Note MAV J’avais demandé à  Élisabeth de mettre sur noir et blanc le récit de  leur étonnant et magnifique périple récent en Israël.  Je crois que cela donnera à  beaucoup l’envie d’y aller ou d’y retourner, et peut-être ouvrir les yeux à  d’autres qui sont empoisonnés par la désinformation médiatique !

Envoyée par le Seigneur en Israël, je rentre d’un voyage riche et particulier, de l’avis même des habitués. Voici le témoignage d’une partie de que nous avons vu et vécu…

 

Note préalable : Que nul ne s’agace si je désigne l’Eternel par D.ieu ou D. : ces graphies veulent éviter d’écrire le nom, ou rappellent une distance. Je suis toujours édifiée par la crainte, chez les Juifs, de même prononcer Son Nom, ce qui révèle leur conscience de la toute puissance du D. « que les cieux des cieux ne peuvent contenir » ( 2 Chron. 6,18 ). L’Eglise est née il y a à  peine 20 siècles. Son frère aîné a presque le double de son âge… A côté des jeunes charismatiques, parfois un peu tout fous et qui se croient tout permis, il a forcément plus vécu avec « le D. d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » qu’elle…

Eh bien, mon grand frère me rappelle l’illimité, la souveraineté, la parfaite et terrible sainteté de D. Penser son nom imprononçable remet les choses, et les hommes, à  leur échelle. Et même si ma minuscule vie humaine a rencontré Yeshoua, si par Lui mon prix est devenu sans limite, c’est uniquement parce qu’en apprenant à  mourir à  moi-même, je suis susceptible de Le réfléter… Et j’ai intérêt à  craindre D., avec amour et respect. Ainsi, j’aime et j’admire mon frère aîné car il m’aide à  marcher droit.

Le Kotel. Jérusalem.

 

Le vendredi soir, nous sommes allés au Mur qu’il ne faut pas appeler le Mur des Lamentations : notre précieux guide nous a raconté qu’un touriste, qui demandait à  un taxi de l’y conduire, a été emmené… devant le mur des impôts !

De fait, devant ce Mur Ouest, ou Occidental, ou, de son nom hébreu, Kotel, ce soir de shabbat, il régnait une atmosphère de fête. Côté hommes comme côté femmes, des rondes tournaient, les gens dansaient, collectivement. Bien habillés pour honorer D., ils Le louaient, ils montraient leur joie d’être à  Lui… On voyait notamment de jeunes soldates, en uniforme kaki, arme ( déchargée ) battant sur leur flanc – les soldats ne doivent jamais quitter leur arme ( bonne leçon spirituelle, et qui rappelle les 300 de Gédéon )- Elles dansaient aussi et chantaient de tout leur coeur… Au milieu des attentats, des cruels mensonges des medias, des risques permanents pour leur vie, les Juifs louaient D.ieu, de tout leur être !

Pour la première fois, je me suis approchée du kotel à  le toucher, comme les autres femmes… Jusque-là  je pensais qu’on peut prier D. partout avec la même efficacité. C’est vrai, mais le Seigneur m’envoyait en Israël… Je regardais autour de moi, j’appréciais la tenue des femmes, élégante et chaste ; des bébés, habillés aussi de façon ravissante, restaient très paisibles, quelle que soit la durée des prières et lectures de leurs mamans concentrées sur D.. J’ai donc fait comme les autres, j’ai tendu la main et touché le mur. Je me suis acquittée des prières que l’on m’avait demandées. Puis soudain, touchée par ces témoignages autour de moi, j’ai crié intérieurement à  Dieu pour qu’Il exauce tous ces hommes et ces femmes, tous sans exception, qui étaient venus L’adorer là .

Spontanément j’avais levé la tête, regardant le ciel. Alors je vis spirituellement une immense bande de tissu, qui ondulait, ou palpitait, le long des 60 mètres du kotel, large peut-être d’une dizaine mètres, couvrant tous les gens en prière. Je percevais une forte épaisseur aussi… Il était fait de Grâce, de compréhension, de profondeur mystérieuse. Je SUS que D. entendait tout, recevait, enregistrait tout, et répondrait, fût-ce à  Sa manière… Mon amie Michelle confirma et me dit qu’il s’agissait du manteau de D. Une autre amie, Marlène, très émue quand j’en parlai, reçut que la protection divine repose sur ce peuple que D. AIME, car ‘Il les a engendrés », et chacun d’eux est précieux…

Mes résidus d’intellectualisme abattus, je reconnus que la Présence de Dieu est particulière au kotel. Dieu ne change pas. Il a donné rendez-vous à  Abraham sur cette montagne avec Isaac. David y a racheté l’aire d’Ornan et sacrifié pour que s’arrête la plaie. Et pas loin, sur la même hauteur, Jésus a été crucifié…

Et c’est dans le Saint des saints que l’Eternel autrefois manifestait Sa gloire… Il ne reste aux Juifs pieux que ce soubassement en grosses pierres du dernier temple, d’il y a 20 siècles. Il n’y a ni superstition, ni rite religieux. Ils obéissent encore à  Dieu, en venant L’adorer là  où Il a dit qu’Il résiderait pour eux. C’est tout de même un témoignage de fidélité, et d’OBEISSANCE, durant des SIECLES… Pour moi, j’en étais très touchée.

Je remontais vers la place. Soudain je ne savais plus avec mon seul intellect que nous, païens qui ne méritions rien, oliviers sauvages improductifs, avions été greffés à  la place de branches retranchées sur l’olivier franc, mais je l’ai ressenti dans toutes les fibres de mon être… Je réalisais en moi-même que si nous sommes en Christ, nous ne faisons qu’un avec le peuple juif. Il y a des différences certes, mais nous formons un seul et même arbre. Alors nous porterons de vrais fruits, d’où doit couler l’huile, le Saint Esprit…

Conscients du fait ou pas, nous sommes, nous chrétiens, portés par des racines juives. Et si les ennemis d’Israël, déchaînés en ce moment, tuaient l’arbre, nous péririons aussi… D. ne permettra pas qu’Israël disparaisse, mais nous avons notre part à  faire. Si nous ne soutenions pas Israël par reconnaissance et par amour, bien justifiés, nous devrions le faire dans notre propre et vital intérêt…

Le Mont Herzl. Jérusalem

Nous avons vu la présentation de la vie de Théodore Herzl. Agréablement pour les touristes, il défile de petits films, on se déplace dans plusieurs salles où nous attendent des animations diverses.

Docteur en droit devenu journaliste et écrivain, il fut révolté par la virulence de l’antisémitisme affiché lors de l’affaire Dreyfus, jusqu’en France, le pays des Droits de l’Homme. Et les pogroms continuaient en Europe centrale et orientale… Il conclut à  l’impérieuse nécessité d’un Etat juif, qui serait « un abri permanent pour le peuple juif » en cas de persécutions. Il déploya une activité intense et fut si certain de la justesse du sionisme qu’il demanda à  être enterré dans la terre d’Israël lorsque l’Etat existerait… ce qui se fit « cinquante ans plus tard », comme il l’avait dit prophétiquement, en 1897… Et en 1949, son corps fut ramené en Israël et enterré au sommet du Mont Herzl.

                Lors des congrès internationaux annuels que T. Herzl avait suscités, il se créa une banque, puis, en 1901, naquit le « Fonds National Juif », pour acheter des terres agricoles en Palestine ( alors sous domination ottomane ). Ce FNJ existe toujours, connu aussi sous le nom de Keren Kayemeth LeIsraël, ou KKL. Au début du XXe siècle, il participa à  la création de Tel Aviv, fonda un kibboutz, puis ne cessa d’acheter des terrains, d’aider et de préparer les pionniers, d’assainir les zones de marécages, et de planter des forêts. Après la création de l’Etat d’Israël en 1948, il ajouta des constructions de routes, l’aménagement de zones désertiques, et planta plus de 200 000 000 d’arbres…

Arbre nouvellement planté en Israël : un petit arbre n’est pas cher, et il ne faut pas mépriser les petits commencements, ces arbres deviennent de magnifiques forêts qui protègent des canicules, de l’érosion, retiennent l’eau, régulent les climats désertiques, favorisent la vie et aident à  obtenir des terres prospères…

Les Monts de Judée

Il se trouve que l’épouse de notre pasteur, pasteure aussi, participe à  ces efforts de plantations d’arbres : expliquant inlassablement au long des années les causes et les enjeux, elle a réussi à  faire planter 9 000 arbres, soit 9 bosquets de 1 000 arbres, et le 10ème est bien avancé… Aussi a-t-elle mérité la remise de deux diplômes. Nous avons tous participé à  la cérémonie, sur un site du KKL, en Judée.

Mais auparavant, la chère servante du Seigneur a tenu à  lire à  haute voix plus de 2 000 nouveaux noms de donateurs d’arbres, avec une pensée particulière singularisant chacun. Elle dit aussi les bénédictions parfois étonnantes, reçues par « ceux qui bénissent Israël »… ( Ge 12,3 ), Nous contemplions tout cet excellent travail.

Dans la clairière ensoleillée, une brise douce passait, le ciel sans nuage semblait sourire immensément, et l’on croyait ressentir la présence de Dieu même, qui écoutait…

Les oiseaux du ciel protégés en Israël

Notre guide, vrai « puits de science », veillait paternellement sur nous. Après des exposés savants, documentés, sur les 40 siècles minimum d’histoire dont on trouve les traces en Israël, il pensait à  d’autres aspects de la vie et prenait plaisir à  nous montrer des beautés naturelles de son pays. Ainsi avons-nous marché dans une réserve : des marais entretenus, surveillés, permettent une grande richesse de vie animale. Israël est aussi un couloir de migrations pour les oiseaux : un milliard y transitent par an, 500 000 au printemps, autant en automne. Le ciel s’en obscurcit au-dessus de cet hôtel cinq étoiles qu’ils trouvent là . Certains d’ailleurs n’en repartent plus…

Hébron

C’est un ancrage plus fort dans la Parole de Dieu, que de parcourir les lieux cités dans la Bible. Là -bas, chaque motte de terre, grain de sable ou pierre, est chargé d’histoire, depuis la plus lointaine antiquité. En voici quelques exemples.

A Hébron, nous avons vu des tombeaux construits et exposés d’Abraham et de Sarah, de Jacob et de Léa. En fait les grottes où furent enterrés les trois couples de patriarches et de matriarches, avec donc aussi Isaac et Rébecca, sont cachées sous un grand édifice que se partagent, difficilement, Juifs et musulmans. Or en Ge 23 nous lisons qu’Abraham achète, à  son prix, très élevé, la grotte pour enterrer Sarah avec le terrain alentour. Plus tard, Jacob finissant ses jours en Egypte demande à  être enterré avec ses parents, grands parents et Léa : Ge 49, 29-32 et 50,13.

Quatre ou cinq siècles plus tard, Josué, respectant la promesse de Moïse, donne Hébron en possession à  Caleb : Jos. 14,9-15.

Quelques siècles plus tard encore, au début du Xe siècle av. JC, David sur l’ordre de Dieu s’installe à  Hébron où il est couronné roi de Juda : 2 Sam. 2, 1-4

L’enracinement d’Israël en pays de Canaan a été voulu de Dieu depuis le début de l’histoire des hommes…

Du Mont Carmel

Sur le mont Carmel, on évoqua Elie, aussi bien que la productivité, la modernité et les performances actuelles de cette région, tandis que le regard restait aimanté par la plaine magnifique de Jezréel et se perdait dans ses horizons un peu brumeux. Sur environ 60 kms de long et 25 de large, elle constitue un lieu stratégique exceptionnellement riche pour l’historien. Et l’esprit vagabondait à  travers les siècles, dont on découvrait les traces archéologiques au cours des visites. Cette plaine est fascinante. Zone de passage depuis la plus haute antiquité, et malgré la paix qui se dégage aujourd’hui de sa terre fertile et si bien cultivée, elle a connu des batailles innombrables.

Pour nos souvenirs bibliques, Déborah à  la tête de l’armée de Barak y écrasa les Cananéens. Gédéon avec seulement 300 hommes y vainquit à  l’est les rois et toute l’armée des Madianites. Plus tard, le roi David y choisit sa résidence d’hiver. Salomon y établit ses célèbres écuries. Achab y habita et son affreuse Jézabel y fut enfin défenestrée par Jéhu. Beaucoup plus tard, les Romains l’envahirent. Plus tard encore les Croisés s’y battirent. Puis le lieu non entretenu devint marécageux, très insalubre. En 1918 la victoire d’Allenby fit passer la région sous mandat britannique et le KKL acheta ces terres rebutantes. Elles furent déblayées, assainies, drainées. Puis, par leur travail acharné, en payant aussi un lourd tribut à  ces mauvaises conditions, les premiers colons vainquirent la malaria, bâtirent les premières implantations, construisirent des routes, obtinrent des terres fertiles et développèrent la région. Ce fut là  un admirable et méritoire travail pionnier. . .

La Mer de Galilée, ou de son nom plus poétique Kinneret, à  cause de sa forme : la cithare ( – 211m)

 

Nous avons navigué sur le bateau d’un Juif messianique qui après avoir lancé le filet comme au temps de Jésus, chanta à  la gloire du Seigneur. Nous avons prié tous ensemble, baignant dans la paix de ce paysage harmonieux, où Jésus lors de son incarnation enseigna tant de fois. Le moment fut intemporel, exceptionnel. Beaucoup de personnes du groupe furent émues aux larmes. Une dimension spirituelle imprègne ces lieux, que Jésus parcourut, où il prêcha, où Il révéla par maint miracle Sa nature divine et la bonté du Père.

Cette mer et ses rives sont d’une beauté poignante, vous bouleversent, à  cause d’une atmosphère unique. L’intense présence du Messie semblait toujours là …

Guérisons

Il y eut beaucoup de guérisons. Que ce soit sur le Mont des Béatitudes au nord, ou au sud à  Qasar El Yehoud, près du Jourdain où pense-t-on Jésus fut baptisé et où Josué entra dans la terre Promise, souvent lorsque nous priions, notre pasteur recevait que le Seigneur guérissait tels ou tels organes… Et cela s’accomplissait. Dès le début du voyage, au jardin de la tombe, après un moment de louange et de prière, le pasteur a demandé si certains avaient besoin de guérison.

Quand notre pasteur prie pour quelqu’un, il se penche un peu vers le malade et, quels que soient ses soucis, ses innombrables responsabilités, il oublie tout le reste, il est à  100% préoccupé par la personne qui souffre. Son regard, déjà  irradié par son intimité avec Dieu, est rempli d’humilité, car depuis longtemps il s’est oublié. Devant quelqu’un, il n’est qu’écoute, amour, douceur, lumière divine. Est-ce le secret pour que la puissance de D. puisse se communiquer ? En tout cas, c’est efficace. Il y a déjà  eu là  des guérisons. Par exemple, pour moi, après des opérations d’hallux valgus aux deux pieds, je ne pouvais pas rester longtemps debout, ni piétiner, ni beaucoup marcher, sinon très vite les pieds enflaient, devenaient rouges, douloureux, brûlaient et je devais m’arrêter… Pour voyager, et visiter un pays chaud, ce n’était pas évident… Je fus guérie, ne souffris pas une seule fois des pieds, qui restèrent en parfait état. Et je sais qu’en Deut. 8,4, les choses se sont passées exactement comme elles sont rapportées, pour l’avoir vécu…

Travail du peuple juif

Je reste toujours médusée devant la limite des champs juifs. Souvent, la terre ameublie, fertilisée, s’arrête sur une ligne parfaitement droite. Immédiatement à  côté recommence le désert, fait de sable, de pierres, de vagues touffes d’herbe dure ou de quelques broussailles. Mais, tranchant incroyablement sur l’aridité environnante, les légumes ou les arbres sont luxuriants, explosent d’un vert brillant. L’arrosage se fait partout, au goutte à  goutte, avec des tuyaux percés de trous, contrôlés par ordinateur car l’eau est très rare. De même, ce n’est jamais de l’eau potable qui arrose les cultures : l’eau usée des villes ou villages est traitée, puis utilisée pour irriguer les cultures.

Israël est le premier pays au monde pour le traitement des eaux usées. Par ailleurs, pour répondre aux besoins en eau potable, ce pays a construit déjà  quatre usines de désalinisation et en envisage une cinquième. Rappelons qu’Israël est le seul pays du Moyen Orient où l’eau du robinet est potable. Et Israël donne beaucoup d’eau, aux Palestiniens, à  la Jordanie… En face de problèmes, Israël cherche des solutions, travaille, crée… Alors D. est avec lui.

A traverser Israël, on ne peut que rester saisi et admiratif par l’exploit juif : un pays gagné sur des marécages ou sur des étendues de sable et de rochers, un pays qui comprend encore 70% de désert, nourrit non seulement sa population, mais même ses ennemis : Israël donne des vivres, de son eau pourtant si rare, des soins médicaux, des téléphones… aux Palestiniens pris en otages par leurs chefs terroristes*. Mieux encore, ce pays minuscule, grand comme trois départements français, dont 30% seulement est habitable, a conquis son droit de vivre pas à  pas, ou pierre à  pierre, sur le désert, et Israël exporte… des fruits, des légumes d’excellente qualité, et en outre des technologies, des découvertes, des génies…

Israël offre à  la planète le plus grand nombre de prix Nobel, dans tous les domaines, qui font avancer la vie, les techniques et la civilisation. ( Pardon pour la question qui va suivre, mais là -bas la guerre ne se fait pas oublier : des hélicoptères vrombissent, rejoignant encore un nouveau lieu d’émeute ; les frontières sont constamment attaquées, même si les media sélectionnent honteusement les informations. A Métulla, à  la frontière libanaise, où nous sommes allés, la population entend des coups de pioche, vers 2 ou 3 h. du matin, des terroristes qui essaient de creuser des tunnels. A Jérusalem notamment, des attentats contre des civils frappent n’importe où, n’importe quand… Alors on se demande inévitablement : en face, que font ces ennemis, qui voudraient rayer Israël de la carte ? Qu’apportent-ils à  l’humanité ? Quelles sont leurs préoccupations, en dehors de la haine et de la mort ? )

Israël attaqué se défend et continue à  travailler, à  inventer, à  soigner, à  guérir… Par exemple, 1438 brevets d’invention enregistrés pour la seule année 2013, principalement en biotechnologie : 72 nouvelles entreprises israéliennes ont été créées à  partir de ces brevets… Je repensais à  Néh. 4,17 : bâtir et travailler d’une main et tenir une arme de l’autre… Israël construit un monde meilleur, toujours plus évolué et toujours libre…

C’est un petit pays de huit millions d’habitants, entouré de 18 pays arabo-musulmans, de la Lybie au Pakistan, en passant par la Turquie et l’Iran, qui ne lui reconnaissent pas le droit de vivre. Pire : Israël fait face aux groupes terroristes les plus extrêmes qui menacent la planète ( Hamas, Hezbollah, Daesh, Al Qaida…) L’îlot géographique d’Israël est la seule nation libre et démocratique, au milieu de cet océan de pays où, sauf une semi-liberté dans cinq d’entre eux, il n’y a aucun droit…

Déjà  le monde reconnaît qu’Israël est le rempart de la démocratie à  l’Orient. S’il était éradiqué, comme en rêve un milliard d’individus autour de lui, nous péririons tous ou vivrions sous la charia. D’ailleurs aujourd’hui où l’enfer se déchaîne contre Israël, dans le même temps qu’il est attaqué, il meurt un chrétien toutes les trois minutes, sans compter les atrocités que nos frères en la foi subissent…

Nous sommes les plus avisés si nous soutenons et bénissons Israël !   D.  a choisi Israël pour témoigner de Ses lois si bénéfiques à  un monde impie et animal, afin que celui-ci ait la possibilité de se tourner vers le Dieu vivant et Tout-Puissant. Nous chrétiens avons seulement été greffés sur l’olivier franc. Nous n’existerions pas sans la fidélité séculaire d’Israël à  son D., quelles que soient les persécutions. Israël a transmis au monde la connaissance de l’Eternel. Notre révélation et notre acceptation de Jésus nous donne le devoir de témoigner aussi afin que ce monde perdu ait une possibilité d’obéir à  Dieu, de vivre alors dans la paix, dans l’abondance et d’être sauvé…

Donc il est évident qu’Israël est le rempart de toutes les nations… Si Israël disparaissait, toute humanité digne de ce nom disparaîtrait aussi sur terre. Si l’arbre est coupé, les branches meurent.

Il est vital, et urgent pour nous d’intercéder, sérieusement, de tout notre coeur, avec une totale persévérance, en demandant à  D. comment prier, que prier… bref, de nous déchaîner dans la prière et l’intercession, plus que l’enfer ne peut se déchaîner avec ses moyens à  lui. Nos armes spirituelles sont puissantes…

Quand nous devions rentrer de ce voyage, le vol a été annulé et le nouveau départ retardé d’heure en heure… Deux nuits sans sommeil. D., qui contrôle tout, a voulu nous faire rester plus longtemps encore sur le territoire d’Israël pour partager un peu de ses incertitudes : inconforts et problèmes d’organisation pour nous, mais question de vie ou de mort pour ce pays. D. voulait nous mobiliser, nous faire prier davantage encore, et approfondir notre perception de la situation…

Il faut se tenir informé – en cherchant des sources sûres – et intercéder pour Israël, selon Esaïe 62 : que des gardes veillent, ne se taisent ni jour ni nuit, point de repos dans la prière…

Notre vie sur terre, au quotidien, en dépend… Et l’Eternel qui ne change pas a dit, en Ge. 12,3 : Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

Prions intensément pour que notre pays se repente de soutenir les pays pétrolifères et les ennemis d’Israël…

On ne se trompe jamais en priant la Parole. Cherchons les versets qui concernent les bénédictions pour Israël, et la protection de D. pour son héritage**… Proclamons-les. Demandons à  l’Esprit de D. de nous inspirer les prières mêmes que Dieu veut… Alors nous serons exaucés, et tous bénis. Ouf ! dira la terre… A deux ou trois si possible et dans un accord total, la prière en est plus puissante. Sans relâche…

Un seul cri d’amour bouleversé touche le coeur de Dieu et Il répond immédiatement.

En fait Il a déjà  répondu car Il aime Israël… Mais persévérons, comme un Daniel qui a dû jeûner et prier 21 jours avant de recevoir une réponse pourtant partie au moment même où il priait correctement. L’ennemi fou de rage, de haine, d’orgueil dément, lance tous ses démons contre le camp de D. Mais il est vaincu depuis 2 000 ans, à  Golgotha (Col. 2,15 ). Persévérons, dans nos combats selon la volonté de D., jusqu’à  ce que l’exaucement soit visible, et consolidé, dans le naturel.

* Chaque mois Israël envoie 5 550 camions de marchandises vers Gaza, soit 155 312 tonnes de marchandises : 1 520 camions de produits alimentaires, 1 244 de matériel de construction, 64 de médicaments – mais il passe tous les jours des médicaments pour Gaza – 258 camions de bétail, 2 464 de produits divers…

http://tsahal.fr/re-information/cooperation-humanitaire-et-economique-a-gaza/

Pourquoi faut-il aller rechercher ses informations soi-même ? Les media inféodés ne jouent plus leur rôle.

Mais partout l’Eglise doit dire la vérité…

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** Le petit livre du pasteur Gérald Fruhinsholz : Prier pour la Paix de Jérusalem, offre de nombreuses pistes et donne en annexes un court chapitre de Proclamations sur Israël. C’est un très bon canevas pour aider et guider la prière.