Je ne suis jamais tombé malade depuis ma conversion soudaine à  27 ans après dix ans de braquages et de drogues violentes. Le Seigneur m’a donné une santé divine et je n’allais chez le médecin que pour obtenir des certificats de bonne santé pour mon sport régulier.

J’avais une activité professionnelle épanouie, pas de soucis financiers, et j’étais heureux en couple et en famille avec un réseau d’amis important et un ministère pastoral accompli. J’allais alors avoir 59 ans.

J’ai beaucoup voyagé en Afrique, Amériques, Moyen Orient et je n’ai jamais eu de problèmes, jusqu’en 2010, après un voyage missionnaire à  Madagascar, où, à  mon retour, je suis tombé malade durant un mois (Fièvre, fatigue et nausée) sans que personne ne découvre la cause du mal.

À l’époque, L’Hôpital de Villeneuve Saint Georges, spécialisé en maladies tropicales, a réalisé des examens qui n’ont rien détecté (pas de paludisme).

Puis d’autres médecins ont fait d’autres analyses qui n’ont rien révélé.

J’éprouvais des malaises cycliques de type paludéen, parfois tous les mois, souvent tous les deux ou trois mois.

J’avais des suées nocturnes abondantes et mon sommeil s’interrompait la nuit.

Cela commençait par une journée de suractivité, où je ne dormais pas et où j’étais plein d’énergie. Puis, les jours suivants, une inflammation se déclarait, soit à  l’œil par une conjonctivite ou un chalazion, soit une inflammation de l’urètre ou rénale, soit un rhume violent, soit une inflammation pulmonaire qui me brûlait, même parfois des inflammation cervicales ou discales.

Ces inflammations étaient de courtes durée: un, deux ou trois jours, puis j’avais une phase d’extrême fatigue, dépressive et de mal-être physique et psychique, des nausées et les symptômes d’une forte crise de foie. Cela durait entre huit et quinze jours, puis tout revenait à  la normale.

En 2014, Mon nouveau médecin traitant me dit que c’était mon système immunitaire qui était très réactif et qui combattait l’hépatite C, ce qui a contribué à  beaucoup me rassurer sur ces malaises.

Les médecins ne trouvant rien, je ne me soignais qu’avec du Dafalgan codéiné.

À partir de 2015, je suis devenu irritable, alors qu’avant je ne l’étais pas  : j’avais une réputation d’homme doux et patient en plein accord avec ma foi et mon ministère et j’ai commencé à  avoir régulièrement des troubles de mémoire immédiate. Les symptômes décrits plus haut, devenaient plus fréquents et sur une plus longue période.

On me conseille un professeur qui me fait passer des analyses dans un laboratoire allemand et me propose des médicaments alternatifs. Ce professeur, au vu des analyses du laboratoire allemand, diagnostique le paludisme, d’autres bactéries, Bartonella, Babesia et Lyme.

Avec ces nouveaux médicaments, les périodes de malaises sont moins fortes et plus espacées et les suées nocturnes et les nausées diminuent.

En juin 2017, les symptômes reprennent mais je peux fonctionner. En août, sur la Côte d’Azur, je grelotte de froid sur la plage et par la violence des symptômes, un médecin me prescrit des antibiotiques puissants par voie musculaire ce qui me soulage et me permet de conduire.

Nous avions prévu depuis longtemps d’aller aux Watchmen à  Annecy, et je ne veux pas me laisser détourner par les circonstances. La conférence me fait beaucoup de bien. Les symptômes ont beaucoup diminué.

Fin février 2018, les symptômes reprennent avec violences, avec des maux de têtes, de la confusion mentale, des pertes de mémoires importantes. Le lit est trempé de sueur chaque nuit, je ne dors plus…

Un autre médecin me dit que c’est psychologique et que je suis bipolaire  !

Je fais des erreurs de gestion importantes dans ma société, j’embauche trop de personnes, je paie des fournisseurs deux fois, j’oublie de payer des loyers ou l’URSSAFF, des pénalités s’accumulent… J’oublie que j’ai une voiture et je pars en bus à  mes RDV… Une fois, je ne sais plus comment démarrer ma voiture… Je peux reposer huit fois la même question en 10 mn. Je dois sortir rapidement des magasins ou de la société, les crises de nausées sont trop impressionnantes pour ceux qui les voient.

Ma respiration est devenue haletante, des douleurs abdominales violentes apparaissent, des démangeaisons terribles, des ulcères sur les jambes, des gros boutons et des bleus sur les bras et le corps. Mon ventre a beaucoup grossi.

J’ai perdu l’appétit. Les seuls moments où je me sens bien, c’est à  la piscine et au sauna.

De nombreux ministères amis viennent à  la maison et prient pour moi. Brigitte patiemment, me répète nos conversations et les paroles reçues que j’oublie dès le lendemain. Elle me sourit à  chaque instant, elle chante et danse dans la maison, sa joie devient mon assurance.

Un nouvel antibiotique m’est prescrit. En avril, la situation est telle que la société est au bord du dépôt de bilan. J’apprends à  vivre au jour le jour et à  bénir Dieu pour chaque instant que je vis. Je prends une assurance vie pour mon épouse, et lui demande de se remarier très vite si je disparais.

En mai, il y a une accalmie grâce aux antibiotiques.

Je suis envoyé voir un autre professeur qui me prescrit des compléments alimentaires et un traitement alternatif de fin de vie couplé avec des antibiotiques. Il me dit d’être très patient, les bactéries ont atteint tous les organes profonds, le cœur, la rate, le foie, le cerveau, les poumons et avec ce traitement, j’en ai pour au moins deux ans avant une éventuelle guérison.

Le Seigneur me parle à  ce moment-là  et je reçois :  »  TROIS MOIS  « . Nous allons en juillet à  l’ABRI, pour la maison de Jean, en train car je ne peux plus conduire sur de grandes distances. Je rentre à  l’hôtel entre chaque session pour m’allonger. Brigitte me met des compresses froides et me masse, les nuits sont terribles.

Je m’accroche à  ma promesse de guérison, j’espère être guéri pour Rosh Achana.

Je sais maintenant ce qu’est  »  être malade   » et désormais, j’ai vraiment beaucoup plus de compassion pour ceux qui sont malades.

Nous décidons de venir aux Watchmen du 23 au 25 août 2018 à  l’ABRI. Les symptômes sont beaucoup moins violents. Je bénis Dieu de pouvoir assister à  toutes les sessions et toutes les louanges et de les vivre fortement. Le dernier soir, une parole est proclamée,  »  Touchez le sol car de la terre vient la Guérison  ! ».

Je touche le sol avec foi et reconnaissance, je m’abandonne totalement.

À notre retour, le lendemain à  Paris, aucune nausée (elles étaient quotidiennes chaque matin), aucun mal-être, la crise de foie permanente a disparu, plus de douleurs abdominales ou rénales, plus de démangeaisons, ni de maux de tête, plus de suées, un sommeil et un appétit retrouvé, une respiration à  nouveau régulière, une nouvelle énergie. J’arrête tous les médicaments.

Je remercie le Seigneur chaque jour qui passe pour cette guérison soudaine, j’attends une semaine et je prends la voiture pour la première fois depuis six mois sur une longue distance pour témoigner en premier à  ma famille d’une guérison définitive.

J’ai à  nouveau pleins de projets spirituels dans la tête avec des sujets de prédications, la mémoire est complètement rétablie  ; fin août, les comptes de la société sont rééquilibrés. J’ai retrouvé la Paix divine dans mon âme et la Présence du Seigneur dans mon esprit.

La Faveur divine a tout restauré, j’aborde cette nouvelle année avec joie, confiance et beaucoup d’Espérance. L’avenir s’annonce radieux grâce à  Dieu  : une nouvelle vie est devant moi.

Le 10 septembre 2018.

Dominique LEULIET

SHANA TOVA OUMETOUKA