Revenons tout d’abord sur le 8 juin 2023, date à laquelle j’ai consacré mon dernier article et qui, après l’abomination d’Annecy, restera synonyme d’amertume. Quelques événements marquants ayant ponctué et accompagné cette journée aux quatre coins du monde jettent, en effet, un éclairage intéressant sur l’actualité prophétique telle que nous la vivons au quotidien.

Agression au couteau d’enfants et de retraités à Annecy: Cette abjection a suivi de 2520 jours l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, délai s’articulant sur l’échéance centrale du 26 décembre 2019 (1260 jours avant et après celle-ci) dont je parle régulièrement dans mes articles.

Relevons que, phonétiquement, les sons constituant le nom « Annecy » (a-n-e-c-i) renvoient directement « à Nice », puisque ces deux derniers mots reprennent, dans un ordre un peu différent les sons en question (a-n-i-c-e). Il semblerait donc que cette période de 2520 jours soit à considérer très sérieusement, d’autant plus que 2520 est, rappelons-le, la valeur numérique de Daniel 9.26 in fine.

Daniel 9.26: […] et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre.

La référence à ce verset paraît d’autant plus justifiée qu’en Europe de l’est, dans la nuit du 5 au 6 juin, la rupture du barrage de Kakhovka a provoqué une inondation dévastatrice dans la région de Kherson. Serait-il possible, de ce fait, qu’une condition objective posée par Daniel 9.26 vienne de se réaliser sous nos yeux?

La capitale de l’empire dans les ténèbres: Suite aux incendies ravageant les forêts canadiennes, un linceul de fumée a recouvert la côte est des États-Unis et, notamment, la ville de Washington (forçant d’ailleurs la maison blanche à reporter la manifestation provocatrice qu’elle avait « fièrement » fixée au 8 juin). La similitude avec 2019 est frappante, étant donné que c’est à la fin de cette année-là, en Australie, que des millions d’hectares avaient été détruits par le feu, sous un ciel également obscurci par cette fournaise…

Notons également que, le 7 juin 2023, sur le flanc ouest des Etats-Unis cette fois, à Hawaii, le volcan Kilauea est entré en éruption: l’abîme ouvert d’un côté, le soleil et la lune voilés de l’autre, autant d’avertissements, dirait-on, pour l’empire et ses vassaux.

Journée mondiale de l’océan: Mentionnons en outre cette pantalonnade, une de plus, qui aura permis à une coterie de privilégiés de régurgiter les platitudes de circonstance, alors même qu’au début du mois, le Japon (source: www.naturalnews.com) a commencé à déverser dans le Pacifique les eaux contaminées de Fukushima! Quand le grotesque vire au crime contre la Création…

 

 

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Arrêtons-nous maintenant sur ma méthode de travail. En la matière, je dois reconnaître que, dans un souci de précision, j’ai focalisé mon analyse sur le délai de 1260 jours d’Apocalypse 12.6 (26 décembre 2019 + 1260 jours = 8 juin 2023), laissant de côté les indications scripturaires se rapportant à des durées de même ordre devant s’écouler dans le même temps (Daniel 7.25, Apocalypse 11.2, 12.14 et 13.5; à mon point de vue, Daniel 12.7 et Apocalypse 11.3 concernent une étape eschatologique ultérieure) et qui, en dépit de leur formulation apparemment plus vague (un temps, des temps, et la moitié d’un temps; 42 mois) sont de nature à donner une profondeur supplémentaire à notre réflexion.

Dès lors, à ce stade de notre raisonnement, voyons ce que nous pouvons faire de ces indications:

Daniel 7.25 et Apocalypse 12.14: Un temps, des temps, et la moitié d’un temps

Ici, les textes considérés sont libellés en araméen pour le premier et en grec pour le second. L’exercice va donc être pour nous de ramener l’un et l’autre au dénominateur commun de l’hébreu.

Pour ce faire, nous allons nous fonder sur la traduction « authentique », c’est-à-dire fournie par l’Esprit de vérité lui-même, figurant en Daniel 12.7 (nous constatons ainsi qu’un verset qui, comme nous l’avons précisé ci-dessus, ne se rapporte pas à notre époque peut néanmoins contenir une information exploitable aujourd’hui).

Daniel 12.7: […] un temps, des temps, et la moitié d’un temps, en hébreu lemo’ed mo’adim ua’hetsi.

Elément à retenir, ces trois mots hébreux ont une valeur numérique de 434, qui est également celle du terme dalet/ »porte » ou « battant de porte ». Sur la base de nos études précédentes, nous saisissons immédiatement le rapport avec la saison de transition dans laquelle nous nous trouvons et que nous avons notamment mise en lien avec les « colonnes des seuils » d’Esaïe 6.4 dans l’article « Les témoins de notre temps« .

En fait –et nous allons tout de suite en donner la preuve–, c’est une porte à double battant qui s’est ouverte devant nous en 2019/2020.

Apocalypse 11.2 et 13.5: 42 mois

En la matière, notre calcul va s’effectuer à deux niveaux :

  • Celui du calendrier hébraïque, qui présente les avantages de l’ancienneté et de la continuité,
  • Celui du calendrier julien/grégorien, moins ancien, mais qui était déjà en vigueur lors de l’incarnation de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ

Calendrier hébraïque

Avec ce système de computation, il faut se souvenir que le 26 décembre 2019, date de référence, se situait en pleine fête d’Hanukkah. Il y a donc lieu, pour calculer correctement le délai considéré, de tenir compte du « sabbat chronologique » menant à la fin de cette célébration. Cette dernière s’étant achevée, cette année-là, le 2 thevet 5780 AM (30 décembre 2019 au coucher du soleil), c’est à cette date que nous devons ajouter nos 42 mois.

Nous obtenons de ce fait:

2 thevet 5780 AM + 42 mois = 2 sivan 5783 AM

NB: Si vous voulez vérifier l’opération, n’oubliez pas que 5782 AM, année embolismique, comptait 13 mois.

Chose remarquable, le 2 sivan 5783 AM n’était autre que le 22 mai 2023, 63ème anniversaire du tremblement de terre de Valdivia, en 1960, séisme le plus puissant jamais enregistré dont nous avons récemment, sur la base de Daniel 9, établi le lien avec le… 8 juin 2023! Ne trouvez-vous pas que cela commence à faire beaucoup de « coïncidences »?

Calendrier julien/grégorien

Pour une fois, il n’y a pas de complication: 42 mois depuis le 26 décembre 2019 mènent au 26 juin 2023.

Si nous confrontons maintenant les dates auxquelles nous sommes parvenus en fonction des calendriers utilisés (22 mai et 26 juin 2023), nous nous apercevons qu’elles sont distantes de 35 jours.

En l’occurrence, il semblerait que le Très-Haut ait souhaité attirer notre attention sur cette durée, puisqu’en temps universel, les trois jours précédant l’anniversaire du séisme de Valdivia, le 22 mai 2023, ont été marqués par des secousses telluriques de magnitude supérieure à 6,0, de même que les 5 jours suivant cette date (alors que cela n’a pas été le cas, toujours en temps universel, le 22 mai 2023). Les chiffres 3 et 5 composant le nombre 35, il y a là un message que l’étudiant en prophétie se doit de décrypter.

En tout état de cause, si ce message se réfère aux 35 jours du 22 mai au 26 juin 2023, une rapide multiplication permet de constater que ceux-ci totalisent 840 heures (35 x 24), ce qui correspond exactement à la valeur de l’hébreu daletot/ »portes » ou plutôt « battants de portes ».

Nous retrouvons en conséquence la porte évoquée plus haut, avec ses deux battants allant respectivement du 22 mai au 8 juin, puis de cette dernière date au 26 juin 2023, prochaine échéance eschatologique à agender.

Pratiquement que devons-nous attendre? Il y a des caps prophétiques fondamentaux que l’analyse des Écritures et la compréhension des temps permettent de situer dans la chronologie divine (par exemple, la naissance de Jésus pour les mages venus d’orient); il y en a d’autres, en revanche, qui demandent un peu de persévérance (ce fut le cas du don du Saint Esprit, 10 jours seulement après l’Ascension de notre Bien-Aimé, qui n’avait pas donné d’indication précise aux apôtres sur cet événement pourtant imminent!). Personnellement, j’estime que le monde est allé si loin dans l’ignominie qu’un ébranlement majeur n’est, de loin, pas à exclure. Préparons-nous au pire, mais préparons-nous avec foi, afin de pouvoir dire toute notre reconnaissance au Père lorsque le meilleur se produira. Mettons à profit le délai de grâce qui nous est accordé.

 

SDG/NM – 16.06.2023