Emmanuel nous transmet un article sorti de http://www.bivouac-id.com/billets/geert-wilders-letat-palestinien-est-la-jordanie/ – Un parlementaire Néerlandais, courageusement, ose dire la vérité à  propos de la Palestine et d’Israël. Un vérité Historique ! Quand des hommes politiques français, qui connaissent cette vérité, auront-ils le courage de prendre cette position face à  Israël ?… pour la bénédiction de la France !

Par Melba le 6 décembre 2010

Geert Wilders était ce dimanche à  Tel-Aviv. Le politicien anti-Islam a réaffirmé son soutien sans faille à  Israël, et il y a prononcé un discours remarquable sur le conflit israélo-arabe, n’hésitant pas à  rappeler certains faits historiques qui ont généralement la faculté de faire grincer des dents les musulmans et la gauche, y compris la gauche israélienne.

Nous avons traduit la première partie du discours, à  lire absolument pour ceux qui veulent comprendre comment a été créé de toute pièce le problème palestinien.

Traduction expresse

Shalom chaverim, Bonjour les amis

Permettez-moi de commencer par dire que c’est avec une grande tristesse que je partage votre douleur pour la mort de plus de 40 Israéliens courageux qui ont perdu leur vie en essayant de sauver d’autres vies dans le grand incendie près de Haïfa. Mon pays, les Pays-Bas, est parmi les pays qui ont contribué à  combattre ce feu, qui menace la vie et les biens de milliers de vos compatriotes. J’offre mes plus sincères condoléances aux familles de ceux qui ont péri. Mes pensées sont avec eux.

Israël est une immense source d’inspiration pour moi. Quand je suis venu dans votre pays pour la première fois, pendant mon adolescence, j’ai vécu ici pendant un an.

Je n’ai pas honte de soutenir Israël, mais j’en suis fier. Je suis reconnaissant envers Israël. Je défendrai toujours Israël. Votre pays est le berceau de la civilisation occidentale. Nous l’appelons la civilisation judéo-chrétienne pour de bonnes raisons.

Israël est souvent traité de manière injuste. Le monde se penche sur le sort des Palestiniens dans les camps de réfugiés au Liban, à  Gaza, et ailleurs, et nombreux sont ceux qui blâment Israël pour leur situation. L’ONU affirme qu’ il y a plus de 4,7 millions de réfugiés palestiniens, et on blâme Israël. Ces voix disent que les Palestiniens devraient être autorisés à  retourner en « Palestine. » Mais où est la Palestine? Beaucoup disent qu’Israël doit résoudre les problèmes de la Palestine. Mais Israël est-il coupable de la situation des réfugiés palestiniens?

Ma réponse est « Non » Les dirigeants arabes sont les responsables – et l’islam est à  blâmer. Permettez-moi de vous dire pourquoi, et puis ensuite je vous dirai où se trouve la Palestine.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu 50 millions de réfugiés. Aujourd’hui, tous les problèmes des réfugiés d’avant les années 1950 ont été résolus. Tous, sauf un – le problème des Palestiniens.

Pourquoi ce problème n’est-il pas résolu? La raison est simple: Parce que les pays arabes ne permettent pas qu’il soit résolu. Et parce que l’Islam ne lui permet pas d’être résolu. En mai 1948, le nombre de Juifs dans les pays arabes a été estimé à  près de 1/000.000. Aujourd’hui, ils sont moins de 8.000 juifs dans l’ensemble du monde arabe. En 1948, les pays arabes ont mis dehors les juifs et ont confisqué leurs biens. Plus de Juifs ont fui les pays arabes que d’Arabes ont fui Israël. Où sont les camps de réfugiés juifs? Il n’y en a pas.

Alors, pourquoi y a t-il des camps de réfugiés Palestiniens dans les régions voisines d’Israël? Parce que les Palestiniens n’ont pas été les bienvenus dans les pays arabes voisins. Il n’y a pas eu de solidarité arabe, les réfugiés ont été forcés dans des camps et des bidonvilles, où leurs descendants, pour beaucoup, vivent encore aujourd’hui.

Selon les définitions internationales, le statut de réfugié ou celui de personne déplacée ne s’applique qu’aux réfugiés de première génération. Toutefois, l’ONU fait une exception pour les Palestiniens. Les descendants des réfugiés palestiniens se voient accorder le même statut de réfugié que leurs ancêtres. Par conséquent, le nombre des soi-disant réfugiés palestiniens enregistrés auprès de l’ONU est passé de 711.000 en 1950 à  plus de 4,7 millions en 2010. Ces réfugiés sont utilisés comme une arme démographique contre Israël.

Au lieu de blâmer les régimes arabes inhospitaliers, beaucoup blâment Israël.

Mes amis, le blâme doit être remis à  sa place: c’est à  dire sur le monde arabe. Les réfugiés juifs se sont construits une nouvelle vie par eux-mêmes. Ils ont fait ce que des millions de réfugiés ont fait au cours de l’histoire, y compris au XXe siècle, les Allemands qui ont dû quitter les Sudètes et les terres à  l’est de l’Oder et Neisse, les Hongrois qui ont fui la Transylvanie, les Grecs qui ont été éjectés de la côte égéenne d’Anatolie, les Hindous qui ont fui le Pendjab.

À chaque génération, le ressentiment de ces réfugiés et de leurs descendants s’estompe lentement. Le temps guérit toutes les blessures. L’acceptation de la nouvelle situation est la norme.

L’islam, cependant, conditionne les musulmans à  haïr les Juifs. C’est un devoir religieux de le faire. Israël doit être détruit parce que c’est la patrie des Juifs.

D’influents érudits islamiques, tel que Muhammad Tantawi, qui est le Grand Imam d’Al-Azhar au Caire, le centre de formation islamique plus prestigieux, désignent les juifs comme les « ennemis d’Allah ». Tantawi, qui est décédé en mars, était pourtant généralement considéré comme un modéré par les médias et les décideurs occidentaux. Mais qu’a dit ce « modéré » à  une délégation de musulmans palestiniens qui lui rendaient visite en 2002?

Il les a exhortés à  intensifier les attaques-suicide contre les Israéliens, en précisant que chaque « opération martyre » contre – je cite – « tout Israël, y compris les enfants, les femmes et les adolescents, est un acte légitime selon la loi religieuse islamique, et un commandement islamique, jusqu’à  ce que le peuple de Palestine récupère sa terre « – fin de citation.

Nizar Qabbani, un des poètes les plus estimés dans le monde arabe, fait l’éloge de la folie de ceux qui sont aveuglés par une idéologie de haine. Dans son poème « Ode à  l’Intifada », il écrit: « O peuple fou de Gaza, Mille salutations à  la follie. L’âge de la raison politique est fini depuis longtemps. Alors enseigne-nous la folie. «  Telle est la nature des ennemis islamiques face aux Juifs : la folie pure.

Israël, d’autre part, est un phare de lumière, c’est comme une menorah chandelier de Hanouka dont les lumières brillent dans une région qui était jusqu’en 1948 engloutie par les ténèbres.

Les amis, Israël n’est pas à  blâmer pour la situation au Moyen-Orient. Le problème est le rejet par l’Islam du droit d’Israël à  exister. Le mois dernier, le Fatah a conclu son congrès à  Ramallah en déclarant son refus manifeste de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif.

Le problème, c’est aussi le refus de nos dirigeants occidentaux à  comprendre qu’Israël est le canarie de l’Ouest dans la mine : Si les Juifs se voient refuser le droit de vivre en liberté et en paix, nous allons bientôt tous être privés de ce droit. Si la lumière d’Israël devait s’éteindre, nous serons tous confrontés à  l’obscurité. Si Israël tombe, l’Occident tombe. C’est pourquoi nous sommes tous Israël.

Mais tant que l’Occident refusera de comprendre comment les Palestiniens sont utilisés comme une arme contre Israël, il ne sera pas en mesure de voir qui est vraiment à  blâmer, il ne sera pas en mesure de voir que ce n’est pas le devoir d’Israël de procurer un Palestinien Etat – pour la simple raison qu’il existe déjà  un Etat palestinien et que cet état est la Jordanie.

En effet, mes amis, la Jordanie est la Palestine. Jetez un oeil sur la carte de cette partie du monde après l’effondrement de l’Empire ottoman suite à  la Première Guerre mondiale.

L’État d’Israël contemporain ainsi la Jordanie contemporaine faisaient tous deux partie du mandat britannique de Palestine.

En 1922, les Britanniques ont divisé la Palestine en deux : Cisjordanie et Transjordanie – ce dernier représente 78 % du territoire de la Palestine. Les Britanniques ont remis ce territoire à  leur allié, l’homme fort hachémite Abdallah ibn Hussein. Abdallah est le fils de l’émir Ali bin Hussein, gardien de la ville sainte islamique de La Mecque.

Les Hachémites appartiennent à  la tribu Quraysh – la tribu du fondateur de l’Islam Muhammad. Ils sont des étrangers en Palestine.

En 1946, la Transjordanie est devenue un Etat indépendant la Jordanie régi par le trône hachémite. En Novembre 1947, l’Organisation des Nations Unies a proposé de partager les 22 % restants de la Palestine. Ce territoire, compris entre le Jourdain et la mer, ont été divisés en une partie juive et une partie arabe. Les représentants juifs acceptèrent le plan de partition des Nations-Unies, mais les représentants arabes refusèrent. Afin d’essayer de « jeter tous les Juifs à  la mer, » ils ont déclaré la guerre de 1948 – qu’ils ont perdue.

Ils se vengèrent, cependant, sur les Juifs de Jérusalem-Est et du reste de Cisjordanie – anciennes provinces de Judée et Samarie – détenues alors par les forces arabes. Cette région fut ethniquement nettoyée de tous les Juifs. Même les noms de Judée et de Samarie ont été rayés de la carte et remplacés par le terme ridicule de « rive occidentale ». Une rive de plus de 40 kilomètres de large. Je viens d’un pays plein de rivières, et chez nous les rives ne sont que quelques dizaines de mètres de large.

Israël, avec la Judée et la Samarie incluses, a été la terre des Juifs depuis des temps immémoriaux. Judée signifie terre des Juifs. Dans toute l’histoire de l’humanité il n’y a jamais eu un Etat autonome qui n’était pas juif sur cette terre. La diaspora des juifs, qui a débuté après leur défaite contre les Romains en l’an 70, n’a pas entraîné le départ de tous les Juifs de leur ancienne patrie. Des Juifs ont vécu dans la vallée du Jourdain pendant des siècles jusqu’à  ce que les envahisseurs arabes les ont chassés en 1948, lorsque les provinces de la Judée et la Samarie ont été occupées par le Royaume hachémite de Transjordanie, qui a abrégé son nom en Jordanie en 1950.

Et jusqu’en 1967, quand Israël a repris les anciennes Judée et Samarie, pas un seul savant islamique ou politicien occidental, pas un seul ! n’a jamais exigé qu’il y ait un Etat palestinien indépendant sur cette « Cisjordanie ».

Israël doit-il échanger sa terre contre la paix? Faut-il céder la Judée et la Samarie, à  un autre Etat palestinien – un second, à  côté de la Jordanie?

Mes amis, permettez-moi d’être très clair: Le conflit au Moyen-Orient n’est pas un conflit territorial, mais une bataille idéologique.

Les gens se trompent quand ils supposent que l’abandon aux palestiniens de la Judée , de la Samarie et de Jérusalem-Est, mettra fin au conflit entre Israël et les Arabes.

En 2005, Israël a sacrifié des implantation de peuplement dans la bande de Gaza pour le bien de la paix. A-t-il obtenir la paix?

Au contraire, comme le conflit est essentiellement idéologique, la situation a empiré. Parce que le conflit est d’ordre idéologique, des concessions territoriales sont contre-productives. Les idéologies ne peuvent pas être vaincues par des concessions. elles ne font que les encourager et les enhardir.

Les idéologies doivent être confrontées par une volonté de fer de ne jamais céder, jamais, jamais, jamais, jamais – à  rien.

« Telle est la leçon que le monde a appris de Winston Churchill quand il confronté le mal de l’idéologie du nazisme.

Ce conflit, ici, au Moyen Orient n’est pas un conflit à  propos d’une terre et de frontières, mais à  propos du djihad s’opposant à  la liberté occidentale.. À partir du moment où Israël fut fondé, les leaders arabes ont rejeté tout plan de partition et toute initiative pour un accord territorial. L’idéologie islamique ne peut simplement pas accepter le concept d’un état juif. Ni le Hamas, ni le Fatah ne sont prêts à  reconnaître le droit du peuple Juif à  un état qui soit le leur sur leur terre historique. Aucune concession territoriale de la part d’Israël ne pourra jamais changer cela.

Les ennemis idéologiques d’Israël veulent l’effacer en tant que nation. Ils nient simplement à  l’Etat Juif le droit d’exister et de vivre dans la paix, la dignité et la liberté.

Pour assurer sa propre survie et sécurité, Israël a besoin de frontières défendables. Un pays large de 15km est impossible à  défendre. C’est la raison stratégique pour laquelle les Juifs doivent s’établir en Judée et en Samarie.

Dès lors, les villes et les villages juifs en Judée et Samarie ne constituent pas un obstacle à  la paix : elles sont l’expression du droit des Juifs à  exister dans ce pays. Il y a de minuscules bastions de liberté, défiant les forces idéologiques qui dénient, non seulement à  Israël, mais également à  l’Occident tout entier, le droit de vivre dans la paix, la dignité et la liberté.

N’oublions jamais que l’islam ne menace pas seulement Israël ; l’islam menace le monde entier.

Sans la Judée et la Samarie, Israël ne peut protéger Jérusalem. L’avenir du monde dépend de Jérusalem. Si Jérusalem tombe, Athènes et Rome et Paris, Londres et Washington seront les suivants.

Jérusalem est donc le front principal qui protège notre civilisation commune. Le jour où le drapeau israélien ne flottera plus sur les murs de Jérusalem, l’Occident ne sera plus libre.

Toutefois, une solution pacifique doit aussi être trouvée pour les nombreux palestiniens des camps de réfugiés du Liban, de Gaza et d’ailleurs. Chaque année, des centaines de millions d’euros et de dollars d’aides internationales sont dépensés pour les réfugiés palestiniens.

L’aide financière, toutefois, n’a pas procuré aux réfugiés une nouvelle patrie, un endroit pour vivre et bâtir un avenir pour leurs enfants et petits enfants. Il est clair que cette patrie devra être la Palestine, comme ce fut évident, après la seconde guerre mondiale, pour les réfugiés d’Allemagne de l’Est, d’aller s’installer en Allemagne. Puisque la Jordanie, c’est la Palestine, c’est le devoir du gouvernement jordanien d’accueillir tous les réfugiés palestiniens qui souhaitent s’y installer de leur propre gré.

Jusqu’à  la fin des années 80, les dirigeants Hashémites de Jordanie ne nièrent pas que leur pays était la Palestine. Ils l’affirmèrent en de nombreuses occasions. En 1965, Le Roi Hussein dit :  » Ces organisations qui essayent de faire la différence entre les Palestiniens et les Jordaniens sont des traîtres.  » Fin 1981, Hussein répéta et je cite «  La Jordanie est la Palestine et la Palestine est la Jordanie. « 

En mars 1971, le Conseil National Palestinien, affirma aussi et je cite  » ce qui lie la Jordanie à  la Palestine est un lien national (…) créé depuis des temps immémoriaux par l’histoire et la culture. L’établissement d’une entité politique en Transjordanie et une autre en Palestine est illégale.  » fin de citation.

Vers la fin des années 70, toutefois, les Autorités Arabes commencèrent à  différencier les Jordaniens des Palestiniens. Ce qui, précédemment était considéré comme trahison et illégal, devint subitement leur politique de propagande.

En mars 1977, Zahir Muhseim, membre du comité exécutif de l’OLP, admit, candidement, lors d’une interview au Journal Hollandais Trouw : – Je cite –

«  Nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien seulement pour des raisons tactiques et politiques, car les intérêts nationaux arabes demandent de poser le principe de l’existence d’un peuple palestinien distinct afin de l’opposer au sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un état souverain avec des frontières définies, ne peut pas réclamer Haifa et Jaffa, mais en tant que Palestinien, je peux incontestablement demander Haifa, Jaffa, Beer-Sheva et Jérusalem. Toutefois, à  partir du moment où nous obtiendrons notre droit à  toute la Palestine, nous n’attendrons même pas une minute pour unifier la Palestine et la Jordanie.  » fin de citation.

En 1988, alors que la première intifada faisait rage, la Jordanie renonça officiellement à  réclamer la souveraineté de ce que l’on appelle la Cisjordanie West Bank . Au cours des dernières années, les Autorités Jordaniennes ont retiré à  des milliers de Palestiniens leur nationalité jordanienne.« 

Ils font cela pour deux raisons.

D’abord, parce que les dirigeants Hachémites étrangers craignent que les Palestiniens puissent un jour reprendre le contrôle de leur propre pays. Ensuite, parce que priver des Palestiniens de leur citoyenneté jordanienne soutient le mensonge que la Jordanie n’est pas une partie de la Palestine. Et que, par conséquent, les Palestiniens doivent attaquer Israël s’ils veulent un endroit à  eux.

En réduisant arbitrairement des milliers de leurs citoyens au statut d’apatrides, les autorités jordaniennes veulent forcer les Palestiniens à  diriger leurs aspirations vers la création d’un autre état palestinien en Judée et Samarie. Cette décision est une grande injustice commise par les dirigeants Hachémites de la Jordanie – ce clan étranger établi par les britanniques.

Je ne suis pas naïf. Je ne suis pas aveugle à  la possibilité que, si la Jordanie devait être dirigée par les Palestiniens, cela pourrait mener à  la radicalisation politique en Jordanie. Cependant, le statu quo mènera le plus certainement à  la radicalisation. Nous avons besoin d’un changement de paradigme. Si nous continuons à  penser suivant la même ligne que nous avons suivie jusqu’ici, aucune solution pacifique au problème palestinien n’est possible sans mettre en danger l’existence d’Israël et sans rompre le tissu social et économique en Judée et Samarie. Réinstaller des millions de Palestiniens dans ces petites provinces est simplement impossible et cela n’arrivera pas.

Aux sceptiques, je dis : Quelle est l’alternative ? Laisser la situation actuelle telle qu’elle est ? Non, mes amis, le monde doit reconnaître qu’il y a un état palestinien indépendant depuis 1946 et c’est le Royaume de Jordanie.

Permettre à  tous les Palestiniens de s’installer volontairement en Jordanie est une meilleure voie vers la paix que la soi-disant approche actuelle à  deux états (en réalité une approche à  trois états) répandue par les Nations-Unies, l’administration américaine et les élites gouvernantes partout dans le monde. Nous voulons seulement une solution non violente et démocratique au problème palestinien. Cela nécessite que l’on donne aux Palestiniens le droit de s’installer volontairement en Jordanie et d’élire librement leur propre gouvernement à  Amman. Si l’actuel Roi Hachémite est toujours aussi populaire qu’aujourd’hui, il peut rester au pouvoir. C’est au peuple de Palestine d’en décider dans de réelles élections démocratiques.

Mes amis, adoptons une approche totalement nouvelle. Reconnaissons que la Jordanie est la Palestine.

Et au monde Occidental, je dis : Soutenons Israël parce que les Juifs n’ont aucun autre état, alors que les Palestiniens ont déjà  la Jordanie. Soutenons Israël parce que l’histoire de notre civilisation a commencé ici, sur cette terre, la patrie des Juifs. Soutenons Israël parce que l’état juif a besoin de frontières défendables pour garantir sa propre survie. Soutenons Israël parce que c’est la ligne de front dans la bataille pour la survie de l’Occident.

Nous devons dire la vérité. La vérité que la Jordanie est la Palestine, la vérité que la Samarie et la Judée font partie d’Israël, la vérité que Jérusalem ne peut pas tomber, la vérité qu’Israël est la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique, la vérité qu’Israël est la « goupille de sécurité » de l’Occident.

Bien sûr, je ne suis qu’un invité étranger et je devrais être modeste. Israël est une démocratie et je respecte chaque décision de son peuple et de son gouvernement. Mais je suis fier d’être ici et reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de partager mes pensées et mes croyances avec vous.

Parce que c’est là  que notre civilisation est attaquée au moment-même où nous parlons. C’est là  que nous, hommes et femmes de l’Occident, devons montrer notre détermination à  nous défendre. C’est là  qu’Israël a allumé le phare de la liberté et que les Européens et les Américains doivent aider les Israéliens à  permettre à  cette lumière de briller dans l’obscurité. Pour le bien d’Israël et pour notre bien à  tous.

Texte en version original sur Tundra Tabloids Traduction Bivouac-id.

Un grand merci à  Rosalie et Gropepere pour leur aide à  la traduction.