Note MAV: Attention, cet article n’est pas un appel à un ralliement à un quelconque parti. Personnellement, je suis royaliste. Je veux le Roi des rois pour régner sur le France ! Mais je me rejouis si des hommes droits, lucides et patriotes se lèvent !

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La semaine dernière, le général Martinez a lancé un appel depuis l’église Sainte Cécile, à Paris, invitant les Français, « et en particulier ceux appartenant à cette majorité silencieuse ignorée, abandonnée, menacée, méprisée et agressée », à le rejoindre « pour préparer l’élection présidentielle de 2022 ».

« La France est aujourd’hui fracturée, défigurée, martyrisée après cinquante années au cours desquelles nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues, ont fait preuve successivement de laxisme, d’absence de clairvoyance et de lucidité, de manque de vision, de déni de réalité, de volonté politique et à présent de renoncement face au plus grand des dangers qui menace notre nation, la guerre civile et ethnique », a déclaré l’ancien général de l’armée de l’air.

« L’acceptation d’une immigration massive, non contrôlée et surtout incompatible avec nos valeurs, nos mœurs et nos modes de vie sans avoir modifié les conditions d’accès à la nationalité française constitue une faute et une trahison inqualifiables commises contre la nation, contre son identité et son droit légitime à sa continuité historique. En l’espace de seulement quatre ou cinq décennies, nos élites politiques négligeant totalement le bien commun et l’intérêt de l’État et de la nation, ont mis en réel péril plus de mille cinq cents ans d’histoire du peuple français », a-t-il ajouté.

« Et aujourd’hui, la patrie est en danger. Oui, notre patrie est en grand danger. Doit-on rappeler à ces dirigeants irresponsables qui méprisent le peuple et qui le mènent au désastre que la patrie s’identifie au patrimoine, c’est à dire à l’ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage ? Et que la patrie établit un lien réel entre l’aspect spirituel et l’aspect matériel, c’est à dire entre la culture et le territoire ? Elle mêle donc les valeurs et l’aspect spirituel qui composent la culture d’une nation. C’est la raison pour laquelle plusieurs peuples ne peuvent pas vivre sur un même sol. Plusieurs cultures ne peuvent pas coexister paisiblement sur un même territoire », poursuit l’auteur de l’ouvrage Quand la Grande Muette prendra la parole.

« Vouloir, par idéologie progressiste universaliste, de surcroît sans l’aval du peuple autochtone, imposer une société pluriethnique et pluriculturelle est une pure folie. Le pluriculturalisme est une imposture sanglante que nous avons déjà payée chèrement ces dernières années et qui va plonger la France dans la dévastation et le malheur. Avoir ignoré cela et avoir refusé de corriger le cours néfaste des choses a conduit, en effet, à la situation explosive et délirante qui frappe aujourd’hui injustement le peuple français. Celui-ci souffre de l’abandon de ses dirigeants face à l’instauration d’un communautarisme dicté par une idéologie mortifère devenant, grâce au nombre, de plus en plus vindicative et agressive. Combien de morts le peuple français, hébété devant tant d’ingratitude de la part des derniers arrivants légaux et illégaux qui crachent sur la France et veulent aujourd’hui réécrire son Histoire, acceptera-t-il avant de se révolter ? Combien de temps le peuple français menacé dans son identité et dans sa vie attendra-t-il avant de se lever face à des dirigeants qui ne l’aiment pas et qui ne le protègent pas devant la violence et la volonté criminelle de ceux qui veulent imposer leur vision du monde ? »

(À écouter, car le constat continue oralement, à partir de la sixième minute)

Une candidature « hors des partis politiques »

Un constat qui semble avoir poussé le général Martinez – qui est également le président du collectif Volontaires pour la France (VPF) – à se lancer dans la course à l’élection présidentielle de 2022 dans l’espoir de « provoquer le sursaut national indispensable au rétablissement d’un État fort, soucieux du bien commun et de l’intérêt de la Nation qui doit pouvoir exercer son droit légitime à la continuité historique ».

« Cette candidature s’appuie sur la formation entreprise depuis quelques mois d’une équipe de gouvernement de relève nationale. Elle est, par ailleurs, soutenue par d’autres généraux et amiraux », précise Antoine Martinez.

Si le haut gradé n’a pas encore dévoilé son programme, celui-ci devrait probablement s’articuler autour de quelques grands axes principaux tels que l’immigration, la souveraineté nationale ou le fonctionnement des institutions.

« Notre souveraineté confisquée par des institutions supranationales doit être retrouvée et réaffirmée. Quant au fonctionnement de notre système politique, sans remettre en question la nécessaire représentation parlementaire, une dose de démocratie directe devrait y être introduite, en particulier pour tout ce qui touche à la vie des Français, à leur liberté, à leur identité et à leur patrimoine », souligne le futur candidat.

« […] Le redressement de l’État devra être entrepris et avec lui la fin de la corruption, de la politique systématique de mensonge et de falsification. L’État doit, en effet, être au service de la vérité, des citoyens et du bien commun, et non pas à la solde de sordides appétits particuliers sur fond de conflits d’intérêts », observe le général Martinez.

« Le peuple français est un grand peuple qui doit maintenant se réveiller et se réapproprier sa riche histoire pour refuser sa paralysie et sa léthargie dans lesquelles il a été plongé injustement. Il doit retrouver sa fierté et renouer avec son passé pour se projeter dans un avenir choisi librement et non pas subi. Pour cela, l’ordre et la loi doivent être rétablis car l’ordre est le garant de la liberté, alors que le désordre mène inévitablement à la servitude. Il doit refuser de mettre un genou à terre et rester debout pour se dresser contre le mensonge. Il est temps pour lui d’entrer en résistance pour être acteur dans l’Histoire qui s’écrit et non plus spectateur. Et la flamme de cette résistance ne doit pas cesser de grandir », ajoute-t-il.

« Le combat que nous mènerons ensemble sans haine mais avec détermination nous est, en fait, imposé par le renoncement de nos dirigeants. Face à cette guerre qui vient sur notre propre territoire, ce combat ne peut être que souverainiste, identitaire et culturel. Il nous conduira jusqu’à la victoire pour sauver la France et la Nation », conclut le natif d’Oran (Algérie).

En 2016, le général Didier Tauzin – qui a depuis intégré le gouvernement de relève nationale évoqué par A. Martinez – avait annoncé qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle de 2017. Il n’avait toutefois pas pu recueillir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter.