Les échéances énumérées dans mes articles mis en ligne les 2 et 22 juin de cette année (« 8 juin 2023, méditation ultime » et « Juin 2023, délai de grâce?« ) sont derrière et un nouveau semestre débute. Il est donc approprié de dresser un bref bilan prophétique, d’approfondir notre compréhension des temps en cours.

Pour mémoire, rappelons les points suivants:

– 7 juin 2023  : Eruption du volcan Kilauea, à Hawaii.

– 8 juin           : La côte est des USA est couverte par la fumée des gigantesques feux de forêts dévastant le Canada; la capitale Washington, notamment, est touchée et 120 millions de personnes, soit plus d’un tiers de la population des Etats-Unis, sont affectées.

– 26 juin         : Ce voile de gaz et de cendres atteint l’Europe occidentale par la façade atlantique, faisant pâlir le soleil (phénomène irréel en ce début d’été sur la côte méditerranéenne, où ces lignes sont écrites).

– 27 juin         : Dans un fondu-enchaîné trop parfait pour être fortuit, ces fumées nous font passer d’Amérique du Nord à l’embrasement des villes françaises, couronnées par les noirs panaches des feux allumés un peu partout par les émeutiers.

 

La tournure prise par les événements doit d’autant plus nous interpeller que, dans un commentaire du 1er décembre 2022 (en réponse à Muriel, il me semble), je précisais :

 

« Plus de temps, la porte va bientôt se refermer »… Parole de vérité!

 

Il n’y a pas grand monde qui se souvienne, aujourd’hui, de l’événement peu courant qui s’est produit le 7 juin 2021 à Jérusalem, devant l’hôpital Sha’aré Tsedek (« Portes de Justice », allusion au Psaume 118.19). Ce jour-là, en effet, une cavité, suffisamment grande pour engloutir plusieurs voitures s’est ouverte dans le parking de cet établissement (https://www.youtube.com/watch?v=V-7ISgcK3gY).

 

« Un creux dans le parvis (le terme « parking » n’existe évidemment pas en hébreu biblique…) des Portes de justice » peut être rendu par ‘hor l’hatser sha’aré tsedek, valeur numérique 1310 (pour ce nombre, voir https://michelledastier.com/mesure-le-temple-je-ne-vous-ai-pas-tout-dit-nicolas-meyer/). Si les portes/sha’aré se ferment, je déduis leur valeur, 580, de 1310 et obtiens une différence de 730, soit deux fois 365 jours ou deux ans, menant au 7 juin 2023.

 

Vérification: Les mots impairs –1, 3, 5, 7– d’Esaïe 6.4 (https://michelledastier.com/info-prophetique-les-temoins-de-notre-temps-par-nicolas-meyer/#comment-104053) ont précisément une valeur de 730. Ils mènent au dernier mot de ce verset, « fumée« , qui est synonyme de jugement. Les autres mots d’Esaïe 6.4, quant à eux, totalisent une valeur de 1046, qui est celle du Psaume 2.9, 2ème phrase, « Tu les briseras comme le vase d’un potier » ou encore du grec thlipsis megalê/ »grande tribulation » (noter l’absence d’article: ce n’est pas LA grande tribulation)…

 

Pour nous, petit troupeau, la promesse de Matthieu 24.13 demeure: […] celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

 

 

Vous avez dit « confirmation »? En tout état, le chaos déferlant sur les villes de France ressemble bien à un coup de la verge de fer du Psaume 2.9 cité dans ce commentaire!

 

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Fondés sur ces constatations, jetons un coup d’œil dans notre rétroviseur et souvenons-nous de la prorogation du protocole de Kyoto imposée par le Qatar le 8 décembre 2012. Si, comme je le pense, il faut voir dans cette prolongation la confirmation de l’alliance/du traité de Daniel 9.27, il y a eu, du 8 décembre 2012 compris (je compte ici à la façon hébraïque) jusqu’au 26 juin 2023, 3853 jours, nombre correspondant à la valeur numérique de Juges 4.2, au cœur des trois versets nous faisant entrer dans l’épopée de Déborah et Iaël.

 

Pour rester simples, limitons-nous à relever qu’au niveau des chiffres, Juges 4.1-3 est à mettre en relation avec Daniel 9 et le Psaume 2, dont il vient d’être question, ainsi qu’avec l’année 2019 AD et les 1310 ans suivant celle-ci (voir commentaire ci-dessus). On peut en conséquence raisonnablement penser que les chapitres 4 et 5 du livre des Juges sont une projection allégorique pour la période que nous traversons:

 

Jabin ou Iavin’, « l’intelligent » ou « celui qui comprend », roi de Canaan, évoque bien sûr le serpent ancien, qualifié de rusé, subtil, avisé en Genèse 3.1. Il suit la défaite de ses troupes depuis l’endroit où il est claquemuré (‘Hatsor, « l’enclos »), comme le satan, enfermé dans l’abîme d’Apocalypse 20.1-3.

 

Sisera, le chef, le prince de l’armée du précédent se situe en opposition directe à notre Prince de Paix. Il a, de ce fait, une dimension anti-Christ et est à rapprocher de la bête d’Apocalypse 13.

 

Noter que si Sisera disparaît, conformément à Apocalypse 19.20, son héritage néfaste subsiste, puisqu’il nous est dit qu’il demeure à ‘Haroshet Hagoïm. En hébreu, ces deux derniers mots se réfèrent en effet à la manière dont les nations (hagoïm) ont été fabriquées/façonnées (‘haroshet), à la texture même de celles-ci. En fait, cela revient à dire que ces nations ont un ADN anti-Christ, que la bête d’Apocalypse 13 soit présente ou non.

 

Déborah, « l’abeille », nom dans lequel on retrouve la racine davar/ »parler », étant donné que ce bel insecte a la faculté d’indiquer à ses congénères, par les manœuvres qu’il effectue en vol devant sa ruche, où se situent les champs à butiner (pensez « butin »). Les Déborah, dans l’Eglise du 21ème siècle, sont donc les héroïnes qui vont comprendre les temps, discerner les objectifs à atteindre, les combats à mener (Juges 4.6-7) et communiquer les instructions nécessaires pour le bien et le succès de l’essaim, c’est-à-dire du Corps de Christ.

 

Relevons que Déborah est mariée et fait un avec Lapidot, nom propre signifiant « flammes », ce qui nous renvoie évidemment à la manifestation de l’Esprit Saint à la Pentecôte, sous forme de langues de feu (Actes 2.3). Etre une mère en Israël (Juges 5.7) suppose une intimité sans faille avec le Consolateur.

 

Iaël, ma préférée, c’est en hébreu la petite chèvre au désert (cf. Apocalypse 12.6 et 14, dont les délais ont à mon avis maintenant pris fin), qui se tient loin du monde, les sabots solidement ancrés sur le roc. Elle représente les héroïnes qui, alors même que leur famille ou leur clan ne trouve rien à redire à l’activité tyrannique de Iavin’ (Juges 4.17), savent s’armer (Juges 5.26: Iad/ »la main », c’est la force, la puissance) de l’autorité de leur Sauveur (dans le judaïsme, le iated/ »le clou, le pieu » est un des symboles du Messie) et porter des coups mortels à l’ennemi.

 

 

Juges 5.26-27: D’une main elle a saisi le pieu, et de sa droite le marteau des travailleurs; elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, fracassé et transpercé la tempe.

 

Aux pieds de Iaël il s’est affaissé, il est tombé, il s’est couché; à ses pieds il s’est affaissé, il est tombé; là où il s’est affaissé, là il est tombé sans vie.

 

 

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Dire que nous vivons depuis 2019/2020 une saison de bouleversements est un doux euphémisme et j’ai déjà mentionné les incertitudes prévalant dans les milieux chrétiens. Remises en question perpétuelles, doutes, hésitations, il n’y a rien de plus paralysant.

 

Pour ma part, il y a une chose que je constate depuis longtemps: les hommes, en Occident, ont été méthodiquement, scientifiquement, privés de leurs prérogatives, de leur autorité, de leur pouvoir de dire « non », de résister. Ils ont été infantilisés (manichéisme politique maçonnique), abrutis par des spectacles aussi divers que dégradants (j’ai liquidé ma télévision il y a bien longtemps, et n’ose imaginer la dégoulinade intellectuelle que l’on doit servir aujourd’hui au téléspectateur béat moyen), remplis de vanité (je suis atterré de voir l’emprise que le terme « leader » exerce dans certaines dénominations, en dépit de la lettre claire de Matthieu 23.10).

 

Plus souvent qu’à mon tour, j’ai observé que les idées impliquant une innovation provoquent regards outrés et réprobation. Pensez-vous! Les habitudes sont si confortables…

 

Tout a été mis consciencieusement en œuvre pour empêcher la transformation des âmes. C’est d’ailleurs pour cela que les nations, sevrées depuis des décennies de la sève nourricière de la Foi chrétienne, s’effondrent irrémédiablement.

 

Mais les grands ébranlements sont porteurs de renouveau, de métamorphoses au nombre desquelles je m’attends à une redéfinition du rôle de la femme dans l’Eglise. Beaucoup d’hommes se sont laissé mettre sur la touche et en sont pleinement satisfaits… Après tout, si une Béatrice Stöckli est exécutée par des lâches en Afrique, que peut-on y faire?

 

C’est pour ces raisons que les Déborah et Iaël sont aujourd’hui d’une importance existentielle pour le Corps. C’est sur leurs prières, leur discernement, leurs prophéties et leurs combats que s’édifiera le Royaume auquel nous aspirons tous. Ce sont elles qui vont désormais créer des groupes de maison, de prière, répandre la Parole prophétique contre vents et marées, apporter la guérison, pratiquer la délivrance.

 

Montrez le chemin, soyez au premier rang, bref, suivez l’exemple de Michelle. Vous verrez que bientôt des Barak vous emboîteront le pas (ça devrait aller assez vite, puisque ce nom signifie « éclair »!).

 

Et surtout, que toutes les Déborah, toutes les Iaël fassent de leurs fils de vrais hommes. Le monde en a terriblement besoin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – 01.07.2023