Merci à  Rémi pour ce courageux témoignage, formidablement édifiant

Je voudrais parta- ger avec vous aujourd’hui sur un thème qui consti- tue un écueil pour plus d’un dans la foi.

La très grande majorité de chré- tiens que j’ai ren- contrés se sont faits passer pour des personnes suf- fisamment hum- bles, taxant les  »autres » d’orgueil- leux.

C’est à  se deman- der pourquoi le Saint-Esprit a pris le soin de mettre en garde Son peuple pratique- ment une centaine de fois contre ce péché dans les Saintes Ecritures !

(70 fois pour « orgueil » et 27 fois pour « orgueilleux » – Version Louis SEGOND).

I – Qu’est-ce que l’humilité

Le dictionnaire français TRÉSOR définit l’humilité comme étant une disposition à  s’abaisser volontairement en réprimant tout mouvement d’orgueil par sentiment de sa propre faiblesse.

Cette définition n’est pas loin de celle donnée par Paul aux Philippiens :

 »Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2:3).

J’ai passé un certain temps à  l’Eglise, à  me considérer comme humble, tout simplement parce que je passais du temps en compagnie des frères de conditions sociales inférieures à  moi, leur apportais de temps en temps des aides matérielles et financières, et priais également pour leur bien être.

Lorsque des enseignements concernant l’orgueil étaient apportés par un ministre de Dieu, je m’en excluais.
À un moment donné, le Saint-Esprit a commencé à  m’avertir des multiples dangers que je courais à  cause d’un orgueil rampant dans ma vie.

De plus en plus de frères et sœurs étaient mandatés par le Seigneur pour me mettre en garde contre l’orgueil. Mais chaque fois que je recevais ces révélations, je m’interrogeais profondément sur ce que je devais faire pour que Dieu voit mon humilité !

Car, je prenais beaucoup de temps à  passer ma vie en revue, comme à  travers un filtre et je confessais sans cesse et les péchés reconnus, et ceux que je supposais avoir commis.

J’insistais particulièrement sur celui de l’orgueil à  tel point que les différents frères qui me connaissaient avaient presque tous entendus mes incessantes confessions ayant trait à  cette iniquité.

Seulement, plus je le faisais, plus le Seigneur semblait être sourd et aveugle selon moi à  tous mes efforts, d’autant plus que les avertissements se faisaient plus pressants encore. Puis, j’ai fini par me convaincre que ces messagers étaient presque tous jaloux de moi et s’étaient faits des fixations depuis le premier jour où ils m’ont apporté chacun la pensée de Dieu me concernant.

Il faut dire que j’étais en train d’atteindre mon apogée en ce qui concerne le combat spirituel.

Les dons spirituels étaient puissamment manifestés par le Saint-Esprit dans ma vie.

Des guérisons, des délivrances et des libérations époustouflantes s’opéraient au point de stupéfier ceux qui me voyaient.

J’avais une foi à  déplacer des tonnes de montagnes. Rien ne pouvait tenir devant moi.

Mon fils aîné est tombé raide mort à  la maison et après avoir été appelé, j’ai mis tout le monde dehors et ai engagé une prière fervente, sans l’ombre d’aucun doute.

Quelques instants plus tard (une heure environ), l’enfant ouvrait ses yeux pour recommencer à  vivre jusqu’à  ce jour.

Les cas qui avaient dépassés les Apôtres, Prophètes, Evangélistes, Pasteurs et autres Docteurs ayant des dizaines d’années dans le ministère, trouvaient leurs solutions en quelques heures auprès de moi.

II – Caractéristiques d’un homme orgueilleux.

 »Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, J’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, A l’extrémité du septentrion; Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 : 13 – 14).

Plusieurs d’entre nous avons malheureusement fait erreur sur ce qui doit nous permettre de discerner l’orgueil dans nos vies et dans celles des autres, de façon sincère. Le diable n’est pas non plus étranger à  tout ceci, car n’oublions pas que c’est ce péché monumental qui lui a définitivement fermé la porte de l’éternité auprès du Père Céleste. Chacun pourra certainement se reconnaître dans toutes ces explications.

Nous savons que les chrétiens sont passés tous ou presque pour ne rien exagérer, maîtres dans l’art de la dissimulation.

N’oublions pas que la nature adami- que ne s’en va pas immédiatement après notre con- version,

si du moins nous ne consentons pas des sacrifices énormes à  cet effet.

De même que notre ancêtre avait cherché à  dissi- muler sa nudité,

sa vulnérabilité résultant de son éloignement d’avec le Créateur à  travers un feuillage (Genèse 3 : 7),

nous aussi, nous nous débrouillons du mieux que nous le pouvons pour paraître justes aux yeux de tout le monde, et particulièrement, aux yeux de nos frères dans la foi.

En pénétrant nos synagogues, lors de nos réunions hebdomadaires, combien de sourires figés, de fausses déclarations de  »Que Dieu te bénisse », nous entendons, venant trop souvent de personnes qui viennent de te tuer avec la langue (Jérémie 18 : 18), par leurs jugements, leurs murmures, leurs mépris motivés par la haine.

Pourtant, quelques minutes après, leurs visages  »rayonnent » de candeur et de joie à  faire vaciller le cœur le plus prudent.

Ce n’est assurément pas l’attitude physique qui nous permettra de discerner l’orgueil.

Le passage cité plus haut est quant à  lui suffisamment explicite pour nous ressortir le comment de l’orgueil. Dans le cas du diable, il n’avait pas organisé un cocktail au ciel ou une campagne électorale pour emmener les autres anges à  se rebeller contre Dieu.

La Bible parle de ce qu’il se disait en son cœur.

L’orgueil est le péché le plus sournois, susceptible d’abuser même son locataire.

La pensée de Satan n’était pas connue de tous les autres anges déchus.

Lui seul la connaissait, parce qu’il était déjà  corrompu par cette pensée (Proverbes 16 : 30 et 23 : 7), il n’a fait que tromper les autres anges (Jean 8 : 44).

L’orgueilleux et la pensée corrompue

Dans mon cas, j’étais obéissant aux autorités établies et m’empressais d’exécuter la moindre de leurs instructions, surtout celles qui devaient me mettre en exergue.

C’est un héritage de mon passé de pratiquant d’arts martiaux.

À l’époque, la course au grade (ceintures) ne m’intéressait pas beaucoup. Mais ce qui me réjouissait davantage, c’était de terrasser le combattant le plus gradé pour le ridiculiser aux yeux de tous et me faire par la même occasion un nom.

Le ministère, la fonction ne m’importaient pas beaucoup non plus (encore moins aujourd’hui, mais plus pour les mêmes raisons). Par contre, j’étais fier d’obéir à  une instruction venant de mon pasteur concernant une personne à  délivrer, libérer, guérir ou apporter une révélation, une recherche dans le baptême du Saint-Esprit.

C’était en quelque sorte pour moi un aveu d’échec de sa part et une reconnaissance de ma personne comme étant le vrai boss dans cette assemblée.

Ce qui fait que lorsque je me rendais quelque part, dans un rassemblement de chrétiens, je passais mon temps à  soupeser de mes yeux les ministres et autres frères en service que j’y croisais, histoire de mesurer leur spiritualité, leurs connaissances bibliques, leur foi, leur onction, leur vie de prière, pour me convaincre de mon avance sur eux.

Tout cela se faisait dans mon cœur. Je les critiquais et les méprisais sans cesse, mais dans mon cœur (Luc 18 : 11).

Seul Dieu pouvait le voir.

L’orgueilleux et le refus d’écouter les conseils

(Proverbes 12:15)

 »La voie de l’insensé est droite à  ses yeux, Mais celui qui écoute les conseils est sage ».

S’il y a des personnes à  qui on ne peut rien dire, j’en étais l’une des mieux placées dans ce malheureux classement. Puisque l’orgueilleux se regarde comme supérieur au reste, il ne lui viendra pas à  l’esprit d’écouter le conseil de sagesse que le Seigneur pourra lui donner à  travers son vis-à -vis.

Plusieurs ministres et anciens frères dans la foi récitent le verset qui dit que Dieu prend les choses faibles pour confondre les fortes (1 Cor 1 : 27), d’autant que cela est dit à  leur avantage, en supposant que dans ce cas d’espèce, ils sont ces  »faibles » par qui Jésus-Christ veut confondre certains forts.

Mais combien d’entre nous avons refusé d’écouter le conseil de Dieu venant d’un frère ou d’une sœur nouvellement sauvé pour le seul motif qu’il ou elle n’est qu’un enfant (Jérémie 1 : 6 – 7) ?

Les hommes estiment qu’ils n’ont aucun conseil à  recevoir de leurs épouses parce qu’ils sont les chefs de la famille. Ceux en qui les dons spirituels se manifestent et qui entendent la voix du Seigneur permanemment répondent que s’il y avait un reproche à  leur faire, l’Eternel s’en serait chargé personnellement lors de leurs incessants entretiens.

Mais force est de constater que peu d’entre nous avons entretenu une intimité avec Dieu, semblable à  celle que Moïse entretînt avec Lui. Cependant, c’est Jéthro, son beau père, madianite qui donna à  Moïse le bon conseil d’établir des anciens pour le soutenir dans son travail. Ce qui par la suite permit au ministère de ce dernier de s’envoler vers les sommets.

Pourtant Dieu voyait et connaissait ce besoin, mais Il ne dit rien directement à  son serviteur. Il aurait été très difficile, voire impossible à  l’un d’entre nous de suivre ce conseil, car tout concourait à  son refus.

C’est cela, Dieu.

Il agit là , au moment et à  travers la per- sonne qu’on attend le moins.

Certains d’entre nous

(des Sédécias des temps modernes)

ont poussé la har- diesse si loin qu’ils ne peuvent rece- voir de révélations que si,

et seulement si,

elles viennent de certains prophètes que nous nous sommes choisis et établis

(Jérémie 28).

L’orgueilleux et le désir d’utiliser les moyens humains mis à  sa disposition pour résoudre les problèmes auxquels il fait face.

Bien aimés, il est des passages qu’il conviendrait de lire attentivement afin de digérer tous les délices qui s’y attachent. Le livre de l’Apocalypse au chapitre premier nous décrit de façon frappante le Seigneur Jésus-Christ dans sa gloire.

Je me suis  »amusé » à  le comparer avec le Seigneur Jésus-Christ durant son ministère terrestre : pas photo. C’était tellement saisissant que le disciple qu’il aimait le plus est resté sans force et sans voix, k.o.

C’est pourquoi, Paul parle dans sa lettre aux Philippiens du dépouillement de Christ. Il avait pris le soin de troquer ses cheveux blancs comme de la laine blanche, symbole de sagesse suprême, avec des cheveux aussi noirs que les miens, sa langue telle une épée aigüe, symbole de l’extrême puissance et efficacité de sa parole contre une langue comme les nôtres (en la différence qu’elle n’était pas mensongère et corrompue comme les nôtres).

Ses yeux comme des flammes de feu symbole de son omniscience, ce feu qui éprouve tout et sonde tout, contre des yeux simples, ainsi de suite.

 »Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à  arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;

et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à  la mort, même jusqu’à  la mort de la croix.

C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à  la gloire de Dieu le Père ». (Philippiens 2 : 5 – 11)

Dans la tentation de Jésus-Christ dont parlent Matthieu 4 et Luc 4, le diable dit au Seigneur que la puissance et la gloire des royaumes lui ont été données. Et cela est d’autant plus vrai qu’avant la séduction à  laquelle ont succombés Adam et Eve en Eden, seuls nos premiers parents les avaient reçues du Créateur. C’est eux qui, en désobéissant au Seigneur les ont cédés au diable qui dès lors est devenu le prince de ce monde.

Ils se sont rendus ses esclaves et ses serviteurs, ce dont souffre leur descendance jusqu’à  ce jour.

Pour le vaincre afin de briser son joug de dessus le cou des hommes, il fallait que Jésus-Christ, le second Adam (1 Cor 15 : 45), vienne dans un aspect totalement et parfaitement humain (1 Tim 2 : 5).

Puisque la domination terrestre à  été donnée à  Satan par un homme, seul un homme pouvait la lui arracher, afin que la parfaite justice divine soit accomplie. D’où le dépouillement complet du Seigneur pour que rien ne vienne piper les dés. Dieu est juste, Il n’est ni un fraudeur, ni un déshonnête qui se livrerait à  du favoritisme.

L’une des immenses tentations que Jésus-Christ a affrontées, c’était certainement à  la croix, alors que la foule doutait de sa divinité, de sa seigneurie, de sa puissance etc…

S’Il avait été comme nous, il aurait appelé l’intervention de quelques anges pour retourner la situation et donner une déculottée inoubliable à  ces chers sacrificateurs. Le salut se serait volatilisé ainsi, la mission étant restée inaccomplie pour cause d’utilisation d’armes non conventionnelles.

Il a supporté patiemment la moquerie, l’opprobre, le mépris, l’injure, la flagellation et la crucifixion.

A ce propos, je me rappelle un témoignage. Nous avions rencontré un groupe de jeunes gens à  qui nous avions commencé à  présenter Christ. L’un d’entre eux, un drépanocytaire, avait d’ailleurs de sérieux problèmes de santé. Après que l’on ait prié pour lui, il a été guéri.

Mais nous ne savions pas que cette guérison était le commencement de nos difficultés. À notre retour dans ce quartier, selon le rendez-vous que nous nous étions fixés, nous avons été surpris d’être accueillis par une foule en furie qui scandait des paroles de meurtres contre nous.

Malgré les coups de poings et de pieds qui circulaient çà  et là , le Seigneur nous protégeait jusqu’au moment où l’un d’entre les frères qui m’accompagnaient, a menacé la foule de représailles par le biais de son beau-frère qui est commissaire de police.

Comme un seul homme, ces gens ont foncé sur lui pour le rouer de coups et n’eût été la grâce de Dieu, il en serait mort.

Combien de fois avons-nous essayé d’utiliser des moyens humains pour résoudre les difficultés auxquelles nous faisions face ?

Un ancien copain bien placé par ci, un parent nanti par là , une position sociale de premier choix par ci, des connaissances intellectuelles par là  pour nous tirer d’affaire, selon nous, mais compliquant davantage notre situation et manquant ainsi une occasion idoine de démontrer la victoire acquise par Christ à  la croix.

Pourquoi ne pouvons-nous pas humblement accepter de souffrir ? Prendre part aux souffrances de Christ en ce moment nous permettra très bien d’avoir part à  sa gloire aussi.

Dans mon cas, puisque j’en étais arrivé à  un niveau tel qu’aucun homme ne pouvait plus rien me dire, Dieu m’a livré entre les mains d’une Jézabel (Proverbes 22 : 14).

Un jour en rentrant chez moi, j’ai trouvé ma maison vide, mon épouse étant partie, emmenant avec elle nos trois enfants.

Quelque temps après, j’ai été excommunié de l’assemblée dans laquelle je prétendais être boss et incontournable. C’est alors qu’une de mes  »filles spirituelles » a commencé à  prophétiser un peu trop. Tantôt, selon ses prophéties, Dieu avait décidé de mettre un terme à  mon mariage qui du reste ne venait pas de lui, tantôt c’est elle qui était l’épouse de rêve que Dieu m’avait réservée, tantôt le Seigneur nous considérait déjà  comme époux bien que le divorce n’ait pas encore été prononcé avec ma première épouse.

Bref, c’était l’enfer sur terre.

Et chose curieuse, j’étais comme hypnotisé, faible et ne pouvant rien faire de moi- même, suivant mécanique- ment tout ce que disait cette femme qui était devenue pour moi un petit dieu.

Voilà  comment je suis tombé dans l’adultère avec elle, j’ai déposé une requête aux fins de divorce avec mon épouse, après l’avoir abandonnée ainsi que mes enfants durant huit mois.

Aux grands maux, les grands remèdes, cela est connu de tous. Dieu avait décidé de traiter mon mal en profondeur.

Séduit et hypnotisé par cette redoutable sorcière, j’ai refusé de m’humilier devant Dieu et devant les hommes dans cette assemblée. Nous avons entrepris d’aller voir ailleurs et comme il fallait s’y attendre, elle m’a conduite chez un ministre du diable qui, soit disant, pratique de la délivrance.

Comme il se fait appeler prophète, je me suis dit que si j’étais dans l’erreur, alors je le saurai en sa présence. À ma grande surprise, il m’a coopté pour être l’un de ses lieutenants et m’a rassuré que j’étais sur le bon chemin.

Mais je me sentais vide, désemparé, ne recevant plus rien de Dieu, n’écoutant plus sa voix, car le ciel m’était totalement fermé.

J’y suis resté jusqu’au jour où, pendant un culte, cette fausse prophétesse est devenue folle.

Sa famille arrivée chez moi, puisque je l’y avais ramenée, m’a tellement molesté, allant jusqu’à  se procurer du carburant (essence super) pour me brûler. Dépassé par les évènements j’ai dû comprendre que dès le début j’avais été abusé par cette femme, abandonnant ma famille, me rebellant contre Dieu et marchant au rythme de la séduction.

Mon cœur a été brisé, je suis tombé du piédestal sur lequel je m’étais perché et c’en était fini de l’orgueil. J’ai versé d’abondantes larmes devant le Seigneur.

Je suis allé m’humilier devant toute l’Eglise, confessant le moindre des péchés que j’avais commis, devant toute ma famille, devant toute ma belle famille, et devant mon épouse particulièrement.

Cette brave femme a fini par me pardonner et sept mois plus tard, elle est revenue à  la maison avec tous nos enfants après des séances de prières de délivrances et de combat terrible.

Quand Dieu décide d’abaisser un orgueilleux, ça cause des douleurs inimaginables.

Il vaut mieux décider de s’humilier soi-même au lieu de l’être par le Seigneur.