Source: Medias-Press.Info

La guerre du ministre de la Santé, Olivier Veran, et des officines sanitaires françaises à la botte des grands groupes pharmaceutiques contre le professeur marseillais Didier Raoult fait rage… pour le plus grand dam des malades.

 

Le 23 octobre dernier, l’Agence du médicament (ANSM) opposait un refus à une demande que lui avait adressée le Pr Didier Raoult d’un cadre temporaire autorisant une utilisation large de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. Didier Raoult souhaitait pouvoir bénéficier d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU), qui donne accès au remboursement et vise une prescription hors autorisation de mise sur le marché massive, au-delà de la prescription au cas par cas. Une demande justifiée par le fait que l’IHU de Marseille a de très nombreux patients.

« A ce jour, les données disponibles, très hétérogènes et inégales, ne permettent pas de présager d’un bénéfice de l’hydroxychloroquine, seule ou en association, pour le traitement ou la prévention de la maladie Covid-19 », argumentait l’ANSM dans un point d’information mis en ligne sur son site Internet.

« Dans ce contexte et au regard des données de sécurité disponibles faisant apparaître des risques majorés, notamment cardio-vasculaires, il ne peut être présumé d’un rapport bénéfice/risque favorable de l’hydroxychloroquine quel que soit son contexte d’utilisation », se justifie-t-elle encore.

Convaincu de l’efficacité de la chloroquine et s’appuyant sur de nombreuses études scientifiques mondiales, Didier Raoult a décidé de ne pas se laisser faire par l’ANSM, et le ministère de la Santeé et contre-attaque : « Je ferai appel en conseil d’Etat et, d’autre part, j’ai décidé d’attaquer le directeur de l’ANSM, car je considère qu’il joue un rôle qui est dangereux pour la santé des Français », lance Didier Raoult dans une vidéo récente au titre accusateur : Sanofi ou Ministère : qui bloque la vente d’hydroxychloroquine.