» L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui; J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à  la gloire à  venir qui sera révélée pour nous. «  (Romains 8: 16-18)

 » Nous ne voulons pas vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été extrêmement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts. C’est Lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, Lui de qui nous espérons qu’Il nous délivrera encore, vous-mêmes aussi, nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs, soit pour plusieurs une occasion de rendre grâce à notre sujet. «  (II Corinthiens 1: 8-11)

 » Car nos légères afflictions du temps présent produisent pour nous, au-delà  de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles mais à  celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères et les choses invisibles sont éternelles. » (II Corinthiens 4: 17-18)

Gardons en arrière plan ces passages alors que nous avançons dans notre partage.

Tout d’abord il est de la plus haute importance que les enfants du Seigneur soient en mesure de reconnaître les caractéristiques de l’époque dans laquelle nous sommes et la nature de cette période particulière.

Si ce n’est pas le cas, nous risquons d’être en permanence hors course, en état de conflit intérieur continuel sans aucun lien avec le combat extérieur. Je suis certain que vous serez d’accord sur le fait qu’il est vain d’essayer ainsi de lutter contre une situation, un ennemi à l’extérieur, alors que nous sommes constamment préoccupés par notre combat intérieur. Tant que nous ne sommes pas fermes en nous-mêmes, nous sommes affaiblis, voire paralysés, face au vrai combat auquel nous sommes appelés : celui de la nature même de la période dans laquelle nous vivons. Si nous en avons des idées fausses, nous tournerons en rond sur nous-mêmes, sans avancer ni progresser, dans un état de fébrilité, de stress, d’incertitude, face à des questions sans réponse.

Ce qui donne à cette époque son sens et son caractère particulier, sa véritable nature, c’est le fait que, conformément à la pensée de Dieu, Jésus est au Ciel et nous ne pouvons Le connaître que par le Saint-Esprit. Si nous pouvions seulement saisir ce que cela signifie, nous aurions déjà fait une bonne part du chemin ! Premièrement, Jésus est au Ciel, donc Il n’est plus sur la terre. S’il était resté sur terre, le résultat aurait certainement été différent. Pensez-y. Tous ceux qui avaient des douleurs ou des souffrances le poursuivraient partout en Palestine ou ailleurs, pour en être débarrassés. Les gens auraient amené à  Lui toutes les difficultés et tous les problèmes de cette vie sur la terre. Toute la situation politique, économique, sociale aurait été résolue par le système temporel constitué par Jésus. Ils auraient voulu qu’Il devienne le leader d’un nouveau mouvement qui règle tous les problèmes politiques, sociaux ou autres.

À supposer que Jésus soit là présent tout près, vous seriez après Lui avec vos problèmes physiques ou domestiques pour qu’Il les règle au plus vite. La seule préoccupation serait les choses temporelles de cette terre. Nous en voyons très peu venir à Lui avec des questions spirituelles, comme le péché, le pardon, le salut ; c’est Lui qui a dû prendre l’initiative de s’en occuper, pas eux.

Ainsi, Jésus est au Ciel, Il n’est pas sur terre; ce qui signifie que dans la dispensation dans laquelle nous vivons, dans la perspective divine, tout est céleste par nature et par essence. Le Seigneur ne touche pas en priorité le temporel et le naturel, Il ne les touche qu’indirectement et de manière secondaire.*

**Note MAV: Bien sûr que cela doit intégrer ce que le seigneur nous a dit: « qu’Il était au milieu de nous, tous les jours, dans le monde entier, et jusqu’à  la fin du monde ». Si nous sommes de vrais citoyens du ciel  ! Mais nous n’en sommes pas moins sur terre « qui est sous la puissance du malin », donc, comme Jésus nous en a avertis, au milieu des tribulations et des persécutions.

Tant que nous n’aurons pas compris et assimilé cela, nous aurons toujours des problèmes, des interrogations du genre :  » Pourquoi le Seigneur ne fait-Il pas ceci ou cela ? Pourquoi permet-Il ceci ou cela ?  »  »  Nos légères afflictions….  »  »  …si…nous souffrons avec… « 

Considérez toute la souffrance contenue dans le Nouveau Testament lorsque Jésus vivait sur la terre, la souffrance dans le peuple de Dieu. Pourquoi Dieu n’est Il pas intervenu ? Aujourd’hui encore nous le ramènerions sur terre à ce niveau, mais Lui ne descendra pas ! Il est dans les cieux, c’est le point capital pour le temps actuel. Tout est prioritairement céleste avec Lui. Il doit être connu et servi par l’Esprit, le Saint-Esprit. On ne peut plus Le connaître dans la chair:  » Bien que nous ayons connu Christ selon la chair « , dit Paul, «  il n’en est plus ainsi à  présent. « 

Nous ne pouvons Le connaître que par le Saint-Esprit qui nous a été donné et imparti, ce qui confirme que cette période que nous vivons est avant tout de dimension céleste et spirituelle.

Le Seigneur Jésus a été rendu parfait, amené à la plénitude et rempli par Dieu de toute Sa plénitude. Il est ainsi devenu l’exemple et le modèle pour les croyants. Il est au Ciel et dans la plénitude céleste en tant qu’Homme et Il a été établi comme modèle céleste pour tout le peuple de Dieu. De cette manière, cette dispensation est au dessus de toutes choses, du point de vue de Dieu, dans le sens que notre être est orienté vers ce qu’est Christ, plénitude céleste et spirituelle. Le Seigneur est tout entier consacré à cet objectif qui éclaire toute Son Action.

Un mode de vie Tout est question d’agir et d’avancer dans la perspective d’une vie divine céleste et spirituelle. C’est ce mode de vie-là  qui réalise l’objectif divin. Nous ne pouvons y entrer que par le Saint-Esprit. Nous ne pourrons jamais atteindre cet objectif de la plénitude de Dieu en Christ dans le Ciel, par d’autres moyens que par une action précise du Saint-Esprit, d’une façon vivante. L’être humain ne peut ni le faire ni l’accomplir.

Vous pouvez, par exemple, fréquenter des réunions, même trois fois par jour ou plus, pendant toute votre vie et ne pas avancer spirituellement d’un millimètre. Ni le nombre des réunions, ni la grande valeur de ces réunions, ni les personnes que nous écoutons, rien de tout cela nous fera toucher au but divin. Seul le Saint Esprit agissant de façon vivante, nous amènera, par la vie divine, à la plénitude de Dieu.

Vous et moi sommes totalement démunis pour rendre les gens spirituels. Vous pouvez les faire entrer dans des institutions et des écoles afin d’en faire de bons prédicateurs, des gestionnaires, des ouvriers, faire des milliers de choses avec eux, mais vous ne pourrez jamais en faire des gens spirituels. Ce sera peine perdue… Si c’est précisément ce que vous voulez faire en rassemblant les gens dans un même lieu, permettez-moi de vous dire que vous n’y arriverez pas !

Vous pourrez leur inculquer quantité de connaissances, leur enseigner ce qui est dans la Bible, les rendre différents de ce qu’ils étaient par bien des aspects, non, vous ne pourrez pas en faire des chrétiens spirituels. Je ne peux pas me rendre spirituel, vous ne pourrez pas devenir spirituels ; Vous en êtes incapables. À moins que l’Esprit de Dieu ne vienne et n’accomplisse la chose, nous en sommes incapables, et c’est la grande erreur que beaucoup font : ils ont pensé qu’en partageant leur connaissance biblique, celle des choses spirituelles et comment œuvrer pour le Seigneur, ils qualifieraient les gens pour le service du Seigneur.

Si l’on fait quelque chose en dehors de l’œuvre même de Dieu, alors cela ne compte pas pour Dieu ; cela ne mène nulle part par rapport à  Dieu, et cela prépare même le terrain pour de nouvelles tragédies. C’est le cas pour bien des gens. Je ne dis pas que ces choses sont mauvaises ou inutiles, je dis juste une chose  : nous ne pouvons pas rendre les gens spirituels. Dans ce domaine, nous sommes démunis. Seul le Saint-Esprit peut le faire et de manière vivante. Seul un vécu authentique, intime, spirituel entre les mains du Saint-Esprit peut le réaliser.

Le sens de la souffrance

C’est là  à  présent qu’interviennent la souffrance, l’affliction, la frustration et tout le reste.

Pourquoi l’adversité est elle liée à l’action du seigneur  ?

Pourquoi la frustration, pourquoi la souffrance, pourquoi l’affliction ? Quand tout est dit, quand tout s’est passé, quand nous sommes à bout, nous allons découvrir que la frustration, l’affliction, l’adversité, les soucis et les épreuves, étaient les moyens utilisés pour nous rendre spirituels, rien d’autre… C’est tout cela qui l’a produit.

Nous pouvons dire alors que, par la grâce de Dieu, nous devons notre nouvelle mesure spirituelle de croissance et de progrès à  la souffrance que le Seigneur a permis que nous traversions.

 »  Car notre légère affliction du temps présent produit en nous au-delà  de toute mesure le poids éternel d’une gloire excellente; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux choses invisibles; car les choses visibles sont passagères mais les choses invisibles sont éternelles. «  (II Corinthiens 4: 17-18)

Dieu œuvre pour des valeurs éternelles qui sont invisibles, puisqu’elles ne peuvent être saisies par la vue, mais uniquement par les yeux de la foi. Soyons très clairs à ce sujet, sinon nous serons déjà  défaits avant de commencer.

Ne luttons-nous pas souvent pour faire descendre le Seigneur à un niveau terrestre et temporel pour nous ? Pourquoi tant d’adversités, tant de souffrances ? Pourquoi se trouver face à un ennemi, le diable ? Pourquoi les persécutions ? Pourquoi vivre tout cela si le Seigneur est un Dieu Tout Puissant, plein de grâce, préoccupé par Ses intérêts et l’avancement de Son OEuvre  ?

Si le Seigneur est vraiment à nos côtés, avec nous, le Tout Puissant, alors le diable devrait être rejeté, tout obstacle et toute frustration disparus, toute souffrance soulagée pour être libérés de tout ça. Nous devrions avancer triomphalement sans de tels poids venant entraver notre marche et notre progression.

Le Nouveau Testament est rempli de ce genre de choses. Celui qui a saisi la vision céleste et la connaissance spirituelle des choses plus que tout autre, Paul, nous parle bien de ce qu’il a dû traverser:

 »  …trois fois, j’ai fait naufrage…  » (II Cor. 11: 25)

Quelque chose semble ne pas tourner rond : Dieu permet que l’un de ses plus grands apôtres connaisse trois naufrages, sauvant chaque fois sa vie sur un radeau de fortune ; emprisonné encore et encore, battu de verges, souffrant le froid, la faim, la nudité : quelle liste  ! Nous ne savons pas quand ces événements se sont déroulés. Il nous dit simplement qu’ils ont eu lieu. Beaucoup de ces événements n’ont jamais été rapportés par Luc; Pourquoi ? Parce que Luc n’a pas écrit la vie de Paul, mais la vie du Seigneur Jésus.

Paul fait néanmoins mention de ces choses:

 »  J’ai voulu par deux fois vous rendre visite, mais Satan m’en a empêché…  » (I Thessaloniciens 2: 18)

Quelque chose d’anormal : Paul ne l’explique pas ; il ne dit pas que c’est mal, il garde son explication pour lui.

Nous désirons tant ramener le Seigneur à notre niveau terrestre, nous dispenser de toutes ces difficultés, éviter les obstacles, pour dégager une voie libre, au dessus de l’adversité, de la souffrance, de l’affliction et de la faiblesse, et nous en faisons même un critère pour savoir si Dieu est pour nous ou contre nous.

Vous savez bien comme moi que nous sommes entourés d’amis de Job chrétiens, toujours prêts à  dire:

 »  Tu en es là  parce que tu t’es trompé, tu es dans l’erreur ! Il faut que tu règles ton problème au plus vite ! « 

Et voilà  !

Pouvons-nous attendre quelque chose de différent de ce que le Seigneur avait en réserve pour nous ? Quelque chose d’autre que ce que Paul et les croyants de l’époque ont connu ? Ces épîtres font référence à tant d’afflictions et de souffrances chez les saints…

Une conception, pas une imitation

Il faut que vous puissiez bien voir et saisir réellement intérieurement que nous n’avons pas à imiter de quelque manière le Nouveau Testament. Le Nouveau Testament doit être intégré, greffé en nous par le Saint-Esprit. Vous voyez le Nouveau Testament n’a pas d’effet par l’étude. Paul n’est pas venu pour s’isoler dans une étude pour formaliser une doctrine du christianisme, à la manière d’un théologien, avec ses commentaires, ses explications et ses certitudes, et autres, pour nous proposer ensuite un manuel doctrinal du Nouveau Testament.

Paul était chaque jour de son existence confronté à de terribles tragédies, des situations très pratiques ; en fait, le Nouveau Testament s’est écrit au beau milieu d’un champ de bataille, avec des problèmes très concrets et quand ces lettres ont été écrites, loin d’eux la pensée qu’elles feraient partie de l’Ecriture Sainte et qu’à l’avenir, des gens se réuniraient pour étudier chaque mot afin d’en faire des doctrines et pour cristalliser un  » enseignement du Nouveau Testament « . Jamais ils n’ont songé à  cela.

Ils essayaient simplement de faire face à une situation pratique qu’il fallait résoudre et cela les dépassait ! Oui, le Saint-Esprit est alors intervenu de cette manière et a révélé Christ et sa signification dans une situation pratique; et si nous ne sommes pas dans cette situation concrète, face à  un problème personnel ou autre, nous ne pourrons jamais être conformés au Christ du Ciel. Nous n’y arriverons certainement jamais en nous asseyant pour étudier la doctrine du Nouveau Testament. Une telle conformité ne peut s’obtenir que dans le creuset de l’expérience et cette expérience sera tragique, dans un sens, puisqu’il s’agira d’une question de vie ou de mort.

Celui qui a réellement marché avec Dieu sait que c’est la vérité et que s’ils ont vraiment connu Dieu et en sont venus à  posséder une force et des valeurs spirituelles, c’est à  cause d’une expérience sombre et douloureuse dans leur propre vie, quand ils ont  » touché le fond « , au point de voir leur foi vaciller ! Tout ce qu’ils savaient, c’est que c’était la fin de tout. Mais, c’est ainsi qu’ils ont grandi pour devenir des chrétiens spirituels, les regards fixés vers En Haut. Ils ne sont pas venus pour que Dieu consente à répondre à toutes leurs demandes infantiles, de satisfaction, de gratification, d’exaucements de prières en leur faveur, au niveau temporel. Ils ont été éprouvés, et même si le Seigneur a bien exaucé leurs prières, Il n’est intervenu qu’après avoir œuvré intérieurement pour les préparer. Il l’a fait après une certaine forme d' » enfantement « . VOILA LA NATURE ET LE SENS DE CETTE DISPENSATION  ! Elle est céleste; elle est spirituelle… et c’est ainsi que le Seigneur dirige et conduit la vie de Ses enfants.

Tous ces points et tous ces sujets pratiques doivent venir d’une quête spirituelle, d’une recherche pour connaître Dieu, pour marcher avec Lui et réaliser Ses objectifs…et pas l’inverse  ! Beaucoup de chrétiens pensent qu’en faisant ceci ou cela, le Seigneur les conduira dans les sphères spirituelles. Oh non  ! Impossible de dupliquer ou de reproduire quelque chose de spirituel…Impossible de reproduire une assemblée de chrétiens ou un ordre spirituel.

Ecoutez bien: il est inutile de parcourir le pays en long et en large en disant:  » Nous allons établir des églises du Nouveau Testament, selon l’ordre du Nouveau Testament. » Il est impossible de reproduire quelque chose de spirituel. C’est peine perdue ! Impossible aussi d’atteindre les choses spirituelles en sortant d’une structure pour en créer une autre, soi disant meilleure.

Affirmons le haut et fort… Si vous sortez d’un certain type d’organisation, d’une certaine dénomination, église ou association, ce ne sera pas dans le sens d’un progrès spirituel, sauf si bien sûr vous vous trouvez en situation néfaste. Si vous entretenez une mauvaise relation qui nuit à votre marche spirituelle, certes vous ne pourrez pas aller plus loin tant qu’elle ne sera pas coupée mais, ce n’est pas ce dont on parle.

En incitant les gens à changer de position, vous risqueriez de les induire en erreur si vous n’êtes pas conduits par l’Esprit. Ne faites pas les choses parce qu’on vous dit de les faire, de façon mécanique ou légaliste, non, faites les parce que vous êtes animés par une recherche de la plénitude de Dieu. Répétons-le encore: il est impossible de reproduire les choses spirituelles, car elles sont l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Ce principe est on ne peut plus clair dans le Nouveau Testament ; Vous voyez : Paul et les autres apôtres n’ont jamais abandonné le Temple ni le judaïsme pour se rallier à  l’église chrétienne pour suivre le Seigneur. Non, pas du tout… ils se rendaient régulièrement au Temple et continuaient de fréquenter ses membres, d’avoir des relations avec les juifs, jusqu’à  ce que la question intimement spirituelle s’impose à eux comme venant du Ciel par le Saint-Esprit. Ils ont découvert alors une sorte de phénomène de gravitation autour de la Vie d’En Haut, une conformité au modèle céleste.

Ils ont alors réalisé que le vrai Temple n’était pas celui de Jérusalem, et ils ont eu la révélation par le Saint-Esprit que le Temple est au Ciel, et non parce qu’on le leur avait dit. Si peu à  peu ils se sont éloignés du temple de Jérusalem et de la synagogue parce qu’ils avaient vu le Temple céleste, une crise s’est produit dans leur vie spirituelle ce qui était un signe de leur progression spirituelle. Non pas parce qu’on leur disait :  » il faut que tu quittes ceci, tu fais des compromis, sors de là, ce type d’association est mauvais pour toi !  » Non, c’était une question de vie spirituelle, de vie de l’Esprit révélé, et vous ne pouvez fixer pour eux le moment où cela se produit.

Il n’y a pas de sécession dans le Nouveau Testament, aucune division dans le christianisme. La séparation est arrivée, mais pas pour tous les croyants en même temps, et pour certains seulement. Un jour, cela arrive et c’est tout ! Ils ont vu la différence : elle était d’ordre spirituel. Il en est de même aujourd’hui et il est nécessaire qu’il en soit ainsi. Reconsidérez bien vos voies : en êtes-vous là  parce que votre vie spirituelle est concernée, quelque chose entre Dieu et vous ? Est-ce bien sur cette base que vous posez vos pieds ? Sinon, retournez en arrière, n’ayez pas peur, ne croyez pas que vous attristez le Saint-Esprit.

Au contraire, il sera attristé si vous ne mettez pas les choses en ordre. Basons-nous sur ce qui est vivant, venant du Saint-Esprit: le fondement du Christ céleste connu et communiqué par le Saint-Esprit.

Pourquoi en sommes-nous là ?

Le Seigneur nous considère entièrement selon des critères spirituels: notre croissance spirituelle, notre maturité spirituelle et à  travers nous la croissance spirituelle des autres. Alors, lorsqu’on s’exprime ainsi :  »  Si seulement j’étais à  tel et tel endroit, dans telle ou telle situation, sur tel et tel poste de travail, si seulement je pouvais être ici ou là , je pourrais en faire tellement plus pour le Seigneur ! Mais là  où je suis, c’est difficile, je suis sous tension, sous pression et il semble que le Seigneur est si peu présent et qu’il n’y a rien d’intéressant ; il ne se passe presque rien, c’est indigne et mal adapté, pas de résultats ! « 

Faites-vous face à une situation pareille ? C’est le domaine visible et ce que vous voulez voir, vous ne pouvez le voir. C’est tout le problème. Alors, comprenons bien : Que fait le Seigneur ? Me suis-je mis délibérément en dehors de la volonté de Dieu, pour choisir ma propre voie, sans prier et sans remettre ma vie au Seigneur ? Si c’était le cas, il y aurait une explication valable dans cette situation, mais si je suis là  sans avoir fait ma propre volonté, et que le Seigneur garde toujours la première place dans ma vie, que je veuille l’honorer et lui faire totalement confiance en lui soumettant toutes choses, et que cette situation demeure, quelle en est l’explication  ?

Le Seigneur est beaucoup plus intéressé et concerné par la mesure spirituelle et céleste de Christ en moi que par le nombre de choses que je fais. Nous appelons réussite spirituelle : le nombre de convertis, d’églises, d’ouvriers pour Dieu. Mais ce qui importe pour le Seigneur, c’est notre mesure spirituelle et céleste et ce qu’il y a du Saint-Esprit.

 »  Que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence et qu’il me connaît, qu’il sait que Je suis l’Eternel qui exerce le droit, la miséricorde et la justice sur la terre, car c’est en cela que Je prends plaisir, dit l’Eternel. «  (Jérémie 9: 24)

C’est une dure école, de connaître le Seigneur, une école ardue, cependant, c’est ce que recherche le Seigneur : une mesure spirituelle et céleste de Christ.

Il est concentré dessus, bien au-delà  de tout le reste et rappelons-nous que je ne peux JAMAIS AIDER QUI QUE CE SOIT AU DELÀ DE MA PROPRE MESURE SPIRITUELLE.

Le Seigneur nous prépare à cette école exigeante pour faire quelque chose de plus que la moyenne, pour être quelque chose de plus que la moyenne, ayant une valeur spirituelle. Que ce soit maintenant ou plus tard, ce n’est pas la question, mais c’est le but qu’Il recherche. Le seigneur dispose de nous entièrement selon des principes spirituels. Il met en place la situation, les circonstances où notre vie spirituelle est au centre, et nous verrons que le Seigneur nous met habituellement là où tout est contraire à notre disposition naturelle, parce que c’est là que réside la différence entre Christ et Adam, entre l’esprit et la chair, entre la nouvelle création et l’ancienne. Suis-je naturellement quelqu’un qui recule et ne prendrait pas de responsabilité, pas d’initiative propre  ?

Selon le choix du Seigneur, l’école pour moi sera celle où j’aurai à prendre une initiative pour ma vie spirituelle, j’aurai à  le faire à  partir d’une nature qui se dérobe et qui recule. Je souhaiterais être dans un coin où on ne me demande rien, où je puisse rester seul ; mais le Seigneur ne va pas me laisser là. Ou d’un autre côté, suis-je par nature quelque un qui dirige, qui domine, qui contrôle tout ? Alors mon école sera celle de la douleur où je serai vidé de moi-même et je ne ferai plus rien de moi-même. C’est une dure école car elle fait en sorte que des hommes dominent sur toi; elle te mettra dans un filet et ôtera en toi tout ce qui veut être reconnu, justifié, valorisé, simplement réduit en poudre, humilié jusqu’à la poussière. C’est précisément cette école là  qui va ouvrir la voie pour le Seigneur Jésus.

Je me demande si vous avez déjà  contemplé le Seigneur Jésus. Il était tout ceci, né pour être le Seigneur de l’univers, et en même temps il savait comment être un serviteur. En même temps, Lui, le plus doux et débonnaire des hommes, Il a dû parfois se lever, prendre position, comme lors du  » nettoyage  » du Temple.

Pensez-vous que c’était facile ? Non, pas du tout. Il l’a fait sur les fondements de la justice, mais je crois que le Seigneur Jésus aurait préféré ne pas le faire. Je crois selon l’Esprit de Christ que, si je dois venir vers vous avec un fouet, cela me blessera plus que vous ; Je n’aime pas manier le fouet, ce n’est pas Ma nature, ni la nature de l’Esprit !

L’Esprit agit en nous, à travers nos afflictions qui sont des choses qui agissent en contradiction avec notre constitution naturelle, en nous rendant conformes à Jésus dans le Ciel, par le Saint-Esprit, pour une vie spirituelle. J’espère que le Seigneur le révèlera à tous et nous en donnera la grâce.

ConnaîtreChrist.net