Suite de PRÉAMBULE et chapitre 1

                        AIMER DIEU   

Marc 12/30 : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force ».

Cet amour implique un engagement total de l’homme, exprimé par la quadruple formule : de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force.  C’est tout l’homme qui est concerné : volonté, intelligence, sentiments et actes.  Le cœur est nommé le premier parce que c’est le moyen par lequel l’homme entre en contact avec son Créateur.  L’âme vient en second.  C’est le souffle de vie, la personnalité humaine qui comprend la totalité de ses facultés d’intelligence, de conscience, de pensées, de sentiments et de volonté.  En troisième lieu, de toute ta pensée : notre capacité de raisonner doit être orientée par les pensées de Dieu révélées dans la Bible, Sa Parole.  En dernier lieu, la force désigne l’énergie que l’âme déploie au dehors, sous l’impulsion du cœur rempli de Dieu.  Dieu doit occuper la place suprême dans la vie de l’homme.  Aucun amour n’a le droit de concurrencer l’amour pour Dieu.

Avant d’en arriver à cet amour, vous en conviendrez avec moi qu’il faut d’abord Le connaître.

Nous avons le bonheur d’avoir la Bible pour connaître Dieu et je vous en parlerai dans les prochains chapitres, car, il est très important de la lire et de la meilleure manière.

Nous pouvons aussi Le connaître aux travers de Sa création. Que l’on aille jusqu’à l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand, nous sommes loin de tout connaître et nos scientifiques sont encore très loin d’avoir tout élucider.

Ces derniers nous expliquent la création de l’univers par un bing bang, mais alors, qui a créé ce bing bang ?

Dans le chapitre 1er de la Genèse, il y est dit que Dieu a tout créé en 6 jours, le 7ième, Il s’est reposé.   Le temps de Dieu n’est pas la conception de notre temps : 2 Pierre 3/8 : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour ».  Donc, le temps de Dieu n’a pas de valeur, on ne sait pas l’évaluer.

Nous pouvons aussi être émerveillé par la beauté de la nature, par la complexité du corps humain, par la splendeur d’un ciel étoilé, …   Nous ne pouvons que louer Dieu devant Sa création.

Nous connaissons Dieu au moyen de notre relation personnelle par nos prières, nos louanges, nos adorations, nos actions de grâces.

Commençons par la prière qui n’est donc que parler à Dieu, s’adresser à Lui.  Prier, c’est communier avec Dieu.   Quand on aime quelqu’un, on passe du temps avec cette personne et donc pour montrer qu’on aime Dieu, on prend du temps dans la prière.  Étant créateur du monde, et régnant sur lui, Il n’est pas un être impersonnel, mais un Dieu disposé à écouter les hommes.

Dans le cadre de la prière, des chrétiens utilisent ce verset : Matthieu 7/7 : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira », pensant que Dieu est un distributeur de bénédictions, de guérisons, de délivrances, de miracles …  Il s’agit d’une lecture de la Bible réduisant la prière à une définition très superficielle, tout en oubliant les autres versets qui nous donnent des conditions à l’exaucement, comme par exemples et ces derniers ne sont pas exhaustifs :

Matthieu 21/22 : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez » ;

Jean 14/14 : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » ;

Jean 15/7 : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » ;

Jacques 4/3 : « Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de (tout) dépenser pour vos passions » ;

Actes 1/14 : « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Marie, mère de Jésus, et avec ses frères ».

Romains 12/12 : « Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans la tribulation. Persévérez dans la prière ».

Philippiens 4/6 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes ».

Jacques 5/15 et 16 : « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.  Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité ».

Nous devons lire la Bible dans son ensemble pour avoir une connaissance complète d’un sujet tel que la prière et nous remarquons ainsi qu’il nous est demandé d’avoir la foi, de demander au nom de Jésus Christ, d’être en communion avec notre Seigneur, d’être persévérant, de ne pas demander pour assouvir ses propres désirs, d’être en unité avec les frères et sœurs en Christ, d’être patient, de ne pas s’inquiéter, d’être sanctifié, …

Il existe beaucoup de livres concernant des méthodes à utiliser pour l’exaucement de nos prières du genre : « les 7 conditions pour l’exaucement de vos prières ».  En fait, ses solutions ne concernent que l’auteur du livre, car s’il les avait réellement pour tout le monde, personne ne serait dans le besoin.  Leurs lecteurs remarqueront donc que cela ne marche pas. En réalité, la prière n’est pas une science exacte.  Il n’y a pas de recettes miracles, cela se saurait.

Comme nous sommes des personnes uniques, Dieu va nous utiliser, nous exaucer d’une manière différente pour chacun d’entre nous.  Nous devons tout simplement l’accepter, car quoi ce qu’il peut nous arriver, Il a la solution et ce n’est pas toujours les nôtres qui sont les bonnes.  Sachons aussi que Dieu peut exaucer une prière rien que pour le témoignage de son Saint Nom, pour nous encourager, pour donner des confirmations concernant Sa volonté pour notre propre vie, …   On ne peut pas donner des règles à Dieu.

Pour être court, la louange est notre expression de donner toute la gloire à Dieu pour ce qu’Il a fait ; l’adoration est notre expression de donner toute la gloire à Dieu pour ce qu’Il est ; les actions de grâces sont nos remerciements et tout peut nous amener à Le remercier.  La prière peut donc nous faire connaître Dieu, mais elle est aussi une expression de notre amour pour Lui.

Notons aussi que Dieu nous aide dans la prière en nous donnant par l’Esprit Saint un langage particulier que l’on appelle le parler en langues.   Il peut être céleste (un langage venant du royaume des cieux, donc complètement incompréhensible) comme terrestre (un langage existant ou ayant existé sur la terre, donc compréhensible pour certains).  Jésus Christ nous donne cette promesse en Marc 16/ 17 et 18 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris ».

Parler en langue connecte notre esprit directement avec Dieu.  Il nous permet de prier selon la volonté parfaite de Dieu.  Lorsque l’on prie en langues, on prie avec des mots que notre esprit ne pense pas mais qui nous sont donnés par l’Esprit Saint.  Romains 8/26 : « De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ».   Éphésiens 6/18 : « Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance.  Priez pour tous les saints ».  1 Corinthiens 14/14 : « Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile ».

Ce sujet est souvent un sujet de controverses entre chrétiens, donc, je n’irai pas plus loin malgré que je sois ici incomplet, mais sachez bien qu’il existe aussi des parlers en langues qui ne viennent pas de Dieu.   Alors, examinez-le bien avec les Écritures., regardez à ce qu’Il produit en vous, est-ce qu’Il vous édifie ???

Revenons maintenant au sujet principal de ce chapitre.

 

1 Jean 4/19 : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».  Dieu a montré Son Amour pour nous en envoyant son Fils mourir à notre place. Un amour si merveilleux suscite en retour l’amour de notre cœur pour lui.  Nous raisonnons alors en ces termes : « Tu es mort et tu as versé ton sang pour moi ; désormais, je veux vivre pour toi ».

Tel que nous l’avons lu, aimer Dieu de tout notre cœur est le commandement le plus important. Mais qu’est-ce que cela signifie ?  Malheureusement, nous vivons à une époque où le mot amour est devenu un simple sentiment. Aimer quelqu’un est confondu avec «se sentir bien» lorsqu’on pense à cette personne.  Cependant «se sentir bien» lorsqu’on pense à quelqu’un ne constitue pas nécessairement l’amour en termes bibliques.

En termes bibliques, l’amour est intimement lié à faire, et particulièrement à aimer Dieu pour faire ce que Dieu veut, c’est-à-dire, Ses commandements, Sa volonté.  Jésus l’a dit clairement lorsqu’il dit : Jean 14/15 « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ».  Et Jean 14/21 à 24 : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.  Jude, non pas l’Iscariot, lui dit: Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde?  Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.  Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles.  Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé ».   Le sens de garder est d’observer, pratiquer les commandements de Dieu, encore une fois, nous revenons à notre sanctification qui est la démonstration de notre amour pour Dieu.

 

L’amour que nous avons pour Dieu doit nous engager dans tous les aspects de notre vie, et ne point se limiter à des mots.  1 Jean 3/18 : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité ».

Dieu ne se laisse pas prendre au piège de nos belles déclarations. On ne se moque pas de Dieu, on ne le trompe pas avec des mots.  L’amour pour Dieu doit être vrai et manifeste, c’est par nos actions que nous prouvons à Dieu que nous l’aimons.  Je ne parle pas des bonnes œuvres que nous pourrions faire, mais de la mise en pratique de sa parole.  Si on aime Dieu, on garde Ses commandements.  C’est dans l’obéissance à sa parole que Dieu repère ceux qui l’aiment réellement.  Si nous aimons Dieu vraiment, faisons ce qu’il nous commande, acceptons sa souveraineté, et laissons-le régner dans nos vies.  C’est dans la bible que Dieu a consigné ses commandements.  Si nous aimons Dieu, nous devons lire Sa Parole pour découvrir Sa volonté afin de La mettre en pratique.

L’apôtre Paul nous donne une très belle définition de l’amour dans 1 Corinthiens 13/1 à 8 : « Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante.  Et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien.  Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien.  L’amour use de longanimité (patience) ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ;  il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ;  il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ;  il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.  L’amour ne périt jamais.  Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin ».

Je vais tenter maintenant de répondre à des questions que beaucoup de non chrétiens et même que des chrétiens se posent, à savoir : si Dieu est amour, pourquoi y-a-t-il tant de souffrances dans ce monde ?   Pourquoi suis-je persécuté pour ma foi ?  Pourquoi suis-je une victime innocente de cet accident ?  Pourquoi je passe tant d’épreuves dans ma vie, pourtant, je ne fais rien de mal ? …

Dieu ne force personne à l’aimer, Il laisse libre tout un chacun de l’aimer ou pas.  Reconnaissons que notre monde est un monde méchant et parfois cruel.

Nous savons que Dieu n’a aucun mal en Lui, donc, nous ne pouvons pas l’accuser de nos épreuves. En fait, c’est l’humanité qui fait le choix du mal par rapport au bien, toute son histoire en est la preuve. Le mal conduit à des conséquences catastrophiques et malheureusement beaucoup en sont des victimes innocentes. Le chrétien n’est pas mis à part dans notre monde actuel, il ne vit pas dans une île déserte à l’abri du mal.  Il peut aussi être une victime innocente. Quand tout va bien dans notre vie, il est facile d’aimer Dieu, mais quand tout va mal, c’est bien plus difficile, pourtant, nous devons toujours aimer Dieu dans toutes les circonstances de notre vie.  C’est ainsi que nous prouvons notre amour pour Dieu.

Dieu est compatissant pour ceux qui souffrent, nous avons à passer nos épreuves en son Fils Jésus Christ qui a tout porté sur la croix : Ésaïe 53/3 à 6 : « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.  Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.  Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.   Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel. a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous ».

Dieu est avec nous dans nos souffrances et nous sommes en outre invités à suivre 1 Pierre 5/7 : « et déchargez-vous sur lui de tous nos soucis, car lui-même prend soin de nous ».  Qui plus est, rien ne peut nous séparer de son amour.  Comment en effet douter de cet amour indéfectible de Dieu pour ses fidèles en lisant ce texte de l’apôtre Paul : Romains 8/38 et 39 « Oui, j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur ! ».   Dieu peut nous consoler de toutes nos épreuves.

Je dirai aussi que bien plus que de citer des versets bibliques à nos frères et sœurs en Christ qui vivent des moments particulièrement difficiles, nous avons le devoir aussi de les soutenir, de les encourager, d’être compatissants, d’être bienveillants, d’être présents, … envers eux.  Pire encore, certains cherchent même des péchés dans la vie des personnes dans l’épreuve afin d’en soutirer la raison de l’affliction vécue.  Chez n’importe qui, on trouvera toujours une paille dans l’œil, pourvu que ces chrétiens sans cœur n’aient pas de poutre dans l’œil.  La souffrance n’est pas liée à un péché particulier ou à plusieurs. N’écoutez pas ces prétendus chrétiens qui vous accusent, qui vous condamnent et fuyez-les, au lieu de vous aider, de prier pour vous, ils vous accablent.  Comment réagiront-ils le jour où ce sera leurs tours où l’épreuve subviendra dans leurs propres vies.

Dans l’Ancien Testament, nous trouvons les bénédictions et les malédictions qui pouvaient se réaliser selon ce que le peuple de Dieu pratiquait Ses lois ou pas.  Nous, chrétiens, ne vivons plus sous la loi, donc, beaucoup de choses sont devenues différentes sous le règne de la grâce décrite dans le Nouveau Testament.

A présent, voyons ce qui y est dit dans quelques versets concernant le rapport entre la souffrance et le péché et lisons :

Luc 13/1 à 5 : « En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.  Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ?  Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.  Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?  Non, je vous le dis.  Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également ».

Jean 9/1 à 3 : « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.  Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?  Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ».

Jacques 1/2 et 3 : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience ».

1 Pierre 1/6 et 7 : « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra »  1 Pierre 4 : 12 et 13 : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.  Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra ».

Ainsi, Dieu peut frapper de certains fléaux quelques-uns de nos semblables, individus, familles ou peuples. Ceux qui sont frappés ne sont pas plus pécheurs au fond que nous ne le sommes nous-mêmes, et ces fléaux dont ils sont les objets ont pour but de nous avertir de ce qui nous attend au jour de la grande catastrophe, si nous mourons dans nos péchés. Il nous y est alors aussi dit que les épreuves, les souffrances, les malheurs surviennent afin que d’autres soient conduits à la repentance ; afin que Dieu se manifeste dans ses épreuves ; afin que notre foi soit éprouvée ; afin que nous ayons une part aussi aux souffrances de Christ.  Il nous est aussi surtout dit de veiller au résultat que nous allons donner à nos calamités : est-ce que nous allons durant ce temps de souffrances nous retirer de Dieu et ainsi chuter ou alors rendre gloire à Dieu et ainsi être victorieux de nos afflictions ?

En fait, nos réactions par rapport aux souffrances que nous vivons ou par rapport à notre relation avec ceux qui les vivent, sont des preuves de notre amour pour Dieu, pour nos frères et sœurs en Christ, pour les personnes du monde, car, elles sont toujours des créatures de Dieu qui à tout moment peuvent L’accepter.

Terminons ce chapitre, en parlant de la foi, car Dieu nous demande d’en posséder et notre amour pour Lui ne peut pas être dissocié de notre foi en Lui, à savoir que toute notre confiance repose sur Lui.

Hébreux 11/1 : « Or la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas ».  Éphésiens 3/17 : « que le Christ habite dans vos cœurs par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour ».  Hébreux 11/6 « Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent ».   Romains 1/17 : « En effet, c’est l’Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit: Le juste vivra par la foi ».   1 Pierre 1/9 : « Parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi ».

La foi est l’une des marques des chrétiens.  La Vérité est reçue en ce qui concerne la justification par les souffrances et les mérites de Christ.  La Parole de Dieu,  l’œuvre de la croix de Christ, notre espérance en la vie éternelle, … font l’objet de notre foi.  C’est une persuasion et une attente ferme que Dieu exécutera tout ce qu’il nous a promis en Christ.  Cette persuasion permet à l’âme d’aimer ces choses ; elle leur donne une existence ou une réalité dans l’âme.  La foi prouve à l’esprit la réalité des choses qui ne peuvent être vues par l’œil corporel.  C’est une approbation entière que tout ce que Dieu a révélé est saint, juste, et bon.

Notre amour est d’abord pour Dieu, mais pas seulement, voyons cela dans le prochain chapitre.


Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

MAV : j’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com