Depuis Tahiti…

Scène 1:

Je suis assise sur un banc qui se trouve sur un trottoir. Un homme musulman arrive en face de moi et regarde mes jambes d’un air accusateur : elles sont nues et il me demande de les couvrir. Je suis confuse car je pensais être habillée. Je trouve alors sur le banc une sorte de vieille couverture faite de plusieurs morceaux d’un ton gris unis, mal cousus entre eux, avec laquelle je couvre mes jambes.

Puis, un autre homme accompagné d’un petit garçon qu’il tient par la main, arrive aussi en face de moi. Ils sont juifs et portent la kippa.

Le regard de l’homme se porte aussi sur mes jambes, nues encore une fois. Il ne me dit pas de les couvrir, mais je suis confuse à  nouveau. Je sais que je portais un cycliste noir mouillé, mais il a disparu. Je n’ai plus que le haut, un long T.shirt. Je lui explique que je venais de me baigner et que j’allais me changer. Et je trouve sur le banc une chemise avec laquelle je couvre mes jambes. Cette chemise est dans la réalité une chemise qui appartient à  mon mari, et je pense que ce n’est pas un détail, c’est une chemise hawaïenne, avec des cocotiers et des planches de surf.

Cet homme me regarde alors, et je ressens chez lui beaucoup de souffrances mais aussi une très grande dignité. Il me dit alors avec force : « Nous sommes ici chez nous ! ». Puis ils repartent.

Interprétation ? : Cette première scène est en lien avec un voyage que j’ai effectué en Israël avec un groupe fin mai et début juin dernier :

la scène avec l’arabe: je pense qu’elle fait référence à  celle que j’ai vécue sur l’esplanade du Temple à  Jérusalem. En effet, je portais ce jour là  une longue robe, bien couverte au niveau des épaules, mais fendue sur les 2 côtés, des pieds aux genoux. Or il y avait malheureusement beaucoup de vent sur l’esplanade si bien que le bas de mes jambes se découvrait par moments. Un arabe est alors venu me dire de les couvrir ! Heureusement, l’une des femmes du groupe m’avait prêté un paréo en cas de besoin, que je portais en écharpe et que j’ai donc mis sur la robe.

La couverture grise faite de plusieurs morceaux  dont je me couvre  : je ne sais pas l’interpréter vraiment. Je pense que la symbolique est plutôt négative, que ça a un lien avec les croyances des musulmans.

(Note MAV: les musulmans exigent des femmes qu’elles se cachent dans une sorte de linceul. Mais il y a beaucoup de formes d’Islam, d’où les divers morceaux, mais tout cela sent aussi l’appauvrissement (l’islam apporte presque toujours la misère) et la laideur, avec l’obsession d’enlaidir les femmes)

Le juif avec son fils représente toute la souffrance de ce peuple persécuté de par le monde, de générations en générations, et qui a enfin retrouvé sa terre. Il ne me fait pas de reproche et son affirmation s’adresse peut-être davantage à  l’arabe.

La chemise hawaïenne : Elle représente les îles, c’est évident, et désigne le lien entre les extrémités de la terre et Israël  : Notre groupe était en effet composé de représentants de la Polynésie française (de Tahiti plus précisément, et j’en fais partie), d’une représentante des îles Hawaï, d’un couple de l’Ile de Pâques, de 2 intercesseurs américaines et nous avons été rejoints par des intercesseurs de Guadeloupe (dont l’une d’elle avait reçu du Seigneur  :  «   Suis le porteur d’eau  !  « , ordre donné par Jésus à  ses disciples pour trouver le lieu ou préparer la Pâques. Après avoir cherché quelques temps qui pouvait bien être ce porteur d’eau, elle avait entendu parler de notre projet de voyage en Israël par un frère et avait découvert avec surprise que la capitale de Tahiti, Papeete, signifie  »  la corbeille d’eau   »  !).

Cette chemise apparaît donc comme un drapeau ou un étendard représentant les extrémités de la Terre. Nous sommes en effet situés de l’autre côté du globe par rapport à  Israël. Donc, c’est comme si je m’adressais à  cet homme juif en tant que représentante des extrémités de la terre, et que je lui disais  »  Regarde, j’ai voyagé (mes jambes) jusqu’à  toi parce que j’ai quelque chose à  te dire de la part du Seigneur comme Il nous le demande dans Sa Parole  en Esaïe 62 :11 : « Voici ce que l’Éternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à  la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. »  ! «  C’était l’un des objectifs que le Seigneur nous avait donné concernant notre voyage en Israël et nous l’avons proclamé lors de cette fête de Souccot (Pentecôte) 2017 en compagnie de Juifs messianiques à  Jérusalem ! Donc, est-ce une façon pour le seigneur de nous montrer que Sa Parole a été accomplie  ? Mais l’homme juif ne semble pas entendre le message, comme annoncé dans la Parole, puisqu’il tourne le dos et s’en va.

Scène 2 :

Je suis toujours sur mon banc et je regarde les bâtiments en face de moi. L’ensemble est séparé de la rue par une clôture. Puis je vois mon frère aîné dans la vraie vie, mais changé, avec une barbe et un accent étranger me parler des travaux réalisés dans ce quartier (mon frère travaille dans les travaux publics). Je vois alors que la clôture a disparu, que les lieux sont dégagés, bien ouverts, agréables, avec une route au milieu et qui mène à  un bâtiment blanc.

Mon frère désigne l’un des bâtiments sur la gauche d’où entrent et sortent des personnes en me précisant qu’il s’agit d’un service public ou du siège du gouvernement (quelque chose comme cela, c’est resté un peu flou et je n’ai malheureusement pas retenu ce qu’il m’en a dit).

Puis il me montre le bâtiment blanc en disant : « Tu vois ce bâtiment au delà ? C’est la maternité. C’est là  que toutes les mères juives viennent accoucher ! ».

Interprétation ? Cette scène fait référence au retour des juifs en Israël. Le pays et ses infrastructures se sont beaucoup développés depuis quelques années (l’agrandissement du quartier, les travaux d’aménagement, les services publics, la maternité). Le fait que toutes les mères juives viennent accoucher dans cette maternité révèle que tous les juifs de la diaspora seront revenus sur leur terre comme le dit la Parole en Esaïe 11  : 12  »  Quant aux exilés d’Israël, il les rassemblera, et les dispersés de Juda, il les regroupera des quatre coins du monde.  « 

Scène 3 :

Il fait nuit, je pense être toujours sur mon banc et je vois en face de moi une montagne sur laquelle a lieu des bombardements. Je ne vois que les éclairs de feu dus aux explosions. J’entends alors en esprit qu’une guerre aura lieu dans le futur et qu’il y aura un engagement des Etats-Unis (ami ou ennemi d’Israël ? je n’ai malheureusement pas retenu ce passage).

Interprétation  ? : Il s’agit probablement de la première guerre de Gog et Magog, annoncée par Ezéchiel au chap. 38. Car au verset 8 il est précisé que cette guerre contre le peuple d’Israël aura lieu alors qu’il aura été  »  rassemblé d’entre plusieurs peuples, sur les montagnes d’Israël longtemps désertes. Retirés du milieu des peuples, Ils seront tous en sécurité dans leurs demeures. » Donc alors que le peuple d’Israël sera rassemblé et en sécurité sur sa Terre, une coalition de plusieurs pays l’envahira pour le détruire.

Scène 4 :

Je suis sur une hauteur (sur cette montagne ou ailleurs, je ne sais) au milieu d’une multitude de personnes. Beaucoup d’enfants sont présents, que les parents tiennent par la main. Ces personnes sont toutes d’un aspect très particulier : elles ont la forme mais pas l’aspect humain et sont totalement dorées et lumineuses, comme constitués de milliers de points lumineux.

Interprétation ? : Il doit s’agir probablement de l’enlèvement car la couleur or est celle de la Gloire et il s’agit certainement des corps glorieux, de ces corps changés instantanément comme nous dit la Parole en 1Corinthien 15  :51-54  :  »  Ce que je dis frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère  : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à  la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous seront changés.   »  

Scène 5 :

Je marche en rang avec plusieurs personnes devant et derrière moi. J’ai l’impression d’être encore sur une hauteur. Il fait très sombre. Soudain ma sœur qui se trouve derrière moi me donne une tape dans le dos en me disant à  voix basse et sur un ton de reproche et de peur : « Rentre les épaules ! « . Comme je ne semble pas comprendre, elle recommence. Je porte un débardeur blanc à  bretelles et les épaules se voient donc. Je lui dis alors :  » Mais qu’est- ce que tu racontes  ? Je marche normalement, comment veux-tu que je rentre les épaules ? « .

Elle chuchote à  nouveau :  » Baisse-les, sois discrète  ! Cela se voit que tu marches librement avec fierté, on va se faire repérer ! «  Alors, tout en marchant, je découvre que nous passons près de plusieurs groupes d’hommes tous vêtus de noir des pieds à  la tête (comme des combinaisons de plongée) qui parlent entre eux à  voix basse. Je les perçois comme une véritable menace. Ils ne semblent pas nous voir et silencieusement nous empruntons un escalier qui descend sous terre (alors que j’écris ces derniers mots je ressens une onction particulière de l’Esprit et mes yeux se remplissent de larmes…)

Interprétation ? La persécution généralisée des chrétiens. Si comme ce rêve le laisse à  penser, les évènements apparaissent dans un ordre chronologique, alors il s’agirait de tous ceux qui n’auront pas été enlevés ( »  les vierges folles  « ), mais qui, pris de repentir, persévèreront dans la foi et devront se cacher pour survivre ou mourir en martyr.