Le 9/1/25, à 18h, j’ai perdu mon chien. C’était ma Louloute.
Elle était arrivée comme un cadeau du Seigneur durant un moment très difficile de ma vie. Elle savait me consoler, en posant sa patte sur moi, quand j’étais abattue, quand je pleurais, quand je souffrais, et elle me faisait souvent rire tant elle était joueuse et remplie de vie, le reste du temps. Elle s’en va neuf ans plus tard, presque jour pour jour.
Ceux qui ont des animaux de « compagnie » me comprendront. On peut s’y attacher comme à des enfants. Ma chienne ne faisait pas que me tenir compagnie, elle me gardait car c’était un berger. Un vrai berger soucieux des brebis, en l’occurrence, des brebis du Seigneur. Dès que je recevais des amis ou des serviteurs de Dieu à la maison, elle se mettait devant leur habitation et elle les gardait. Quand des enfants venaient, ce redoutable berger allemand, qui intimidait tout étranger qui passait devant ma maison, devenait comme un agneau, docile, se laissant tirer ses longs poils, et jouant avec eux jusqu’à épuisement.
Oui, je parle de ma chienne comme d’une amie fidèle. Nous avions une telle complicité ! Elle était élégante, facétieuse, remplie d’un amour indéfectible que l’on aimerait souvent trouver chez les êtres humains. Si belle que je ne me lassais jamais de la regarder quand elle avait décidé de capter mon attention.
Et je n’étais pas la seule. Tous ceux qui sont venus vivre chez moi quelque temps s’attachaient à elle. Hier soir, beaucoup m’ont envoyé des photos ou des films qu’ils avaient pris d’elle.
Je pleure ma compagne de chaque jour. Dieu considère les animaux comme si précieux, qu’Il a voulu en sauver de chaque espèce lors du déluge. De même que chaque être humain est unique, chacun de ces compagnons est unique. Ils ont une âme unique. Je ne sais si on les retrouvera là-haut, mais peut-être que Celui qui ressuscite les morts ressuscitera nos chers compagnons à quatre pattes durant le millénaire. Qui sait ? Notre Dieu peut tout, il connaît nos cœurs.
Voici, je suis en deuil de ma compagne à quatre pattes, ma si jolie Lilylou. Et ça fait mal.
Dieu a donné, Dieu a repris. Que le nom de Dieu soit béni.
Dernière minute (18/1)
Mon Dieu avait tout prévu. Il savait qu’à mon âge, j’aurai du mal à reprendre l’éducation d’un jeune chiot. Mais il m’avait préparé une jeune chienne, une ado, déjà éduquée en partie – en partie car les ados sont les ados 🙂 – folle de joie depuis qu’elle est arrivée à la maison, et qui apprend à une vitesse grand V.
Justement, elle est née dans l’année des V. Voici Vesta, fille de champions, que la propriétaire de l’élevage s’était gardé pour elle tant elle la trouvait fine et belle, et bien sûr, LOF, racée, intelligente, et merveilleusement affectueuse. En fait, c’était pour moi ! … Encore une qui m’a adoptée illico, car ce sont toujours, au final, les chiens qui nous adoptent comme maîtres. En sus, c’est Dieu qui m’en a donné les moyens financiers de manière surnaturelle ! Et ce fut l’occasion de belles retrouvailles avec une servante de Dieu que je n’avais pas vue depuis 10 ans.
Le Père de toutes consolations fait tout à merveille, et se sert de toutes les circonstances pour notre bien, selon Roms 8:28. Et je ne peux dire les autres miracles que la mort de Louloute, et l’arrivée de Vesta, ont déclenchés. Pas des petits miracles, des grands !
Voici la jeune Vesta, sept mois et des poussières. Elle aurait pu descendre de ma Louloute, car elles se ressemblent beaucoup. Elle va encore beaucoup grandir. Et ce sera une super gardienne. Dans la mythologie romaine, Vesta était la gardienne du foyer et de la famille… Évidemment, je compte seulement sur mon Dieu, le Créateur de tout, Yeshua, (Col 1:16). C’est Lui seul qui veille sur mon foyer et ma famille. Mais combien mon Dieu est bon…
Ah oui alors ! qu’elle était facétieuse !
Un matin, au saut du lit, une seule de mes pantoufles répond à l’appel…
ça alors ! ? Je ne perds tout de même pas la tête !
Quand tout à coup, que vois-je ? Lilou au jardin emportant fièrement ma pantoufle dans l’herbe mouillée !
Allons, bon ! Il ne me reste plus qu’à aller jouer avec elle… Mais pour récupérer l’affaire.. bernique car elle file toujours avec son larcin.
Le temps passant, le moment est venu de partir au séminaire.
De retour, nous voilà, Michelle et moi à la recherche de la dite pantoufle au jardin… Introuvable !
Tant pis !
Quelle ne fut pas ma surprise, quand à nouveau dans la chambre, l’objet manquant était bien revenu à la bonne place.
Bon… un peu humide mais ça ira !
Et le Seigneur m’a aussi entendue lui demander de revoir mes fidèles compagnons à quatre pattes.
Il est le Créateur et Il est Amour.
Sois bénie et relevée de ton chagrin !
Recevez toute notre sympathie à l’occasion de cette séparation, chère Michelle.
Florence et moi avons vécu la même chose le 22 décembre, avec le départ de notre matou persan Frimousse, que nous surnommions « le chat du palais d’Esther ».
Pour ce qui est de retrouver nos chers compagnons Là-Haut, le texte grec d’Apocalypse 5.13 est absolument limpide: la scène céleste décrite nous les montre participant à la louange de notre Père et de l’Agneau!
Apocalypse 5.13: « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! »
Soyez bénie et consolée, Michelle, avec toute notre amitié fraternelle
Celui qui a promis de sécher toutes nos larmes connaît nos cœurs aussi à l’égard des animaux qu’Il nous a donnés parce que Lui-même les a dans Son cœur (Jonas 4:11 ; Nombres 22:33). La Jérusalem du Ciel est ouverte pour accueillir aussi une multitude d’animaux (Zacharie 2:4), sur une montagne sainte où il ne se fait plus aucun mal (Esaïe 11:6-11).
C’est à l’automne 1992 que, en me trompant de réunion, je me suis retrouvé dans un groupe de collègues charismatiques. Je me suis rendu compte de mon erreur juste au moment du début de la réunion. Le berger du groupe avait dit: « Levons les mains pour louer le Seigneur ». Je n’avais jamais rien fait de tel de ma vie et je trouvais cela déplacé, comme se donner en spectacle. Mais comme tout le monde le faisait, je les ai levées … pas très haut. Alors, j’ai senti de la chaleur entrer dans mes mains, comme quand je les tourne vers le soleil pour me réchauffer les paumes. Je ne comprenais pas. Je regardais au plafond pour voir s’il y avait des spots. Mais non et ils m’auraient aussi chauffé le visage s’il y en avait eu. C’était bizarre. J’étais perplexe. Puis le berger a invité à un moment de recueillement dans le silence. J’ai fermé les yeux … et j’ai eu comme un écran d’un violet intense. J’étais de plus en plus troublé. Puis, vers la fin de la réunion, le berger a à nouveau appelé à un temps de recueillement en ajoutant de partager si quelqu’un recevait une parole ou une vision du Seigneur. J’ai ri intérieurement en pensant « c’est la chose la plus ridicule que j’aie entendue de toute ma vie ». J’ai fermé les yeux et … une vision! Nette, comme sur un écran au cinéma: un genre d’astre pâle qui perçait à travers des nuages très noirs qui roulaient. Puis, une impression de me sentir sale, sale … et comme si j’étais transparent, nu, que tout le monde pouvait le voir. La réunion finie, je pensai « c’est de la sorcellerie, ici », décidé à ne jamais y revenir.
Quelques mois passèrent et, en mars 1993, une de mes chattes que j’aimais beaucoup fut euthanasiée, me plongeant dans un très profond chagrin. Je l’avais depuis 14 ans. Elle m’avait accompagné étudiant, suivi dans mes déménagements et elle était à Bruxelles avec moi. Je l’ai enterrée dans le jardin de ma maison de campagne.
J’étais si déprimé que j’ai repensé aux charismatiques. Ils sont bizarres et fous, pensai-je, mais ils étaient gentils et chaleureux et, à ce moment-là, j’avais vraiment besoin de ressentir de la chaleur humaine. J’y suis retourné. Je me suis assis au fond, sans rien dire à personne de ma peine. Et le berger commença ainsi la réunion: « Ce n’est pas habituel mais je voudrais remercier le Seigneur pour un chien, pour tout l’amour qu’il avait reçu de cette bête. Merci Seigneur pour ce chien ».
C’est comme si j’avais reçu une torpille directement en plein cœur ! Et alors je sus, je compris: Dieu était là, vraiment là. Lui connaissait mon cœur et Il avait fait parler ce berger, qui ne se doutait de rien, comme s’Il m’avait parlé Lui-même. Mon oui à l’Esprit a donc commencé au travers du deuil d’un animal et de la révélation de la compassion de Dieu pour ma peine.
Après, j’ai eu de plus en plus de visions, de paroles, vécu des miracles déroutants.
Un jour, c’était une vision et avec cette manière qu’a Dieu de parler sans mots mais comme avec du sens qui s’imprime dans le cerveau. Il n’y a pas de mot pour cela. Je voyais comme un tourbillon, un peu comme les tornades, qui partait de différentes figures humaines. Ces « tourbillons » montaient vers Dieu. Et j’y voyais notamment des animaux. Et je « recevais » que ce que nous aimons de l’amour de Dieu monte à Lui.
Bien difficile à « expliquer » en mots.
Chère Michelle, je viens seulement de voir ton message. Je comprends ta peine, moi aussi j’avais pleuré notre chat que j’aimais beaucoup. De tout coeur avec toi, que le Seigneur te bénisse et te console. Merci pour tout le travail que tu fournis pour nous qui te suivons sur ton blog.
Chère Michelle, comme je vous comprends, j’ai moi même plusieurs animaux!
Même quand on connait le consolateur des consolateurs, on souffre de la perte d’un compagnon qui partageait notre quotidien, ca fait mal car on s’y est attaché et tout à coup c’est vide.
Mais courage et que notre seigneur vous réconforte et remplisse cette lacune!
Merci. C’est encore bien douloureux..
Michelle,
Nous, je me joins à tous les frères et sœurs, nous demandons sur toi une onction de consolation. La perte d’un chien c’est un deuil de la même nature que pour une personne, parfois même davantage, je sais cela peut choquer certains, ceux qui ne l’ont pas vécu.
J’aime beaucoup la 2ème photo que tu as mise, je suppose en voiture, mais on dirait un avion qui monte dans le ciel et les nuages.
Seigneur, nous te demandons de combler le vide laissé et de le remplacer par quelque chose de nouveau de ta part, car oui, la perte d’un chien fidèle compagnon c’est immanquablement un changement de temps, donc un temps nouveau, un temps de changement.
Ce qu’il se passera dans l’éternité avec les animaux, plus encore avec nos animaux, cela reste un mystère et un questionnement pour ma part.
Dan
Voici ce que je viens d’écrire à mes amis proches:
Je vais partager quelque chose de magnifique. Bien sûr, mon coeur est encore très lourd. On a enterré la Louloute hier, et j’ai des larmes chaque fois que je retombe sur quelque chose qui me rappelle ma gentille chienne…
Depuis trois jours, je disais à mon Papa céleste : Seigneur, il me faut remplacer Lilylou. Elle laisse un trop grand vide. Mais voilà, à mon âge, un chiot, c’est difficile, ça salit partout, j’ai du mal à me baisser. Mon rêve serait d’avoir une chienne de 5 mois, déjà propre, sociabilisée, et aussi belle que ma Louloute, aussi affectueuse, poils courts car j’avais trop de mal à la brosser, LOF (reconnue pure race par la fédération française) car le LOF sont des chiens francs, pas dangereux, très attachés à leur maître, et évidemment très beaux (des aristos, quoi !, le mot voulant dire « élite », les meilleurs). Or je sais que c’est introuvable. J’avais d’ailleurs commencé à regarder sur le Bon coin, contacté des élevages, vus des chiots super mignons…
Et puis je contacte l’élevage où j’avais acheté ma louloute il y a plus de neuf ans. J’avais tissé des liens d’amitié avec sa propriétaire, une éleveuse connue dans toute la France pour la qualité de ses bergers allemands et sa collection de médailles (Lilylou a fait trois concours nationaux, et avait remporté la première place dans les trois). Ingrid se souvenait bien de Lilylou, racontant qu’elle était particulièrement magnifique, et c’est d’ailleurs une photo de Lilylou qu’elle présente en première page de son entreprise. Elle m’annonce qu’elle a effectivement une portée de jeunes chiots, et me dit. « Vous savez, Michelle, je sais que vous êtes âgée. Il se trouve que j’ai une femelle berger allemand LOF, très affectueuse, de 5 mois, déjà sociabilisée, vaccinée…. Ça vous intéresse ? »…. Oups: l’exacte réponse à ma prière ! Elle ne m’avait même jamais parlé du fait qu’elle pouvait avoir des chiots de plus de deux mois: tout partait chez elle à vitesse grand V… car les gens savaient la qualité de son élevage et les chiots étaient commandés jusqu’à trois portées à l’avance. Je vais la chercher mercredi. On lui a trouvé un prénom, avec Bernadette, puisque c’est l’année des V: VICTOIRE !
Et sur place, ce n’était pas une chienne de 5 mois: j’avais mal compris au téléphone, mais de sept mois, donc encore plus évoluée et éduquée. Évidemment, elle ne cesse de cumuler les bêtises, car elle n’a jamais tout à fait vécu avant dans la liberté folle que je peux donner à un chien. Elle est comme folle de joie, faisant toutes les bêtise qu’un chiot fait normalement, mais elle, dans ce centre, ne pouvait être un chiot fou fou. Alors, elle rattrape le temps perdu ! La vie, quoi. Et de l’affection débordante… Je crois qu’on va découvrir jour après jour toutes ses qualités et facettes…
Que le Seigneur te restaure Michelle. J’ai perdu mon cocker en 2022…il avait onze ans. C’était aussi un cadeau du Seigneur. Je ne voulais plus de chien tellement il était assez exceptionnel par sa gentillesse, sa compagnie. Comme je comprends ce que tu ressens.
Aujourd’hui j’ai un nouveau petit compagnon, alors que je ne pensais pas en reprendre un.
Sois bénie et consolée Michelle.
Chère Michelle je partage ta douleur. Sois consolée et bénie par le Consolateur. Que Dieu vienne adoucir ta peine. Sois bénie.