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Introduction

La question du salut a toujours été complexe. Un jour, un serviteur de Dieu disait que les chrétiens se divisaient en deux camps  : ceux qui croient qu’on ne peut pas perdre le salut et ceux qui croient le contraire. Il ajoutait qu’il était impossible de départager les deux camps, car il y avait autant de versets en faveur de l’un que de l’autre.

Or la parole de Dieu ne peut pas se contredire. Le problème vient donc, sans doute, de notre manque de compréhension de celle-ci.

C’est pourquoi nous devons faire un effort pour vérifier, par les écritures, si les enseignements que nous avons reçus depuis des années sont justes. C’est une question importante.

Les églises ont transmis des enseignements qu’elles croyaient justes, mais ils étaient parfois incomplets et beaucoup de chrétiens ont pris ces croyances comme des vérités absolues et complètes. Cette étude à  pour objectif de faire réfléchir à  la question.

Ajoutons de surcroît que l’expression  »  perdre le salut   » est mal choisie, car nous n’aurons le salut qu’à  la fin de notre vie terrestre, donc nous ne l’avons pas encore, si ce n’est que par la foi.

Cette étude amènera chacun, je l’espère, à  réfléchir.

Pour illustrer ce propos très important, nous avons été habitués à  lire ce verset traduit par Segond  :

1 Cor 1/18  : Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.

Cette traduction pourrait laisser croire que le salut est acquis et qu’il ne faut plus s’en préoccuper. Or, la forme originale grecque est, selon la grammaire grecque biblique très documentée de l’Abbé F. M. ABEL  :  »  une forme durative sans égard à  son achèvement  « .

1 Cor 1/18  : ~O lo,goj ga.r o` tou/ staurou/ toi/j me.n avpollume,noij mwri,a evsti,n( toi/j de. sw|zome,noij h`mi/n du,namij qeou/ evstinà…

Autrement dit, nous pourrions traduire (en mauvais français)  :  »  nous sommes en train d’être sauvés  « , c’est d’ailleurs la solution choisie par la TOB  :

 

1 Cor 1/18  : Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui sont en train d’être sauvés, pour nous, il est puissance de Dieu.

La traduction anglaise donne le sens le plus proche de l’original avec la forme en  »  ing   »  :

1 Cor 1/18 : For the message of the cross is foolishness  to those who are perishing,  but to us who are being saved  it is the power of God.

Enfin, la Nouvelle Traduction Segond corrige redonne le véritable sens au verset en disant que nous  »  sommes sur la voix du salut  « , ce qui signifie que celui-ci ne sera connu et effectif qu’à  la fin de notre vie  :

1 Cor 1/18  : En effet, la parole de la croix est folie pour ceux qui vont à  leur perte, mais pour nous qui sommes sur la voie du salut, elle est puissance de Dieu. (NBS)

De quoi sommes nous sauvés  ?

L’objectif de cette étude n’est pas d’expliquer comment on obtient le salut par grâce, mais pour ceux et celles qui connaissent les Écritures, d’apporter une lumière sur la notion de salut.

L’enseignement fondamental de la bible nous parle du jugement dernier.

Héb 6/1-2  : C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à  ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, 2 de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.

Satan s’est révolté contre Dieu, c’est pourquoi à  cause de cela, Dieu a préparé pour lui et ses anges un  »  étang de feu  « . Notez bien que les hommes n’y étaient nullement destinés  :

 

Matt 25/41  : Ensuite il dira à  ceux qui seront à  sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.

A la suite de la chute de l’humanité, tous les hommes ont été mis sous la domination de Satan. De ce fait, Jésus a enseigné que tous les hommes sont devenus pécheurs et destinés à  la mort de l’étang de feu.

Mais il a donné une solution pour nous rendre la vie en venant mourir sur la croix à  notre place. Il dit alors qu’il y a un chemin de vie  :

Matt 7/13-14  : Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à  la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là . 14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à  la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Pour expliquer la différence entre une personne sauvée et une autre perdue, Jésus a parlé de la mort de deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre (Lazare)  :

Luc 16/23-31  : Dans le séjour des morts, il (l’homme riche) leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. 24 Il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme. 25 Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. 26 D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là  vers nous, ne puissent le faire. 27 Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père; 28 car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. 29 Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent. 30 Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. 31 Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.

Nous comprenons à  travers l’explication donnée par Jésus que le salut passe par la repentance et que tout cela est expliqué dans les écritures.

Le texte suivant a pour but de faire comprendre que pour échapper à  la mort éternelle, il faut être inscrit dans le livre de vie.

Apoc 20/11-15  : Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. 12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. 13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres. 14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. 15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.

Apoc 21/7-8  : Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

Donc le salut consiste à  pouvoir échapper à  l’enfer, la mort éternelle, l’éloignement définitif de l’amour, car Dieu est amour. Le salut c’est échapper à  la haine, à  l’horreur permanente, à  la souffrance éternelle, à  la chaleur sans pouvoir se désaltérer, à  la solitude, aux remords éternels, à  la puanteur infâme etc…

Qu’est-ce  »  croire   »  ?

Quand une personne s’approche de Dieu, nous citons très souvent les versets suivant  :

Marc 16/16  : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Rom 10/9  : Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.

Bien souvent nous attirons les personnes en leur disant que Dieu est tout puissant, qu’il peut les guérir, sauver leur couple, changer des situations etc….Tout cela est bon, car Jésus veut nous bénir.

Ensuite nous faisons un appel et les personnes lèvent leurs mains pour dire qu’elles  »  acceptent Jésus dans leur cœur  « . On fait ensuite une prière de repentance et on chante des chants du type  »  tel que je suis…  « . Et voilà  des nouveaux convertis  ! Mais qu’appelle-t-on  »  croire   »  ?

Beaucoup de gens croient que Dieu existe. Il nous est même dit que Satan et ses démons le croient, ils sont même certains, que Jésus est le fils de Dieu. Satan est-il sauvé par sa foi  ? Il est écrit  :

 

Jacq 2/19  : Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.

Par conséquent  »  croire à  salut  « , c’est autre chose que la  »  foi du charbonnier  « .

L’apôtre Jacques nous explique qu’il existe une forme de foi qui est morte. C’est en quelque sorte  »  croire pour rien  « .

Jacq 2/14-26  : Mes frères, que sert-il à  quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, 16 et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à  quoi cela sert-il? 17 Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. 18 Mais quelqu’un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. 19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. 20 Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile? 21 Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? 22 Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. 23 Ainsi s’accomplit ce que dit l’Ecriture: Abraham crut à  Dieu, et cela lui fut imputé à  justice; et il fut appelé ami de Dieu. 24 Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.

Nous comprenons donc que  »  croire   » signifie  »  obéir  « . De même qu’en hébreu, le mot  »  obéir   » n’existe pas, Dieu dit  »  Sh’ma Israël  « , c’est-à -dire  »  écoute Israël  « . Le mot  »  écoute   » veut dire  »  obéir  « , tout comme le mot  »  croire  « .

Si on ne croit pas, on n’obéit pas, parce que lorsque la foi est vivante, on obéit.  

Mais si la foi est morte il ne se passe rien dans la vie de la personne. La foi vivante se voit dans les œuvres.

Qu’est-ce que connaître Dieu  ?

Concernant l’éternité, Jésus a dit  :

Jean 17/3  : Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Nous voyons que la vie éternelle c’est  »  connaître Dieu  « . Mais au fond, qu’est-ce que cela veut dire  ?

Au sens biblique du terme,  »  connaître   » c’est  »  aimer  profondément  « . Il s’agit d’une relation aussi intime que celle qui peut exister entre deux époux. Il nous est dit par exemple qu’Adam  »  connut   » Eve et elle enfanta.

Une personne qui aime profondément le Seigneur est connue de lui, elle l’aime tellement que sa vie est consacrée à  lui faire plaisir. Et qu’est-ce qui lui fait plaisir  ?

Esaïe 58/6-9  : Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l’on rompe toute espèce de joug; 7 Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. 8 Alors ta lumière poindra comme l’aurore, Et ta guérison germera promptement; Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de l’Eternel t’accompagnera. 9 Alors tu appelleras, et l’Eternel répondra; Tu crieras, et il dira: Me voici!

Voilà  donc comment nous pouvons le connaitre et être connus de lui. Une véritable brebis du Seigneur est connue de lui  :

Jean 10/27  : Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

1 Jean 2/17  : Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

Mais dans le cas contraire il est écrit  :

Tite 1/16  : Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre.

1 Jean 2/3-4  : Si nous gardons ses commandements, par là  nous savons que nous l’avons connu. 4 Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui.

 

Luc 6/46  : Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! Et ne faites-vous pas ce que je dis?

Question  : Sommes-nous connu de lui  ? Le connaissons-nous  ?

Croire ce qu’on lit

Il faut examiner les écritures avec honnêteté et sans à  priori pour recevoir ce qui y est écrit. A la question  »  peut-on perdre le salut  ?  « , quelle réponse trouve-t-on dans les écritures  ?

Un des plus grands obstacles à  la compréhension des écritures est de les lire avec des à  priori. Alors, comme dit John Bevere  :

 » On lit ce qu’on croit, plutôt que croire ce qu’on lit  « .

Quand Dieu interpella Job, il dit  :

Job 38/2  : Qui est celui-ci qui obscurcit le conseil par des discours sans connaissance?

Et Job répond  :

Job 42/5  : Je ne te connaissais que par ouï-dire mais maintenant je t’ai vu de mes propres yeux.

Cela signifie que nous devons étudier en profondeur la parole de Dieu et ne pas nous contenter d’écouter les enseignements de l’un ou l’autre prédicateur.

Devant la porte de la maison de Dieu

Voici une parole de Jésus au sujet du jugement  :

Matt 7/21-23  : Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom? 23 Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité. (Darby)

Nous avons un exemple de personnes qui ont voulu chasser les démons au nom de Jésus, sans être chrétiens. Que leur est-il arrivé  ? Ils ont été battus par les esprits malins  :

Act 19/13-16  : Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d’invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! 14 Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs. 15 L’esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? 16 Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés.

Il est impossible que quelqu’un puisse réellement guérir ou délivrer une personne sans être du camp de Dieu, car Jésus a expliqué que le royaume de Satan n’est pas divisé contre lui-même. Les guérisseurs et autres charlatans ne font que déplacer le mal, ils ne l’éliminent pas parce qu’ils ne le peuvent pas.

Luc 11/18  : Si donc Satan est divisé contre lui-même, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les démons par Béelzébul ?

Par conséquent les personnes qui disent  »  N’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ?  «  étaient bien des personnes du camp de Dieu quand elles ont fait cela.

Mais leur vie n’était pas à  la gloire de Dieu, c’est pourquoi Jésus leur dit  »  Vous pratiquez le péché  « . Jésus n’avait pas besoin de dire cela aux incroyants, à  leur sujet c’est évident. Donc il parle bien à  des  »  chrétiens   » et on constate que ceux-ci n’entrent pas dans le royaume.

C’est même pire que cela, car Jésus dit expressément  :  »  Je ne vous ai jamais connus  « .

Comment est-ce possible puisqu’au moment ou ces personnes pratiquent les dons, elles sont  »  chrétiennes   »  ?

C’est que lorsqu’une personne se convertit à  Jésus Christ, elle reçoit le Saint Esprit et les dons qu’il veut bien accorder. Ensuite Dieu fait confiance sur la foi de la promesse du baptême (l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, 1 Pie 3/21). Il est écrit que Dieu ne se repent pas de ses dons.

Rom 11/29  : Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Il ne faut pas confondre le fait d’avoir reçu des dons et le fait d’être sauvé. La parole nous dit que si une personne  »  droite   » se détourne du bien pour  »  pratiquer le mal  « , on ne se souviendra même plus du bien qu’elle aura pu faire. Cette parole est terrible et c’est pourquoi Jésus dit à  ces gens  »  Je ne vous ai jamais connus  « .

Ez 18/24  : Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, s’il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il? Toute sa justice sera oubliée, parce qu’il s’est livré à  l’iniquité et au péché; à  cause de cela, il mourra.

Quand nous nous repentons, Dieu oublie nos fautes, c’est comme si elles n’avaient jamais existé. L’inverse est vrai également, quand nous décidons de  »  pratiquer   » le mal, Dieu oublie le bien que nous avons fait.

Et si le Seigneur en vient à  effacer le nom d’une personne du livre de vie, Il ne se souvient plus de cette personne. C’est comme s’il ne l’avait jamais connue.

Sauver une âme de la mort

Dans le texte qui suit, on remarque que l’apôtre Jacques parle à  des  »  frères   » (en Christ). Il explique que si l’un des frères s’éloigne de la vérité et que quelqu’un le ramène de cette voie de péché, il  »  sauve son âme de la mort  « . Il ne s’agit pas de la mort du corps, mais bien de l’âme.

Voilà  donc un  »  frère   » ou une  »  sœur   » sur le chemin de la mort spirituel. Jusqu’à  preuve du contraire, la mort de l’âme n’est pas le salut. Donc il est possible qu’un chrétien meure spirituellement et  »  perde son salut  « .

Jacq 5/19-20  : Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, 20 qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.

Le livre de vie

Bien entendu, quand une personne se repent et se convertit, son nom est écrit dans le livre de vie, selon la parole  :

Phil 4/3  : Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.

Le livre de vie est la référence en matière de Salut, il est d’ailleurs écrit  :

Apoc 21/27  : Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à  l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau.

Par conséquent  :  »  perdre son salut   » veut dire avoir son nom effacé du livre de vie. Est-ce possible  ? Oui, la parole nous dit expressément que Jésus peut effacer des noms du livre de vie. Quand le nom est effacé, Jésus ne se souvient même plus avoir connu cette personne.

L’écriture nous dit que pour ne pas avoir son nom effacé du livre de vie, il faut avoir un vêtement blanc en arrivant chez le Père  :

Apoc 3/5  : Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

 

L’amour du monde

Un chrétien suit un chemin de sanctification. Sa vie n’est pas parfaite, c’est pourquoi il est amené tous les jours à  se repentir et à  pardonner. Ainsi, sa robe reste blanche aux yeux de Dieu.

Mais s’il se laisse  »  séduire   » par la tentation du péché, il peut perdre progressivement le discernement spirituel sur sa propre vie et s’éloigner du Seigneur. De nombreux chrétiens ont vécu ces expériences douloureuses.

Parfois ces expériences se terminent par une profonde conviction de péché et un retour au premier amour.

Mais malheureusement, il arrive que ces départs soient sans retour. Chaque histoire humaine est différente, Paul a vu nombre de ces compagnons se perdre. Voici des exemples  :

Tite 3/9-11  : Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes relatives à  la loi; car elles sont inutiles et vaines. 10 Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, 11 sachant qu’un homme de cette espèce est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même.

Question  : A quoi cette personne se condamne-t-elle  ? Au salut  ?

Quand Paul parle de Démas, il dit ceci  :

2 Tim 4/10  : Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique;

Or, que dit la parole à  ce sujet  :

1 Jean 2/15  : N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui;

Jacq 4/4  : Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

Question  : Un ennemi de Dieu pourra-t-il rentrer dans son royaume  ?

Le péché qui mène à  la mort

Voilà  maintenant un verset qui a fait couler beaucoup d’encre  :

1 Jean 5/16-17  : Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à  la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à  ce frère, il la donnera à  ceux qui commettent un péché qui ne mène point à  la mort. Il y a un péché qui mène à  la mort; ce n’est pas pour ce péché-là  que je dis de prier. 17 Toute iniquité est un péché, et il y a tel péché qui ne mène pas à  la mort.

J’ai souvent pensé que le péché qui mène à  la mort était le fait de faire une sorte de  »  conversion inverse  « . C’est-à -dire renier l’œuvre de Christ et demander (explicitement ou implicitement) au Saint Esprit de sortir de notre personne. Comment est-ce possible  ? Par la séduction du péché et du  »  monde  « . La foi finit par s’éteindre et l’œuvre de Christ n’est plus qu’une banalité profane. C’est le plat de lentille qui a vaincu Esaü.

Alors, il est des cas ou la repentance devient impossible parce qu’elle n’est plus reçue et c’est un drame terrible.

Héb 6/4-8  : Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à  venir, 6 et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à  la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à  l’ignominie. 7 Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à  ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à  la bénédiction de Dieu; 8 mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.

Lorsqu’une personne commet  »  le péché qui mène à  la mort  « , cela veut dire qu’il n’y aura plus jamais de repentance dans sa vie. Par contre les chrétiens qui ont commis des fautes qu’ils estiment  »  impardonnables   » et qui se repentent, sont sauvés. C’est un retour à  Dieu.

Deux fois morts

A l’époque de la première église, Jude parle de  »  chrétiens   » qui ont une vie dépravée. Il précise que ces personnes, dont ont pourrait croire à  première vue qu’elles n’ont jamais reçu la vie de Dieu, sont comme des arbres  »  deux fois morts  « .

Jude 4-13  : Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ……… Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés; 13 des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés; des astres errants, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité.

Or, la parole nous dit clairement que nous étions tous morts par nos offenses.

Eph 2/1  : Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés…

Donc, pour être deux fois morts, il faut forcément avoir reçu la vie après cette première mort pour mourir ensuite une seconde fois. Donc, ces personnes ont bien reçu la vie de Dieu, mais elles l’ont perdue par leur comportement qui renie l’œuvre de Christ.

Tite 1/16  : Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre.

Pour compléter cela, le texte qui suit nous parle de personnes qui se sont  »  retirées des souillures du monde  « . Cela veut dire qu’elles se sont convertit, ont connu Jésus Christ et qu’elles ont reçu le salut par la foi.

Le texte nous dit expressément que si ces mêmes personnes sont à  nouveau vaincues par le monde, leur condition est  »  pire que la première  « .

2 Pie 2/20-22  : En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. 21 Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. 22 Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à  ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier.

Question  : Sachant qu’avant de nous convertir nous étions condamnés à  l’enfer. Que peut-il arriver de  »  pire   »  ? Certainement pas d’avoir le salut…Jude dit que c’est  »  l’obscurité des ténèbres pour l’éternité   » qui est réservée.

Remarque  : Jude parle de personnes deux fois mortes. Notez bien que ces personnes sont toujours dans l’environnement chrétien, ceux qui s’éloignent du salut ne vont pas forcément quitter l’église. A l’époque de Jude les chrétiens faisaient des agapes dans les maisons le soir, ces personnes étaient présentes.

La question du pardon

Prenons maintenant la question du pardon. Quand un chrétien refuse de pardonner à  son offenseur, que dit la parabole du serviteur impitoyable  :

Matt 18/28-35  : Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l’étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois. 29 Son compagnon, se jetant à  terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai. 30 Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à  ce qu’il eût payé ce qu’il devait. 31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à  leur maître tout ce qui s’était passé. 32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié; 33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi? 34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à  ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait. 35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à  son frère de tout son coeur.

Marc 11/26  : Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

La parabole du serviteur impitoyable explique que cette personne a d’abord été  »  graciée  « , elle a reçu le salut par grâce. Mais ensuite, elle n’a pas, elle-même, pratiqué la grâce, mais le jugement.

Question  : Sachant que si nous ne pardonnons pas, nous devrons payer nous même pour nos fautes. Comment pouvons-nous payer toutes nos fautes  ? Jésus est mort à  cause de nos fautes. Et nous, nous aurions le salut  ?

Question  : Si Dieu ne nous pardonne pas, notre robe ne pourra pas être blanche. Comment pourrons-nous entrer dans la maison du Père avec une robe souillée  ?

Je rappelle ce verset cité plus haut  :

Apoc 21/27  : Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à  l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau.

Luc 12/37 et 45-48  : Heureux ces serviteurs que le maître, à  son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à  table, et s’approchera pour les servir……..47 Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. 48 Mais celui qui, ne l’ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à  qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à  qui l’on a beaucoup confié.

Héb 12/15-17  : Veillez à  ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à  ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; 16 à  ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. 17 Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet.

Que veut dire  :  »  travaillez à  votre salut   »  ?

L’apôtre Paul nous dit clairement nous nous avons le salut  »  en espérance   »  :

Rom 8/24  : Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore?

Cela veut dire que nous aurons le  »  salut   » au jour de notre mort physique. Alors, si nous sommes sauvés, Jésus nous accueillera dans sa maison. En attendant, nous avons le salut  »  par la foi  « .

L’épitre aux Ephésiens parle du casque du salut, mais l’épitre aux Thessaloniciens précise  que  le casque c’est  »  l’espérance du salut  « .

Eph 6/17  : prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.

1 Thess 5/8  : Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut.

Les écritures nous enseignent ensuite que nous devons  »  travailler à  notre salut  avec crainte et tremblement   »  :

 

Phi 2/12  : Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à  votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent;

Connaissez-vous un employeur qui paye à  l’avance  ? Non, la façon de faire est de passer un contrat qui stipule que si vous faites votre travail vous serez payé à  la fin du mois. De même, le Seigneur ne nous donnera le salut qu’à  la fin de notre parcours sur terre.

La comparaison avec le salut s’arrête là , car le salut est gratuit et nous ne méritons pas le salut, c’est une pure grâce.

Mais alors que signifie  »  travaillez à  votre salut   »  s’il ne faut rien faire pour le  »  mériter   » ? Paul ajoute en plus qu’il faut travailler avec  »  crainte et tremblement   »  ! Quel est donc cet  »  employeur   »  ?

Le travail en question consiste à  conserver sa vie propre, à  apprendre tous les jours à  aimer le Seigneur et son prochain, à  marcher dans un chemin de sanctification.

Selon toute vraisemblance, la prédication de la grâce, sans réelle repentance et rencontre avec Dieu, est un enseignement qui a conduit l’église à  perdre la crainte de Dieu et à  adopter la plupart des mœurs du monde. C’est une des raisons de son état de tiédeur actuel.

Si je ne peux pas perdre mon salut (que j’ai en espérance), pourquoi devrais-je  »  travailler avec crainte et tremblement   »  ? Seigneur, rend à  l’église ta sagesse…

2 Tim 3/15  : dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à  salut par la foi en Jésus-Christ.

Persévérer jusqu’à  la fin

Voilà  le triste tableau de l’église avant le retour du Seigneur  :

 

2 Tim 3/1-5  : Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à  leurs parents, ingrats, irréligieux, 3 insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5 ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là .

 

2 Tim 3/13  : Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes.

 

Matt 24/10-13  : Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. 11 Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui persévérera jusqu’à  la fin sera sauvé.

Question  : Il est écrit que celui qui persévèrera jusqu’à  la fin sera sauvé. Et celui qui ne persévèrera pas, que lui arrive-t-il  ?

Que veut dire  :  »  être scellé du Saint Esprit   »  ?

Les personnes qui croient que l’on ne peut par perdre son salut évoquent souvent les versets suivants  :

Eph 1/13  : En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,

Eph 4/30  : N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

Jean 10/28  : Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

Il est certain que lorsqu’il y a une réelle conversion dans notre vie alors  :

  • Notre nom est inscrit dans le livre de vie,
  • Nous sommes scellés par le Saint Esprit,
  • Personne ne peut nous retirer de la main du Seigneur et nous n’avons pas envie de la quitter.

Tout cela est juste, mais que faut-il comprendre  ?

Scellé du Saint Esprit veut dire que nous avons  »  changé  de Père  « . D’esclave que nous étions, le Seigneur est venu nous racheter sur le marché du monde et il a mis sa marque sur nous.

Autrefois sur les marchés, quand une marchandise changeait de propriétaire, le nouveau propriétaire mettait son cachet sur la marchandise.

Prenons une image pour comprendre. Supposons qu’une personne achète des sacs de blé. Il met son cachet sur chaque sac, puis il charge ses chariots avec les sacs marqués, pour les amener à  sa maison. Ensuite il choisit des serviteurs pour conduire les chariots à  bon port.

La route est longue, chaotique, dangereuse parfois. Certains sacs se déchirent avec les secousses, d’autres tombent et sont ramassés pleins de boue et de goudron, certains sacs écrasent les autres etc…Si les serviteurs ne sont pas attentifs au chargement, lorsqu’ils arrivent à 

la maison du propriétaire, le chargement n’est plus complet.

Les sacs déchirés se sont vidés en route, les sacs tombés ont les grains pollués et inutilisables. Pourtant, ils sont scellés de la marque du propriétaire. Mais celui-ci ne pourra rien faire des sacs craqués, ni des grains souillés. Alors il les brule.

Cette histoire est là  pour faire comprendre que scellé du Saint Esprit ne veut pas dire qu’il est impossible d’être perdu.

Maintenant, Quand Jésus dit de ses brebis que, personne ne les ravira de sa main, cela est vrai. Sauf si c’est la personne elle-même qui lâche volontairement la main de Jésus. Ce n’est pas Jésus qui nous abandonne, c’est nous qui l’abandonnons. La nuance est d’importance. Jésus ne force personne.

Héb 10/38-39  : Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. 39 Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.

Le potier fait son ouvrage

Nous savons bien que le Seigneur est un potier et que nous sommes son ouvrage. Yeshoua nous destine à  être des vases d’honneur remplis d’huile. Mais comment fait-il  ?

Nous sommes des Adam, des  »  terreux   » et pour que le maître puisse faire un vase utile, il prend cette terre et commence à  la mouiller. Sans eaux nous ne sommes que poussière, sans vie.

Quand l’Esprit plane au dessus de nous, il commence un travail qui se concrétise par le Baptême d’eau  : Dieu mouille la terre, nous lui avons  »  donné   » nos vies. Puis le potier claque la terre humide sur le tour, prenant nos vies en main il malaxe la terre en l’élevant et l’abaissant plusieurs fois.

Il faut que la pâte devienne homogène  : c’est la cohérence entre nos pensées, nos paroles et nos actes. C’est lors de ce travail que le potier jugera s’il peut aller plus loin avec cette pâte et en faire un vase. Sinon, il la jettera et en prendra une autre. Sommes-nous dociles entre ses mains  ?

Puis le potier plonge ses mains au centre de la pâte pour en faire un creux. Avec une main dedans et une autre qui tient une spatule en bois à  l’extérieur, il forme progressivement les bords du vase. Le vase s’élève progressivement jusqu’à  ce qu’il soit beau. La spatule représente l’œuvre du bois de la croix dans nos vies.

Le vase étant prêt, le potier retire sa main et prend un fil pour couper la base du vase, le détachant ainsi du plateau qui représente ce monde.

Enfin, le vase est mis au four à  une température très élevée pour être cuit, c’est le baptême du feu. Alors, s’il n’y a pas de fissures, il sera un vase d’honneur et pourra contenir l’huile.

Avez-vous remarqué que, dans la parabole des 10 vierges, pour avoir une réserve d’huile il faut d’abord un réservoir…qui est passé par toutes ces étapes  !

Si vous aimez vraiment le Seigneur…

La question peut-être angoissante pour des personnes sensibles  : suis-je réprouvé  ?

Croyez-vous que si vous aimez réellement le Seigneur vous allez lâcher sa main  ? Ce qui est certain c’est que lui ne vous lâchera pas.

Donc, si vous aimez le Seigneur, il vous parlera de mille manières pour vous maintenir prés de lui, il vous évitera les chutes et vous relèvera si nécessaire, selon sa parole  :

Jude 24-25  : Or, à  celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, 25 à  Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen

La repentance est un cadeau de Dieu qui n’est reçu que par ceux et celles qui aiment Dieu.

2 Cor 7/10  : En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à  salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.

Celui ou celle qui aime le Seigneur n’a pas à  avoir peur, mais Dieu demande qu’il (elle) veille sur ses pas. C’est la façon de dire à  Dieu qu’on l’aime.