Un matin, pendant un culte, j’ai écouté une prédication sur le livre de Ruth, livre court mais si dense et profond.

Mais j’entendis aussi en moi, en Esprit, une sorte de révélation prophétique.

Au début, toute cette famille habite dans l’abondance en Israël. Pas n’importe où. A Bethlehem, c’est à dire à « Beth », la maison, et « lehem », le pain (oui, la ville où naîtra notre Seigneur, « le pain vivant descendu du Ciel » (Jean 6:51))

Pourtant, il survient une famine et la famille quitte Israël pour Moab.

Rappelons-nous que Noé connaissait le Seigneur et, forcément les sept rescapés du déluge avec lui aussi. Donc, au début de la nouvelle histoire de l’humanité, tous les hommes connaissaient le vrai Dieu. Mais, génération après génération, les familles des hommes, les nations, se sont enfoncées dans les ténèbres du mensonge, se sont séparées du vrai Dieu, pour adorer des faux dieux, c’est à dire des démons, des principautés (1 Corinthiens 10:19-21) auxquels ils ont attribué les bénédictions dont Dieu les avait favorisées, de sorte qu’ils ont pu régner sur elles d’une main de fer, les pervertir et les tyranniser (Luc:4-6).

Moab est une caricature de nation pervertie. A l’origine, Loth était un proche parent, un neveu d’Abraham. Mais, lorsqu’ils se séparèrent, Loth fut attiré par la sécurité matérielle (Genèse 13:10) et cela le conduisit à demeurer au milieu des Sodomites et à perdre tous ses biens lorsque le jugement de Dieu tomba sur ce peuple méchant et grandement pécheur contre Dieu (Genèse 13:13). Il ne put sauver avec lui que ses deux filles qui, au fond, abusèrent de leur père de manière incestueuse (Genèse 20:33-38). Moab est l’un des deux peuples nés de cet inceste.

Moab s’écrit avec quatre lettres en hébreu. Les deux dernières signifient clairement « père », « ab ». De la première lettre, qui peut se lire comme la préposition signifiant « venant de, hors de » en hébreu, provient l’interprétation traditionnelle « venant du père » qui dit l’origine incestueuse du peuple. La deuxième lettre, le « vav », c’est à dire « le crochet » et le chiffre 6, c’est mystérieux. On verra plus tard.

Moab, c’est aussi le peuple dont le roi voudra en vain faire maudire Israël par de la sorcellerie (Nombres 22-24) mais qui parviendra quand même à faire tomber une partie d’Israël dans la débauche et l’idolâtrie (Nombres 25 ; Apocalypse 2:14). Leur dureté de coeur leur vaudra une malédiction de la part de Dieu. Ils ne pourraient entrer dans le peuple saint à perpétuité (Deutéronome 23:3). Tant qu’il y eut un royaume de Moab, il fut en guerre contre Israël. Au cours de l’une d’entre elles, son roi alla jusqu’à sacrifier son fils à la principauté démonique régnant sur son peuple (2 Rois 3:27). Cet épisode est capital car, après que les mécréants avaient longtemps ravalé les récits bibliques au rang des contes de Perrault et de Grimm, on découvrit au XIXème siècle en Transjordanie une pierre noire, actuellement conservée au Louvre, qui raconte exactement ce même événement du point de vue moabite et en langue moabite :

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010120339

Stèle de Mesha

 
 
 

 

Pour toutes ces raisons, Moab représente bien l’un des peuples les plus enténébrés dans la Bible.

Le chef de famille qui quitte la maison du pain pour ce pays de ténèbres s’appelle Elimelec, mon Dieu (« Eli ») est roi (« melekh »).

Jésus, né à Bethlehem, est le Roi des rois et notre Roi est aussi notre Dieu.

Après Sa mort, Son nom et Son salut ont été révélés progressivement à toutes les nations issues des fils de Noé et qui étaient perdues dans les ténèbres (Esaïe 42:6, Luc 2:32).

Mais, dans l’occident qui avait été si béni par Lui (On a dit que l’Egypte est un don du Nil, l’Europe (« ‘erev », le soir) est un don du Christ), Sa descendance s’éteint. Le corps du Christ y est malade (« makhala », la maladie, Makhlon, l’un des fils d’Elimelec) et en train de disparaître (« kelaya », anéantissement, « kilayon », ruine, Kilyon, l’autre fils d’Elimelec). Nombre d’enfants des saints des générations passées tournent le dos au Christ (« ‘oref », la nuque) comme Orpa retourne vers le faux dieu de Moab et les ténèbres de son peuple (la première lettre de son nom est « ‘ayn » qui représente le chiffre 70, le nombre de nations (Genèse 10). Cette même lettre est justement la dernière des quatre du nom de Jésus, dont le salut a été proposé à toutes les nations).

Alors, il n’y a qu’un petit reste, un tout petit reste avec Naomi, petit reste fidèle qu’incarne Ruth : quoi qu’il arrive, le Dieu d’Israël sera son Dieu (Ruth 1:16). Ruth quitte son pays de ténèbres et, avec sa belle-mère juive, elle rentre en Israël. Elles retournent dans la maison du pain.

Et c’est là que Ruth entre dans son véritable destin. On ne sait pas si elle avait été mariée avec la maladie ou avec la ruine. Cela n’a pas d’importance. En Israël, désormais sa patrie, elle se marie avec celui dans lequel (« bo ») est la force (« az »), le nom d’une des deux colonnes qui soutiendra le temple de Salomon (1 Rois 7:21).

Nous qui nous identifions au petit reste fidèle n’avons pas d’avenir dans Moab. Nous allons devoir partir avec notre foi venue du peuple juif pour nous installer dans la maison du pain. La lettre « vav » mystérieuse dans le nom de Moab, c’est aussi la troisième lettre dans le nom de Jésus où le crochet nous fait penser aux clous de la croix, à la crucifixion pour sauver l’homme, créé le sixième jour, valeur numérique de la lettre vav.

Il y a peu, il y a eu sur le Luxembourg une pluie « bretonne », fine, durable, qui abreuve en profondeur. Mon coeur était rempli de reconnaissance pour Dieu, qu’Il ait eu pitié des plantes, des animaux et aussi de nous après des semaines sans eau.

Mais je sais que la famine vient. Je le sais car je l’avais reçu lors d’une réunion avec European Coalition for Israel en 2021. Je ressentais que les prières étaient à côté des rails et je demandai avec insistance au Seigneur de me révéler ce qui clochait. Et Il me donna Joël 1-2. Nous entrions dans une autre saison mais le corps du Christ reste dans ses routines (Luc 12:56).

Je le sais parce que mes trois cerisiers avaient beaucoup de fleurs au printemps mais je n’ai récolté qu’une vingtaine de cerises.

Il y a trente ans, en juillet, les tilleuls qui bordent la route devant mon jardin, vrombissaient d’une myriade d’abeilles Il n’y a plus qu’un effrayant silence.

Je crois que les pesticides tueurs d’abeilles, c’est délibéré de la part de ceux qui servent l’antichrist et qui travaillent à son avènement.

Je le sais parce que le Seigneur me montre sous une lumière d’actualité certains passages de notre chère Bible.

Hier, c’était dans Jérémie :

« Voici ce que dit l’Eternel à Jérémie concernant la sécheresse : Juda est dans le deuil, ses villes dépérissent, leurs habitants sont affligés, au sujet du pays, et le cri plaintif de Jérusalem se fait entendre. Des notables envoient les gens de basse condition chercher de l’eau. Arrivés aux citernes, ils ne trouvent pas d’eau, et ils reviennent avec des cruches vides ; tout honteux et penauds, ils se voilent la face. Le sol est crevassé car la pluie a manqué dans le pays ,et les cultivateurs, déçus dans leurs espoirs, se voilent le visage » (Jer. 14:1-4).

Combien cela me consterne que même les Chrétiens donnent crédit à la fable antichrist du réchauffement climatique imputable au gaz carbonique produit par l’activité humaine. Il y a 0,03 % de gaz carbonique dans l’atmosphère, peut-être au maximum 0,04 %. A 0,02 %, la végétation, qui s’en nourrit, disparaîtrait !!!!!

Non, la sécheresse, c’est le jugement du péché, comme au temps d’Elie et du roi Achab.

« Un Ethiopien peut-il changer la couleur de sa peau, un léopard les taches de son pelage ? De même, comment pourriez-vous vous mettre à bien agir, vous qui êtes bien entraînés à commettre le mal ?Aussi, moi, l’Eternel, je vous disperserai comme des brins de paille dans le vent du désert. Tel est ton lot, le sort que je te fixe, déclare l’Eternel, car tu m’as oublié pour placer ta confiance dans de faux dieux » (Jérémie 13:23-25).

« Et l’Eternel me dit : Ne prie pas pour le bien-être de ce peuple ! Ils auront beau jeûner, je n’écouterai pas leurs supplications, et s’ils m’offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas, je m’en vais les exterminer : par l’épée, par la famine et par la peste. Et je lui répondis : Ah ! Seigneur, Eternel, les prophètes leur disent : « Vous ne connaîtrez pas la guerre et vous ne subirez pas la famine, car je vous donnerai en ce lieu-ci une paix véritable. »Et l’Eternel me dit : En mon nom, ces prophètes profèrent des mensonges. Je ne les ai pas mandatés, je ne leur ai rien ordonné et je ne leur ai pas parlé : toutes leurs prophéties sont visions mensongères, oracles sans valeur, des inventions venant d’eux-mêmes » (Jérémie 14:11-14).

L’épée … c’est le couteau des islamistes, c’est le terrorisme, c’est la guerre désormais à nos portes.

La peste … ce sont les virus fabriqués sur commande par les adorateurs de Lucifer et leurs philtres empoisonnés appelés trompeusement « vaccins » qui provoquent de graves maladies cardiaques, des turbo cancers et toutes les maladies auto-immunes possibles et imaginables.

La famine ? … elle vient !

Quittons Moab, le pays de débauche et de mépris de Dieu, et partons avec la fille de Sion dans la maison du pain.