Suite de – PRÉAMBULE – Dominique Verheye

S’il devait avoir un verset de la Bible qui résume les fondements du christianisme, on citerait Jean 3/16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».

Le chrétien croit en Dieu, c-à-d, à un Être Suprême qui est le créateur du ciel et de la terre ainsi que des êtres humains (Genèse 1).  En plus d’être le créateur, Il est aussi maître de tout.  Il est omnipotent : Il peut tout (Daniel 4/35) ; Il est omniscient : Il connaît tout (Psaumes 94/9) ; Il est omniprésent : Il est présent en permanence en tous lieux (Jérémie 23/24).  Il est éternel (Psaumes 90/2). Il est un Dieu miséricordieux, compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité (Psaumes 86/15). Dieu est tout puissant (Jérémie 32/17), Dieu est amour (1 Jean 4/8), Dieu est saint (Ésaïe 6/3), Dieu est juste (1 Jean 2/12), …

Dieu vit dans des lieux célestes où Il nous appelle, dès lors que nous avons la foi, à vivre éternellement avec Lui après notre mort. Malheureusement depuis Adam et Eve, l’humanité s’est pervertie et les hommes ont désobéi à Dieu. Alors, Dieu a pris en charge un peuple nommé Israël et lui a donné ses lois. A chaque fois que ce peuple lui désobéissait, Il lui a envoyé des prophètes, mais bien souvent sans résultat de retour à l’observance des lois. Gardant Son but, Dieu a alors envoyé son Fils Jésus-Christ, devenu homme comme tout homme sur la terre et qui a su garder son âme pure, sans péché, afin que toute personne qui croit en Lui reçoive la vie éternelle et se détourne de ses mauvaises voies, par lesquelles, nous sommes devenus pécheurs, donc éloignés de Dieu. Nous évitons ainsi d’aller dans la géhenne (en enfer), là où il y aura éternellement des pleurs et des grincements de dents comme décrit en Matthieu 8/12 et dans bien d’autres versets de la Bible. Il s’agit donc de la grande promesse de Dieu pour nous. Aussi, maintenant, nous ne vivons plus sous la loi, mais sous la grâce.

Ce verset de Jean 3/16 conduit à la conversion et par conversion, entendons la réception consciente de l’évangile (ou bonne nouvelle) de Jésus Christ, Fils de Dieu ; elle est liée à l’acceptation d’une nouvelle vie en Lui et pour Lui. Cette dernière commence par une confession de nos péchés devant Dieu et à l’acceptation, par la foi, de l’œuvre expiatoire de Jésus Christ à la croix (l’expiation est l’effacement des péchés et de la culpabilité de l’homme devant Dieu, seul le sacrifice de Christ peut expier nos péchés afin que nous soyons réconcilié avec Dieu). La foi en notre Seigneur Jésus Christ, c’est notre être qui reçoit la bonne nouvelle que Dieu envoie Son Fils pour nous et dans ce but : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ».

Ce changement intérieur nécessite aussi ce que la Parole de Dieu appelle donc à la repentance de nos mauvaises actions, de nos mauvaises pensées, de nos mauvaises paroles …  Nous vivons alors une tristesse selon Dieu intervenant après la conversion, et produisant un profond jugement du mal, une affliction du cœur d’avoir suivi la perversité et les tromperies de sa propre volonté. La Bible, dit : «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique [Jésus Christ], afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». Jésus est devenu semblable à un homme, à part le péché. Puis il est mort sur une croix. Il a donné sa vie en rançon pour les péchés de tous les hommes qui croiraient en Lui. Jésus est ressuscité 3 jours après. La mort est vaincue.

Il est aujourd’hui vivant auprès de Dieu le Père. Vous pouvez lui parler par la prière, et l’accepter comme votre Seigneur et votre Sauveur personnel. Après sa résurrection, Il nous a donné le Saint Esprit qui fait alors son habitation dans chaque chrétien. Voyons tout ceci un peu plus précisément.

Au départ, nous sommes tous pécheurs, Romains 5/12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, … ». Le péché est non seulement nos mauvaises actions, faire le mal, mais toutes désobéissances à Dieu et cet état, nous conduit à une mort éternelle.  Le péché est l’égarement du droit chemin tracé par Dieu. Le péché est toute pensée, parole, action ou désir contraire à la Sainteté de Dieu, à Sa volonté pour nous. Les péchés sont les œuvres de la chair comme décrites en Galates 5/19 à 21 : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu ». Cette liste de péchés n’est pas exhaustives et on peut en découvrir bien d’autres dans la Bible, mais lisez bien la destination des personnes qui se livrent à tels actes.

L’origine du péché se trouve dans l’histoire d’Adam et Eve : Genèse 2/15 à 17 et Le 3ème chapitre de Genèse. Dieu après avoir créé l’homme et la femme les plaça dans un jardin appelé Éden. Il leur donna ce seul commandement : vous ne mangerez pas de pommes de l’arbre du bien et du mal. Ils devaient vivre éternellement dans le jardin, par contre s’ils mangeaient le fruit de cet arbre, ils allaient mourir.

Malheureusement, satan (un ange déchu de Dieu et devenu ennemi de Dieu) séduit Eve et la faisait douter du commandement de Dieu. Elle prit et mangea une pomme de l’arbre interdit et en donna à Adam qui était à ses côtés. Ils eurent ainsi la connaissance du bien et du mal. La désobéissance d’Adam et Eve est devenue péché pour Dieu, car il n’a aucun mal en lui et Il ne tolère aucun mal.  Comme nous sommes de la postérité d’Adam et Eve, la conséquence de la désobéissance est la séparation avec Dieu et conduit à la mort l’humanité.

Comme Dieu ne peut pas tolérer le péché, aucun pécheur n’entre dans le royaume de Dieu et nous le sommes donc tous, bien qu’Il n’en désire pas la mort, Ézéchiel 18/32 : « Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez ».  Le seul moyen que Dieu nous donne pour être sauvé est la rémission du péché, à savoir le pardon des péchés, Dieu enlève le châtiment et la culpabilité qui auraient dû se rattacher aux péchés commis.

Le salut des pécheurs est associé à l’effusion du sang et à la mort, « sans effusion de sang il n’y a pas de rémission (pardon) » (Hébreux 9/22). La raison en est évidente : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6/23). Selon la loi de la sainteté et de la vérité, l’âme qui pèche doit mourir. La mort est donc la juste rétribution de l’homme, car il est pécheur. Il ne meurt qu’à cause du péché. C’est par le péché que la mort est entrée dans le monde. Par conséquent la seule manière d’ôter le péché en toute justice, c’est par la mort. Et il est clair qu’aucun homme pécheur ne peut mourir pour le péché d’un autre, puisqu’il doit lui-même mourir.

Par contre, la mort n’avait aucun droit sur le Fils de Dieu qui pouvait mourir pour les autres puisqu’Il était sans péché : 2 Corinthiens 5/21 « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».  Rien moins que Sa mort ne pouvait nous sauver, parce que nous méritions la mort. Christ, donc, dans Sa grâce sans pareille, est mort pour nous, le Juste pour des injustes, 1 Pierre 3/18 : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit ».

La mort violente de Christ a satisfait la sainteté offensée de Dieu et sa colère contre ceux pour lesquels Il est mort, « Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15/3). Comme la vie de la chair est dans le sang, ainsi dans le langage de l’Écriture, verser son sang est synonyme de donner sa vie. C’est pourquoi il est dit que « c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme » Lévitique 17/11.

Dieu a destiné Jésus-Christ à être victime propitiatoire. Une propitiation est le moyen par lequel la justice est satisfaite, la colère de Dieu apaisée, et sa miséricorde manifestée sur la base d’un sacrifice acceptable.

A plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, Christ est présenté comme une victime propitiatoire. Ici, en Romains 3/23 à 26, « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus ».

La rédemption est le paiement d’une rançon : « Jésus-Christ s’est donné en rançon pour nous tous » (I Timothée 2/ 6). « Vous avez été rachetés à grand prix » (I Corinthiens 6/ 20).  Il s’agit de la délivrance ou on peut dire aussi rachat par le paiement d’un prix, à savoir la mort de Jésus sur la croix de Golgotha. La rédemption signifie donc la délivrance du pécheur, lequel est arraché du péché et de la mort par le sang précieux de Christ qui constitue le prix du rachat.

L’expiation est par la mort de Christ sur la croix, sauve tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Le péché n’est plus seulement couvert mais ôté, retiré de la vue de Dieu. L’expiation s’opère par la croix du Calvaire, c’est-à-dire le sacrifice de Jésus-Christ, victime innocente, réconciliant le Dieu Saint et l’homme pécheur. La mort du Christ est une expiation parce qu’elle couvre le péché des hommes et offre à Dieu la possibilité de pardonner, puisque sa justice est satisfaite. L’expiation, c’est pardonner le péché et l’effacer.

Nous apprenons que ceux qui mettent leur foi en Christ obtiennent miséricorde grâce au sang de Christ. Il, au travers de sa mort expiatoire, est donc le moyen par lequel Dieu manifeste sa miséricorde et use de grâce en justifiant le pécheur qui se repent et qui croit.

Dans 1 Jean 2/1 et 2 : « Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». Christ est décrit comme la victime expiatoire non seulement pour nos péchés, mais aussi pour ceux du monde entier.

Son œuvre est suffisante pour le monde entier, mais efficace seulement pour ceux qui placent leur confiance en Lui. Enfin, selon 1 Jean 4/9 et 10 : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés ». Dieu manifesta son amour en envoyant son Fils pour devenir la victime expiatoire pour nos péchés.

La mort de Christ répond aux exigences de la justice de Dieu, en même temps qu’elle sauve le pécheur qui croit. Ce n’est que dans l’œuvre achevée, l’œuvre de la croix que se trouve le salut pour les perdus. Lorsque Jésus versa Son sang pour la rémission des péchés, Il glorifia Dieu, en même temps qu’Il fait jaillir une source propre à effacer le péché et l’impureté. Nous sommes donc justifiés, rendus justes aux yeux de Dieu et réconciliés avec lui.

Pour bien comprendre tout ce processus, je vous donne un exemple : un homme est surpris en flagrant délit de vol dans un magasin, la police l’arrête et il est présenté devant le juge du tribunal, il est alors condamné à 1000 euro d’amendes et à 3 mois de prison, le voleur se rend compte du mal qu’il a produit et il demande pardon, c’est alors qu’un inconnu, homme de bien et n’ayant jamais commis la moindre faute, qui a suivi la sentence paie l’amende du coupable et dit au juge qu’il ira en prison à sa place, le juge accepte, l’inconnu va donc en prison à la place du voleur qui lui est libéré immédiatement.

Le voleur, c’est nous tous, si ce n’est pas un vol qu’on a commis, il peut s’agir de tout autre péché, le juge ; c’est Dieu, l’inconnu est Jésus Christ.  Le voleur a donc eu la rémission de la faute en raison du paiement de la rançon par Jésus Christ et qui procède ainsi à l’expiation. N’oublions pas pour que ce processus s’active, le voleur doit reconnaître son méfait et demander sincèrement pardon. Jésus Christ devient alors la victime propitiatoire pour le voleur et Dieu accepte, étant satisfait que le méfait a été condamné. Le voleur a alors été justifié, donc lavé de son acte.

Je vous donne une autre parole de Jésus-Christ, verset : Jean 5/ 24 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie ».

Ce verset présente le chemin du salut, à savoir être sauvé, en terme du monde : c’est gagner le paradis. Le chrétien ne sera donc pas jugé et ainsi condamné. Ici, écouter la parole de Jésus ne signifie pas seulement l’entendre, mais aussi la recevoir, y croire, et lui obéir.

Beaucoup de personnes entendent la prédication de l’Évangile, sans plus. Le Seigneur affirme ici que nous devons accepter son enseignement comme divin, le mettre en application dans notre vie et croire qu’Il est vraiment le Sauveur du monde, car, il a payé à la croix le prix de nos péchés qui nous séparent de Dieu et par cet acte, nous avons la réconciliation avec Lui. Dans le Nouveau Testament, l’action de croire à une signification plus profonde que le simple acquiescement intellectuel à un fait. Le verbe croire, signifie adhérer à, se confier, mettre sa confiance. Cela implique non seulement le consentement de l’esprit, mais aussi un acte du cœur et de la volonté. On imite la personnalité de Jésus-Christ et on applique ce qu’Il dit.

 

1 Jean 5/5 à 9 : « La nouvelle que nous avons apprise de Lui (Jésus), et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ».

 

Trois signes principaux démontrent qu’une personne est passée de la mort à la vie éternelle.

Il faut tout d’abord qu’elle reconnaisse sa condition pécheresse, qu’elle a mené une vie hors Dieu et qu’elle demande pardon à Dieu.

Ce pardon passe par une repentance de tout son cœur, par une sérieuse demande de pardon, par une volonté sincère de ne plus recommencer, et si c’est possible par la réparation des torts commis.

Ensuite, nous changeons d’aptitude, de comportement, afin de plaire à Dieu. Jésus-Christ devient notre Seigneur et notre Sauveur. Il est notre modèle, nous ne vivons plus pour nous-même, mais pour Lui.

Enfin, nous nous faisons baptiser, ce qui est le signe de notre conversion.

Nous menons donc une vie de sanctification (nous verrons celle-ci dans un prochain chapitre) et certainement durant celle-ci, nous serons amenés à demander pardon pour nos manquements, mais sachons bien ceci, Christ nous demande de pardonner aussi ceux qui nous ont fait du mal, Matthieu 18/21 & 22 : « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois ». A plus fortes raisons que s’il nous est demandé de pardonner sans fin pour des mêmes raisons, Dieu le fera aussi pour nous, seulement, soyons sincère.

 

Nous vivons en pèlerinage sur cette terre. Après notre mort, nous passerons devant le tribunal de Christ : (2 Corinthiens 5/ 10 : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps ». Le chrétien reçoit donc la vie éternelle et ses actes dans sa vie sur terre seront pesés, jugés par notre Dieu et nous donnera la récompense selon son Jugement.

Notre salut passe donc par notre sanctification, car il est écrit par exemple en 1 Thessalonique 4/ 3 : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; ».  Ce terme désigne une vie progressive dans la sainteté, dans la pureté, dans la lutte contre le péché.

Le simple fait de croire en Jésus-Christ comme par exemple on croit que la terre est ronde n’est pas suffisant, c’est comme dire : je crois en Lui, mais je ne suis pas pratiquant.  Nous devons démontrer dans notre vie que l’on croit en Lui par nos pensées, par nos paroles et par nos actes.

 

2 Corinthiens 5/14 à 21 : « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».  

 

Ses versets résument parfaitement tout ce qu’il a été écrit jusqu’à présent et prenons particulièrement le verset 17 :

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ».

Ce verset figure parmi les favoris que les nouveaux convertis aiment citer ; il est fréquemment évoqué dans les témoignages.

Dans un tel contexte, il prête parfois à confusion. Les auditeurs sont enclins à penser que si une personne est sauvée, ses anciennes habitudes, ses mauvaises pensées et ses convoitises (sa vieille nature) ont disparu à jamais, et que toutes choses sont littéralement différentes et nouvelles dans sa vie. Nous savons bien que ce n’est pas vrai et nous aurons toujours à lutter contre le péché. Ce verset ne traite pas de la vie pratique du croyant, mais de sa position.

Car il est bien précisé : si quelqu’un est en Christ. Ce sont les mots-clés du passage. En Christ, les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Hélas, en moi, tout cela n’est pas encore réalisé ! Mais en progressant dans la vie chrétienne, je ferai tout pour que ma vie pratique soit en harmonie avec ma position. Un jour, lorsque le Seigneur Jésus reviendra, les deux seront en total accord. A la conversion, les compteurs sont en quelques sortes remis à zéro et le chrétien commence une nouvelle vie qui cette fois-ci est consacrée à plaire à Dieu, c’est une nouvelle naissance. Dorénavant, le chrétien vit sous la grâce de Dieu et non plus sous la loi de la période de l’ancien testament.

 

Pour mener à bien cette nouvelle vie, Dieu ne nous laisse pas seul, Il nous donne de Son Esprit, à savoir l’Esprit Saint.  Il faudrait tout un livre pour vous Le présenter et donner les fonctions de l’Esprit Saint, donc, on va fortement Le résumer, toutefois, on en reparlera certainement dans ce livre. Je vous en donne un condensé par ces versets : Jean 16/7 à 15 : « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur (autre mot donné pour l’Esprit Saint) ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera ».

 

La 1ère fonction du Saint esprit est de nous convaincre de péchés dans notre vie, de nous en avertir pour les éviter et les repousser ;

La 2ème fonction est de nous convaincre de la justice de Christ lors de son Retour pour les vivants et les morts ;

La 3ème fonction est de nous convaincre de jugement, car satan est déjà condamné, et ceux qui suivent ses traces ne sauraient échapper au tribunal de Dieu.

Il nous est dit aussi que le Saint Esprit nous conduira dans la Vérité, tout d’abord dans la Vérité de la Parole de Dieu aussi qu’Il conduira nos pas dans cette vie présente sur terre.

 

Pour finir, nous devons savoir que nous ne serons pas exemptés dans notre vie terrestre de maladies, de souffrances, d’épreuves …, comme tout un chacun dans ce monde. Gardons alors ce verset dans notre mémoire : Romains 8/18 « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous ». Dans ses périodes difficiles, gardons confiance en notre Dieu et regardons en l’espérance que nous avons de Lui, car, Dieu ne nous abandonnera pas.

La base de ma conversion était cette question que je me suis posée : nous naissons, nous vivons, nous mourrons, pourquoi ? J’ai maintenant la réponse à cette question, j’espère que vous l’avez aussi. Je me suis rendu compte que ma vie me conduisait tout droit en enfer. Je me suis repenti, j’ai demandé pardon à Dieu. Alors, j’ai commencé une nouvelle vie, mais celle-ci en accord avec la Parole de Dieu. Je connais dorénavant mon espérance dans la vie éternelle.

 

L’étude de ce verset Jean 3/16 est en fait la définition de la Bonne Nouvelle de l’Évangile et du Salut.

De nos jours, dans nos églises et ailleurs, on évoque peu pour ne pas dire pas du tout le sujet que je viens de vous relater. On procède à la conversion par l’acceptation d’une phrase ou deux, sans passer par la repentance, sans passer par l’acceptation d’un changement de comportement. Pourtant, la Parole de Dieu est claire et explicite : recevoir la vie éternelle dépend de ses passages obligés que je viens de vous énoncer.

Alors, je vous invite à prendre un temps de réflexion par rapport à ce que vous venez de lire. Lors de votre conversion, êtes-vous passés par la repentance de vos péchés tant passés que présents ? Est-ce que votre comportement, vos pensées, vos actes ont changé ? est-ce que les personnes qui vous entourent ont remarqué quelque chose de nouveau en vous ? Je pourrai continuer les questions, mais déjà, si les réponses sont négatives, prenez un temps d’isolement avec notre Seigneur en ne vous laissant pas influencer par votre pasteur ou autre responsable spirituel, car, déjà dans ce domaine, ils ont failli avec vous. Épanchez votre cœur à notre Seigneur, Il vous répondra et le Saint Esprit guidera vos prières. Dès lors, vous trouverez une réelle et véritable réconciliation avec Dieu.

Ce présent chapitre parait long et très théorique, mais en fait, il est très court et son importance est capitale. Le but de ce livre est d’aller à l’essentiel, sans toutefois omettre de vous donner les sujets importants et que nous devons parfaitement comprendre. Alors, je vous invite à le relire et même à le re-relire à tête reposée.  L’un de mes professeurs a dit lors de ses cours : « Pour retenir quelque chose, on doit le répéter au minimum trois fois ».

Dans les prochains chapitres, nous verrons tout cela un peu plus en profondeur et en toute simplicité. Je vais tout d’abord, vous donnez les 4 grandes caractéristiques du véritable chrétien et qui sont le moteur d’une vie chrétienne, à savoir : aimer Dieu, aimer son prochain, devenir meilleur, faire le bien.  Sans ces dernières, je crains que votre salut soit une illusion.  Elles déterminent donc votre adhésion à Christ.  Elles feront de vous une personne différente à toutes les autres.  Surtout, elles seront votre passeport pour la vie éternelle.  Ses chapitres sont vraiment très importants. Ils permettront de vous aider si vous êtes nouvellement converti et pour les chrétiens adultes de peut-être vous recadrer dans votre marche chrétienne.

 


Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

MAV : j’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com