Cher(e) ami(e) de la Santé,

À l’automne dernier, j’ai reçu ce témoignage frappant d’un médecin, Yannick P :

« Ma belle-sœur était infirmière en pédiatrie. Dans les années 1990, elle a été obligée de se faire vacciner contre l’hépatite B. Dans les 15 jours qui ont suivi, elle a présenté des dysesthésies dans les membres inférieurs, bientôt suivis de problèmes urinaires à type d’incontinences. Le tableau s’est progressivement complété sur le plan moteur : 1 membre, puis 2,3,4, paralysie des muscles spinaux, troubles de la déglutition… etc. tétraplégie, jusqu’au décès cette année à l’âge de 72 ans après 25 ans d’enfer sur terre.

Le diagnostic avait été assez rapidement posé, à savoir sclérose en plaques à forme progressive. Par contre, la reconnaissance du lien de cause à effet avec la vaccination a été un parcours du combattant que nous avons fini par gagner, son mari, son avocat, et moi. Les experts neurologues invoquaient la fatalité plutôt que le vaccin. Elle a fini par toucher une indemnisation mensuelle à vie de la D.D.A.S.S parce que ce fut considéré comme un accident de travail, et uniquement pour cela. Cette indemnisation lui a permis de se payer une aide 24h/24, nécessaire vu sa tétraplégie. »

Lisez aussi ces messages, que m’ont envoyé Nathalie, Marie, Michelle et Eliane :

« En 1998, je me suis fait vacciner contre l’hépatite B parce que je travaillais dans le monde médical. J’ai eu les pires souffrances de ma vie, et encore aujourd’hui, je sais que je n’en guérirai jamais, c’est dans mon cerveau. Mon médecin m’avait dit que le flacon n’était pas conforme, un problème de dosage. » (Michelle B)

« J’ai été touché par cette vaccination contre l’hépatite B. Je travaille dans un établissement médical. En tant que personnel administratif, il nous a été demandé d’être à jour de ce vaccin. Je l’ai fait à l’époque et le résultat a été quasi immédiat. J’ai fait une forme d’allergie je me suis mis à enfler sur tout le corps dès que je me grattais et failli faire un œdème de Quincke. Depuis, le Covid est arrivé avec cette même obligation. Donc je suis suspendue depuis ». (Nathalie H)

« Vaccinée contre l’hépatite B (obligation sur mon lieu de travail), j’ai eu 6 injections avec le rappel entre 92 et 95, et déclenché suite à cela des poussées de sclérose en plaques. » (Eliane B)

« Je suis infirmière. À 47 ans, j’ai été vaccinée 5 fois contre l’hépatite B car je ne « prenais » pas. Le vaccin était obligatoire pour avoir mon nouvel emploi. Six mois après la fin des injections, j’ai déclenché les symptômes de la sclérose en plaques (SEP). Mon IRM en 1994 était intacte, mais en 1997, j’avais une neuro-encéphalopathie importante, surtout au niveau de l’aire visuelle. Donc je suis en colère, sans reconnaissance d’une erreur médicale. Je dis non et non à toutes les obligations vaccinales. » (Marie L)

Il n’y a pas que les soignants qui ont été victimes d’effets indésirables graves suite au vaccin contre l’hépatite B.

Mais jusqu’en 2018, seuls les professionnels de santé avaient l’obligation de recevoir ce vaccin.

Et cela a causé de nombreux drames – comme pour Evelyne, Michelle ou Marie-Odile :

« À l’époque de la campagne de vaccination contre l’hépatite B, je travaillais dans un cabinet dentaire et j’ai été obligée de me faire vacciner afin de garder mon travail. J’ai eu, suite à ces trois doses de vaccin, une maladie de peau qui s’est généralisée peu à peu sur tout le corps. J’en souffre encore aujourd’hui. J’ai vécu de graves périodes inflammatoires, avec certaines zones du corps constellées de lésions au sang, qui font extrêmement souffrir et qui provoquent des démangeaisons terribles. (Michelle R)

« J’ai fait le vaccin Engérix contre l’hépatite B parce que je travaillais dans un établissement médico-social, donc vaccination obligatoire. 2 mois après, on me découvre un purpura qui devient très vite invalidant donc hôpital, où l’on me diagnostique une périarthrite noueuse de forme neurologique, c’est à dire ne plus marcher, ne plus pouvoir employer 3 doigts de la main gauche. Reconnue à 80 % de handicap. Et maintenant ça fait 24 ans que je vis avec des séquelles dues à ce vaccin ! (Evelyne S)

« Étant dans le paramédical à l’époque, je me suis fait injecter une dose contre hépatite B. J’ai écopé de 15 jours d’hospitalisation dans les 3 jours qui ont suivi l’injection ! et j’ai eu cette chance de m’en sortir alors que certains (es) ont eu des effets secondaires à vie ! (Susan M)

« Je travaillais dans un centre de consultation médico-psycho-pédagogique à cette époque (1994) et j’ai voulu refuser ce vaccin, mais la réponse de mon directeur a été sans appel : vous refusez, je vous licencie ! La médecine du travail a donc vacciné les 45 personnes du centre. Un collègue s’est retrouvé avec une sclérose en plaques, décédé un an plus tard. Un sur quarante-cinq, ça fait beaucoup ! » (MP)

« J’étais infirmière… première injection (obligatoire), et dans les 8 jours qui ont suivi : périarthrite de l’épaule et malheureusement j’ai beaucoup de problèmes articulaires, et mes vieux jours sont accompagnés de douloureux problèmes, je pense que c’est une polyarthrite rhumatoïde. » (Marie-Odile T)

Et ce n’est qu’un petit échantillon des témoignages que j’ai reçus, suite à mes lettres de l’automne dernier sur le vaccin hépatite B.

Ce vaccin a causé tellement de victimes, dans les années 1990, qu’une grande association s’est créée :

« Je suis infirmière, vaccinée contre l’hépatite B, j’ai développé une sclérose en plaques dans les suites de cette vaccination. Je suis présidente du REVAV, ancien REVAHB, réseau des victimes du vaccin hépatite B. L’association a été créée devant l’afflux important de victimes de ces vaccinations en 1997 ». (Cathy Gaches)

Si je vous parle aujourd’hui de ce vaccin hépatite B, c’est que le récent rapport de la Haute autorité de Santé contenait une mauvaise nouvelle.

Rapport de la HAS : deux bonnes nouvelles, une très mauvaise

Suite au rapport récent de la Haute autorité de Santé[1], les soignants ne seront plus obligés de se vacciner contre le Covid-19.

C’est un motif de grande réjouissance, comme je vous l’expliquais la semaine dernière.

Autre bonne nouvelle : la Haute autorité de Santé (HAS) a aussi recommandé d’en finir avec l’obligation pour les soignants de recevoir le vaccin Diphtérie-Tétanos-Polio (DTP).

C’était la moindre des choses, sachant que ces vaccins n’empêchent pas la transmission (au mieux, ils protègent contre une forme grave, ce sont des vaccins « égoïstes »).

Mais la Haute Autorité de Santé a fait une troisième recommandation – dramatique, hélas.

La HAS demande de maintenir une obligation vaccinale des soignants contre l’hépatite B.

Et c’est scandaleux, car rien ne peut justifier une telle obligation.

Je dis bien « rien » : car comme vous allez le voir, même si le vaccin était sûr et efficace (ce qu’il n’est pas !), l’obligation vaccinale des soignants ne serait pas acceptable.

En effet, la seule justification possible d’une obligation vaccinale, c’est de protéger les autres – donc, pour les soignants, de protéger leurs patients.

Or l’hépatite B ne se transmet que par contact sanguin.

Le risque qu’un soignant puisse contaminer un patient est donc à peu près nul.

Il y a bien quelques cas, rarissimes, rapportés dans la littérature médicale, mais ils ne concernent quasiment que des chirurgiens (et qui plus est, venant d’une époque où les règles sanitaires étaient moins strictes)[2].

C’est d’ailleurs reconnu, noir sur blanc dans le rapport de la HAS :

« La transmission du virus de l’hépatite B d’un professionnel de santé à un patient constitue un événement très rare (…). Le risque de transmission du VHB d’un soignant à un patient existe quasi exclusivement lors d’interventions chirurgicales, obstétricales et dentaires »

Donc, en supposant que le vaccin fonctionne bien (ce qui n’est pas prouvé), on pourrait, à l’extrême rigueur, demander aux chirurgiens qui choisissent de ne pas être vacciné qu’ils montrent régulièrement qu’ils ne sont pas porteurs du virus de l’hépatite B (par une simple prise de sang).

Une chose est certaine : une obligation vaccinale de la totalité des soignants n’a aucun sens.

D’ailleurs, la HAS le sait, car elle fait un tout petit pas dans la bonne direction.

Elle demande de ne plus obliger la totalité les soignants à se vacciner, mais seulement ceux « susceptibles d’être exposés à un risque de contamination ou d’exposer les personnes dont ils ont la charge ».

C’est encore un critère trop large, car la seule chose qui pourrait justifier une obligation, ce n’est pas de protéger le soignant (c’est sa liberté de prendre son risque ou non), mais de protéger les patients.

Mais cela va tout de même dans le bon sens par rapport à la situation actuelle, où même le personnel administratif est contraint de se vacciner.

Cela dit, en même temps que ce timide progrès, la HAS émet une recommandation injustifiable.

Elle demande que tous les étudiants des filières médicales et paramédicales continuent d’être obligés de se vacciner contre l’hépatite B !!!

Ce qui vide de tout son sens le maigre progrès précédent !

Avec le maintien de cette obligation, aucun soignant n’échappera à la vaccination… puisqu’il sera obligé d’être vacciné pour suivre ses études !

Cela veut dire que les futurs soignants seront tous obligés de se vacciner contre l’hépatite B, alors que 99 % d’entre eux ne seront jamais à risque d’entrer en contact sanguin avec leur patient !!

Ce n’est pas pour votre « santé » : c’est un rite de passage

D’ailleurs, en lisant le rapport de la HAS, on tombe sur un chiffre qui interpelle.

En 2009, la couverture vaccinale contre l’hépatite B était de :

  • 77 % pour les médecins ;
  • 91 % pour les infirmiers ;
  • 96 % pour les aides-soignants.

Autrement dit, plus on a fait d’études de médecine, moins on se vaccine.

Cela ne m’étonne pas : de manière générale, plus on en sait sur les vaccins, moins on a envie de se faire vacciner.

Mais quoi qu’on pense des vaccins, la liberté de choix devrait toujours être la règle.

Il faudrait des raisons de santé publique absolument majeures, parfaitement démontrées scientifiquement, pour contrevenir à ce principe.

Or ces raisons n’existent pas dans le cas de l’hépatite B.

J’en conclus que l’obligation vaccinale des étudiants n’est rien d’autre qu’un « rite de passage ».

L’objectif est probablement d’écarter du corps médico-social les soi-disant « antivax » (en réalité les étudiants éclairés, doués d’esprit critique).

Et cela garantit le conformisme de toute une profession, dont l’un des premiers devoirs est de se soumettre sans broncher à une obligation sans fondement.

On demande à ces jeunes de compromettre l’intégrité de leur corps, sans bonne raison.

On exige d’eux qu’ils violent le sacro-saint principe de consentement libre et éclairé.

Une fois que le soignant l’a fait sur lui-même, il sera plus à même d’accepter de le faire sur les autres.

Ce n’est rien d’autre qu’un fonctionnement sectaire.

C’est pourquoi j’ai passé tant de temps à écrire mon livre Antivax toi-même. J’espère sincèrement que vous vous l’êtes procuré, et que vous l’avez partagé autour de vous.

Si ce n’est pas encore le cas, je vous rappelle qu’il est offert, gratuitement, pour tout abonnement à l’essai à l’excellente revue Santé Libre (cliquez ici pour en profiter).

Bonne santé,

Xavier Bazin