Dans mon dernier update, j’ai souligné que la valeur numérique totale d’Esaïe 21.16-17, 5454, équivaut à celle de la bénédiction d’Apocalypse 20.6, Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection, dans le contexte d’instauration du millénium.

 On pourrait évidemment rétorquer qu’il s’agit d’une simple coïncidence et qu’il n’y a dès lors pas à prendre cette convergence chiffrée au sérieux.

Qu’en penser? Si nous approfondissons notre étude d’Esaïe 21.16-17, nous allons découvrir deux éléments qui vont nous permettre de rejeter l’hypothèse d’une banale coïncidence:

 

  1. Au verset 16, l’expression « une année comme les années d’un mercenaire », shanah kishené sa’kir, a une valeur numérique de 1265, qui correspond à celle du grec ta chilia étê/ »les mille ans » –donc le millénium– en Apocalypse 20. 5-7.
  2. La phrase finale d’Esaïe 21.17, « car l’Eternel, le Dieu d’Israël, l’a déclaré », a, quant à elle, une valeur de 849 qui est celle du grec hê alusis/ »la chaîne », ce qui nous renvoie naturellement à Apocalypse 20.1-2, au moment même où le satan est précisément lié pour une période de 1000 ans.

Apocalypse 20.1-2: Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.

Notons au passage que le grec alusis signifie également « agitation d’un malade, inquiétude ». Si nous y réfléchissons, cela cadre assez bien avec les circonstances prévalant aujourd’hui dans notre pauvre monde en souffrance…

 

 

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A ce stade de notre raisonnement, pour nous convaincre de l’actualité de nos observations, reprenons ce que je disais, toujours à propos d’Esaïe 21.16-17, dans l’article « Marée d’infamies, et puis après?« , mis en ligne le 20 mai 2022:

 

« Les explications habituellement données au sujet de cette année, comme les années d’un mercenaire font état d’un laps de temps bien déterminé, ne souffrant ni réduction, ni prolongation. Si cette idée de précision est effectivement présente dans ce texte, nous allons voir qu’elle va au-delà de tout ce qu’auraient pu imaginer les commentateurs qui nous ont précédés.

Relevons pour commencer que la notion de mercenaire est mise en relation avec l’institution du jubilé par les dispositions du Lévitique qui régissent le statut de l’Israélite vendant sa force de travail comme serviteur.

Lévitique 25.40: Il (l’Israélite en question) sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à ton service jusqu’à l’année du jubilé.

 

Or, l’année du jubilé est caractérisée par les sons éclatants de la trompette (Lévitique 25.9). De fait, l’hébreu iovel/ »jubilé » a, à l’origine, le sens de « bélier, corne de bélier », puis celui de « trompette », ce dernier concept venant en conséquence s’ajouter, dans notre réflexion, à celui de temps fixé.

Cette base étant posée, remontons quelque peu dans le passé jusqu’au mercredi 18 mars 2020, date qui, sauf exception, n’évoquera pas de souvenir particulier chez la plupart d’entre nous.

 

Toujours est-il que c’est ce jour-là qu’a débuté une nouvelle année liturgique, dans l’ancien calendrier solaire hébraïque auquel j’ai déjà fait allusion dans l’un ou l’autre de mes articles (c’est le calendrier hénochien ou essénien, dont il est d’ailleurs question dans le Livre des… Jubilés!). Chose remarquable, c’est le 18 mars 2020 que la ville de Salt Lake City, en Utah, aux Etats-Unis a été frappée par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire. Avec une magnitude de 5,7, la secousse a été assez forte pour endommager le temple que les mormons considèrent comme leur centre spirituel, ébranlant, au faîte de l’édifice, une statue d’ange dont la trompette (!) est tombée. Notre Père fait décidemment ce qu’Il veut où et quand Il le veut!

 

Les deux éléments sous-tendant notre analyse, temps fixé/année et trompette, sont ainsi identifiés. Assurons-nous encore, par prudence, que ce résultat étonnant n’est pas simplement dû au caprice de circonstances concomitantes.

 

Dans Esaïe 21.16, l’expression une année, comme les années d’un mercenaire est encadrée par les termes Encore, littéralement à/dans encore, valeur numérique 82, puis et c’en est fait de toute la gloire de Kédar, valeur numérique 447. Voyons ce que nous pouvons tirer de ces deux nombres si nous les rapportons au 26 décembre 2019, marqueur prophétique majeur où l’histoire a basculé:

 

  • Le 82ème jour après ce 26 décembre se trouve être le mardi 17 mars 2020, veille du début de l’année liturgique ci-dessus (dans cet ancien calendrier, ces années comptent 364 jours et commencent toujours un mercredi).

 

  • Le 447ème jour suivant le 26 décembre 2019 est le mercredi 17 mars 2021, lendemain du dernier jour de cette même année liturgique.

 

Nous venons donc de découvrir, en Esaïe 21.16, un cadre temporel prophétique corroborant les constatations formulées précédemment, valeurs numériques et structure de ce verset s’étayant mutuellement sur l’arrière-plan de la loi mosaïque, en l’occurrence du livre du Lévitique.

 

L’importance eschatologique de la période dans laquelle nous sommes entrés en 2019/2020 est dès lors mathématiquement attestée –une fois de plus ».

 

 

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Par ailleurs, il vaut la peine de relever que, sans sa phrase introductive (« Car ainsi m’a parlé le Seigneur… »), Esaïe 21.16 a une valeur de 1794, qui correspond à celle de la fin de Daniel 9.27, « jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur/sur ce qui est dévasté ». Nous pouvons ainsi raccrocher le wagon de notre réflexion à la locomotive d’un texte prophétique fondamental que nous avons déjà mis en rapport direct avec notre époque (voir « Signes de l’abîme« , mis en ligne le 13 novembre 2021).

 

 

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Enfin, je sais que plusieurs ont noté que je m’attends à « une secousse » à la date du 8 juin 2023, maintenant toute proche.

A mon sens, il serait vain de vouloir prédire la nature de cet événement. Sera-t-il politique, géopolitique, tectonique, météorologique? D’une façon ou d’une autre, le surnaturel devrait être au rendez-vous…

Qu’on me permette, en revanche, de formuler une dernière remarque, qui va nous faire lever les yeux vers le ciel. Avant de prendre congé, je voudrais en effet aborder le domaine de l’astronomie, sous l’angle de Genèse 1.14.

 

Genèse 1.14: Dieu dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années.

 

Le 8 juin, la constellation du Scorpion passera « au méridien » (atteindra son point le plus haut dans le ciel, si vous préférez) à minuit.

 

Devons-nous y voir un signe au sens du verset que nous venons de citer? En tout cas, en hébreu, ha’aqrav/ »le scorpion » a une valeur numérique de 377, identique à celle du grec rhabdos/ »bâton, verge », que l’on retrouve bien entendu en Apocalypse 2.27, 12.5, 19.15 et même dans le Psaume 2.9, dans la version grecque de Septante.

 

En outre, le groupe d’étoiles en question, parvenant à sa hauteur maximale dans le firmament nocturne, évoque « la montée/le lieu élevé des scorpions » ou « la montée d’Akrabbim/des Aqrabim » de Nombres 34.4 et Josué 15.3, qui marquait une des limites de l’Israël d’autrefois, respectivement du territoire dévolu à Juda.

 

Dans la langue de l’Ancien Testament, ma’alé aqrabim/ »la montée ou le lieu élevé des Scorpions » a une valeur numérique de 567, qui est celle, au Psaume 2.9, de la promesse « les nations pour ton héritage« . Quelle conclusion en tirer? Facile ! Nous sommes tout bonnement arrivés à un point de l’Histoire où nous devons maintenant adopter une mentalité d’Hébreu (l’Hébreu, de la racine ‘abar, c’est celui qui va plus loin) et dépasser les vieilles frontières qui ont été imposées depuis trop longtemps au Peuple saint. Demandons, pour Christ, les extrémités de la terre pour possession!

 

 

 

 

 

SDG / NM – Le 29 mai 2023