Source : messianique.forumpro

Bien souvent pour se tourner vers Elohim, certaines religions font réciter un crédo « Je crois, ect… »

Mais en réalité le moment exact de notre conversion à  Elohim est très difficile à  situer car il se situe au plus profond de notre âme où se trouve notre désir de venir à  Elohim.

C’est je le crois, le moment véritable de la conversion à  Elohim.
Ce moment où notre coeur aime Elohim et qu’il a le désir de Le Suivre afin de Lui plaire.

N’oublions pas que le vrai crédo de la Foi Véritable Est Celui-ci :

Deutéronome 6:5
Tu aimeras YHWH, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.

Celui qui aime vraiment Elohim progressera durant sa vie se dirigeant pas à  pas vers l’observation des Commandements d’Elohim et croira en toute Sa Parole, en toutes Ses Prophéties concernant Le Machia’h et reconnaîtra en Yéhoshoua  Son Seigneur et Sauveur Machia’h car notre Elohim Conduit toutes les brebis errantes qui L’aiment vers La Vérité.

Torah-Deutéronome 11:1
Tu aimeras YHWH, ton Elohim,  et tu observeras toujours ses préceptes, ses lois, ses ordonnances et ses commandements.

Torah-Deutéronome 30:6
YHWH, ton Elohim, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras YHWH, ton Elohim, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives.


Note MAV: je voudrai rajouter certaines choses.

Oui, il y a l’étincelle, c’est le moment du premier contact avec le Dieu vivant. Mais bien plus que cela. Adam, même pécheur, entendait la voix de Dieu et il avait déjà  connu Dieu et avait été en comunion avec Lui. Pourtant, quand il a entendu la voix de Dieu dans le jardin, il allait faire le choix de se perdre. Caïn, même meurtrier de son frère, a entendu Dieu lui parler. Lui aussi a fait le choix de se perdre.

Car la véritable conversion s’accompagne d’autre chose, qui conduit de la mort à  la vie, mais dont  Adam, par orgueil, n’a pas voulu, ni Caïn… ni Judas, ne des centaines de millions qui leur ressemblaient.

Dieu « est lumière et en lui il n’y a point de ténèbres« . Il est écrit:

Jean 1 :  4  En elle (La parole de Dieu) était la vie, et la vie était la Lumière des hommes.  5  Et la Lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont point reçue….    9  Cette Lumière était la véritable, qui éclaire tout homme venant au monde.  10  Elle était au monde, et le monde a été fait par elle; mais le monde ne l’a point connue.  …  12  Mais à  tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir à  ceux qui croient en son Nom;

Jn 3:  19  Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.  20  Car quiconque s’adonne à  des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à  la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient censurées.  21  Mais celui qui s’adonne à  la vérité, vient à  la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu.

Voici donc la clé du salut: accepter d’entrer dans la lumière de Dieu, sans tenter de se cacher. Et nous voici en pleine lumière, nous voyant dans notre souillure qui, face à  cette lumière de sainteté, nous apparait pour ce qu’elle est: pestilentielle.

Alors seulement nous comprenons pourquoi dans notre état nous ne pourrions jamais nous présenter devant le Dieu trois fois saint, et nous comprenons le prix de la Croix, le prix payé par Dieu Lui-même se faisant homme pour payer à  notre place, à  traver ce fils sorti de Lui-même.

Et c’est un double cri qui sort de notre âme. Le cri d’horreur face à  ce que nous sommes réellement, et le cri de joie et de reconnaissance pour ce que Dieu a fait pour nous. Oui, seulement alors, nous savons aimer Christ !

Parfois, cette entrée dans la lumière est soudaine, fracassante, définitive, et elle porte très rapidement du fruit, à  commencer par une transformation profonde de la personne ! Sa  »  nouvelle naissance   » est visible de tous ceux qui le connaissaient avant. Ce fut le cas de Paul sur le chemin de Damas. Ce fut le cas de Marie-Madeleine s’effondrant aux pieds de Christ et noyant le Seigneur de ses larmes. C’est aussi l’histoire de ma conversion et je parle donc de ce que j’ai vécu.

Parfois, c’est par étapes, comme Pierre, qui commence par sentir qu’il est en présence de quelque chose de divin lors de sa première pêche miraculeuse, et qui s’écrie:  »  Retire-toi de mooi car je suis un homme pêcheur  « . Puis c’est la compréhension que la Parole qu’il écoute vient d’en Haut, pas d’un homme  »  À qui irions nous, tu as les paroles de la vie ?   » (Jn 6:66). Puis c’est la révélation que Jésus est bien le Messie attendu (Mt 16). Mais il faudra le brisement de son  »  moi   » lors de la crucifixtion où il se voit tel qu’il est vraiment: lâche, traître, sans foi (puisqu’il n’a pas cru ce que Jésus avait annoncé), sans discernement, alors que des femmes, le plus jeune des apôtres, un homme inconnu qui reste alors que tous s’enfuient quand on arrête Jésus, ont mieux fait que lui, qui voulait se considérer comme le premier. C’est alors  que, son orgueil totalement brisé, il va être prêt à  faire sa véritable conversion, définitive et le rendre inébranlable dans sa foi.

Peu importe, nous sommes tous différents. Mais le véritable signe d’une conversion quasi irréversible et réelle, c’est la confrontation de notre  »  moi   »        pourri et de la lumière de Christ trois fois sainte, qui nous conduit dans la repentance qui mène à  salut, et qui sera désormais notre compagne quotidienne. Car c’est quotidiennement que le Seigneur veut nous travailler, nous transformer, pour nous conduire à  la stature parfaite de Christ, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Seigneur entreprend ainsi un nettoyage en profondeur, un remodelage en profondeur de notre moi, de manière de penser et donc de nos comportements, oeuvre qui ne s’arrêtera plus jusqu’à  notre mort et qui se fait avec notre collaboration !

Tout le reste, ce sont des fausses conversions, des conversions religieuses, qui n’opèrent de changements que dans les apparences; et qui va transformer ces Chrétiens de nom, au fil du temps, en ennemis farouches des vrais enfants de Dieu qui rendent témoignage, comme Christ, que leurs oeuvres sont mauvaises…