»  Boaz monta à  la porte, et s’y arrêta…  «  (Ruth 4.1).

De nombreux versets attestent que le lieu où se rendait la justice à  l’époque de l’Ancien Testament, était la porte des villes (Deutéronome 21.19/21 ; 25.7 ; Ruth 4.9/11 ; Proverbes 31.23).

Relevons ces deux autres versets :  »  Ceux qui condamnaient les autres en justice, tendaient des pièges à  qui défendait sa cause à  la porte, et violaient par la fraude les droits de l’innocent  «  (Esaïe 29.21).  »  Haïssez le mal et aimez le bien, faites régner à  la porte la justice  «  (Amos 5.15).

La porte des villes servait donc de tribunal.

Ceux qui étaient chargés de rendre la justice étaient les anciens de la ville. La porte revêt un sens symbolique très important dans la Bible. C’est le lieu de passage obligatoire entre l’extérieur et l’intérieur des villes. Lorsqu’un jugement était rendu à  la porte, dans certains cas, celui qui était condamné ne pouvait plus entrer dans la ville. Il pouvait même être condamné à  la lapidation à  l’extérieur de la ville. Le symbole réside dans le fait que le juste pouvait entrer, alors que le coupable était banni.

Ce n’est donc pas par hasard que Jésus se présente au peuple d’Israël comme étant la porte. En d’autres mots, il est celui en qui se trouve la justice divine. Il est celui qui accomplit la justice divine afin que nous puissions, au travers de sa justice, entrer et sortir librement :  »  Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages   » (Jean 10.9).

En passant par cette porte, il n’y a pas de condamnation possible ; il est notre justice ; il est celui qui nous justifie devant Dieu (Romains 8.1/4).

Les plaignants se rendaient aux portes pour exposer leurs doléances aux anciens. Si leur plainte était jugée recevable, les mis en cause étaient convoqués à  la porte de la ville où les jugements étaient rendus. A la même porte se retrouvaient les plaignants et les mis en cause. De même, Jésus est la porte où nous pouvons venir soit comme victimes d’injustice, soit comme accusés. Si nous sommes victimes, il nous demande de lui faire confiance pour qu’il nous soit fait justice, si nous sommes accusés, il nous atteste qu’il s’est occupé personnellement de l’acte de condamnation qui nous accusait :  »  Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à  la croix   » (Colossiens 2.14).

Ma prière en ce jour :

Merci Seigneur pour la grâce que tu m’accordes. Tu es la porte où ma condamnation a été effacée. Tu m’accordes la liberté d’entrer dans la cité de Dieu. Amen !