Cet article fait suite à: https://michelledastier.com/les-nethiniens-et-les-tsadoks-une-revelation-pour-aujourdhui-par-jerome-pinna/

Cette deuxième partie d’étude s’adresse aux messianiques de France, aussi, je prendrai le risque de m’adresser à vous comme à des frères et sœurs qui en sont à la viande et capables de supporter la parole telle qu’elle est.

Je l’ai dit précédemment, le temps de l’Eglise des Nations touche à sa fin et à l’heure où celle-ci doit enfanter, voici qu’elle est sans force, elle est sans vigueur… et c’est à cause de nous !

La Jérusalem céleste porte nos noms sur ses portes mais comment pourrions nous être dignes de ce fait quand le constat que l’Esprit du MashiaH fait aujourd’hui est le suivant :

Vous voyez le malheur où nous sommes ! Jérusalem est détruite et ses portes sont brûlées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans le déshonneur.

Comment avons-nous laissé la connaissance des portes célestes être dévorées par les flammes de l’adversaire ? N’est-ce pas aux portes qu’il nous fallait siéger ? Nous en avons perdu le chemin, et aujourd’hui que nous le retrouvons tout juste, nous n’entrons toujours pas, pire, nous empêchons d’autres d’entrer

Que s’est-il donc passé ?

Pour le comprendre, je crois qu’il faut revenir au béréshit, et même avant, oui, plongeons plutôt dans l’aleph dont on ne sait rien.

Dans l’aleph il n’y a que Dieu, infini, illimité, parfait et se perfectionnant encore, puis il se projette lui-même dans un désir de son propre cœur : béréshit… Beit, car il désire une maison, Resh et Shîn, pour ses premiers-nés, créatures dont nous sommes les prémices, et un Tav pour nous indiquer qu’il créé le temps, où du moins il l’emploie pour son plan, et pour désigner la période assignée à ces dites créatures: la fin des temps. Aussi, Yéshoua dira ceci : Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers.

C’est ici donc le désir de notre Dieu : habiter avec ce qui est enfoui spirituellement dans sa pensée et qui n’a pas encore connu le corporel, l’Homme, sa créature.

Il nous connaissait donc, puisqu’il nous pensait déjà, et voici qu’il nous tire de sa pensée, qu’il nous forme de chair et d’os, mâle et femelle, il nous forme. Nous sommes Adam, nous sommes parfaits et Dieu nous bénit : « Fructifiez, multipliez, emplissez la terre« .

Ici, nous recevons notre première loi, cette loi vient briser notre perfection figée et insatisfaisante pour nous projeter vers la « plus que perfection ». Car nous savons que la perfection ne plaît pas à Dieu quand elle est limitée, alors il nous brise comme il a brisé Job dans sa perfection pour l’amener plus loin.

Nous nous mettons donc en quête de ce qui sera notre secours pour accomplir cette loi, passant en revue toute la création, sans avoir conscience que ce que nous cherchons est en nous.

Nous voyant perdus dans cette quête sans fin, Dieu nous fait grâce de ce constat « il n’est pas bon que l’homme soit « , il se saisit de notre destin et tire de nous (comme il nous a tirés de lui) celle qui sera notre secours pour obéir : Isha, celle en qui il place le potentiel du Banah (puisqu’il la bâtit avec ce mot) : l’établissement, l’édification, la vigueur de l’enfantement.

Le secours est là, mais il n’est mention d’aucun enfantement… Preuve que, dans son éternité stagnante, Adam ne voit pas le besoin d’une prochaine génération, donner naissance, le Banah, n’existe pas à ses yeux car il n’y a rien à bâtir dans la perfection figée. Dans cette position, sans connaissance, sans l’instinct bâtisseur, l’instinct de la procréation, la maison du Béréshit ne sera pas construite et les premiers-nés ne verront jamais le jour.

Alors Dieu nous fait la grâce de cette nouvelle loi : « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras. »

Et c’est la femme qui passe la main à travers la porte de la désobéissance pour attraper le fruit qui enclenchera définitivement le processus de perfectionnement menant à l’ère du Tav (la fin) où réside la Beith(maison) des Rishonim (premiers-nés).

Pendant un instant, Isha nous secourt donc, mais, comme notre Dieu nous l’avait prédit, nous mourrons aussitôt, car, si Isha révèle notre potentiel par le fruit, elle révèle aussi notre faute selon qu’il est écrit : « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.« . (Toutefois, nous ne pouvons pas reprocher à un être qui ne connait ni le bien ni le mal de n’avoir su garder le jardin du mal, mais ceci est un autre sujet…).

 

En conclusion, nous sommes vivants puisqu’en perfectionnement, mais morts puisque maudits par la parole de Dieu qui dit que « nous mourrons, nous mourrons« . Mais Isha nous sauve encore, car, en chutant, elle obtient un nom nouveau, elle devient Havah (Eve), la « Mère de tous les vivants ». Mais de quels vivants est-elle la mère, puisqu’au moment où ce nouveau nom lui est donné, il n’y a aucun vivant ? Elle est donc mère de Adam en qui se trouve Abel et Caïn, mais la femme peut-elle avoir autorité sur l’homme ? Non, car Dieu lui a précédemment dit : « Tu enfanteras des enfants, et ton désir sera tourné vers ton mari ; et lui dominera sur toi.« . Dans son infinie sagesse donc, Dieu donne à Isha l’autorité sur tous les vivants et la puissance de la résurrection et de la vie « tu enfanteras » mais il donne aussi à cette autorité une limite dans le temps : tant que « ton désir sera tourné vers ton mari », et une limite dans l’autorité disant « lui dominera sur toi« .

Pourquoi ? Parce qu’alors qu’Adam est formé sur la base d’un désir divin, Havah est bâtie sur la base d’une nécessité adamique, or, le désir de Dieu n’a pas de fin puisque son désir c’est le moteur de sa puissance créatrice, mais la nécessité de l’homme aura une fin selon qu’il est écrit au sujet du résidu d’Israël : « (…) Ceux-ci sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges ; ceux-ci sont ceux qui suivent l’Agneau où qu’il aille ; ceux-ci ont été achetés d’entre les hommes, des prémices à Dieu et à l’Agneau (…) »

Havah, c’est l’Eglise des Nations, l’Adam, c’est l’Israël d’hier et d’aujourd’hui, leur union sera l’Israël de demain, l’Adam parfait que Yéshoua a rendu possible par son sang.

Autrefois prisonnières au milieu de nous par la loi de Moshé, les nations ont ensuite été tirées de nous par l’œuvre du MashiaH qui a détruit le mur qui nous empêchait de nous unir, car tant que Isha était en Adam, son existence n’était pas manifestée, mais alors qu’il les sépare dans la chair c’est là qu’il dira : « ils deviendront une seule chair« .

De quelle nécessité judaïque sont donc nées les nations ? De toute évidence, cette nécessité est grande et multiple comme pour Isha.

Premièrement, Dieu nous a donné cette promesse : « Tu m’as délivré des débats de mon peuple ; tu m’as gardé pour être le chef des nations ; un peuple que je ne connaissais pas me servira. Les fils de l’étranger se sont soumis à moi en dissimulant ; dès qu’ils ont entendu de leur oreille, ils m’ont obéi. »

Comme pour Adam, il a donc bâti des nations pour que le juif en soit chef, mais comme avec Isha ces nations causeront sa chute puisqu’il est écrit : « Ils suivirent les coutumes des nations que l’Éternel avait chassés devant les enfants d’Israël, et celles que les rois d’Israël avaient établies. »

Dans cette chute, Israël est rejetée pour un temps, (comme Adam) et les nations, malgré leur désobéissance à la loi (comme Isha) obtiennent un nom nouveau (comme Havah), un nom de vie et de résurrection, le nom de Yéshoua… si toutefois elles enfantent ! Selon qu’il écrit : Pourtant, elle sera sauvée en ayant des enfants. Mais Paul ajoute ensuite cette condition : mais à une condition : elle doit garder fidèlement la foi et l’amour et mener une vie simple qui plaît à Dieu.

Frères et sœurs messianiques, nous n’avons pas donné l’occasion aux nations de mener une vie simple, bien au contraire, et j’en reviens ici au sujet de l’étude.

Pour qu’une ville fonctionne correctement, il lui faut des portes solides et gérées par des hommes aimants et matures, car ce n’est pas aux femmes et aux enfants de siéger aux portes mais cela a été donné aux hommes. Par contre, à l’intérieur de la ville, au sein des maisons, c’est bien la femme qui gère toute l’activité, dans la limite de ce qui lui a été donné, à savoir : l’enfantement et l’autorité sur l’homme tant qu’il est enfant, jusqu’à ce que celui-ci soit suffisamment mature pour s’approcher des portes. Attention mes frères et sœurs, je parle spirituellement ici.

Mais comment l’intérieur de la ville spirituelle du Seigneur pourrait être géré paisiblement, simplement, quand les portes et les murailles sont en ruines ? Et pourquoi, alors, nous étonnons-nous de ce que l’ennemi y pénètre sans obstacle, de ce que les jugements ne soient plus rendus avec justice et de ce qu’on ne fasse plus droit à la veuve et à l’orphelin ? Frères, dans cette lettre que Jacques nous adresse à nous les douze tribus dans la dispersion ne dit-il pas que

le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci : de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde. ? Or sans porte de ville, cela est impossible…

Pour cette raison, alors que Néhémie passe en revue la muraille, il décide de la rebâtir en partant des portes. Car il sait que sans porte, la muraille ne pourra pas accomplir ce pourquoi elle existe, je parle de la nouvelle Jérusalem ici.

 

Mais aujourd’hui c’est un nouveau jour, selon qu’il dira d’abord : Et je montai de nuit par le torrent, et je considérai la muraille ; et je m’en revins, et entrai par la porte de la vallée, et je m’en retournai. Or les chefs ne savaient pas où j’étais allé, ni ce que je faisais ; et jusque-là je n’avais rien communiqué aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux nobles, ni aux chefs, ni aux autres qui s’occupaient de l’œuvre. 

Mais le lendemain il dira : Et je leur racontai comment la main de mon Dieu avait été bonne sur moi, et aussi les paroles du roi qu’il m’avait dites.

Et que voit-on tout de suite après ? Ils bâtissent les portes, chacun la sienne, inspirés par un nouveau souffle, le souffle des Tsadoks :

Tsadok, fils de la lignée d’Aaron, ascendant d’Esdras, Tsadok, fils d’Immer, Tsadok fils Baana, et d’autres apparitions qu’il devient difficile de distinguer tant il y en a.

Nous les étudierons rapidement car il y aurait beaucoup à dire sur chacun d’eux !

Le Tsadok ancestral donc, produira par l’enfantement Esdras, dont le nom Ezra « secours » est lui-même tiré de la racine Ezer « aide », dont la première occurrence est : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit, je lui ferai une aide semblable à lui.« . Nous voyons donc que ce que les nations ont entrepris dans l’enfantement a produit un juif mature capable de bâtir la maison de l’Éternel, (sachant qu’Esdras, Ezra est le même nom que Ezrah dont l’alef a remplacé le Heï, qui est le féminin de Ezer forme masculine, qui est le mot aide fonction donnée à la femme, ainsi ce qui est de l’homme chez la femme est revenu à lui et a ensuite pris la forme d’un aleph, la plénitude, et nous y reviendrons avec le nom Baana qui subit la même transformation.).

De tout évidence, donc, et avant toute action de « construction de temple de fin des temps », il est impératif que les messianiques prennent le « relais » tendu par les nations en qui se trouve la vigueur et la force, la puissance de résurrection. Et bien permettez-moi de vous dire que nous sommes mal partis ! Car ce relais nous le méprisons, nous le considérons comme inférieur, comme impur. Sous prétexte qu’ils mangent tel ou tel aliment, qu’ils transgressent telle ou telle loi de la Torah, nous estimons que leur révélation est souillée.

Frères et sœurs, c’est pourtant bien l’Esprit de prophétie qui a été versé sur eux à shavouoth, or l’Esprit de prophétie c’est la Parole de Dieu, elle prévaut sur toute méditation car le souffle de Dieu est plus grand que le souffle de l’homme, d’autant que l’Esprit de prophétie est le témoignage du MaschiaH, sommes-nous capables, même en nous basant sur l’écriture, de générer par nos esprits humains un témoignage plus grand ou équivalent ? Que nous disent ces écritures ? Elles nous disent que Dieu a d’abord parlé, longtemps avant d’écrire, établissant donc une hiérarchie entre les deux. De plus, nous observons que dès lors qu’il écrit lui-même, cette écriture est tout de suite vouée à disparaître, les tables sont brisées et la poussière sur laquelle Yeshoua écrit est rapidement effacée, et heureusement ! Car qui serait capable de supporter son écriture ? Cette écriture nous la connaîtrons quand nous verrons le livre de la vie ouvert, gloire à l’Agneau qui seul est digne d’en briser les sceaux, et qui connait déjà l’écriture parfaite de Dieu. Cette écriture est un jugement définitif pour l’homme mais le MaschiaH a choisi d’envoyer l’Esprit qui parle pour donner encore l’occasion à sa Parole d’être entendue.

Les nations transgressent la loi en faisant des choses qui sont contre la loi ? Très bien, je l’admets, mais j’ose croire que vous avez compris mon message précédent, car c’est en transgressant utilement la loi « Tu ne mangeras pas du fruit » que la femme a obtenu pour elle un nom nouveau et pour nous un chemin de perfectionnement. C’est pour nous qu’elle fait surabonder la grâce !

Alors pourquoi vouloir maintenant soumettre les nations à la loi ? Prenons garde mes frères et sœurs, souvenons-nous que Job a été instruit et sauvé par celui qui n’est pas cité comme étant de ses amis, de ses semblables, par celui qui était venu comme un serviteur avec les trois et qui ne figurait pas parmi les sages de son siècle à cause de son manque de connaissance et de son jeune âge…

Esdras, c’est le fils direct de Sarayah, or, qu’est-ce que le nom Sarayah si ce n’est le miroir du nom Israël ? Il s’agit bien de la même racine, l’un exprimant que Jacob a combattu contre Dieu, l’autre exprimant que Dieu combat pour Israël. Nous observons que le nom de Dieu n’est plus le même, EL, c’est l’aleph et le lamed qui diront que Dieu lutte avec nous par l’enseignement pour notre perfectionnement, mais YAH, c’est la marque du Heï, la marque de l’Esprit de Vérité qui enseigne toute chose et qui dira « vous n’aurez plus besoin qu’on vous enseigne car tous me connaîtront », or, sans le Heï, Saraï n’enfante pas et Abram n’obtient pas la circoncision, sans la circoncision, impossible de siéger aux portes de Jérusalem, car la circoncision c’est la marque donnée à l’homme.

Encore faudrait-il que les portes soient rebâties !

Regardons maintenant les Tsadoks qui bâtissent…

 

Tsadok, fils d’Immer. 

Immer, c’est la racine Amar (parler), cet homme est donc animé d’un Esprit de Parole, nous retrouvons ici l’Esprit de vérité qui parle. Que fait donc son fils Tsadok ?

 

Néhémie 3.26-31 (Je laisse les versets concernant les Néthiniens pour faire le lien avec la partie 1 de cette étude)

26 (Or les Nethiniens demeuraient en Ophel, jusque vis-à-vis de la porte des eaux au levant, et de la tour saillante.) 27 Après lui, les Thekohites réparèrent une seconde portion, vis-à-vis de la grande tour saillante, et jusqu’au mur d’Ophel. 28 Les sacrificateurs réparèrent au-dessus de la porte du Chevalchacun vis-à-vis de sa maison29Après eux, Tsadok, fils d’Immer, répara vis-à-vis de sa maison. Et après lui répara Shemahia, fils de Shecania, gardien de la porte du levant. 30 Après lui, Hanania, fils de Shélémia, et Hanun, sixième fils de Tsalaph, réparèrent une seconde portion. Après eux, Meshullam, fils de Bérékia, répara vis-à-vis de sa demeure. 31 Après lui, Malkija, d’entre les orfèvres, répara jusqu’à la maison des Nethiniens et des commerçants, vis-à-vis de la porte de Miphkad, et jusqu’à la montée du coin.

Concernant la porte du Cheval, nous savons que le Cheval est le symbole de la force humaine, mais aussi de l’élévation en dignité, cette porte se trouve dans l’angle du temple, elle donne donc accès au temple par l’élévation par la force humaine, c’est-à-dire : la méditation. Tsadok, construit après ceux qui réparent au-dessus de cette porte. Nous sommes donc dans les degrés du Sod (secret) de la méditation, les secrets les plus enfouis de la méditation qui mène à Dieu. Chacun répare vis-à-vis de sa propre maison, veut bien dire que je n’ai ni la connaissance, ni la liberté de dire à chacun de quel Sod il lui faut parler. Mais le nom Immer, nous donne l’ordre de parler quelle que soit cette révélation et je vois peu de révélations secrètes être révélées, car c’est l’Esprit de Prophétie qui révèle ce qui se saisit au-delà de la méditation humaine. Or cet Esprit de prophétie nous est transmis par les nations mais nous ne le recevons pas. Nous n’entrons pas par la porte, car celle-ci n’est pas construite, et nous empêchons d’autres d’entrer car nous ne les laissons pas construire en paix.

J’aimerais appuyer sur cet avertissement de Yeshoua, en ajoutant que, ce qui s’oppose au cheval, c’est le serpent, selon qu’il a été dit à Dan : « Dan sera un serpent sur le chemin, une vipère sur le sentier, mordant les talons du cheval, pour que le cavalier tombe à la renverse.« . Or nous savons que la race de vipère c’est la race qui sait mais qui ne partage pas, la race qui ne sait rien mais qui agit comme sachant tout ! La race qui a les clés, mais qui n’a pas de porte, les clés brillent et attirent, mais l’amour édifie les portes.

Frères et sœurs, nous prenons cet avertissement au sérieux car nous savons que Dan n’est pas trouvé dans les 144000 énumérés pour la fin des temps, et même la supplication de Jacob à son sujet : « J’espère en ton secours, ô Éternel !« , n’a pas suffi à changer son destin, ce mot « secours » est pourtant le mot « Yeshoua » avec l’ajout d’un Heï à la fin…

 

Tsadok fils de Baana. 

 

Néhémie 3.2-7

2 Et à côté de lui bâtirent les hommes de Jéricho, et à côté, Zaccur, fils d’Imri.  3 Et la porte des Poissons fut bâtie par les fils de Sénaa ; ils en firent la charpente et en posèrent les battants, les verrous et les barres.  4 Et à côté d’eux répara Mérémoth, fils d’Urie, fils de Kots ; et à côté d’eux répara Mésullam, fils de Barachie, fils de Mésézabéel ; et à côté d’eux répara Tsadok, fils de Baana.  5 Et à côté d’eux réparèrent les Thékoïtes, dont les principaux ne plièrent pas leur cou au service de leur Seigneur.  6 Et la porte de la vieille [ville] fut réparée par Jojada, fils de Paséach, et Mésullam, fils de Bésodia ; ils en firent la charpente et en posèrent les battants, les verrous et les barres. 7 Et à côté d’eux réparèrent Mélatia, le Gabaonite, et Jadon, le Méronothite, les hommes de Gabaon et de Mitspa, près du siège du gouverneur d’au-delà du fleuve. 

 

Cette construction précède celle du fils de Immer dans la Parole mais, comme nous avons pris une position promise qui ne nous a pas encore été officiellement donnée par Dieu, je fais le choix de faire le parcours dans l’autre sens afin de pouvoir sortir de cette mauvaise position.

Baana signifie « Dans la tristesse », mais la tristesse s’écrit avec un Heï à la fin, or ici, le Heï a été remplacé par un Alef (comme pour Esdras). Il faut donc que dans nos entendements, le Heï de l’Esprit de prophétie dont jouissent les nations et que nous vivons encore comme une affliction à cause de la gloire à venir (qui ne vient pas encore), devienne un Alef, c’est-à-dire une plénitude, une unité parfaite, une intégrité divine, vis-à-vis de ces dites nations dans la joie. Le Alef, changera le nom Baana qui ne dira plus « dans l’affliction » mais « dans ce que je suis« . Et que sommes-nous, nous, juifs ? Nous ne le savons pas, car nous nous appuyons encore et toujours sur les promesses du Seigneur, or, une promesse divine, c’est une espérance assurée d’un accomplissement futur. Mais aujourd’hui, que sommes-nous ?…

C’est cette question qui est notre véritable affliction, révélée par le temps de grâce des nations. Nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force, cette affliction en est la preuve ! Mais nous n’aimons plus les autres comme nous-même car nous ne savons plus qui nous sommes, cette affliction en est la preuve !

Nous continuons de penser que nous sommes déjà Adam, refusant de voir que nous ne sommes encore que Ish… et nous cherchons en Dieu ce que Isha nous tend encore et encore pour obtenir la plénitude promise.

Mais le nom Baana est une occasion pour nous de pouvoir trouver qui nous sommes dans l’unité avec les nations pour aujourd’hui, car Baana est le père de Tsadok qui bâtira, nous pouvons donc trouver ce que nous sommes aujourd’hui avant même de bâtir, sans avoir à attendre l’accomplissement des promesses. Nous pouvons, et nous le devons ! Car un mari qui ne sait pas qui il est s’irrite contre sa femme ne comprenant pas qu’il s’acharne contre son propre corps.

De fait, pour que la cohésion de la muraille décrite dans le chapitre ci-dessus se fasse il faut que nous sachions conserver la révélation de notre porte, certes, mais il faut que cette porte puisse fusionner avec la muraille qu’elle soutient, sinon la porte ne sert à rien !

Il faut donc que nous apprenions encore à fusionner avec ce que nous estimons impur à cause de « l’écrit » mais que Dieu a déclaré pur par le « parlé » pour la cause de notre propre perfectionnement.

Car si Dieu a dit « Le moabite n’entrera pas dans l’assemblée de l’Éternel, même sa dixième génération n’entrera pas dans l’assemblée de l’Éternel.« , il a malgré tout fait entrer Ruth dans la lignée royale. Si nous sommes Boaz, alors nos regards ne doivent plus se tourner vers notre futur nous, mais vers ce que nous sommes pour le moment : un rachat pour Ruth, une consolation pour le reste des nations. Sachant que ce reste des nations sera notre salut par l’enfantement de notre propre reste, puisque c’est par Ruth que vient David, et cette chose est certaine, car c’est par elle aussi que vient le MaschiaH avec lequel nous régnerons !

Pour conclure, que suis-je en train de dire dans cette étude, que les nations n’ont aucune part aux portes ? Non, ce n’est pas ce que je dis, je dis l’inverse. Que suis-je en train de dire ? Que les nations sont faibles et méprisables ? Certainement pas ! Que la femme doit se taire ? Au contraire ! Car j’ai parlé ici d’un résultat final, d’un Tav qui existe presque, mais qui n’existe pas encore. Que Dieu nous garde de vouloir faire vivre un temps avant l’heure ! Cette envie a été la souffrance de Jean le baptiseur dans sa dernière heure, qui ne voyait pas venir ce qu’il avait lu, passant à côté de l’évidence et de sa propre révélation prophétique. Tentons donc d’être plus sages et de saisir la promesse suivante : le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui.

Ce que j’ai exposé ici, c’est la fin des choses, le but vers lequel nous devons tendre.

Aujourd’hui encore, c’est le temps de la grâce, et tout ce qui est utile est permis, mais qu’est-ce que l’utilité, si ce n’est le moyen par lequel le plan de Dieu vient en perfection sur la terre ? Et à quoi distinguerons-nous l’utile du vain si nous ne savons pas ce que fait Celui pour qui nous désirons être des serviteurs utiles ?

De fait, si la femme enseigne son mari pour le perfectionner, certainement elle fait bien ! Si les nations entrent jusque dans le lieu très saint pour faire l’expiation d’Israël qui est encore ennemi à cause de l’évangile, qui voudrait l’en empêcher !? Ce qu’il faut rétablir, c’est le souvenir de ce qui vient après, car si la femme enseigne son mari pour le sauver, elle souffre de ce que son mari ait encore besoin d’elle, et pendant qu’elle s’occupe de lui, elle ne s’occupe plus de l’enfantement. Si les nations entrent dans le lieu très saint avec assurance, c’est qu’ils tirent cette assurance de la joie qu’ils auront à transmettre cette espérance à ceux qui paraissent après eux, ceux qui chantent un cantique nouveau devant le trône et devant les quatre êtres vivants et les anciens et qui suivent l’Agneau partout où il va.

 

J’aurais encore tant de choses à dire là-dessus, car Yeshoua est né d’une femme et non d’un homme dont il a refusé la semence, mais ces choses-là me dépassent encore et ce n’est pas le temps de débattre, c’est le temps de changer.

Apprenons l’unité afin que la révélation de sa structure céleste nous soit rendue.

Apprenons l’amour afin que cette révélation ne serve pas nos propres ventres.

Apprenons la douceur afin que nous ne fassions pas taire l’Esprit de prophétie par notre connaissance gonflée d’orgueil.

Apprenons l’humilité qui sera notre guide sur le chemin de la vérité.

À lui la gloire dans tous les siècles.