La nouvelle est tombée ce soir. Le gouvernement a déposé un recours devant le conseil d’Etat contre la décision de la Cour d’Appel de Paris qui a ordonné à  l’Etat de reprendre l’alimentation et l’hydratation de Vincent LAMBERT (et non les soins comme le disent mensongèrement certains media).

On peut se demander pourquoi un tel acharnement.

 

Même si ces gens-là  ne tiennent pas compte de la morale, qui n’est pas autre chose que la règle de l’agir humain et donc une condition nécessaire à  un comportement humain (et non criminel ou barbare), pourquoi donc refusent-ils de transférer Vincent LAMBERT vers un des 7 centres de soins pour personnes handicapées qui sont prêts à  s’en occuper?

D’après certaines informations, l’accident de Vincent aurait eu lieu lors d’un déplacement professionnel, ce qui contraint la compagnie d’assurances à  payer son hospitalisation. Mais, en général, les compagnies d’assurances se réassurent pour d’éventuels coûts importants comme dans le cas de Vincent. Et puis, vu les dizaines de milliards annuels gaspillés par nos institutions publiques pour des actions qui n’ont rien à  voir ni avec les fonctions régaliennes de l’Etat, ni avec la santé à  assurer aux malades (par exemple le remboursement des avortements) il est facile de trouver les fonds pour payer les frais d’hébergement dans un centre de soins pour personnes handicapées.

Continuons à  prier, à  jeûner et à  manifester pour obtenir le transfert de Vincent LAMBERT dans un des 7 centres de soins qui sont prêts à  s’occuper de lui, mais aussi pour l’abrogation des « lois » Léonetti (2005) et Léonetti-Claeys (2016) qui autorisent la mise à  mort des personnes en état pauci-relationnel. Sans ces « lois », la vie de Vincent n’aurait jamais été mis en danger.

Prions pour les proches de Vincent qui le défendent. Prions aussi pour la conversion de ceux qui veulent le tuer.

G. Paume