Il faut faire vite, vite, très vite ! Et repérer les boîtes aux lettres : Les cachées, les visibles, les cassées, les insolites, les sans-noms, les abîmées qui tiennent à peine debout parfois à même le sol, rongées par la rouille, la pluie, le soleil et surtout le temps.

Repérer, retenir les noms des villages, des hameaux, des lieux-dits. Je n’y arrive pas. Je m’accroche jour après jour, semaine après semaine, mais je ne retiens pas, rien ne s’imprime dans ma tête.

Près de trois mois que je sillonne la campagne sur des kilomètres. En vain. Les montagnes de colis et les bottes de lettres que je transporte, ils ne pourraient pas être distribuées sans l’aide de ma tutrice ou d’une collègue.

Pas le temps de manger, pas le temps de parler avec les gens qui attendent notre venue, la seule de la journée souvent, pour ces aînés isolés. Plus le temps pour rien. Plus le temps surtout de parler de Dieu.

Je sais que je ne pourrai pas continuer, non je ne pourrai pas parce que je suis ailleurs. Ailleurs dans ma tête, ailleurs dans mon cœur. Et puis mon corps m’a stoppé un matin brutalement.

Beaucoup de mes collègues ont perdu des proches soudainement après ces injections de l’enfer, d’autres ont été très malades. Pourtant ils refusent d’en attribuer la responsabilité à ce « vaccin » expérimental, et ceux qui s’éveillent enfin se disent : « On verra bien ». Pour l’instant ils vivent, ils mangent, s’amusent, se marient, ont des projets, achètent encore et encore… tout et n’importe quoi.

J’ai mal d’entendre ça, très mal.

Mais il y a pire, plus douloureux. Il faut que vous sachiez que je ressens  les émotions de mes semblables avec une force qui m’a plaquée à terre. Je discerne, j’entrevoie, pressens avec puissance le mal comme le bien. Et le mal je l’ai ressenti avec une violence inouïe lors des événements du stade de France ; ou plutôt lors de l’allocution du ministre de l’Intérieur, pétrie de mensonges et de dénis.

Et c’est à ce moment-là, oui, à ce moment là que j’ai senti cette violence prodigieuse me frapper de plein fouet.

Je me suis retrouvée projetée dans la tête de cette horde de « sauvages » attaquant et dévalisant avec une brutalité incroyable ces supporters anglais coincés : entre la police les aspergeant de gaz lacrymogène, et des centaines de jeunes que la justice ne maîtrise plus, depuis longtemps.

Alors j’ai su, j’ai su que les « mensonges » de ce ministre allaient avoir des conséquences inimaginables. J’ai su tout comme le jour où Mr Hollande abdiquait pour le mariage gay.

Comme dans un brouillard aux reflets de noirceur, j’ai senti le mal se déverser dans les cœurs de ces jeunes qui se sont sentis puissants, comme intouchables et maîtres de la nation qu’ils envahissent dorénavant à coup de lames au hasard de leur sortie et de leur haine surtout.

Ça m’a balayée ; encore une fois je me suis retrouvée à terre.

Trois mois de chagrin, de tristesse et d’isolement, une sorte de traversée du désert. Il le fallait.

Trois mois où mes pensées hurlaient dans ma tête, où j’ai ressenti la détresse dans chaque regard, chaque geste, chaque âme que j’ai croisée.

Étonnamment pourtant mon amour s’est accentué, encore davantage, et m’a réservé bien des surprises.

Telle cette S.D.F au coin d’un Lidl à qui j’ai offert des fleurs avec un peu d’alimentaire et dont le visage s’était éclairée d’un coup. Je l’ai trouvé belle soudainement, la beauté d’une âme en détresse.

Une personne âgée marchant lentement avec hésitation que j’ai stoppée en souriant, au bord de la mer, pour lui parler, la faire sourire puis rire. Pour qu’elle marche avec plus d’assurance, avec cette humanité entrevue encore une fois et qu’elle pensait perdue.

Et puis cette femme au regard perçant qui, en m’entendant proclamer ma position d’ancienne ASH fonction soignante, ayant refusé ce chantage inhumain, s’est enthousiasmée :

 – « Enfin, je rencontre l’un d’entre vous ; je suis fière de vous, parce que nous aussi on a refusé ! »

Alors je me suis assise dans sa boutique, une drôle de boutique ornée de vêtements en cuir, d’objets sexuels éclectiques, de crèmes aux noms étranges et Dieu sait quoi !

Oui, moi Muriel, j’ai osé accepter d’entrer dans cet endroit insolite, un sex-shop décoré d’un siècle passé et j’ai parlé de Lui.

Elle parlait d’Univers, je lui parlais de Dieu, elle parlait d’un changement, je lui rétorquais l’Apocalypse, elle dénonçait le mal, je lui répondais « péché », elle s’interrogeait sur l’injustice qui perdurait, je lui expliquais la patience de Dieu » et son amour infini.

Puis elle s’est insurgée me défiant sans doute, et m’interrogeait, irritée sur ces soi-disant chrétiens, une assemblée dite évangélique pas loin de chez elle qui honoraient étrangement leur Dieu, un masque sur le visage et les bras aussi tendus vers le Ciel que vers les seringues mortelles !

Que répondre ?

Les sites qu’elle cherchent frénétiquement pour y trouver des réponses et la Vérité sont proches d’elle telles que :

Notre sœur aînée Michelle de la Vigerie qui en dévoile les pourquoi avec justesse et un discernement stupéfiant ; un frère aîné, « ancien mineur de fond » infatigable pour l’Évangile même au fond des mines les plus obscures, Jaar Gaïus David sait en expliquer les raisons avec brio ; Gérard Colombat dans son blog « Bibleetnombre » les désignent avec luminosité. Tous ces aînés, nos aînés, tenaces et d’un courage surnaturel sont nos piliers, nos sentinelles. Pour nous, pour la gloire de Dieu. Et même pour cette femme entourée d’une des armes les plus puissantes de l’adversaire.

J’ai semé encore, alors que mon cœur restait lourd, lourd de l’indifférence environnante, de cet amour qui se refroidit davantage au fil de notre époque qui s’éteint avec fracas.

Il reste peu de temps, je le sais, je le sens.

L’aube qui se déploie au petit jour aujourd’hui révèle la vie qui palpite joyeuse dans mon petit jardin, Dieu reste le victorieux même si les ombres nous environnent plus féroces et plus agitées aussi.

Les mois à venir s’annoncent difficiles. Néanmoins, les miracles se multiplieront, et des vérités seront dévoilées.

Des jours où les défis seront pesants, certes, pourtant, ces petites lumières entrevues dans la vision de notre sœur Michelle d’Astier, sont bien présentes : elles seront les derniers remparts avant l’enlèvement.

La Parole vivante de Dieu doit être encore hissée au dessus de tout pour les âmes, les dernières, qui ont été choisies par notre Souverain, notre Roi, notre merveilleux Sauveur.

Ne lâchez rien.

Résistez.


Source :

Pour aider le Ministère de Muriel.

https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=NLY74X74AZKD6

MAV: Je rappelle que Muriel a dû arrêter sa fonction d’aide-soignante le 15/9/21 pour crime d’avoir refusé une injection expérimentale. Elle a donc dû, au bout de quelques mois, prendre le job « alimentaire » qu’on lui offrait. Ah, forcément, on y recrute à la Poste… car les employés s’enfuient vite, avant de tomber ! Et pas que là …