Face à la situation nationale et internationale actuelle, aux fakes news, aux paroles prophétiques diverses, quelle doit être notre attitude ?

Souvent nous prions pour notre pays, ou d’autres nations, et l’actualité semble contredire nos prières.

On reçoit des prophéties dans un sens, on prie dans ce sens, on jeûne, on fait tout ce que l’on sait faire spirituellement parlant, parfois même matériellement, en se mobilisant de différentes manières, et tout semble se passer autrement. En sorte que certains prient, s’engagent, et puis laissent tomber.

Afin de savoir quel type d’engagement nous devons prendre, quelles batailles mener, quelle position garder et tenir, l’écriture nous encourage à nous appuyer sur les paroles prophétiques, après les avoir jugées et à tenir compte des rêves, des visions qui ont pu être donnés vis-à-vis d’une situation.

Cependant, il nous faut aussi et surtout apprendre à tenir sur le fondement de la parole de Dieu et de l’intime conviction qu’elle crée en nous, et particulièrement sur Dieu Lui-même. C’est ce qui doit nous guider dans la bataille.

Face à une situation humainement perdue d’avance, le Roi d’Israël JOSAPHAT encouragea ainsi le peuple :

« Josaphat se présenta et dit : Ecoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem ! Confiez-vous en l’Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez. » 2 Chroniques 20 :20.

Nous devons nous confier en L’Éternel, en qui Il est, et sur la base de l’écriture sainte, nous forger une intime conviction, face aux situations qui nous entourent.

Nous devons veiller à ce que nous écoutons et juger les informations qui nous parviennent. Ceci dit, en toute situation, si notre cœur est honnête et droit, Dieu est capable de nous révéler au travers de sa parole, mais aussi au travers des informations et des faits, suffisamment d’éléments, pour que nous soyons capables de nous forger une juste opinion, et discerner quelle est la volonté de Dieu afin de prier en conséquence.

Prenons un exemple dans la Bible :

Selon vous, était-il juste que le peuple hébreu soit réduit et maintenu en esclavage en Egypte ? Que leurs enfants, les bébés garçons, soient tués à la naissance, et jetés dans le Nil ? Non, bien sûr !

Même si cela parait évident, certains pourraient soutenir qu’ils avaient mérité leur sort pour telle ou telle raison… Alors pour se forger une opinion inébranlable, il nous appartient de comprendre dans la parole de Dieu, les principes divins qui peuvent nous guider.

Concernant l’esclavage : Nous savons que Dieu a créé l’homme libre, et vu le prix que cette liberté lui a coûté, à lui, notre créateur, il faut croire que c’est un point essentiel, et que l’être humain n’est pas fait pour être asservi.

Quant au massacre d’enfants, l’un des commandements essentiels est « Tu ne tueras point ».

En sorte qu’il était clair que la volonté de Dieu n’était ni que son peuple reste esclave, ni que les bébés soient massacrés…

Aussi quand un prophète s’est levé pour déclarer à Pharaon : « Laisse aller mon peuple », même si les circonstances semblaient contraires, voire empirer au vu de la confrontation engagée, (car dès que Moïse a confronté Pharaon, la situation des hébreux a empiré dans un premier temps), cette cause était juste : il s’agissait donc de tenir ferme, sans douter, et de ne rien lâcher face à Pharaon.

Cette confrontation était spirituelle et non simplement humaine. Moïse s’opposait aux magiciens de Pharaon, et son bâton, transformé en serpent dévora les serpents des magiciens…

Comprenons également que l’enjeu dépassait de beaucoup le simple bien-être du peuple hébreu. Libérer cette nation avait pour but de lui permettre d’entrer dans sa destinée, une destinée qui était de révéler au monde le Dieu d’Israël :

■ en démontrant ce qu’il se passe lorsqu’une nation entière se confie en Lui : chaque fois qu’Israël l’a fait, il a été invincible, quelque soit le déséquilibre des forces en présence, le nombre et la puissance de ses ennemis.

■ en permettant la venue au monde du Messie, le sauveur de l’humanité : quiconque se confie en Lui est vainqueur.

  Romains 8:37 : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Et non pas : plus que perdants.

Colossiens 1 :27 : « Christ en vous, l’espérance de la gloire ! » Et non l’attente anxieuse de la défaite…

Ainsi, nous devons toujours espérer le meilleur, et non le pire. Ce qui implique que nous devons toujours nous battre et tenir ferme pour les causes justes, sans regarder aux circonstances, à la propagande de l’ennemi abondamment relayée par les médias, mais en gardant les yeux fixés sur Lui.

L’écriture nous relate à maintes reprises les combats menés par Israël, gagnés grâce à la persévérance et la ténacité de quelques hommes, parfois très isolés, mais qui n’ont rien lâché.

Les vaillants hommes de David étaient de cette espèce.

Quelques-uns de leurs exploits nous sont relatés en 2 Samuel Chap. 23.

J’en retiendrai deux :

« Eléazar, fils de Dodo, fils d’Achochi. Il était l’un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés pour combattre, tandis que les hommes d’Israël se retiraient sur les hauteurs. 10 Il se leva, et frappa les Philistins jusqu’à ce que sa main fût lasse et qu’elle restât attachée à son épée. L’Eternel opéra une grande délivrance ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, Seulement pour prendre les dépouilles. »

  Eléazar est resté seul, alors que le reste du peuple fuyait. Il combattit jusqu’à ce que sa main reste attachée à son épée. Il ne s’arrêta qu’une fois la victoire consommée, sans regarder à sa lassitude ou aux circonstances autour de lui, pas même à tous ceux qui avaient fui…

« Benaja, fils de Jehojada, fils d’un homme de Kabtseel, rempli de valeur et célèbre par ses exploits. Il frappa les deux lions de Moab. Il descendit au milieu d’une citerne, où il frappa un lion, un jour de neige. 21 Il frappa un Egyptien d’un aspect formidable et ayant une lance à la main; il descendit contre lui avec un bâton, arracha la lance de la main de l’Egyptien, et s’en servit pour le tuer. »

Bénaja n’eu pas peur de descendre dans l’arène. Il ne resta pas hors de la citerne pour tuer le lion, mais descendit dans le trou pour l’affronter…Quant à l’Egyptien, il le tua en retournant contre lui ses propres armes !

Jonathan ami de David, seul avec son valet, mit les philistins en déroute. Il avait déclaré : « Rien n’empêche l’Eternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre » 1 Samuel 14 :6.

La place manquerait pour citer tous ces vaillants guerriers qui ont risqué leur vie et ont tenu ferme sans jamais douter, quand même tous fuyaient, ils se sont battus pour une cause juste, et l’Eternel délivra le peuple !

Où sont ces héros ?

  L’Eglise d’aujourd’hui, lorsqu’elle n’est pas indifférente est devenue fataliste. Une mauvaise compréhension de la grâce, expurgée de toute notion de justice l’a ramollie.

Cantique des cantiques 6:10 : « Qui est celle qui apparaît comme l’aurore, Belle comme la lune, pure comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ? »

Nous savons qu’il s’agit là de l’Eglise, en tout cas, de l’épouse de Christ.

Mais où est cette église combattante ?

On écoute les prophètes, mais on écoute aussi les médias, surtout si Dieu tarde. Bon, soyons honnêtes, selon les prophètes, cela ne fait parfois guère de différence. Car la parole prophétique est parfois devenue si alarmiste que son écoute n’est guère plus encourageante que celle de BFM TV.

Quant aux médias principaux, il me semble qu’il est à ce jour suffisamment démontré à quel point ils sont peu fiables et manipulateurs. Mais les images nous paraissent si vraies…

« Je l’ai vu !! »…alors c’est forcément vrai. Il me semble que nous ne sommes pas supposés marcher par la vue…

Pharaon mentait sans cesse à Moïse et au peuple. « Allez-y, partez adorer votre Dieu, déconfinement général pour 3 semaines ! », et puis « finalement non, allez-y mais sans les enfants », ou « …sans le bétail… », ou « sans chanter… », ou « Bon, Ok, mais pas trop loin, dans un rayon de 3 kilomètres »…

Sa propagande était puissante, il était le maître du pays, il passait pour invincible. Il faut savoir que la magie de l’Egypte était la plus puissante à l’époque… Mais Dieu est plus puissant que tous les dieux de l’Egypte réunis qu’Il a exposés et vaincus par les différentes plaies.

Pour vaincre Pharaon sans retour possible, Dieu a dû l’amener à la confrontation finale, devant la mer rouge. Le peuple hébreu, en partance pour le Sinaï, fit marche arrière pour venir se coincer dans ce lieu sans issue, où Pharaon a donc crut pouvoir le détruire définitivement.

Tout semblait perdu pour Israël, il n’y avait aucune issue d’un point de vue humain ou naturel, toute les possibilités humaines étaient épuisées…

Et c’est à ce moment précis que Dieu ouvrit un chemin dans la mer. Stratégie intéressante : elle permit la destruction totale de l’ennemi, car ce dernier, dans son orgueil se précipita à la suite des hébreux dans le chemin ouvert au cœur des flots et fut ainsi englouti…

C’est plus fort que lui : l’ennemi, lorsqu’il nous voit acculés, poussé par son orgueil, ira trop loin.

L’ennemi est toujours du genre à déclarer la victoire, à vendre la peu de l’ours avant de l’avoir tué…Quant à nous, nous devrions nous souvenir qu’il a déjà perdu.

Trop souvent pourtant, nous le considérons comme un vainqueur, nous laissant abuser par sa propagande.

A cet égard, je ne parlerai même pas de l’église morte qui s’est compromise depuis bien longtemps avec l’ennemi.

Mais quel devrait être en pareille circonstance le comportement de l’Eglise qui se dit charismatique, vivante ? Elle, qui est supposée discerner, est devenue fataliste.

Ôtez-moi d’un doute, mais parfois, à l’observer on dirait qu’elle n’attend plus Christ…elle attend l’Antichrist, dans la frayeur et la résignation !

On analyse les informations , plus alarmantes les unes que les autres, et on se dit : « Ça y est, nous y sommes…il est à la porte…la Bête arrive…elle est là » Brrr !

Ok. Alors du coup, on fait quoi ? On fait quelques provisions et on part se cacher dans les bois, façon « Man versus wild » ?

   On a transformé l’attente joyeuse du retour de Christ en l’attente du pire ! On se prépare au pire. Comme c’est biblique !

Ce fut en réalité l’attitude constante d’Israël au désert. Glorieusement sortis d’Egypte et en partance pour la terre promise, Pharaon sous les flots, ils étaient persuadés que Moïse les menait…à une mort lente dans le désert ! (Exode 16.3)

Ils étaient fatalistes et négatifs, à chaque épreuve, ils étaient persuadés qu’ils ne s’en sortiraient pas. A chaque nouveau miracle, ils retrouvaient espoir, mais cet espoir était bien vite déçu par les circonstances et une nouvelle épreuve paraissant insurmontable…Ils se disaient qu’ils n’en sortiraient jamais de ce désert…

Au final, c’est ce qui leur est arrivé. Et c’est la génération suivante qui est entrée dans la terre promise.

Cette génération-ci agira-t-elle de même ou se trouvera-t-il des hommes et des femmes de courage pour se lever, espérer le meilleur et tenir ferme contre les plans de l’ennemi quel qu’en soit le prix ?

Aux USA, certains ont décidé de tenir ferme quoiqu’il en coûte, sans se préoccuper des circonstances ou se laisser décourager par les contretemps, pour préserver la destinée de leur nation. Leur cause est-elle juste ? Ou devraient-t-ils laisser tomber et se résigner ?

Jetez donc un œil sur les programmes en présence outre-manche…Et comparez.

Sachant que l’Antichrist a évidemment un programme très clair. Nous le connaissons : suppression de toutes les libertés individuelles, marquage et traçage de tous les individus, meurtre des innocents, comme au temps de Pharaon ou d’Hérode, car la vie humaine de la conception à la vieillesse n’a aucun prix pour lui (par tous les moyens il veut détruire l’être humain car il est à l’image de Dieu), perversions morales en tous genre, banalisation de la violence, interdiction de la foi en Christ…

Bien sûr, dit comme ça, abruptement, personne n’est pour. Mais nous savons désormais qu’il peut exister d’excellents prétextes pour donner à de telles mesures une justification très politiquement correcte, au point qu’elles paraissent tout à fait légitimes.

Ce programme est déjà en place dans certaines nations du monde, si vous en doutez référez vous à l’atlas mondial des persécutions édité par l’ONG PORTES OUVERTES. Enfin, si vous ignorez quels sont les régimes déjà assujettis à l’esprit d’Antichrist, référez-vous à 1 Jean 2.22 : « Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils », qui nous donne une parfaite définition de cet esprit.

Quelques nations tiennent encore debout.

Le deal est le suivant : Allez-vous laisser tomber face à ce programme, allez vous capituler, perdre courage et dire : « Si ça arrive, c’est que Dieu l’a voulu ainsi. »

         Ou tiendrez-vous ferme dans l’intercession et la prière, en espérant le meilleur envers et contre tout, comme les héros de la foi, qui regardaient comme voyant l’invisible, les yeux fixés sur Christ, et non sur ce qu’affirment les médias ?

La bataille est Sienne, la foi est vôtre. Vous obtiendrez ce que croit votre foi.

Heureusement que Jean Moulin ne s’est pas dit : « Hitler est l’antichrist, c’est la fin, toute résistance est vaine ! »

Et quand bien même ce serait le cas ? Attendrez-vous qu’il vous attrape alors que vous serez terré dans un coin, cultiverez vous la peur jusqu’à ne pouvoir résister au compromis, ou déciderez-vous de mourir debout, l’épée à la main ?

Jésus nous a donné clairement la marche à suivre : «Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Luc 21:36

Dutch SHEETS a déclaré lors de l’un de ses post matinaux : « Et si – Dieu nous en préserve – nous ne gagnons pas, je pourrai dire que je n’ai jamais abandonné. Un jour, je regarderai 10 millions de bébés avortés de plus dans les yeux (car beaucoup plus d’avortements se produiront si la gauche prend le contrôle de cette nation) et leur dirai: «Je n’ai jamais laissé tomber pour vous !» (https://www.givehim15.com/post/january-8-2021)

Que notre combat aboutisse ou non à une victoire visible, il vaut toujours la peine de se battre pour une cause juste, quelle qu’en soit l’issue, c’est cette même détermination qui doit nous animer.

La bataille finale est gagnée. Nous le savons. Et le prix payé pour cette victoire a été des plus élevé. Pour le reste, serons-nous déterminés à combattre jusqu’au bout pour une cause juste, quelle qu’en soit l’issue ?

Pilate a déclaré à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » et il s’est lavé les mains.

Eglise de Christ, poses toi la question : quelle cause est juste ?

Trouve la réponse dans la parole et tiens toi debout pour combattre jusqu’à la fin.

Dans le Royaume de Dieu, il n’y a pas de place pour les lâches, pas de place pour les fatalistes qui ne sont rien d’autre que des incrédules, pas de place pour les impudiques et ceux qui les laissant faire se font leurs complices.

Apocalypse 21 :6 : « A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7 Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. 8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Plus que jamais il est temps de tenir ferme face à la situation en France et à l’étranger, et y compris dans nos vies, dans les domaines ou l’ennemi nous tente ou nous attaque. Nous devons avoir le courage de voir la vérité en face, et avoir dans le cœur la même détermination qu’un Bénaja ou un Eléazar. Une détermination qui fait dire à l’ennemi à notre sujet : « peine perdue ! », c’est à l’ennemi de reculer et de laisser tomber, pas à nous.

Et si, Dieu nous en préserve, nous ne gagnons pas, au moins, nous serons allés jusqu’au bout, sans compromis.

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! »

1 Thessaloniciens 5:23

Soyez bénis !

Jimmy et Ardoine BALAZI