Source: « Il est Ta vie »

« Il est ta vie, et la longueur de tes jours » (Deutéronome 30:20).
« Et comme tes jours, ainsi sera ta force » (Deutéronome 33:25).

Telle est notre devise. Elle pose nos vies sur le fondement qui seul peut nous conduire au bout, mais surtout qui peut le plus certainement le faire. Du naturel et du temporel au divin et à l’éternel. D’abord, elle nous établit dans la ressource Divine. Le grand « Il », qui comprend tout, est la source toute suffisante. Non pas le plus tôt ou le plus tard, le plus court ou le plus long des temps de la vie, mais « le Dieu éternel ». Ce ne sont pas les hasards, les incidents fortuits et les circonstances de la vie qui dictent et gouvernent, mais « Dieu au-dessus de tout ». Ce ne sont pas les forces humaines ou sataniques qui décident de la longueur de nos jours ou du destin de nos vies, mais « le Dieu et Père, qui fait toutes choses selon le conseil de sa propre volonté ».

Pour certains, la bataille est courte et tranchante ; une intensité particulière dans laquelle leur maturité est atteinte plus tôt que d’autres. Une connaissance du Seigneur est forgée au-dessus de la moyenne, et les valeurs requises pour le service de l’éternité sont assurées plus rapidement que chez beaucoup. Pour certains, les « jours » sont plus nombreux, et pour d’autres, les « jours » sont nombreux. La durée est déterminée par le Seigneur, et la force est mesurée en conséquence.  » Il  » est la mesure du temps.

Mais pas seulement la pluralité des jours. Certes, la parole est pour chaque jour. C’est au peuple auquel nos paroles ont d’abord été adressées en premier lieu que le Seigneur a donné la manne « jour après jour ».

Elle était suffisante pour le jour, mais pas plus.

Par manque de foi, certains ramassaient pour le lendemain, ce qui était interdit. Il a souvent été dit que beaucoup de choses qui nous accablent aujourd’hui sont des choses qui ne se sont jamais produites, et qui ne se produiront peut-être jamais. Elles existent dans notre peur, notre imagination, notre raison. Même si nous avons un « bon sens pratique qui ne laisse pas de place au hasard », sommes-nous sages de prendre des possibilités sans l’assurance de « ta force sera telle que tes jours seront » ?

Lorsque les femmes se hâtaient, dans leur mission de miséricorde, vers le tombeau de Jésus, un souci anxieux entrait dans leur cœur : « Qui roulera la pierre ? » Quand elles arrivèrent, elle était déjà roulée, par « un grand ange ». Il y a des anges qui peuvent nous devancer. Dieu a dit « Comme », ni plus ni moins. Il mesure le nombre, le tout, et la profondeur. Ces paroles sont l’héritage de ceux qui, comme ceux à qui elles furent d’abord adressées, sont appelés dans la communion du Fils de Dieu ; rachetés par un sang précieux, unis à Lui dans la mort, l’ensevelissement et la résurrection, et engagés à « suivre entièrement le Seigneur », « appelés selon son dessein ».

Puissions-nous vivre dans le bien des « promesses qui, en Lui, sont oui et amen ».

 

(Traduit par Paul Armand Menye)

La devise pour 1965 – publiée pour la première fois dans le magazine « A Witness and A Testimony », Jan-Feb 1965, Vol 43-1.