Extrait du livre: « Prophètes et rois » – Ce chapitre est basé sur Daniel 1.

Parmi les enfants d’Israël captifs à Babylone, au début de l’exil qui devait durer soixante-dix ans, se trouvaient des hommes solidement ancrés dans leurs principes, ne s’abandonnant pas à leur égoïsme, mais honorant leur Dieu au risque de tout perdre.

Leur seul but était de faire triompher les desseins de l’Éternel, en communiquant aux païens les bénédictions célestes. Représentants du Seigneur, ils ne devaient jamais se compromettre avec eux, mais conserver leur foi intacte et faire honneur à leur nom. Ils glorifiaient Dieu dans l’adversité comme ils l’avaient fait dans la prospérité.

Cependant leurs vainqueurs étaient bien persuadés que la religion babylonienne était supérieure à celle des Hébreux. La preuve, c’est que ces hommes, adorateurs de Jéhovah, avaient été emmenés à Babylone et que les ustensiles sacrés de leur culte se trouvaient maintenant dans le temple des dieux de ce pays.

Toutefois, c’est par les humiliations mêmes imposées à Israël, à cause de son infidélité, que Dieu voulait donner à Babylone la preuve de sa suprématie et des heureux résultats de l’obéissance. Mais il ne pouvait le faire que par ceux qui lui étaient restés fidèles. Parmi ceux-ci, il faut compter Daniel et ses trois compagnons — exemple remarquable de ce que deviennent les hommes vivant en communion avec Dieu, qui est sage et puissant. De leur foyer palestinien, relativement modeste, ces jeunes gens de lignée royale furent transplantés dans une des villes les plus opulentes et à la cour de l’un des plus grands monarques du monde. Nebucadnetsar « donna l’ordre à Aschpenaz, chef des eunuques, d’amener quelques-uns des enfants d’Israël, de race royale ou de famille noble, de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence, d’instruction, capables de servir dans palais du roi. … »

« Il y avait parmi eux, d’entre les enfants de Juda, Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria. »

Devinant chez ces jeunes gens des signes d’une rare intelligence, Nebucadnetsar décida de les former pour qu’ils occupent des situations importantes dans le royaume. Afin qu’ils puissent bien remplir leur rôle, il leur fit apprendre la langue des Chaldéens; et pendant trois ans, ils jouirent des avantages exceptionnels réservés à l’éducation des princes.

Les noms de Daniel et de ses compagnons furent échangés contre des noms représentant des divinités païennes. On attachait à ce moment-là une grande importance aux noms donnés aux enfants par les parents hébreux. Ces noms représentaient souvent les traits de caractère que les parents auraient aimé voir se développer chez l’enfant. Le prince qui avait la surveillance des jeunes captifs « leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d’Abed-Nego ».

 

Le roi n’exigea pas des jeunes gens qu’ils renoncent à leur foi pour se joindre à l’idolâtrie, mais il espérait y arriver graduellement. En leur donnant des noms ayant une signification dans le langage idolâtre, en les plaçant journellement en contact avec les coutumes païennes et sous l’influence des rites séducteurs du culte des faux dieux, le monarque espérait les amener à renoncer à la religion de leur pays pour accepter celle des Babyloniens.

Mais au début même de leur vie à la cour, ils eurent à subir une épreuve décisive: on leur servit des mets et du vin provenant de la table du roi. Celui-ci pensait témoigner ainsi sa bienveillance et sa sollicitude en faveur de leur bien-être. Mais une portion étant offerte aux idoles, tous les mets étaient consacrés à l’idolâtrie, et celui qui en usait était considéré comme offrant un hommage aux dieux babyloniens.

 

Alors Daniel et ses compagnons, voulant rester fidèles au Seigneur, refusèrent de s’unir à cet hommage. Même le simple fait de manger ces aliments et de boire ce vin serait un reniement de leur foi. Ils pactiseraient ainsi avec le paganisme et déshonoreraient les principes de la loi divine. D’un autre côté, ils redoutaient les effets excitants d’une alimentation qui aurait pu les conduire à la débauche et à l’immoralité, puis influencer leur développement physique, mental et spirituel. Ils n’avaient pas oublié l’histoire de Nadab et d’Abihu, dont l’intempérance et ses conséquences étaient relatées au livre du Pentateuque, et ils savaient que l’usage du vin affecterait gravement leurs facultés physiques et mentales.

 

Daniel et ses compagnons avaient été élevés selon les principes d’une stricte tempérance. On leur avait enseigné que le Seigneur les rendrait responsables de leurs dons, et qu’ils ne devaient en aucun cas amoindrir leurs forces. Cette éducation fut pour Daniel et ses compagnons le moyen de les préserver des influences démoralisantes de la cour de Babylone. Les tentations qui les entouraient étaient violentes, mais ils restèrent fidèles. Aucune puissance, aucune influence ne pouvait les détourner des principes qui leur avaient été inculqués dans leur enfance, grâce à l’étude de la Parole et des œuvres de Dieu.

 

Si Daniel l’avait désiré, il aurait pu trouver dans son entourage une excuse valable pour renoncer à ses habitudes de tempérance. Il aurait pu prétendre que, dépendant de la faveur royale, il ne pouvait éviter de manger des mets du roi et de boire de son vin; car, en se conformant aux enseignements divins, il offenserait le monarque et risquerait de perdre sa situation et même sa vie. S’il se détournait des commandements de Dieu, il s’attirerait les faveurs du roi et s’assurerait des avantages intellectuels et un brillant avenir. Mais Daniel n’hésita pas un seul instant. L’approbation divine lui était plus précieuse que toutes les faveurs du plus puissant potentat du monde, plus précieuse que la vie elle-même. Il résolut en conséquence de rester ferme dans son intégrité quoi qu’il advienne. Il décida « de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait ». Et ses trois compagnons le suivirent dans sa résolution.

 

En prenant cette décision, les jeunes Hébreux n’agirent pas avec présomption, mais en se confiant en Dieu. Ils ne cherchèrent pas non plus à se singulariser, mais à se conduire de façon à ne pas déshonorer Jéhovah. S’ils s’étaient compromis avec le mal dans ce cas particulier, cédant aux exigences de la situation, l’abandon de leurs principes aurait singulièrement affaibli leur sentiment du bien et leur aversion du mal. Leur premier faux-pas les aurait conduits à en commettre d’autres, jusqu’à ce qu’enfin, perdant tout contact avec le ciel, ils aient été emportés par la tentation.

 

« Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques », et la demande du jeune homme exprimant son désir de ne pas se souiller par les mets du roi fut accueillie avec respect. Toutefois, le prince hésita à l’accorder. « Je crains mon seigneur le roi, lui dit-il, qui a fixé ce que vous devez manger et boire; car pourquoi verrait-il votre visage plus abattu que celui des jeunes gens de votre âge? Vous exposeriez ma tête auprès du roi. »

Daniel s’adressa alors à l’officier chargé spécialement de la surveillance des jeunes Hébreux pour lui demander de bien vouloir les dispenser de la nourriture et de la boisson royales. Il lui proposa de les soumettre à cette épreuve pendant dix jours: ils se contenteraient d’une nourriture frugale alors que les autres jeunes gens mangeraient les mets du monarque.

Bien que l’intendant craignît d’encourir la défaveur de Nebucadnetsar en accédant à cette demande, il l’accorda cependant, et Daniel comprit que sa cause était gagnée. Au bout de dix jours, le résultat fut contraire à celui que redoutait le prince.

Daniel et ses compagnons « avaient meilleur visage et plus d’embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi ». La santé des Hébreux s’avérait nettement meilleure que celle des autres. Il en résulta que Daniel et ses trois amis purent continuer à observer leur régime frugal pendant toute la durée de leurs études à Babylone.

 

Durant trois ans, les jeunes Hébreux étudièrent « les lettres et la langue des Chaldéens ». Fermement attachés au Seigneur, ils se soumirent constamment à sa puissance, alliant à leur désintéressement le sérieux, le zèle et la fidélité. Ce n’était ni l’ambition ni l’orgueil qui les avaient amenés à la cour royale — en contact avec des hommes qui ne connaissaient ni ne craignaient Dieu. Captifs sur une terre étrangère, ils étaient placés là par la sagesse infinie. Eloignés des influences familiales et de leurs liens sacrés, ils cherchaient à s’acquitter honorablement de leur rôle pour le renom de leur nation opprimée et la gloire de celui dont ils étaient les serviteurs.

Dieu approuva la fermeté et l’abnégation de ces jeunes Hébreux, ainsi que la pureté de leurs intentions, et sa bénédiction les accompagna. Il « accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes ». Ainsi s’accomplissait la promesse de Dieu: « J’honorerai celui qui m’honore. » (1 Samuel 2:30).

 

Alors que Daniel s’attachait au Seigneur avec une inébranlable confiance, l’Esprit de prophétie lui était donné. Tout en recevant de l’homme les instructions relatives aux devoirs de la cour royale, Dieu l’initiait dans la connaissance des mystères de l’avenir. Il relaterait aux générations futures, par des symboles et des comparaisons, les événements qui allaient se dérouler au cours de l’histoire de ce monde, jusqu’à la fin des temps.

Le moment venu, les jeunes étudiants durent subir un examen avec d’autres candidats destinés au service du royaume. Mais, « parmi tous ces jeunes gens, il ne s’en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria ». Leur vive intelligence, leurs connaissances, leur langage choisi et précis témoignaient en faveur de l’incomparable vigueur de leurs facultés intellectuelles. « Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume. » « Ils furent donc admis au service du roi. »

 

La cour de Babylone réunissait des représentants de toutes les nationalités, des hommes dotés des plus riches dons naturels et possédant la culture la plus vaste que le monde pouvait offrir. Et cependant, parmi tous ces hommes, nul ne pouvait rivaliser avec ces jeunes Hébreux, en force physique, en beauté, en vigueur intellectuelle et en connaissances. Leur maintien assuré, leur démarche souple, leur visage agréable, leur lucidité, leur haleine saine — toutes ces choses constituaient autant de certificats de bonne conduite et de noblesse dont la nature se plaît à gratifier ceux qui se soumettent à ses lois.

Dans l’étude de la sagesse des Babyloniens, Daniel et ses compagnons surpassaient tous les autres élèves, mais leur savoir n’était pas dû à la chance. Ils accroissaient leurs connaissances grâce à un sage emploi de leurs facultés, sous la direction du Saint-Esprit. Ils puisaient à la source de toute sagesse, et faisaient de la connaissance de Dieu la base de leur éducation. Ils priaient avec foi et vivaient en harmonie avec leurs prières. Ils recherchaient la bénédiction constante de Dieu, évitant tout ce qui risquait d’affaiblir leurs facultés, saisissant toutes les occasions pour les développer.

Un seul but les préoccupait: celui d’honorer le Seigneur. Ils savaient que pour représenter la véritable religion, au sein du paganisme, ils devaient posséder une intelligence lucide, et perfectionner leur caractère. C’est Dieu lui-même qui était leur instructeur.

 

Ainsi, constamment en prière, consciencieusement à l’étude et sans cesse en contact étroit avec l’Invisible, ils marchaient avec Dieu, comme Hénoc.

Le vrai succès dans tous les domaines du travail n’est ni l’effet de la chance, du hasard ou du destin. C’est le résultat des bénédictions divines, la rémunération de la foi et de la sagesse, de la vertu et de la persévérance. De brillantes qualités intellectuelles, un niveau moral élevé ne sont pas accidentels. Dieu suscite les occasions, le succès dépend de l’usage qu’on en fait.

 

Alors que le Seigneur produisait en Daniel et en ses compagnons « le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13), les jeunes Hébreux travaillaient à leur propre salut. Ainsi se manifeste l’œuvre du principe divin de coopération, sans laquelle nul vrai succès ne peut être obtenu. Les tentatives humaines sont vouées à l’échec sans la puissance d’en haut; et sans la participation de l’homme, l’action divine n’est d’aucun effet sur de nombreux individus. Pour que la grâce de Dieu puisse devenir nôtre, il nous faut jouer un rôle personnel. Cette grâce nous est offerte pour produire en nous « le vouloir et le faire », et non pour se substituer à notre œuvre propre.

De même que le Seigneur collabora avec Daniel et ses compagnons, de même collaborera-t-il avec tous ceux qui s’efforcent de faire sa volonté. Et par le don de son Esprit, il encouragera toute intention sincère, toute noble résolution. Ceux qui suivent le sentier de l’obéissance se heurteront à de nombreux obstacles. Des influences subtiles et fortes pourront les entraîner vers le monde, mais Dieu est capable de faire échouer tous les moyens mis en œuvre pour faire tomber ses enfants. Par sa force, ils surmonteront toutes les tentations, vaincront toutes les difficultés.

 

Dieu mit Daniel et ses compagnons en contact avec les hommes les plus célèbres de Babylone, afin qu’au sein d’une nation païenne, ces jeunes Hébreux puissent représenter le caractère divin. Comment purent-ils remplir une fonction si lourde de responsabilité et d’honneur? C’est par la fidélité dans les petites choses qui caractérisait leur vie. Ils glorifiaient Dieu dans les tâches les plus modestes aussi bien que dans les charges les plus écrasantes.

De même que le Seigneur appela Daniel à rendre témoignage de lui à Babylone, de même il nous appelle aujourd’hui à être ses témoins. Dans les affaires les plus infimes comme dans les plus importantes, il veut que nous révélions les principes de son royaume. Nombreux sont ceux qui attendent une tâche importante alors qu’ils perdent chaque jour des occasions de témoigner à Dieu leur fidélité. Ils omettent journellement de s’acquitter des menus devoirs de la vie, et alors qu’ils attendent d’exercer leurs talents éventuels dans une vaste entreprise satisfaisant leurs désirs ambitieux, le temps s’écoule.

 

Dans la vie du vrai chrétien, rien n’est secondaire; aux yeux du Tout-Puissant, n’importe quelle tâche est essentielle. Le Seigneur estime avec précision toute capacité mise à son service; il tient aussi bien compte des possibilités non utilisées que des autres. Nous serons jugés d’après les actes que nous n’avons pas accomplis parce que nous n’avons pas employé nos talents à la gloire de Dieu.

 

Un caractère noble n’est pas le résultat du hasard; il n’est pas dû aux faveurs ou aux dons spéciaux de la Providence. Il découle de la discipline de soi-même, de l’abandon des sentiments bas pour des sentiments élevés, de l’abdication de soi pour le service de Dieu et de l’homme.

 

Par la fidélité des jeunes Hébreux aux principes de tempérance, Dieu parle encore à la jeunesse actuelle. Le monde a besoin d’hommes qui, comme Daniel, agissent et osent pour la cause du bien. Il a besoin de cœurs purs, de mains fortes, de courage indomptable; car la lutte entre le vice et la vertu exige une vigilance constante. Satan nous assaille par ses nombreuses tentations sous les formes les plus séduisantes, lorsque nous nous abandonnons à nos appétits pervers.

 

Le corps est le moyen essentiel par lequel l’esprit et l’âme se développent pour l’édification du caractère. C’est pourquoi l’ennemi de nos âmes dirige ses tentations vers l’affaiblissement et l’avilissement des forces physiques. S’il parvient à atteindre ce but, alors c’est souvent la reddition de l’être tout entier au mal. Les dispositions de la nature, non contrôlées par une puissance supérieure, amènent l’homme à la déchéance et à la mort. Le corps doit être soumis à cette puissance supérieure, et ses passions contrôlées par la volonté, soumise elle-même au Seigneur. Le pouvoir suprême de la raison, sanctifiée par la grâce divine, aura la prépondérance dans la vie.

 

Les forces intellectuelles, la vigueur physique, comme la durée de la vie, dépendent de lois immuables. En obéissant à ces lois, l’homme arrive à se dominer, à maîtriser ses propres inclinations, ainsi que les principautés et les puissances « de ce monde de ténèbres », et « des esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

 

Dans l’ancien culte rituel, symbole de l’Évangile, aucune offrande imparfaite ne pouvait être apportée sur l’autel divin. La victime qui représentait le Christ devait être sans tache. La

Parole se sert de cette illustration pour montrer que les enfants de Dieu doivent s’offrir « comme un sacrifice vivant », « saints et irrépréhensibles » (Romains 12:1; Éphésiens 5:27).

 

Les jeunes Hébreux avaient les mêmes passions que nous, mais, malgré les influences séduisantes de la cour de Babylone, ils demeuraient inébranlables, car ils dépendaient d’une force qui est infinie. Les païens avaient en eux l’illustration de la bonté et de la miséricorde de Dieu, ainsi que celle de l’amour du Christ. Leur vie est pour nous l’exemple du triomphe des principes sur la tentation, de la pureté sur la dépravation, de la foi et de la fidélité sur l’athéisme et l’idolâtrie. Les jeunes d’aujourd’hui peuvent posséder l’esprit qui animait Daniel; ils peuvent s’abreuver à la même source, posséder la même puissance sur eux-mêmes, et révéler dans leur vie la même grâce spirituelle, même dans les circonstances les plus défavorables. Bien que portés à l’indulgence envers eux-mêmes, en particulier dans nos grandes villes où le sensualisme se présente sous une forme alléchante, ils doivent rester fermes dans leur foi.

 

En prenant de fortes résolutions, et en exerçant une vigilance de tous les instants, ils vaincront toutes les tentations qui pourraient les assaillir. Ce n’est qu’à ce prix qu’ils remporteront la victoire.

 

Quel magnifique rôle furent appelés à jouer ces nobles Hébreux ! En disant adieu à la maison où s’était écoulée leur enfance, ils étaient bien loin de s’imaginer quelle destinée leur était réservée. Mais ils se plièrent avec fidélité et résolution aux directives divines, afin que par eux les desseins d’en haut puissent s’accomplir. Dieu désire que les vérités révélées par Daniel et ses compagnons soient aussi révélées par les enfants et la jeunesse de nos jours. La vie des jeunes Hébreux est une démonstration de ce que Dieu peut faire pour ceux qui s’abandonnent entre ses mains, et cherchent de tout leur cœur à accomplir ses desseins.