les réparer et de ne plus y retomber ».

Mais la pénitence, du latin paeniteo (regretter), a été historiquement confondue avec la punition, du latin poena qui a le sens de peine légale, de châtiment, de compensation. Ainsi beaucoup prêcheront les pénitences (punitions pour expier) plutôt que la repentance.


Or, OUI au regret et à la peine ressentie à cause de notre péché (c’est juste, et bon), NON à la punition infligée ou choisie pour expier. Jésus-Christ, et Lui-seul, a expié le péché.

Soif de plus de Dieu ? Souhaitons que notre réponse soit oui. Or, Le trouver davantage, c’est Le trouver différemment, plus « en vérité ». Cela passe par la repentance car, non intentionnellement et de multiples manières, nous voilons Sa face, dévoilée en Jésus.

Changez !… La version la bible du Semeur a choisi de traduire les fameux « repentez-vous » des évangiles par« changez », ce qui est correct bien qu’un peu étroit de sens. Le changement peut manifester une vraie repentance s’il est un jugement sur le passé qui traduit un désir de renouveau, meilleur.

Un vent de changement. Alors que tout semble bouleversé comme jamais et que les politiciens échouent dans la compréhension du monde qu’ils sont sensés savoir gérer, les drames et les agitations dans le naturel en France et dans le monde doivent nous interpeller sur d’autres réalités, spirituelles : l’Eglise est préparée par Dieu à entrer plus avant dans son identité. Si elle entend, un grand mouvement de l’Esprit pourra se répandre dans le monde.

Comme toujours, c’est à Son église, à chacun de nous sans exception, que Dieu adresse l’appel à « changer ».