Les amis avec qui nous avons eu des contacts récents savent que Florence et moi attendions un séisme majeur à la date-pivot du 26 décembre 2019.

 

Ce choc, toutefois, n’a pas revêtu la forme que nous pensions. Au lieu d’ébranler les profondeurs de la terre, celui-ci a frappé la sphère biologique, avec une plaie à jamais inscrite dans les annales. Puis il s’est attaqué aux châteaux de cartes économiques des nations, prunelles de leurs yeux.

C’est en effet le 26 décembre dernier, en Chine, qu’un laboratoire a découvert la cause de la pathologie, proche de la pneumonie, qui affectait depuis quelques semaines des citoyens de ce pays. Celle-ci était due à un nouveau type de virus. La suite, nous la connaissons.

L’étudiant en prophétie ne doit jamais être surpris d’être… surpris. Au contraire ! Les confirmations venant d’En-Haut, souvent imprévues, ouvrent des pistes inédites dans l’analyse des Textes. Elles affinent la vision de celui qui croit que Jésus nous a tout annoncé d’avance.

Pour le moment, le Corps n’est pas exempt d’interrogations: Où cela nous mènera-t- il ? Que devient la célébration du Culte ? Qu’en est-il des libertés d’association, de réunion, de religion, que la cabale maçonnique nous a pourtant vendues comme inaliénables ? Quid de l’évangélisation ? Jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand, ô Eternel?

Ces questions, préoccupantes, sont légitimes. Permettez-nous dès lors de vous proposer, humblement, quelques éléments de réponse.

Tout d’abord une bonne nouvelle: l’horloge eschatologique est plus avancée que beaucoup ne le croient. Les signes que notre Père a multipliés et auxquels Il a bien voulu nous rendre attentifs conduisent à un bilan tout-à-fait intéressant.

Nous sommes de ceux qui pensent qu’Esaïe 26.20 est à mettre en lien avec le confinement qu’ont subi, à des degrés divers, les populations du globe depuis le mois de janvier. Nous l’avons dit, c’est un temps d’interrogation, une phase de repli, d’hésitation, de méditation aussi, qui n’est pas sans rappeler les heures sombres de l’après-crucifixion que Jean 20.19 décrit si bien.

Mais ne perdons pas de vue la suite et relisons Esaïe 27.1:

En ce jour, l’Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée le léviathan, serpent fuyard, le léviathan, serpent tortueux; et il tuera le monstre qui est dans la mer.

Le léviathan, pour mémoire, était une créature marine à sept têtes et le rapport avec Apocalypse 13 semble assez clair. En conséquence, le jugement de cette puissance évoque les contextes convergents de Daniel 7.10 ss et Apocalypse 19.20 ss. De fait, nous assistons actuellement à l’effondrement du système antéchrist à l’origine de la dévastation industrielle de la planète, dévastation symptomatique des agissements de la quatrième bête (Daniel 7.7 et 19), qui dévore ce qui rapporte au club très sélect dépeint en Jacques 5.1 à 6 et qui foule au pied le reste, dans un parfait mépris de la Création et des besoins du plus grand nombre.

Exégèse peu plausible? Il est vrai qu’elle suppose la réalisation préalable de deux conditions, d’une part la défaite définitive de la bête et du faux prophète (Apocalypse 19.20) et d’autre part la mise hors d’état de nuire du satan pour mille ans (ibid. 20.1- 3), hypothèses de prime abord incroyables au vu du déchaînement des forces des ténèbres dont nous sommes les témoins et qui semble enfler d’heure en heure.

Souvenons-nous ici d’Habakuk 3.13, qui résume parfaitement ce que nous sommes en train de vivre:

  1. Tu sors pour délivrer ton peuple, pour délivrer ton oint: Jésus se met en mouvement, conformément à Daniel 13 et Apocalypse 19.11ss.
  2. Tu brises le faîte de la maison du méchant: c’est le sommet de l’édifice de l’ennemi qui est touché en premier lieu, ce que les charpentiers nomment la panne faîtière. Imaginez ce qui arrive à une toiture si on en retire la poutre maîtresse

–en l’occurrence le trio satan, bête, faux prophète–, la poutre sur laquelle toutes les autres prennent leur appui. C’est un effondrement général, anarchique, exactement ce qui se passe en ce moment sur les différents continents.

Dans une autre allégorie, celle de Daniel 2, c’est le béton armé des pieds de la statue qui explose, le temps des nations qui prend fin dans la panique et le chaos, l’adversaire étant désormais privé de ses têtes pensantes.

  1. Tu la détruis de fond en comble: La démolition se poursuit, parallèlement au prolongement de vie des trois autres bêtes de Daniel

Vous le voyez, nous sommes entrés dans un cheminement, une dynamique s’inscrivant dans le calendrier prophétique implicite inhérent aux Ecritures. Oui, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que nous voyons aujourd’hui, savoir l’éclosion du Règne, sur la terre comme au ciel. Encore quelques soubresauts… quelques mois; quelques semaines peut-être ? Qu’importe ! la Voie a 1987 ans et sera encore là dans un millénaire.

Le premier Chrétien martyr de l’Israël moderne, le 2 mars à Lod, atteste que le temps des Actes est de retour. Nouvelles perspectives, nouvelle moisson, nouvelles responsabilités dans une nouvelle étape pour la Jérusalem dont l’Ekklesia a la charge.

L’Histoire du peuple saint gravite depuis toujours autour d’époques charnières qui ont culminé avec la croix et la résurrection. Une ère s’achève, une autre prend son envol, la roue des siècles est fidèle mais impitoyable dans son tournoiement. Gardons-nous donc d’être broyés alors qu’une révolution s’accomplit. Cela dit, soyons certains d’une chose: depuis 33 AD, l’Esprit de Pentecôte n’a pas failli, l’Aventure continue.

 

SDG – NM, 03.05.2020