Voici une raison.

Ne serait-il pas mal de dire de gros mensonges à votre conjoint, à vos enfants ou à d’autres personnes que vous connaissez, depuis des années ? La plupart des gens ne peuvent pas concevoir de faire une chose aussi terrible. Mais la Bible révèle qu’il existe des personnes méchantes qui profitent du fait qu’une telle tromperie est si inconcevable.

Dans son livre L’Amérique sous attaque, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, souligne que la corruption en Amérique est si profonde que la plupart des gens que la plupart des gens n’y croiront même pas.

Les afflictions de la nation ne sont pas dus à des gaffes ou à de l’incompétence. Elles sont le résultat de mensonges délibérés, de l’anarchie et de la corruption. Dieu a exposé la vérité, mais nous ne pouvons pas nous résoudre à la croire, et encore moins à l’affronter. C’est en soi un problème monstrueux.

C’est une maladie spirituelle. Dieu veut que nous y fassions face afin qu’Il puisse nous en guérir. La nature humaine, que nous avons tous, est le virus.

Les gens supposent naturellement que la nature humaine est bonne. Nous nous considérons certainement comme bons. Plus de 8 milliards de personnes de toutes origines, langues, cultures et histoires habitent ce monde, et pourtant nous agissons tous de la même manière. Nous avons du mal à voir à quel point la nature humaine des autres est vraiment corrompue parce que nous avons du mal à voir notre propre nature mauvaise. Et nous la reconnaissons chez les autres bien avant de la reconnaître en nous-mêmes.

La maladie spirituelle est si profonde, par exemple, que les responsables de la justice pénale rationalisent qu’il est bien de remettre les violeurs et les meurtriers dans la rue et de permettre aux émeutiers de brûler les villes. Cette inversion pure et simple du mal et du respect de la loi consume rapidement la société.

Il faut un grand acte de foi irrationnel en l’être humain pour croire que la pensée scientifique ou idéologique moderne peut expliquer, et encore moins résoudre, les crises que nous vivons.

M. Flurry a expliqué que pour faire face à ces problèmes qui détruisent la nation, nous devons d’abord affronter la vérité sur notre nature humaine collective et comprendre ses origines maléfiques.

N’est-il pas remarquable que les humains puissent tous être si différents et venir de milieux si différents—et pourtant penser fondamentalement de la même manière ? Nous avons tous une attitude d’esprit fondamentale, et cette attitude est centrée sur le moi. On la retrouve chez les bébés, les enfants et les adultes. L’attitude universelle, consistant à faire ce que l’on pense être bon pour soi, commence avant même que l’on apprenne à parler. Et elle vous accompagne tout au long de votre vie.

Les effets sont partout autour de nous, mais la solution ne vient que d’en haut. Cela nous amène à la Bible.

Les gens peuvent se moquer de cette idée, mais la Bible révèle que la nature humaine provient de la nature de Satan. En tant que « prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2 : 2), il diffuse aux êtres humains, dès leur plus jeune âge, des humeurs et des attitudes qui émanent de sa nature égoïste, égocentrique, auto-justificatrice, non-coopérative, mauvaise, menteuse et meurtrière. Ces modes de pensée s’enracinent dans notre attitude fondamentale sous-jacente, à un degré ou à un autre. Cette nature fondamentale se trouve dans chaque homme, femme et enfant.

Pourtant, 2 Corinthiens 11 : 14 décrit que Satan se présente comme « un ange de lumière ». Il voile sa méchanceté sous une fausse vertu et une tromperie hautaine. Quel noir mensonge !

C’est l’origine de l’intolérance, de la fausse vertu, de la gauche radicale, des attitudes woke si répandues dans l’Amérique moderne aujourd’hui. Les gens qui pensent avoir raison se pavanent avec une façade de vertu et imposent leur « bien » maléfique aux autres au point de détruire les nations. Ils exigent de se rendre à la nature humaine. Et leur pouvoir ne cesse de croître.

Satan s’efforce continuellement d’amener l’homme à considérer le mal comme un bien et le bien comme un mal (par exemple, Ésaïe 5 : 20). Ce que l’on considère comme la « bonté » humaine est un des principaux moyens par lesquels Satan injecte son mal infâme dans le monde.

Cela a commencé avec les tout premiers êtres humains. Eve a raisonné qu’il était bien de rejeter l’autorité et la loi bienveillante de Dieu et de prendre de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3 : 6). Adam et Eve ont cru Satan et ont changé leur définition de ce qui était bien, passant de la loi de Dieu à leur propre raisonnement. Le mal de Satan est devenu leur « bien ».

Voilà le fondement de ce monde mauvais actuel (Galates 1 : 4). C’est par ce moyen que Satan est devenu le dieu de ce monde, qui séduit le monde entier (2 Corinthiens 4 : 4 ; Apocalypse 12 : 9). Partout, les gens ignorent la vérité de Dieu et définissent le bien et le mal comme ils l’entendent. Au 20e siècle, il était « bien » pour Adolf Hitler d’assassiner 6 millions de Juifs. Il était « bien » pour Joseph Staline de massacrer plusieurs millions de ses propres compatriotes. Aujourd’hui, il est « bien » pour quelques puissants radicaux de détruire carrément nos nations. Il est « bien » pour la majorité d’ignorer ces crimes et d’espérer que tout cela disparaisse.

Nous devons faire face au mal. Nous devons laisser Dieu nous montrer où la corruption profonde remonte, même si elle remonte, en partie, à nous-mêmes.

Pour couper à travers tous les mensonges et la corruption, nous devons d’abord aller vers Dieu et reconnaître notre propre maladie spirituelle et nos péchés et le supplier de nous aider à les combattre. Nous devons affronter et abandonner notre propre nature humaine, acquise de Satan, et devenir enseignables. Dieu pourra alors nous enseigner sa solution ultime et pleine d’espoir à nos problèmes. Et Il commencera par mettre à notre disposition une nature différente—Sa nature.

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