2 Corinthiens 13.1: […] Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins.

Notre frère de mémoire bénie, Kenneth Hagin, nous a laissé un ouvrage (I Believe in Visions) dans lequel il fait le récit de ses visions et entretiens avec Jésus.

Au cours de l’un de ceux-ci, en 1952, une parole de notre Sauveur ayant particulièrement bousculé sa théologie, Kenneth relate n’avoir pas hésité à demander la démonstration de ce qu’il venait d’entendre au moyen de deux ou trois « témoins scripturaires ».

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En ce qui concerne l’époque que nous vivons, nous avons pu établir son importance prophétique et eschatologique en nous fondant sur les deux témoins suivants:

Aujourd’hui, nous allons examiner un troisième témoignage, celui d’Esaïe 6.4, qui va donner une profondeur historique inattendue aux événements qui se déroulent sous nos yeux. Le but étant que chacun puisse, en fin de compte, tirer ses propres conclusions au sujet de la période dans laquelle nous sommes entrés.

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Arrêtons-nous à la première phrase d’Esaïe 6.4, « Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait » (ou plus littéralement « les colonnes des seuils furent ébranlées… »). L’accent est mis sur les idées de secousse, de séisme et de passage, d’autant plus pour ce dernier terme que les mots hébreux au centre du verset, traduits « par la voix qui retentissait », ont, dans l’étude des nombres véhiculés par les lettres de l’Aleph-Bet, une valeur de 488, qui est aussi celle du nom commun péta’h, « ouverture, porte, entrée ».

Ces éléments sont à garder à l’esprit dans l’analyse de la valeur numérique de cette première phrase, 1272. Celle-ci correspond en effet à un délai, un nombre d’années, que l’on trouve au moins trois fois dans la chronologie hébraïque et mettant précisément en relation des coupes au sens apocalyptique, c’est-à-dire des secousses, des ébranlements, et des seuils, chacun de ces derniers faisant débuter une nouvelle saison dans l’accomplissement des plans de notre Père. Jugez-en par vous-mêmes :

  • Le déluge (coupe) a lieu en 1656 Anno Mundi; 1272 ans plus tard, en 2928 AM, débute la construction du temple de Salomon (seuil).
  • Sodome et Gomorrhe sont détruites (coupe) en 2048 AM, qui est également l’année de naissance d’Isaac, fils de la promesse (seuil); 1272 ans plus tard, en 3320 AM, c’est la prise initiale de Jérusalem par Nebucadnetsar (coupe), la domination de Babel débute (seuil).
  • Après 40 ans au désert, en 2488 AM, vient le temps de la conquête de Canaan pour les Hébreux (seuil pour ceux-ci, qui entrent en Terre promise, mais coupe pour les populations païennes du pays); 1272 ans plus tard, en 3760 AM, l’histoire de l’humanité bascule avec la naissance du Fils de Dieu (c’est le Seuil des seuils, Alléluiah!).

 

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Qu’est-ce que ces observations peuvent bien impliquer pour nous? Le chercheur assidu qui remontera au 8ème siècle de notre ère découvrira qu’en 747-748 AD (4508 AM; cf. Mattis Kantor, The Jewish Time Line Encylopedia) la Galilée a été touchée par un tremblement de terre dévastateur dont les sismologues parlent encore aujourd’hui. Cette catastrophe meurtrière a précédé d’exactement 1272 ans le tournant de 2019-2020 AD (5780 AM) depuis lequel les nations vivent un état de choc permanent…

Au-delà de cette sidération planifiée à l’échelon de la planète, se pose bien entendu la question, lancinante pour certains, du devenir de l’Église. A quel développement peut-elle aujourd’hui s’attendre?

Pour répondre à cette interrogation, prenons la deuxième phrase d’Esaïe 6.4, « et la maison se remplit de fumée ». Cette phrase partage sa valeur numérique, 924, avec le Psaume 118.20, « Voici la porte de l’Eternel: c’est par elle qu’entrent les justes », confirmation que, 1272 ans après le tremblement de terre de Galilée, une nouvelle dimension, hélas insoupçonnée pour beaucoup, s’est ouverte devant le Corps de Christ.

En fait, l’étude consacrée au temple de Salomon, mentionnée ci-dessus, signalait déjà le Psaume 118.20 comme menant, avec d’autres passages, au confluent de Daniel 9 et du Psaume 2. Mais il y a plus : si nous allons maintenant au chapitre 20 de l’Apocalypse de Jean, qui annonce le millénium, et qu’au verset 1 nous traduisons en hébreu « la clef de l’abîme et une grande chaîne » nous obtenons maphtea’h hatehom ubarzel gadol, termes totalisant –mais vous l’avez déjà deviné– une valeur numérique de 1272 ! Peut-être vaudrait-il la peine, dès lors, de relire et méditer le paragraphe intitulé « Décembre 2019: Et le serpent aura la poussière pour nourriture » concluant l’article « Signes de l’abîme », également cité plus haut.

 

 

 

 

 

SDG/NM – 25.03.2022