« Je ne fais que rarement, voire jamais, appel à Dieu le Père… Mes prières s’adressent toujours directement au Seigneur Jésus… Même si Jésus a dit que nous devions prier le Père au nom de Jésus, je prie directement le Seigneur… Je suis plus à l’aise avec le mot Seigneur qu’avec le mot Père »…

Peut-être est-ce vrai aussi pour vous, qui pensez que la manière dont on s’y prend n’est qu’un détail…

Je suis toutefois persuadé que c’est une question importante. Je crois que nous sommes tous perdants dans l’incapacité à reconnaître et à invoquer Dieu en tant que Père. Lorsque les disciples demandent à Jésus comment prier, il leur répond : « Priez ainsi : Notre Père… »  Et, ressuscité, il dit,

« Je vais vers Mon Père et votre Père ».

C’est plus qu’un point de détail.  C’est le cœur du mystère de la Divinité [MAV : Se manifestant aux hommes sous trois fonctions principales] Père-Fils-Saint-Esprit. Ce n’est pas la moindre des fonctions, pour Jésus, en tant que Fils [MAV: durant le temps où il s’est fait fils d’homme, comme Jésus l’a répété plus de cent fois dans les Évangiles: « sachez que le fils de l’homme… » !], que de révéler le Père qui l’a envoyé. Tout ce qu’il a fait a été accompli sous l’inspiration du Père, ses paroles n’étaient pas les siennes mais celles que le Père lui a données.  Et jusqu’au dernier moment : « Père, si cette coupe pouvait s’éloigner ! …Mais que ta volonté soit faite… »

Jésus est une figure exemplaire de Fils qui révèle le Père.

Si cela n’est pas intégré au plus profond de nous, il manquera quelque chose de fondamental à notre foi. Le Seigneur a de toute évidence voulu corriger cette lacune en nous donnant par Jésus le privilège de pouvoir l’appeler « notre Père ».

Et pas n’importe quel père, pas une abstraction pure mais un être qui revêt des caractéristiques propres. Si Dieu est une abstraction, c’est notre chair qui choisira le dieu qui la remplira, et nous pourrions nous mettre à adorer une idole derrière le mot Dieu. C’est la raison pour laquelle il est très important que lorsque nous utilisons le mot Dieu, ce soit en référence à l’Unique et Vrai Dieu.

Si nous ne comprenons pas l’idée d’un Dieu-Père, quelle conception pouvons-nous avoir de la paternité elle-même ?  Si nous n’avons pas compris l’autorité propre à la paternité, comment pourrions-nous la reconnaître lorsqu’elle est présente dans l’Église ?  C’est toute notre approche et notre compréhension de ce qu’est vraiment être enfants de Dieu qui en serait alors affectée. 

Comment serions-nous des enfants de manière profonde si nous n’avons pas compris le Père de manière profonde ?  Tout en souffrira d’une manière ou une autre. La reconnaissance de Dieu le Père et de nous-mêmes comme ses enfants souffrira des lacunes que nous avons dans la compréhension de ce qu’est le Père.

Le Père est le pivot de tout ce qui fait que la foi est foi, et par laquelle nous pouvons nous appeler chrétiens. 

Beaucoup parmi nous ont souffert du manque ; soit que nous ayons grandi sans père, et nous avons de la difficulté à saisir le Dieu-Père, soit que nous ayons eu des pères à la dérive, dans la négligence comme dans l’abus. Ces pères-là ont alors créé un terrible biais et une attitude préjudiciable à l’égard du mot « père » lui-même, de sorte que nous ne sommes pas à l’aise pour évoquer ce mot en référence à Dieu.  Notre propre expérience humaine teinte le regard que nous portons sur Dieu.

Que nous ayons eu pour père des déserteurs, de ceux qui ne se sont pas conformés au prodigieux modèle de paternité qu’est le Dieu qui règne dans le ciel, est peut-être dû au fait que ceux-là n’ont pas été eux-mêmes enseignés.

Nous transmettons ce manque dont nous souffrons de génération en génération et nous donnons à nos enfants moins que ce que nous devrions transmettre en tant que pères.

Les Écritures mettent l’accent sur la dimension « corrective » de la paternité : le Père châtie ceux qu’Il aime.

Nous avons aujourd’hui de nombreux fils livrés à eux-mêmes faute de cette dimension, des enfants déboussolés et insoumis.  Nous pouvons entendre la rébellion des enfants de cette génération comme un appel somatique devant l’absence d’une paternité qui corrige.

Châtier est douloureux, aussi seul l’amour d’un père peut le lui permettre.

Un père qui n’aime pas ses enfants hésitera à les corriger parce que ça le blesse. Ce qui distingue Dieu le Père, c’est qu’Il supporte la douleur. Il ne retient pas la correction, il l’applique.

La croix de Jésus est la correction que le Père a infligée à son Fils, lui qui ne connaissait pas le péché mais qui est devenu péché à notre place. Pour nous qui ne connaissions pas la justice, un châtiment était nécessaire afin que nous puissions devenir justes.

Son Fils a voulu porter cette peine, librement, et le Père n’a pas retenu sa main.

Comme le sait quiconque a porté le regard à la croix, Jésus l’a portée totalement malgré le fait qu’il soit Fils. Il a tremblé dans le jardin de Gethsémané, sachant ce que cela allait signifier, la torture physique, aussi brutale fût-elle, mais aussi ce qu’allait signifier le refus de la présence du Père.

Le sceau le plus insoutenable de ce châtiment fut le regard implacable d’un Père sur un Fils qui vivait de toute éternité en sa présence, au moment critique où il dut l’abandonner.

Je ne sais pas si vous vous êtes intéressés à l’histoire de Jésus avant sa naissance, où était-il avant son avènement terrestre, que faisait-il, avec qui était-il ?

Jésus avait une relation avec le Père depuis des temps immémoriaux. Il vivait et baignait dans sa présence, c’était son plus grand plaisir.

Il a tout abandonné, il a tout laissé pour venir sur la terre, conservant cette Présence en lui, mais elle lui a été enlevée à la croix. Il nous a laissé un cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?»

Nous avons fait une génération d’enfants rebelles, sauvages et ingérables. Un manque d’amour que la défaillance des parents révèle et qui nous explose à la face en mille formes de rébellion.  Ils humilient leurs pères de tout ce qui existe de plus grotesque, la coupe de cheveux, les tatouages, se perforant la peau de piercings, tout ce qu’ils savent être une honte pour leur père parce que ces mêmes pères ne leur ont pas exprimé un amour si profond qu’il irait jusqu’à la correction.

(Note MAV: il s’y ajoute aujourd’hui la rébellion, la violence, le rejet de toute discipline, de tout respect, qui se répercute sur le rejet de tout respect des autorités, jusqu’à la violence meurtrière)

Ce n’est pas un petit luxe que nous pourrions nous offrir, une question de standing, une cerise sur un gâteau, c’est le gâteau lui-même.

Si Dieu le Père nous manque, que comprenons-nous du Fils ?  Que comprenons-nous de notre nature de fils et de filles ? 

Que comprenons-nous de l’autorité ? 

La paternité du Père ne se contente pas de nous offrir un modèle précieux, elle transmet en même temps la grâce de pouvoir l’être, car il faut une grâce pour être père. C’est l’échec le plus manifeste de ma vie, à proprement parler, comme en atteste la situation de mes propres fils ; je n’avais pas de disposition naturelle pour être ce que le Seigneur m’avait appelé à être.

Dieu soit loué, nous avons un modèle de père dans les cieux, et la grâce de ce Père pour nous aider à l’être sur terre.

Paul avait déjà soulevé le problème : « Nous avons beaucoup d’enseignants, mais pas beaucoup de pères ».

Jésus est l’image même du renoncement. Cette nature est au cœur de la filiation. Il s’est porté volontaire pour éprouver la croix en obéissance au Père. Une expérience qui ne fut pas un sujet de recherche en laboratoire stérile mais un acte d’amour afin que le Père soit glorifié.

Nous avons lu que Tout genoux fléchira et toutes les langues confesseront que Jésus, le Christ, est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.  C’est pourquoi il est indispensable que nous prenions conscience que le moindre acte, le moindre service, la moindre décision n’a de but ultime que la gloire de Dieu le Père.

Si c’est ce qui a valu pour Jésus, jusqu’à la mort à la croix, ça doit aussi l’être aussi pour nous. Aucun autre but sinon la gloire de Dieu le Père.

Mais si le Père n’est qu’une virtualité, si ce mot n’a pas de réalité tangible ni d’image conforme à la vérité, quelle sorte de gloire peut-on rendre ? Quel genre de sacrifice et de service peut-on accomplir si ce n’est pas à la gloire de Dieu le Père, de manière conforme à la conscience que l’on a d’un Dieu réellement Père ?

Je suis en train de lire Le Père oublié de Thomas Smail, l’un des leaders du mouvement charismatique anglais. Ce livre relate certains aspects malheureux de ce mouvement, fruits du manque de considération pour la paternité de Dieu, telle la perception d’un Saint Esprit isolé et indépendant de la divinité trinitaire.

Il est toujours dangereux de rendre un culte à l’Esprit comme entité indépendante.  Dans son livre, Thomas Smail écrit que les évangéliques ou les fondamentalistes sont tout aussi coupables de célébrer le Fils indépendamment du Père.

Ne permettez pas une valorisation du Fils ou de l’Eprit au détriment du Père. Vous Le réduisez alors à une puissance cachée qui travaillerait dans l’ombre en leur faveur, invisible.  Cela donne une image difforme de Dieu et un christianisme défiguré qui se trouvera en difficulté dans l’obéissance à une autorité.

Je ne parle pas d’une obéissance dans l’abattement mais d’une obéissance joyeuse. C’est ce que Jésus a montré par sa soumission constante, tant en paroles qu’en actes.

Je ne pourrais mesurer la peine et les problèmes que nous avons vécus dans l’histoire de notre petite communauté sur la question de l’autorité. Des personnes étaient arrivées chez nous, qui en avaient une conception si déformée de par leurs expériences qu’ils étaient incapables de reconnaître l’autorité qui circulait dans les lieux et de se soumettre. Nous avions dû lutter contre cette méconnaissance : ils ne pouvaient tout simplement pas respecter une autorité, ils n’ont jamais réglé la question, ni voulu connaître son fondement, instauré par le Père.

Jésus est venu révéler le Dieu qui est Père. C’est une révélation si nécessaire à l’équilibre et la réalité d’une vie en vérité que le Père n’a pas pensé que c’était trop cher payer que d’envoyer son Fils pour le confirmer.

Beaucoup excluent le Père de manière inconsciente, comme ces déistes convaincus qu’Il s’est contenté de mettre l’horloge en marche, de mettre le monde en mouvement puis de s’en absenter tel une divinité cachée.

Dieu le Père se trouve relégué en arrière-plan alors qu’il est la réalité suprême et primordiale. Tant que nous ne l’invoquerons pas en tant que Père, tant que nous emploierons un mot vidé de son contenu et tant que nous ne l’aurons pas replacé au centre de la divinité trinitaire, qui peut être à la bonne place dans la relation ? 

Jésus a enseigné à prier en commençant par « Notre Père ». Tant que vous ne commencerez pas par ces mots, la prière n’aura pas commencé. Si le mot Père est une abstraction, ou si vous êtes mal à l’aise avec ce mot, alors votre manière de prier en sera affectée d’une manière ou une autre.

Dieu le Père est le commencement et le fondement. Il est le Dieu qui est et qui a toujours été, la source de toutes choses. S’il désire que l’on s’adresse à Lui en tant que Père, il désire que l’on s’adresse à Lui avec la conscience de ce qu’iI est.

Avec la conscience qu’avec le mot prononcé naît le reflet de ce qui est Vérité, conforme et adapté à Celui qui désire être connu et invoqué comme Père. Que mettons-nous derrière le mot que nous prononçons, est-ce ce à quoi Dieu s’attend ?  Peut-être veut-il nous conduire à notre ultime place quand nous n’y sommes pas encore ?

Sans l’Esprit, sans la réalité à laquelle nous sommes amenés par le processus de sanctification divin, il n’est pas plus possible de dire que Jésus est Seigneur. Si nous pouvons dire « Père » avec affection et respect, si le mot évoque quelque chose non pas de virtuel mais de réel, c’est que nous sommes arrivés à une très haute place.

Pouvons-nous réellement être fils sans que nous ayons pu dire Père ?

Serait-il préférable de taire le mot Abba jusqu’à ce que sa réalité éclate dans nos cœurs ?  N’est-ce pas vrai également pour tout ?  Ou bien, le mot trop tôt prononcé, avant que le Seigneur lui-même ne lui ait donné sa consistance, cela empêche-t-il son émergence ?

Nous devons veiller sur nos lèvres, et désirer le Père comme réalité fondamentale. Jésus a révélé des aspects de sa paternité que nous n’aurions pas vus si le Père n’avait pas envoyé son Fils.

Quand nous disons Père, quelque chose devrait jaillir en nous de l’ordre de la reconnaissance et de l’amour. Une adoration à Sa mesure. Avant cela, nous devrions nous abstenir d’une expression hâtive afin qu’au moment venu, il vienne naturellement à la bouche, en esprit et en vérité.

Le Père recherche ceux qui l’adore en Esprit et en Vérité. 

Quelle forme d’adoration pouvons-nous bien élever avant que nous arrivions à ce type de reconnaissance ?  Notre louange sera à la mesure exacte de la légèreté de notre perception. Le Seigneur règle ça maintenant.

Jusqu’à ce que cette réalité émerge, notre adoration sera équivoque et confuse, et notre engagement superficiel. Notre relation faiblira et notre obéissance à Son autorité sur terre, par intermédiaires désignés, fera défaut.

Nous aurons le cœur rebelle. Le lieu dans lequel nous nous retrouvons produira son lot de déceptions et d’insatisfactions, jusqu’à ce que la réalité derrière le mot « Père » soit vraiment acceptée. Dieu ne nous demande pas seulement de prononcer un mot – qui ne pourrait dire « Père » ?  – Il veut que la parole dite soit accompagnée de la compréhension de ce qu’elle désigne en vérité. Le titre n’est pas un terme vague qu’on accolerait à son Nom, il signifie ce qu’Il est par nature.

Le christianisme abstrait et ambigu est un échec, une source d’hérésie et d’apostasie, la source de tout le laisser-aller qui prévaut dans le christianisme aujourd’hui.  Peut-être la racine de tout cela est-elle dans cette incapacité à connaître et à reconnaître Dieu pour Père, à le reconnaître pour qui, et pour ce qu’Il est, spécifiquement, en Lui-même.

Dieu qui est Père est le pivot et le fondement de la réalité. Jésus a dit : « Le Père est plus grand que moi ». Quand Jésus achèvera son œuvre, soumettant toute domination, toute autorité et toute puissance, il la remettra au Père, qui sera tout en tous. Parce qu’Il est tout en tout, sinon Il n’aurait pas envoyé Son Fils.

Ce sont les dispositions de Dieu pour nous éviter de patauger et d’avoir un « ça » plutôt qu’un Dieu, une entité neutre plutôt qu’un Père, celui que Jésus donne à voir à travers chacune de ses paroles, chacun de ses gestes, chacun de ses actes. Jésus a dit : « Si tu me vois, tu vois le Père. »

Dieu ne veut pas nous voir jouer autour d’une idée de Lui-même quand Il désire être connu pour ce qu’Il est, un aspect distinct de la divinité, le fondement de la divinité, le Père qui envoie.

Prononcer le mot dans la compréhension de cette réalité nécessite une révélation par laquelle le Père devient évident et sujet de notre affection et de notre obéissance.  C’est notre privilège suprême de pouvoir lui dire « Notre Père, qui est aux cieux ».

Tant de choses sont en jeu ici.

Que faut-il pour faire sauter les barrières invisibles ? Le peuple de Dieu peut n’être qu’aimable, juste amical, sans avoir de réelle communion dans une même salle ou dans une même appartenance… Est-ce parce qu’il y a une méfiance vis-à-vis de l’autorité ? Par manque de confiance en une autorité donnée parce qu’on n’a jamais réellement compris et respecté une autorité venant du Père céleste, et que nous sommes dès lors incapable de reconnaître l’autorité d’un père sur la terre ?

Est-ce parce que nous ne pouvons pas nous libérer par nous-mêmes ? Parce que nous avons eu une relation malheureuse avec nos pères terrestres, devenant par la force des choses réfractaires à tout Père sur la base d’idées préconçues ?

La Gloire de Dieu ne descendra jamais sur cette Église-là tant que ces résistances et ces préjugés, toutes ces choses réductrices et menaçantes, ne seront pas brisées.

C’est quelque chose de profond et de fondamental qu’il est nécessaire de corriger, absolument.

Connaissons-nous Dieu le Père, le révérons-nous, portons-nous sur Lui un regard plein d’amour ?

Dans quelle mesure, en charismatiques, avons-nous rendu un culte à l’Esprit Saint ? En évangéliques, un culte au Fils ? Avons-nous extrapolé à partir du grand mystère de la Divinité, dont le Père est pivot et le centre ?

Un pape est un vicaire, un substitut, par procuration, qui s’est en réalité substitué à la paternité.  Le catholicisme en a fait une figure considérable, outrepassant les intentions de Dieu.  Pourquoi a-t-on besoin d’une image charnelle, d’où vient ce besoin de vouer un culte à une image hyper médiatisée ?

S’ils avaient une approche hébraïque et biblique du Père, tous, y compris le Pape, auraient rejoint leur place respective ; ils n’auraient pas été distraits de leur vrai Père céleste par un individu de chair et de sang qui ne mérite pas ce genre de vénération.  C’est une dénaturation aberrante qui découle d’une faiblesse à reconnaître le Père céleste.

« Notre Père, qui est aux cieux… »  Dans notre obéissance à Jésus, nous sommes, en fait, tenus de l’honorer en recevant de Lui la grâce de l’invoquer comme Père.

Nous serons incapables d’entretenir des rapports avec des hommes en poste d’autorité, nous serons limités dans nos cœurs, nous serons méfiants et réticents, tant que nous ne serons pas parvenus à une pleine reconnaissance et en pleine soumission à Dieu comme Père.

Celui qui occupe le trône céleste n’est pas un tyran à qui nous devons des égards parce qu’on ne nous aurait pas laissé le choix.  Il y a une place en Dieu où nous pouvons dire « Père » avec une confiance absolue et un regard d’amour, avec de la gratitude pour ce qu’Il est.

Car il est bienveillant, et son plus grand acte d’amour est de corriger ses enfants.

Où en serions-nous si nous n’avions reçu aucune orientation corrective, si nous avions pu faire tout ce que nous voulions et si personne ne nous avait corrigé ou ne nous avait remis en question ?  Nous n’aurions pas été élevés comme des enfants, sauf à faire l’expérience de la correction d’un père.

C’est le cœur de la paternité. Ce qui nous manque en tant qu’homme, père et père spirituel, ne peut être corrigé que lorsque nous percevons Dieu le Père tel qu’en Lui-même, non pas abstraitement, mais en vérité. 

Prions le Père au nom de son Fils, avec un vrai respect, une vraie crainte et une réelle affection.


Source : Arthur Katz Ministries 

 

Traduction de Patrice