La Guerre des Six Jours, déclenchée le 5 juin 1967 (le 26 Iyar 5727), restera un moment inoubliable de l’histoire d’Israël et du peuple juif. Israël, qui a dû faire face à la menace des armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes, confrontant finalement une dizaine de nations arabes, a lancé une attaque préventive pour se défendre et a remporté en six jours, de façon miraculeuse, une victoire fulgurante contre ses ennemis.


Que peut-on dire de cette victoire sinon qu’elle est incompréhensible humainement parlant ?…

En disant cela, nous n’occultons aucunement le courage des soldats israéliens qui se sont battus comme des lions, de même l’intelligence des stratèges comme Itzhaq Rabin et Moshe Dayan. Mais on ne peut enlever de l’équation une donnée surnaturelle. Cette guerre nous rappelle tellement les guerres bibliques, avant lesquelles le roi demandait à Dieu quelle stratégie adopter. Le roi David a été de ceux-là ; il n’a perdu aucune bataille, même en position de faiblesse numérique.

C’est le cas pour cette guerre de juin 67, où les forces ennemies étaient 3 à 4 fois supérieures.

La Bible dit (Deutéronome 20:1): « Quand tu t’avanceras contre tes ennemis pour leur livrer bataille, et que tu verras cavalerie et chariots de guerre, une armée supérieure à la tienne, n’en sois pas effrayé; car tu as avec toi l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte ».

On dit que dans les écoles militaires américaines, ils n’étudient pas la « guerre des six jours ». Un jour, raconte un rabbin, un élève demanda à son maître : « Pourquoi ne parle-t-on pas de la guerre des six jours ? ». Le maître répondit : « Il n’y avait rien à apprendre stratégiquement dans cette guerre, car cette victoire était juste miraculeuse, impossible ».

Utiliser l’adversité pour la victoire !

C’est une constante dans la Bible de voir que Dieu se sert de l’adversaire, du mal, pour se glorifier. Les ennemis d’Israël devraient méditer sur ce principe.
En lisant le texte racontant cette fameuse guerre-éclair, on voit que l’odieuse décision de l’embargo du général De Gaulle à l’encontre d’Israël a finalement « contribué » à la victoire.

« Son attitude n’a abouti à rien d’autre qu’à précipiter les choses, car Israël se trouva contraint de hâter une attaque surprise pour pallier son infériorité militaire ».

En quelques heures, Israël s’est rendu maître du ciel, éliminant toute la puissance aérienne ennemie !

Le 7 juin (28 Iyar), Jérusalem libérée

Il n’y a aucun « hasard » dans la libération de la ville de David, Jérusalem, ce 7 juin 1967. Le roi de Jordanie ne voulait surtout pas entrer en guerre mais les informations mensongères de l’Egypte l’y ont obligé, afin de ne pas perdre la face. Encore le fameux principe…

Cette libération s’est passée 50 ans (jubilé biblique) après la libération de Jérusalem de l’occupation des Turcs ottomans, en déc 1917. Et 50 ans après (autre Jubilé), en déc 2017, la plus grande des nations proclamait Jérusalem « capitale éternelle et indivisible d’Israël ».

Comment ne pas croire en Dieu en sachant toute ces choses relatives à Israël ?

A ce roi qui demandait à son médecin : « Quelle preuve y a-t-il de l’existence de Dieu ? Il eut cette réponse lapidaire mais brillante : « Israël, Sir ! »

Le refus constant des Arabes

En sept 1967, les pays arabes ont adopté la résolution de Khartoum, définissant une ligne de conduite commune. La résolution contient notamment dans son paragraphe 3, ce qui est connu comme les « trois non » des relations israélo-arabes de l’époque :

– NON à la paix avec Israël, NON à la reconnaissance d’Israël, NON à la négociation avec Israël.

Aujourd’hui, c’est justice de permettre « l’annexion » de la Judée-Samarie dont les racines juives remontent à plus de 3000 ans. D’autre part, chacun sait qu’après chaque guerre dans le monde, le vainqueur « annexe » le territoire gagné. Ainsi la France a-t-elle annexé sans contestation internationale, Nice et la Savoie, l’Alsace et la Lorraine…

« Ô Jérusalem, cité bien bâtie, et formant un tout bien uni. C’est là qu’affluent les tribus, les tribus de l’Eternel, selon la loi en Israël, pour louer le nom de l’Eternel » – Ps 122

Bon anniversaire, Jérusalem !

Gérald & Sophie Fruhinsholz, et l’équipe de « Shalom Israël »