Suite de la première partie,  de la deuxième partie, de la troisième partie, et la quatrième partie

Ma question au Seigneur concernait aussi le vase. Et Il me donna pour le vase la référence de l’habit de noces. – Matt 22/11 – Puis Il ajouta Rom 13/I4 :

Se revêtir de Christ c’est prendre Christ comme habit.

Inutile d’expliquer que cet habit est un véritable habit de noces. L’homme invité au repas de noces qui n’avait pas revêtu l’habit adéquat n’était donc pas revêtu de Christ. Or Christ est la Parole de Dieu.

L’habit de noces est donc la Parole de Dieu. Et dans la parabole des dix vierges, le vase des sages est donc la Parole de Dieu. Il peut paraître étrange de considérer la Parole de Dieu comme un habit et un vase !

Mais la Parole de Dieu n’est-elle pas le fin lin précieux dont sont formées les œuvres justes des Saints ? – Apoc 19/8 – Car les œuvres des Saints n’ont pas d’autre matériau que celui fourni par la Parole Vivante de Dieu.

De plus n’est-Elle pas aussi le vase qui contient la Vérité ? Et rien que la Vérité ?

Ce n’est pas pour rien que le Seigneur Jésus précise Lui-même à Jean la tenue que portera son Épouse lors des Noces. Un fin lin éclatant et pur qui n’est autre que les œuvres justes des saints.

Le mot grec que l’on traduit généralement par « juste » signifie d’abord  « droit « . Les œuvres des Saints sont des œuvres qui n’ont pas à être rectifiées ni même contrôlées par Dieu. Elles possèdent toutes les qualités des œuvres de Dieu Lui-même et sont donc marquées du sceau de Dieu: Dieu connait ce qui est à Lui et sait qu’il n’y a en elles aucune ombre ni pensée d’iniquité.

(C’est ce qui fait dire  »  Justice » à  beaucoup de traducteurs).

Mais comment produire de telles œuvres si ce n’est pas Christ qui les accomplit Lui-même  ? Et Christ peut-Il accomplir ces œuvres si la Vérité n’est pas au fond du cœur ? Si le chrétien se contente de la théologie de son église ou fédération d’églises ou de ses théologiens sans vérifier, non pas la conformité aux Ecritures, mais les fondements dans ces mêmes Écritures, Christ ne peut accomplir ces œuvres faites de lin.

Car c’est une chose de se conformer aux Écritures et c’en est une autre de chercher les fondements dans les Écritures.

Pourquoi  » les fondements  » ? Parce que si la Parole de Dieu n’a qu’UN fondement: Christ, les œuvres des Saints ont DES fondements dans cette même Parole de Dieu. Cela dépend de chaque œuvre et de ce qu’elle représente.

De plus l’habit de fin lin peut-il revêtir un être qui ne soit pas vérité comme son Seigneur est Vérité ? Tant que Philadelphie ne sera pas constituée, les chrétiens ne seront vérité qu’en espérance, du moins ceux qui ont le cœur pur (non pas quant aux intentions mais quant aux actes eux-mêmes, car tous ceux qui disent  » Seigneur  ! Seigneur ! » ont certes de bonnes intentions mais cela ne veut pas dire que leurs actes soient agréés de Christ).

Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit plus haut concernant la condition des chrétiens morts  » en Christ « , et donc devant la face de Christ et des saints vivants qui vont composer Philadelphie.

Les œuvres des églises actuelles sont certes conformes aux Écritures (et sont donc fondées par de bonnes intentions) mais elles n’ont pas les fondements des Écritures dont le premier est la Volonté de Dieu. Ce sont les hommes qui dominent actuellement les églises et non plus Christ.

Il y a trop de ténors qui tiennent beaucoup à ce qu’on les entende et qui s’accrochent avec fermeté à la même partition alors qu’ils devraient céder leur place à  une autre voix jusqu’à  ce que le Seigneur les rappelle à ce pour quoi ils ont été formés: ténor ! Et rien que ténor. Mais presque tous prennent la place des basses, des soprano, des alto, etc.

On me pardonnera cette image: c’est le Seigneur qui me l’a Inspirée. Mais si dans un orchestre cela se passait ainsi l’orchestre ne ferait pas long feu.

Seulement on se permet tout dans les églises. C’est tellement commode puisque le « chef » n’est pas là . Il a délégué ses pouvoirs aux chrétiens, avec un rôle pour chacun et aussi un temps de repos pour chacun, mais une délégation n’est pas une abdication. Les chrétiens l’oublient facilement.

L’Elie qui vient va actualiser les fondements en les rétablissant dans leur intégrité (Je ne dirai rien ici, cela faisant l’objet d’une autre étude). Il ne va pas former le vase, ni l’habit. Ce n’est pas pour cela qu’il est envoyé. Il va agir sur le contenu du vase de façon à ce qu’il soit pur et parfumé, sur le fin lin de façon à ce qu’il soit éclatant et pur. Le mot pur signifiant non pas que le fin lin a des impuretés mais qu’il n’a simplement besoin que d’une action spéciale du Seigneur pour être vu dans sa pureté inaltérable.

C’est ce que Jésus a fait à  ses disciples en leur lavant les pieds – Jean 13/10 – Le sens du mot grec est  »  propre  » (en vue de..), « prêt à« .

En somme c’est la dernière touche du Maître pour en signifier la perfection.

Nous sommes dans ce temps où « Elie » va venir. Dieu a appelé. Son appel prend fin.

Ce que l’on entend encore n’est que l’écho de sa Voix. Mais bientôt cet écho va se perdre. C’est la sécheresse qui s’installe.

Elle ne se fait pas encore sentir car il y a toujours de l’eau dans les ruisseaux des églises mais les sources célestes sont fermées.

Pendant des mois il ne pleuvra plus sur l’Eglise. Mais va-t-on reconnaître cet « Elie » ?

Le vase a aussi une particularité que le Seigneur m’a montrée : C’est Lui qui le façonne comme Il l’entend.

On pourrait en douter, mais Dieu ne tient pas à mettre l’huile pure et parfumée dans un récipient qui ne correspond pas à ses Vues. Si la masse d’argile ne se laisse pas travailler alors Il refait la forme, ou Il jette l’argile qui n’est bon à  rien.

L’argile n’est pas seulement notre personnalité, mais c’est aussi notre service. Les deux vont ensemble: ou notre personnalité est aux ordres de Dieu – et elle s’épanouit alors – et les oeuvres qu’elle produit sont la lumière qui vient de Christ ou elle ne l’est pas – elle est centrée sur elle-même, inquiète de son impact – et les oeuvres produites ont toutes la marque de l’orgueil. Un orgueil d’autant plus difficile à déceler qu’il ne se met jamais en avant mais se sert à tout moment du Nom de Christ et de sa Parole pour s’en couvrir. J’ai dit cependant que le vase était la Parole de Dieu. Et voici que je viens d’écrire qu’il pouvait être mal façonné ! N’y-a-t-il pas là  une contradiction ?

C’est bien ce qui m’est apparu et j’ai demandé à Dieu de m’éclairer. Voici sa réponse.

Les vierges folles ont certes un vase mais pas d’huile. Elles vont en acheter chez ceux qui en vendent et reviennent, trouvent la porte fermée et supplient l’Epoux de leur ouvrir. L’Epoux refuse, disant qu’Il ne les connait pas. Parce qu’elles ont mélangé la Parole de Dieu, la Volonté de Dieu avec leur propre parole, leur propre volonté.

 

Le vase ainsi fait n’est pas un vase d’honneur. Il ne peut contenir l’huile parfaite. Étant ouvrières avec Dieu, les vierges folles ont sondé leurs propres intentions et non celles de Dieu, et elles ont donné à  leur vase une texture que Dieu n’agrée pas. Malgré leur savoir, malgré leur appartenance à  la classe des vierges (refus du monde, etc… ) elles n’en sont pas moins folles car elles ont copié les moyens du monde en les couvrant de la Parole de Dieu.

Elles ont toujours agi par intention et par désir du grandiose, du spectaculaire, oubliant que tout cela était le signe de l’Ancienne Alliance, mais que celui de la Nouvelle Alliance est fondée sur l’imitation de Christ. D’où le résultat.

Quand on copie les moyens du monde, on ne doit pas dire que c’est Dieu qui les a inspirés.

Dieu veut des matériaux purs. Les vierges folles disent imiter le Seigneur. Il attirait de grandes foules et de grandes foules Le suivaient et croyaient en Lui parce qu’Il faisait beaucoup de miracles. Elles étaient étonnées de l’autorité qui imprégnait ses discours, mais acceptaient rarement ces discours quand le Seigneur enseignait le renoncement, les peines, la Croix. Presque tous ses disciples L’ont un jour quitté parce que ses Paroles étaient dures et finalement Il s’est retrouvé presque seul.

La Pentecôte a amené 3000 âmes. Une autre occasion 5000 ! L’Eglise a augmenté en nombre mais il n’apparait pas qu’elle ait été une force spectaculaire par ses rassemblements et ses édifices.

Le Seigneur l’appelle « petit troupeau » et les Apôtres ont toujours parlé de « l’église qui est dans la maison…« .

A mesure qu’on lit les Actes on découvre que les grandes manifestations du début font place à une rencontre de plus en plus personnelle avec les individus, plutôt qu’à des discours du haut d’une estrade à une foule plus ou moins dense. L’expérience de Paul à Athènes le prouve bien, même si la ville présentait un caractère un peu spécial. Mais toutes les villes Grecques avaient des « aréopages », lieux où les philosophes discouraient et où l’on pouvait apprendre les dernières nouvelles.

C’est le seul texte qui nous montre Paul se servant d’un lieu païen pour y annoncer la bonne nouvelle. Ce ne sera du reste pas un franc succès parce que les lieux païens offrent toujours l’incrédulité et la superficialité. C’est bien pourquoi Paul a dit de l’imiter aussi, complétant l’exemple du Seigneur qui se méfiait beaucoup du nombre. Ce dont les chrétiens actuels ne se méfient plus.

Et notamment ceux qui ont pourtant l’intégrité du message de Dieu après tous les réveils qu’Il a suscités.

Le vase n’est pas d’honneur.

Un vase d’honneur ne peut servir qu’à un usage noble et dans un lieu noble. L’usage réclame l’assentiment du propriétaire – les chrétiens ne sont pas propriétaires de leur vase – et on ne peut jeter des perles devant les pourceaux.

Le Seigneur n’a jamais réclamé des siens de semer l’Evangile  » à tout vent  » mais dans un champ.

Le champ c’est la terre qui a été préparée par Dieu en personne et quand cela n’a pas été préparé, Il en interdit l’accès et les semailles. Témoigner de Christ n’a jamais été d’évangéliser partout, mais là où on est certain qu’il y aura une récolte malgré les déchets inévitables dus au chemin, aux pierres, à la sécheresse des sentiments peu profonds, aux préoccupations d’environnement et d’avenir. On ne peut semer que dans le champ du propriétaire et avec son accord, car Il est seul juge du temps et des moyens. Les Eglises actuelles n’ont que très rarement cette pensée.

Les vierges folles disent que l’Esprit leur parle mais on ne le dirait pas. Ce ne sont pas les résultats qui comptent mais les fruits produits par les résultats. La parabole du semeur nous le montre bien : ce n’est pas ce qui lève qui importe mais combien un grain a rapporté au bout du compte.

Il ne semble pas que les vierges folles s’en soient soucié. Et leur vase s’en ressent. Pour qu’elles puissent posséder l’huile pure et parfumée, il faut un vase d’honneur, un vase qui fasse honneur, non aux chrétiens, donc à  des hommes, mais à Dieu. C’est différent.

Le Seigneur m’a en effet montré que dans la Jérusalem Céleste, on verra des Saints qui n’ont gagné que quelques âmes et qu’on n’y verra pas des chrétiens qui ont fait quantité de choses pour Lui, mais sans LUI.

Il y a beaucoup de versets dans la Parole de Dieu qui le prouvent, mais je laisserai le soin à ceux qui ne sont pas d’accord avec moi de me démontrer – par la Parole de Dieu – qu’ils ont raison. Je ferai une simple remarque : en elle-même, l’action de présenter l’Evangile ne perd pas sa récompense, mais cette action passe aussi au travers du feu et il n’en résulte que ce que nous avons vu plus haut concernant ce passage dans le feu. Pour ce qui est du fin lin on peut appliquer les mêmes remarques, mais le qualificatif « fin » nécessite une précision.

Si le lin représente, comme le vase, le travail qui est fait avec Dieu, la finesse du lin est déterminée par les attitudes du coeur et donc de notre attitude devant Dieu.

– Lui sommes-nous agréables, comme son Fils l’a été ?

Pas autant qu’on le voudrait certainement et les raisons en sont nombreuses. Ce n’est pourtant pas de cette façon que le Seigneur considère notre amabilité à  son égard. Lui être agréable c’est demeurer en Lui afin qu’II demeure en nous. Demeurer en Lui c’est accomplir sa Volonté que certains peuvent trouver difficile à  comprendre, mais que ceux qui vivent au contact permanent de Dieu trouvent agréable, bonne et parfaite – Rom 12/2 –

(Remarquons que ce verset commence par les mots :  » Ne vous conformez pas au siècle présent mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin que… « , ce qui est bien explicite concernant les agissements des chrétiens et des églises actuellement).

L’agrément à cette Volonté permet la contemplation de Dieu (qui est contrairement à  ce que beaucoup croient, non pas le fait d’admirer Dieu au propre et au figuré, mais de voir l’épanouissement de la Nature de Dieu au travers de ses Oeuvres si merveilleuses pour ses Enfants, jour après jour).

Quand on contemple Dieu ainsi Il nous invite alors à demeurer en Lui – ce qui est : entrer dans le repos de Dieu – et Il demeure ensuite en nous. Ce repos conduit alors le chrétien à laisser Dieu agir pour lui et à simplement entrer dans les oeuvres que Dieu accomplit et qu’II place sur sa route pour vraiment glorifier son Nom.

Aucun chrétien ne peut glorifier le Nom de Dieu si ce n’est pas Dieu qui fait cette action de glorification.

Les vierges folles pensent que glorifier Dieu, c’est faire ceci et se tenir comme cela. Rien de ce qui est humain ne peut glorifier le Seigneur, pas même si c’est le plus parfait des chrétiens qui en est l’auteur.

En fait c’est là le fin lin… Il reflète la Gloire de Dieu mais n’est visible que lorsque Dieu le veut (et encore pas à  tous les chrétiens) et seulement quand le Seigneur le veut. II n’y eut que trois disciples qui virent la transfiguration du Seigneur et la blancheur immaculée de ses vêtements. Même le chrétien qui est revêtu de fin lin peut ne jamais en voir la finesse. Il ne vaut mieux pas, du reste, qu’il la voit.

Il n’est donc pas étonnant que le fin lin soit déclaré  » éclatant et pur « .

Une dernière précision m’a été donnée concernant le « ministère » de l’Elie qui vient. Malachie dit qu’il ramènera le coeur des pères à leurs fils et le coeur des fils à leurs pères. J’ai toujours compris, par la Grâce de Dieu, que l’Elie qui vient ramènerait la foi des pères, c’est-à -dire, leur exemple de vie, à nous, leurs enfants dans la Foi, et notre consécration à Dieu, à leur exemple.

Mais je n ‘avais jamais eu d’illustration dans la Parole de Dieu de cette pensée. Et pour cela le Seigneur me fit comprendre que le fin lin représentait le résultat de l’action sur le coeur des pères vers leurs fils, et le vase, le résultat de l’action sur le coeur des fils vers leurs pères

Le Seigneur me conduisit d’abord dans Hebreux 11/4-40. Je saisis alors que ce chapitre qu’on intitule la Foi par excellence est en fait la description de la vie des pères en question, vie que le Seigneur désire que nous vivions comme eux. Il leur avait été promis le fin lin mais ils ont du attendre notre époque pour s’en voir revêtus et c’est bien ce que le Seigneur m’avait montré ( que j’ai décrit plus haut), à savoir que les morts en Christ ne recevraient la perfection que devant la Face de Christ.

Puis le Seigneur me conduisit dans Jer 15/19:

« …Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. » ct 2 Thess 2/13-15 –

Jérémie fut le seul de son temps à proclamer la Parole de l’Eternel, parce qu’il n’y avait en lui qu’un seul désir : celui de demeurer fidèle à Dieu, non pas seulement en paroles mais aussi en esprit, ce qui est beaucoup plus difficile, contrairement à ses concitoyens, dont la foi reposait plus sur les affirmations des sacrificateurs de l’époque, qui interprétaient les Ecritures selon la mouvance du jour, que sur la Parole de Dieu.

C’est à Jérémie que Dieu donna l’image du potier et il fut bien le prophète qui fut façonné par la main de Dieu, au point que nul chrétien ne voudrait être Jérémie.

En affirmant à Timothée ce qu’un chrétien doit être – 2 Tim 2/19-21 – Paul explique comment Dieu forme le vase pour qu’il soit d’honneur. Travailler le lin pour qu’il soit plus fin et façonner le vase pour qu’il soit d’honneur n’est certes pas des plus agréables mais le résultat vaut bien plus (et c’est sans comparaison) que le manque d’agrément.

C’est ce qui attend les chrétiens qui veulent faire partie de Philadelphie.

En quelque sorte le travail a déjà été commencé car Dieu a déjà choisi des futurs partenaires de Philadelphie. D’autres vont s’y ajouter car la parole de l’Elie qui vient aura un écho dans bien des coeurs (Ce qui ne signifie pas qu’il s’agit d’un réveil de masse, loin de là !), mais ces coeurs-là ne sont nullement les coeurs des vierges folles.

Uniquement des sages, c’est-à -dire des chrétiens qui actuellement ont une soif intense du Dieu Vivant, mais qui vivent encore sous un joug, celui d’une confession de foi, qui pour être entièrement biblique n’en est pas moins un carcan dont il est interdit de sortir (Je ferai remarquer que la confession de foi en elle-même n’est pas dangereuse, mais c’est son interprétation par les dirigeants qui l’est).

Que le Seigneur vous dirige donc et qu’II vous conduise dans sa Parole, non selon votre idée mais selon l’ Esprit de sa Parole. Qu’Il vous donne d’ouvrir les yeux afin que de tout votre coeur vous souhaitiez avoir cet esprit de repentance qui est la condition sine qua non pour faire partie de Philadelphie.

Et je le rappelle encore ce n’est pas la repentance de ses péchés, mais celle d’avoir vécu la Parole de Dieu d’une façon qui ne correspondait pas au désir du Saint Esprit .

Tel fut le message de Jean-Baptiste, l’Elie déjà venu, et tel sera le message de l’Elie qui vient.

D.GUEGAIN

=============================================

Note sur l’huile concassée pure et le parfum unique (Condensé d’une étude plus détaillée)

Le mot  » concassées  » souligne que les olives étaient auparavant débarrassées de leur noyau, coupées en morceaux. Mais Exode 27/21 nous donne un détail précieux : on ne pouvait presser les olives que dans le sanctuaire, dans le Lieu Saint, c’est-à-dire en face du Lieu Très Saint et au milieu des meubles qui servaient au culte : table des pains de proposition, chandelier, autel des parfums.

L’application dans la vie chrétienne est ici très facile : Christ, dépouillé de sa Vie purement divine (le noyau) pour pouvoir être brisé en plusieurs parts et écrasé sous le poids de la souffrance à cause du péché (le pressoir) et cela devant la face de Dieu (le Lieu Tres Saint) au milieu du Lieu Saint, c’est-à-dire au milieu de ses frères les sacrificateurs et de tout ce qui était au service de Dieu.

Les composants du parfum unique étaient :

1- Le stacté provient d’un arbre épineux qui laisse couler goutte à  goutte une sève blanche très odoriférante mais d’une saveur amère

2- L’ongle odorant provient de l’opercule corné en forme d’ongle fixé au pied de certains mollusques dont la fonction est de fermer la coquille quand l’animal s’est retiré dedans. C’est une substance tres odoriférante.

3. Le galbanum provient d’une plante dont la base de la tige et des feuilles donne une résine très odoriférante mais d’une saveur très amère. L’odeur déposée sur les doigts demeure très longtemps malgré plusieurs lavages des mains.

4 – L’encens pur provient d’un arbre résineux : c’est une gomme résine qui s’écoule sous forme de larmes jaunâtres ou rougeâtres et qui en brûlant produit une flamme blanche.

Remarque.

Il est bien évident que le chiffre 7000 qui est cité dans cette étude n’est pas le chiffre du nombre des vierges sages ! Il n’est employé que par rapport à la similitude de situation entre le peuple d’Israël et les églises de nos jours. Dieu seul en connaît le nombre. Cependant on peut aussi en déduire que les vierges sages ne sont pas légion par rapport au nombre évalué d’hommes et de femmes que se disent chrétiens, nombre déjà  peu important par rapport à la population mondiale.

Si beaucoup entendent la proclamation de l’Evangile, il y a cependant beaucoup de perte parce que chaque homme a toujours une bonne raison de ne pas répondre à l’appel de Dieu.

L’Eglise de Philadelphie est vraiment petite  ! Mais précieuse et tellement vivante aux Yeux de Dieu que ses ennemis s’inclineront devant elle, non pas d’une manière visible car le verset signifie simplement que la puissance de la synagogue de Satan sera sans effet sur elle.