Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. Jacques 5;1


(Note Michelle d’Astier. J’ai repris l’éditorial de Nicolas Ciarapica, paru sur Vox Dei il y a cinq ans, mais qui n’a jamais été autant d’actualité. Il complète étrangement le message que j’avais écrit il y a quelques mois sur ce blog, concernant les investissements dispendieux dans des batîments nommés églises, en annonçant qu’un jugement se préparait. Je le remets à  la suite de l’éditorial de Nicolas, car je pense que Dieu veut nous interpeler et nous conduire à  changer nos voies avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est sans doute très proche : Nous avons entendu sur TF1 le 17 décembre 2006 des commentateurs traiter publiquement les églises évangéliques de sectes. Le Pouvoirs publics n’ont pas réagi… Était-ce de connivence ?)

NOUVEAU (28/12/06) ! (voir mon post scriptum en fin d’article).

Christianisme: date: 2002-03-06 | rapporteur d’info: voxdei

Aux églises de France (par Nicolas Ciarapica)

Mes amis, j’ai été visité par le Seigneur dans la nuit d’hier* à  aujourd’hui, et une pensée s’est faite jour en moi, que j’ai notée puis qui a mûri par la suite. Maintenant, alors que je tente de la retranscrire, la force me manque et ma parole semble se perdre dans les airs comme noyée dans l’incrédulité ambiante, comme redevenue toute relative… Mais croyiez moi, j’étais dans un tel bain de puissance et d’autorité dans le Seigneur que rien ne pouvait me faire douter.

J’ai attendu avant de mettre par écrit le contenu du message, mais je le fais maintenant. Je le fais comme quelqu’un qui accomplit le travail qui lui a été demandé, sachant que ce n’est ni par sa force ni sa puissance qu’il pourra briser un tel joug d’interdit sur l’église de France. Je sais en revanche que les mots que je pose ici, vous que je ne vois pas, qui êtes derrière votre écran, ou qui avez reçu ce message d’une façon détournée, ces mots vont tel un acide descendre aux tréfonds de votre conscience et y ronger là  le pesant secret que vous gardez, jusqu’à  ce qu’il soit dévoilé au grand jour, avec ou sans votre permission.

Le contenu du message tient en un mot, je dirai même en un cri: CORBAN !

Le corban, c’est l’argent que vous avez dérobé aux ascendants ou aux descendants d’un membre de votre église. Vous l’avez fait par inconscience, ou par malveillance, mais vous l’avez fait. Vous avez été témoin et par lâcheté, vous n’avez rien fait.

Je ne citerai aucune dénomination, mais je tiens à  vous mettre tous en garde de la part du Seigneur que ces maladresses, ou ces actes conscients seront bientôt sanctionnés par la loi française, qui sera investie alors du bras de Dieu. Sera-ce par une nouvelle loi sur le financement des oeuvres religieuses? Une interdiction de prétendre à  la loi 1901? Sera-ce par des jurisprudences vengeresses? Je ne sais.

Ce que je sais, mes bien-aimés, c’est qu’il ne servira à  rien dans ce jour de se prétendre persécutés, car nous paierons alors le tribut de nos fautes et nous serons malvenus de lutter contre Dieu, qui sera par là  en train d’exaucer nos prières pour le réveil.

Et Sa réponse à  Lui sera: ôtez cet interdit, vous qui vous dites mes serviteurs et voulez voir ma gloire, et alors je montrerai au peuple comment enlever les siens, que vous prétendez voir.

Otez votre poutre, et j’ôterai leurs pailles.

Vous vous êtes appropriés ce qui ne vous appartenait pas, vous avez construit ce que je ne vous demandais pas, vous avez déplacé une borne ancienne, ce que je ne vous demandais pas.

Le message demande aussi que tout ancien, diacre, secrétaire d’association cultuelle ou trésorier qui comprend dans son coeur ce que corban veut dire, aille trouver celui qu’il sait être coupable, et s’humilie avec lui dans une repentance de restitution.

Le message est impératif, et le jugement sera sans appel, même si les coeurs endurcis dans la gangue du mensonge donneront l’impression de résister à  la pression, chacun de ces coeurs saura qu’il aura perdu sur la terre son bien le plus précieux, la vie éternelle avec l’ami de son âme, le Seigneur éternel, Jésus-Christ.

A ceux qui se disent, considérant le poids des années et la gravité de la faute: comment ferons-nous? Il sera répondu: comment avez-vous fait à  l’époque? Si la ruse et l’hypocrisie ont été le ciment avec lequel vous avez désiré bâtir Ma maison, la simplicité, la honte et le dénuement seront votre partage, mais Moi je vous cimenterai de Mon amour.

Nicolas Ciarapica

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Article de Michelle d’Astier paru en Octobre 2006

ET SI L’ÉTAT ET LES COMMUNES POUVAIENT BIENTà”T S’EMPARER DE TOUS NOS LIEUX DE CULTE, GRATUITEMENT ?

A-T-ON RÉFLÉCHI ? : À QUI APPARTIENNENT CES BEAUX B TIMENTS, payés si chèrement, et qui ont nécessité parfois de grands sacrifices, de la part des membres, mais aussi au détriment des serviteurs et des nécessiteux, et comme le dit Nicolas, parfois au dépens de l’aide aux gens âgés de sa famille, laissés dans la solitude et la misère, tandis que des assemblées s’engraissent et investissent dans la pierre ?…

Bien sûr, un bâtiment, c’est un outil. Pourtant beaucoup d’assemblées se sont fait piéger en en faisant une finalité : toutes les dîmes y passent, surtout quand l’assemblée est dans une ville où le coût de l’immobilier est devenu prohibitif. Pourtant les dîmes, dans l’A.T. étaient réservées pour les salaires des serviteurs de Dieu (Lévites et sacrificateurs – Nb 18:21, 26, Deut 14, etc.) et pour qu’il y ait de la nourriture pour les pauvres (Les hébreux donnaient d’ailleurs BEAUCOUP, BEAUCOUP plus que la dîme pour ce faire (Deut 12:11).

Il est dit en Nombres 18: 8 ET 19 que LA DàŽME et LES OFFRANDES sont une loi perpétuelle, qu’il s’agit d’offrandes saintes, et que c’est une alliance INVIOLABLE et à  PERPÉTUITÉ devant l’Eternel, pour nous et notre postérité avec nous ! Le verset 9 parle même du « droit d’onction » ! Quand Dieu met son onction sur un homme, pour servir le peuple et l’enseigner (ce qui s’accompagne de signes de puissance), il est biblique de pourvoir à  tous ses besoins pour qu’il puisse se donner tout entier à  la parole (Act 18:5)

Est-ce parce que cette alliance est violée par la majorité des chrétiens que nous voyons si peu de puissance et de miracles dans nos églises, et que beaucoup ne voient pas la bénédiction dans leur propre vie?

La construction ou la réfection du Temple, une fois tous les quatre ou cinq siècles (!), relevait des offrandes volontaires. Mais aujourd’hui, on n’est plus censé adorer à  Jérusalem ou à  Samarie, mais en esprit et en vérité… partout !

Aucune église de pierre, ou un bâtiment quelconque n’est mentionné dans le Nouveau Testament : la seule, – elle n’a demandé aucun investissement car elle a été prêtée gracieusement -, c’est la chambre haute: elle a eu une durée de vie de 10 jours (forcément: le onzième jour, ils étaient déjà  3.120!) !

La priorité absolue, c’était d’investir dans les pierres vivantes, pas dans les pierres mortes ! Les offrandes, dans le Nouveau testament, comme dans l’Ancien, servaient avant tout à  soutenir les ministères, notamment ceux des apôtres itinérants comme celui de Paul et de Barnabas, et à  nourrir les pauvres, les veuves, les orphelins, etc. Tous donnaient, eux aussi, beaucoup, beaucoup plus de dix pour cent (voir Actes 2 et 4).

Pour les bâtiments, ils se servaient des maisons, des synagogues déjà  existantes, et sans doute de tous les lieux qu’ils pouvaient trouver à  moindres frais, au gré des besoins: tant pis pour le confort ! L’urgence, c’étaient les âmes. Paul cousait des tentes quand il ne recevait plus d’offrandes. Peut-être en a-t-il gardé quelques-unes, pour pouvoir apporter la parole de Dieu n’importe où, quand il pleuvait !

Aujourd’hui, il semblerait que bien des pasteurs mesurent leur valeur personnelle à  la taille de leur bâtiment et aux équipements technologiques dernier cri qu’ils peuvent y adjoindre. Parfois d’ailleurs, ce ne sont pas les pasteurs, mais le collège d’Anciens, qui trouve que la priorité de l’assemblée est de faire un bon investissement immobilier. Au point qu’ils en arrivent à  licencier pasteurs, secrétaires, et tous ceux qui y travaillent, parce qu’ils ne peuvent plus les payer, préférant exploiter des bénévoles jusqu’à  plus soif. Et s’il y a un pasteur, on lui verse un salaire misérable: le bâtiment d’abord ! ne parlons pas des ministères invités : l’offrande qui leur est versée (et qui devrait, de fait, être un salaire comprenant les charges sociales) ressemble parfois à  une aumône de mépris, quand l’enveloppe n’est pas, carrément, vide (rarement, tout de même) !

Quelle est donc cette folie, absolument non biblique, et qui bloque la bénédiction de Dieu! (pas étonnant que ces mêmes églises se vident ou deviennent des cimetières spirituels)?

À QUI APPARTIENNENT CES BEAUX B TIMENTS

Réponse : À une association cultuelle qui peut, du jour au lendemain, être dissoute par l’État, un préfet ou un maire : Il leur suffit de faire dissoudre l’association en déclarant qu’il s’agit d’une secte (toutes les lois, pour ce faire, sont déjà  en vigueur), de déclarer que l’assemblée est homophobe (elle préconise un livre, la Bible, qui déclare que les homosexuels n’hériteront pas du royaume de Dieu), qu’elle pratique une médecine illégale (en imposant les mains et en faisant des onctions d’huile), que cela fait trop de bruit dans le voisinnage, que les règles de sécurité ne sont pas respectées, etc. Une fois l’association dissoute, tout le patrimoine immobilier revient à  l’Etat, ou à  la commune !

Ouvrons les yeux: NOUS SAVONS QUE LA PERSÉCUTION ÉTATIQUE EST À NOS PORTES. Les premiers chrétiens, qui ne savaient pas encore qu’ils allaient être dispersés par la persécution (Ac 8:1), ni que, quelque trente ans plus tard, Jérusalem allait devenir un champ de ruines, ont vendu tous leurs biens, à  l’évidence poussés par le Saint-Esprit qui, Lui, savait ce qui allait arriver : Ils se sont ainsi amassés des trésors dans le ciel, et, quand ils ont dû s’enfuir, ils ont certainement trouvé de multiples refuges chez les chrétiens de toutes les nations, qu’ils avaient nourris et logés après la Pentecôte. (Ac 2:44 à  46 – Ac 4:33).

Je trouve normal et légitime de verser ma dîme (ou plus) à  mon assemblée (car la Parole de Dieu nous ordonne de faire part de tous nos biens à  ceux qui nous enseignent – Gal 6 :6) et de faire des offrandes que le Seigneur me met à  cœur. Mais je reçois régulièrement, comme tout chétien qui a laissé son adresse postale ou E-mail quelque part, des demandes d’argent pour des beaux projets immobiliers d’assemblées où je n’ai jamais été enseignée, demandes toujours assorties de promesses de bénédictions divines. Mais ces projets sont-ils dans la volonté de Dieu? Si c’était Sa volonté, pourquoi ces assemblées en sont-elles réduites à  mendier de quoi acheter leurs locaux? La main de Dieu est-elle trop courte pour pourvoir? Il est écrit:  » Faites connaître vos besoins à  Dieu… » pas aux hommes, par circulaire tous azimuts !

Récemment, un de mes amis prophètes disait à  un groupe de pasteurs :  » Poussez vos membres à  créer des entreprises. Le dimanche, les locaux des entreprises, ou leurs hangars, sont vides ! « . Souvent les entreprises disposent de grandes salles de conférence, parfaitement équipées. Leurs comités d’entreprises aussi disposent de locaux parfaitement équipés, souvent avec cuisine, nurseries, infirmerie, etc. Toutes ces salles sont désertes, donc disponibles, le dimanche matin. Jamais l’État ne touchera aux entreprises, ni aux comités d’entreprises. Quant aux locaux leur appartenant, ils en font ce qu’ils veulent ».

J’ai trouvé ce discours d’autant plus sage que, en tant qu’ancien chef d’entreprise, j’ai toujours trouvé aberrant que les églises fassent des investissements immobiliers extravagants, pour des grandes salles et annexes soumises qui ne servent qu’une fois par semaine, sauf exception. Elles pourraient fort bien (si ce sont de grandes assemblées) disposer de quelques bureaux et louer un espace le dimanche matin, ou à  l’occasion d’un grand séminaire (ce qu’elles font, de toute façon). Grand avantage: si elles grandissent vite, elles ne sont pas à  l’étroit: il est facile de trouver un espace plus grand! Et que d’économies!!!! Et si elles sont petites, une maison suffit pour les réunions et pour exercer le ministère: écoute, prières, délivrances, etc.! Ne parlons pas du fait que l’administration est très simplifiée, ce qui permet au pasteur d’être pasteur, et non, en sus, gestionnaire, comptable, trésorier, architecte, plombier, électricien, peintre, publicitaire, informaticien, balayeur, et j’en passe, à  tel point qu’il n’a même plus le temps, souvent, de s’occuper des brebis !

Bien sûr, Dieu peut ouvrir toutes les portes pour donner à  certaines assemblées, à  moindre coût, des locaux adaptés. Bien sûr, notre Dieu peut même nous donner un temple ou une cathédrale devenue déserte, voire un théâtre ou un cinéma, voire un terrain et un bâtiment peu onéreux, en plein cœur d’une grande ville ! Mais il est une chose qu’Il n’a pas prévu dans la Bible: c’est qu’on pille le portefeuille des chrétiens pour acquérir des bâtiments avec tout leur équipement, au détriment de la première mission de l’Église:  » ALLEZ ! faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du saint-Esprit, et enseignez-leur à  garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à  la fin du monde.  » (Mt 28: 19:20).

Encore plus au détriment des nécessités vitales des familles pauvres de l’assemblée, qui peuvent être oubliées au profit d’une moquette luxueuse ou du matériel informatique dernier cri !

Il semble bien que le corollaire de la présence puissante de Jésus au milieu de nous soit qu’on obéisse à  son ordre: ALLEZ… Pas forcément que l’on s’enferme chaque dimanche dans une église-bocal-club privé qui ne s’ouvre que de l’intérieur (Apoc 3:20).

Je suis peut-être naïve, ou je ne vois peut-être pas les réalités en face, mais je crois fermement que lorsque l’on commence par obéir au Seigneur, en cherchant sa face pour connaître sa volonté, Il pourvoit. Je crois aussi qu’Il peut ouvrir toutes les portes, et même faire faire à  ses oints d’excellents placements immobiliers, si la priorité de ceux-ci est de sauver les âmes. Ces bons placements leur permettront de pouvoir rapidement changer de bâtiment pour disposer de locaux plus grands, quand nécessaire. Et ainsi de suite! Et sous réserve qu’au passage les membres de l’assemblée, avec leur (ou surtout « leurs » pasteurs au pluriel), ne se pensent pas des grands chrétiens parce qu’ils appartiennent à  une grande assemblée.

L’important est de toujours se souvenir que nous avons un GRAND DIEU, dont la main n’est jamais trop courte, si notre cœur ne s’enfle pas et reste attaché au Cep, afin de faire sa volonté, et non de satisfaire notre ego ou nos intérêts…

Euh ! Il serait peut-être temps d’aller sauver les chefs d’entreprises et les responsables des syndicats les plus virulents ! C’est urgent, car la persécution étatique est à  nos portes !

Michelle d’Astier

PS: (rajouté le 28 décembre, et repris d’une réponse à  un commentaire fait derrière cet article):

J’en profite pour dire quelque chose en cachette, car il ne voudrait certainement pas que je le fasse: sachez que certains de ceux qui passent dix heures par jour sur internet pour vous enseigner et vous servir sans jamais rien demander vivent dans la disette, et ce n’est pas juste !. J’ai à  coeur de vous signaler Nicolas Ciarapica (Blog Dei, Vox Dei, etc.). Et si vous mettiez pour lui en pratique Galates 6:6, vous qui allez régulièrement sur son blog et qui en sortez spirituellement enrichis ? Il en a un urgent besoin, croyez-moi. Mais jamais il ne vous le dira: il a fait connaître ses besoins à  Dieu, mais Dieu s’est arrangé pour que je le sâche ! Et j’ai le droit et le devoir de le dire !

Vous voulez lui souhaiter bonne année, en pensant aussi à  sa femme et à  ses trois enfants? : montrez votre foi AVEC LES Å’UVRES !

Les chrétiens ont tellement été habitués et éduqués à  verser de l’argent dans des pierres mortes qu’ils en oublient de s’occuper des pierres vivantes qui les enseignent ! Je pense sincèrement que vous en serez bénis ! À ceux qui me le demanderont (par mail: michele.dastier@free.fr), je pourrais vous envoyer l’adresse de Nicolas. Je vous en remercie de tout coeur, car moi, cela me fait mal au cœur