Comme une majorité écrasante de mes collègues et du personnel soignant, j’ai exercé 45 ans dans le milieu médical sans protections particulières, j’ai traversé des dizaines d’épidémies de grippe très contagieuses sans vaccin, sans jamais être contaminé par la grippe ou par aucune autre maladie transmise par un patient.

Monsieur le président, mes chers confrères,

Dans le contexte épidémique covid-19, j’ose rappeler des faits incontestables qui devraient être connus de tous à propos des épidémies.

Au début du XXe siècle, au plus fort de l’épidémie de tuberculose, un confrère a écrit ceci :

« Au sanatorium de Bligny, où tout le monde vit en promiscuité avec les malades, le Dr Guinard n’a jamais vu, ni dans le personnel, ni dans les familles du personnel, un seul cas de tuberculose pouvant être attribué à une contamination dans un service du sanatorium. » (Larousse médical illustré 1924, page 1258/1400).

Dans les années 1920, le personnel médical soignait les tuberculeux sans gants, sans masques, sans matériel à usage unique, et il n’était pas contaminé. Après la Deuxième Guerre mondiale, alors que l’épidémie régressait, les autorités sanitaires ont présenté la tuberculose comme une maladie très contagieuse, imposé des règles sanitaires rigoureuses, et rendu obligatoire la vaccination par le BCG sans apporter la preuve de son utilité (La Recherche, n° 356, septembre 2002).

En 2003, dans un service parisien de patients immunodéprimés, un cas de tuberculose très contagieuse chez un soignant n’a donné lieu à aucune contamination parmi les 180 patients très fragiles et les membres du personnel soignant exposés (BEH n° 10-11, 18 mars 2003).

Comme une majorité écrasante de mes collègues et du personnel soignant, j’ai exercé 45 ans dans le milieu médical sans protections particulières, j’ai traversé des dizaines d’épidémies de grippe très contagieuses sans vaccin, sans jamais être contaminé par la grippe ou par aucune autre maladie transmise par un patient. Comme mes collègues, j’ai constaté que la majorité des maladies infectieuses ne sont absolument pas contagieuses et que dans les familles, il y a rarement plus d’un malade à la fois. Nous sommes tous exposés quotidiennement à des milliards d’agents infectieux sans jamais contracter la moindre maladie, y compris à un âge très avancé.

L’histoire des grandes épidémies (Pr J-Ch Sournia, revue du Palais de la découverte – Vol. 15 – N° 146) nous enseigne que les phénomènes de contagion – peste, choléra, tuberculose, etc – n’ont jamais respecté les lois statistiques que nos épidémiologistes utilisent pour justifier des règles de confinement et d’hygiène à toute la population.

Il est amplement démontré que la notion de contagion pastorienne, qui fait la loi aujourd’hui, est inexacte et appliquée sans aucun discernement. En pratique, le terrain est essentiel.

De nombreux facteurs fragilisent un individu. Certains sont endogènes comme l’âge, les spécificités génétiques, les antécédents, les carences, l’hygiène individuelle. D’autres facteurs sont exogènes comme les stress physiques, l’épuisement professionnel et le travail de nuit, l’exposition à des toxiques et la pollution atmosphérique, les effets secondaires de médicaments ou de vaccins.

Même un stress psychologique diminue l’amplitude respiratoire, provoque une stagnation de l’air alvéolaire et favorise la pullulation du bacille de la tuberculose et d’autres agents infectieux comme ce coronavirus.

Depuis très longtemps, on sait que la meilleure vaccination, c’est un ou deux ans d’allaitement maternel, grâce auquel la mère transmet ses propres cellules immunitaires à l’enfant qu’elle allaite (Pouvert C. et coll., Immunologie fondamentale et immunopathologie, Marketing, 1991).

La situation actuelle est une perversion de la médecine, une maltraitance de populations entières privées de véritables soins et livrées au pouvoir arbitraire, non des médecins de terrain expérimentés, mais de l’administration et de la police.

Cette fausse conception des épidémies et de la contagion est le prétexte à la mise en place d’un système répressif à l’échelle de la planète. Ce système maltraite les jeunes, les travailleurs, les personnes âgées, il réduit l’humanité en esclavage, il neutralise les relations sociales et familiales indispensables à la vie et crée une hystérie collective.

Aujourd’hui, les hommes sentent que notre société va mal, et ils ont peur. Le non-sens règne partout avec le scientisme, le consumérisme, l’inversion des valeurs traditionnelles, la violation des lois de la nature, la perversion de la notion de famille et de communauté.

Le respect des lois naturelles, cela s’appelle la Sagesse, et quand l’humanité viole la Sagesse, elle se met en danger. Alors, avec ou sans confinement, l’humanité s’expose à être ravagée par une épidémie.

Recevez mes meilleures salutations confraternelles,

Dr Jean-Michel Crabbé