Ceux qui désirent marcher avec honnêteté devant le Seigneur vont, à coup sûr, devoir affronter des épreuves. En fait, plus notre communion avec Christ est intense, plus dures seront les épreuves. Les écritures nous en précisent la raison : le Seigneur désire débarrasser notre cœur de toute impureté et nous modeler à l’image de son fils.

Daniel 11 :32-35

Il séduira par des flatteries les traîtres de l’alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté, et les plus sages parmi eux donneront instruction à  la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à  l’épée et à  la flamme, à  la captivité et au pillage. Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à  eux par hypocrisie. Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu’ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu’au temps de la fin, car elle n’arrivera qu’au temps marqué.

Cette prophétie nous avertit qu’un temps d’épreuves vient pour les clairvoyants (les sages). Qui sont-ils donc ? Ce sont les hommes droits : ceux qui se distinguent dans leurs actions pour le Seigneur, qui marchent avec Dieu et possèdent la sagesse de Christ.

Peut-être vous trouvez-vous en ce moment dans une situation qui vous déconcerte :

«  Pourquoi suis-je éprouvé dans ma foi ? Pourquoi est ce à moi que tout cela arrive ? », vous dites-vous.

Repensez au temps où vous étiez à l’école, cela vous aidera à comprendre pourquoi Dieu permet ces épreuves. Quand vous aviez un devoir à  faire, vos réponses permettaient d’évaluer ce que vous aviez effectivement retenu du cours. Dans le Nouveau testament, Paul parle d’une autre école, une école où l’on  » apprend le Christ  » et où nous sommes  » instruits en lui, conformément à la vérité qui est en Jésus  » (Ephésiens 4 :20-21).

Si vous appartenez à Jésus, vous êtes à son école. Peut être avez-vous songez quelques fois que vous déteniez déjà tous les diplômes. Mais il n’en est rien, pour aucun d’entre nous, tant que nous ne serons pas dans sa gloire !

Quand j’étais à l’école, je détestais les tests surprises. Pourtant le Seigneur nous a, à  ce sujet, dit d’être prêts à tout moment et il nous a informé que cette série d’épreuves n’aurait de fin qu’au retour de Jésus.

Tous ceux qui ont faim de Jésus passeront par le feu de l’épreuve et seront débarrassés de tout ce qui n’est pas à  l’image de Christ afin d’être prêts pour les noces prochaines de l’Agneau. Nous ne pourrons pas y échapper. Nous devons, au contraire, implorer Dieu, à  genoux, de nous rendre semblables à  Christ et aspirer à  devenir de vrais disciples de Dieu. Le désir d’être un homme ou une femme de Dieu doit constituer notre unique pensée.

Nos cœurs et nos lèvres devraient s’écrier :  » Jésus, façonne-moi à ton image. Laisse-moi devenir ton esclave fidèle ! « 

Il y a une chose à laquelle j’aspire plus que tout au monde : devenir un véritable homme de Dieu. Je veux que ma vie et ma mort soient à la gloire de Jésus. Est-ce là aussi votre souhait ? Alors, nous devons tous nous préparer à entrer à son école.

Il m’est impossible de démontrer les différentes façons par lesquelles le Seigneur met ses enfants à l’épreuve, mais il en est au moins quatre que nous connaissons tous et je voudrais m’y attarder. Mais tout d’abord, je voudrais dire un mot à tous ceux qui passent par l’épreuve pour d’autres raisons. Leurs épreuves ne viennent pas du seigneur, mais de leurs propres choix. L’une des deux raisons est le péché, l’autre, ce sont les mauvaises décisions. Si vous désirez connaître Jésus, tout en sachant que le péché subsiste en vous, chaque nouveau faux pas vous donnera l’impression d’entraîner votre âme comme une lame de fond et vous amènera à vous demander pourquoi vous êtes à nouveau submergé. Vous suppliez :  » Ô Seigneur, c’en est trop pour moi ! Je n’en peux plus « . Votre blessure vient de ce que vous avez conscience de la corruption spirituelle qui vous habite et cela vous rend malades au point même d’affecter votre corps.

La dépression et la crainte vous font maigrir.

Sachez que parce qu’il vous aime, Dieu s’emploiera à vous purifier. Il fait retomber sa colère et son jugement sur ceux qui s’obstinent à faire le mal.

Mais c’est un châtiment d’amour qu’il inflige à ceux qui se repentent et se tournent vers lui.

Peut être avez-vous à souffrir des traits enflammés de Dieu à cause de vos fautes passées et présentes. Si vous avez un coeur repentant et que vous désirez sincèrement être honnête, vous pouvez alors implorer son amour pour vous corriger. Et c’est avec bonté et compassion qu’il vous corrigera. Vous ne subirez pas les effets de sa colère, comme l’expérimentent les païens, mais bien plutôt le fouet de sa discipline, maniée par sa tendre main.

Votre souffrance vient peut-être de ce que vous prenez les mauvaises décisions. Combien de femmes souffrent d’avoir pris pour maris des hommes que Dieu leur avait déconseillé d’épouser ? Elles subissent maintenant de mauvais traitements et ont l’impression de vivre un enfer. Combien d’enfants brisent le cœur de leurs parents, et les mènent à bout ? Bien souvent, c’est le résultat d’un passé chargé de péché, de négligence et de complaisance chez les parents.

Vous savez que vous êtes parvenus au point de non-retour. Il est grand temps pour vous de rechercher le Seigneur avec sincérité, repentance et foi. Il est temps pour vous d’être renouvelés dans vos forces par le Saint-Esprit et de recevoir une nouvelle impulsion spirituelle.

Lorsque vous criez à Dieu, il déverse en vous sa force.

Psaumes 138 :3,7-8

Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as exaucé, Tu m’as rassuré, tu as fortifié mon âme. Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve. L’Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, N’abandonne pas les oeuvres de tes mains !

Admettons que nous ayons purifié nos vies autant que faire se peut. Nous ne suivions plus la voie du péché et nous faisons confiance au Seigneur pour le travail qu’il effectue en nous et avec nous, à travers ces épreuves que nous nous sommes infligées. Il faut que nous soyons vraiment à bout pour tout remettre entre les mains du Seigneur. Nous sommes alors prêts à étudier, à l’école du Saint Esprit. On y propose là quatre tests qu’Il utilise parfois pour purifier ses enfants.

1. Nous sommes éprouvés par diverses afflictions : les nôtres et celles des autres.

La souffrance des hommes droits est une des choses les plus difficiles à accepter pour des chrétiens.

Jusqu’au temps de Christ, les juifs associaient prospérité et bonne santé à la sainteté. Ils pensaient que la richesse, la santé ou toute autre bénédiction étaient l’expression de la satisfaction de Dieu à notre égard. Voila pourquoi les disciples de Jésus eurent du mal à le comprendre, lorsqu’il leur dit  :

 »  Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu « 

( Matthieu19 :24) Les disciples demandèrent alors :  » Qui peut être sauvé ? « 

De même aujourd’hui, se répand une fausse doctrine selon laquelle votre engagement avec Dieu vous garde de toute souffrance.

Il vous suffit d’appeler votre partenaire, en l’occurrence Dieu, pour qu’il accoure et résolve tous vos problèmes dans l’instant ! Mais cela n’est pas l’Evangile ! Les héros de la foi que mentionne l’épître aux Hébreux, au chapitre11, marchaient tous en communion avec Dieu. Et pourtant, certains ont subi la lapidation, les moqueries, la torture, et une mort violente (versets 36-38).

Paul lui-même, fidèle compagnon de Dieu, fut lapidé, fouetté, laissé pour mort, volé, emprisonné et persécuté. Il connut la souffrance d’avoir tout perdu. Pourquoi ?

Ces épreuves lui avaient été envoyées afin d’éprouver sa foi.

Je ne sais pas dans quel domaine vous subissez des épreuves. Mais je sais que beaucoup, parmi les enfants de Dieu prient depuis des années pour une délivrance, et particulièrement pour une guérison physique, et qu’ils l’attendent encore. Je crois que nous aurons à subir des afflictions et je crois en la guérison. Mais je crois aussi que Dieu permet des peines qui guérissent. David disait :

 »  Avant d’avoir été humilié, je m’égarais  ; maintenant j’observe ta parole «  (Psaumes 119 :67)

Il m’est arrivé d’avoir à supporter la douleur physique. Chaque fois, j’ai prié Dieu afin qu’il me guérisse. Pourtant, à travers la douleur, je sentais Dieu à l’œuvre dans ma vie. Une fois la douleur passée, je pouvais cependant dire qu’elle m’avait été chaque fois bénéfique. Souhaitez-vous être un homme ou une femme de Dieu ? Souhaitez-vous voir la main bénissante de Dieu dans votre vie ?

Alors, buvez votre coupe de douleur et inondez votre lit de larmes. Ne demandez pas à Dieu seulement la guérison. Demandez-lui également ce qu’il veut vous enseigner à travers l’épreuve.

Votre douleur n’est peut-être pas physique. Il existe des douleurs bien plus pénibles, comme celle que l’on subit quand on est blessé et rejeté par ses amis, ou celle qu’éprouvent les parents lorsque leurs enfants adolescents leurs brisent le cœur, et deviennent pour eux des étrangers.

C’est aussi celle qu’éprouvent des maris ou des femmes quand s’élèvent entre eux des murs de silence et que le feu de leur premier amour disparaît. Quelle situation tragique ! Que de bouleversements intérieurs, de difficultés familiales, ou d’insomnies ! Bien que vous sachiez que Dieu existe, que vous marchiez selon l’Esprit et que vous aimiez Jésus envers et contre tout, vos détresses perdurent ! Je vous le dis : tenez bon, Dieu promet de vous délivrer.

L’Apôtre Pierre a écrit ces paroles encourageantes à propos des épreuves par lesquelles nous passons  :

Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. (1 Pierre 4  : 12-13)

C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, (1 Pierre 1 :6-7)

Je crois qu’il faut apprendre la leçon avant que la douleur nous soit enlevée.

Nous l’appliquions nous-mêmes quand nous disciplinons nos enfants. Il n’est rien de pire pour un enfant qui a besoin d’être repris que de se voir traité par ses parents avec gentillesse et bienveillance, avant qu’il n’ait compris la leçon. Cela peut détruire l’enfant ! Si l’on n’use pas d’un moyen de discipline et que la leçon ne porte pas, la révolte s’installe. L’enfant pensera alors qu’il a toute liberté de mal agir puisqu’il s’en tire chaque fois à bon compte. Ses relations avec ses parents ne seront pas le seul domaine à être affecté. Il en sera de même de bien d’autres, à  commencer par la foi.

Jésus est un membre de notre famille en qui nous pouvons avoir confiance, et tout au long de cette période d’épreuves, nous pouvons l’invoquer autant que nous avons besoin. Il ne bougera pas que nous n’ayons compris la leçon. Il ne permettra pas au péché de dévaster nos cœurs et ne lèvera pas la férule que nous n’ayons cédé.

Toutefois, n’oublions pas que pendant toute cette période d’épreuves, nous sommes sous la protection de Dieu. Pierre dit, un peu plus loin, que ceux qui passent par l’épreuve et les tentations sont  » gardés en la puissance de Dieu, par la foi  » (1Pierre 1 :5).

Lorsque Jésus permet la souffrance dans nos vies, il ne cherche qu’une chose : ce qu’il recherchait quand il demanda à Abraham de sacrifier son fils bien aimé. Dieu permit qu’Abraham fasse tout ce chemin en compagnie de son fils Isaac, jusqu’au sommet de la montagne pour le sacrifier. C’est alors seulement que le Seigneur dit :  » Arrête !  » Que recherchait donc Dieu ? Simplement ceci  : Il voulait savoir si, aux yeux d’Abraham, il avait plus d’importance qu’aucune autre de ses affections terrestres. Par son geste, Abraham a donné la preuve qu’il était prêt à sacrifier ce qu’il avait de plus proche et de plus cher, à savoir son fils, Le fils de la promesse que Dieu lui avait faite, et de remettre son avenir entièrement entre les mains de Dieu.

Tout en lui appartenait au Seigneur. Pendant cette période d’épreuves, nous ferions bien de veiller à notre attitude. Nos cœurs restent-ils reconnaissants envers Dieu pour son amour et sa compassion ? Persévérons-nous dans la louange de sa bonté parfaite ? Sommes-nous toujours en train de murmurer et de nous plaindre qu’il nous a oublié, qu’il ne s’occupe guère de nous ? Il n’est rien qui révèle mieux la nature de notre cœur que la souffrance.

Prenez garde de ne pas vous laisser envahir par un esprit négatif, vous pourriez le regretter ! Dieu déteste les plaintes et les murmures. S’il a permis aux enfants d’Israël de souffrir mille maux dans le désert, c’est en raison de leurs murmures permanents. Leur souffrance était due à leurs récriminations.

Lorsqu’ils se plaignirent de manquer d’eau, Dieu en fit jaillir d’un rocher. Lorsqu’ils se plaignirent de manquer de pain, Dieu leur envoya la manne du ciel. Lorsque, à la fin, ils se plaignirent de manquer de viande, Dieu fit tomber, cette fois, des cailles du ciel. Le Seigneur leur accordait toutes choses et quelle était leur réaction ? La Bible nous dit que le peuple éprouva du dégoût. Ils contestaient encore après avoir eu tout ce qu’ils désiraient.

Il y a des chrétiens aujourd’hui qui seraient capables de se plaindre même s’ils voyaient leurs prières exaucées, car les ronchonneurs ne sont jamais satisfaits.

Si vous agissez selon leur bon vouloir, ils vous agressent encore de leurs réclamations. Ils n’en finissent jamais, car leur esprit n’est pas dirigé par la puissance du Saint Esprit. La Bible dit d’eux  :

 » Ce sont des gens qui murmurent, des mécontents qui marchent selon leurs convoitises «  (Jude 16)

Les plaintes prennent forme d’abord dans la pensée : c’est le mécontentement qui naît du fait de se sentir délaissé ou incompris du peuple de Dieu.

L’Écriture nous avertit encore aujourd’hui  :

 »  Ne murmurez pas, comme murmurèrent certains d’entre eux, qui périrent par l’exterminateur «  (1 Corinthiens 10 :10).

Une autre épreuve peut nous être imposée : celle qui consiste à être témoin de la souffrance des honnêtes serviteurs de Dieu. C’est peut-être le plus difficile à comprendre. Nous lisons dans les Écritures  :

 »  De nombreux malheurs (atteignent) le juste, mais de tous, l’Éternel le délivre «  (Psaumes34 :20).

Et pourtant nous assistons à la mort de bien des chrétiens fidèles, certains partant même dans des souffrances atroces. En vérité, nous ne devrions pas être surpris. Pierre dit  :

« Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2  : 21),

Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien. (1 Pierre 4  : 19).

Jésus lui-même disait  :

« Vous aurez des tribulations dans le monde » (Jean 16 :33).

Le grec utilisé ici pour  » tribulation  » est le mot Thlipsis, qui signifie  » angoisse, fardeau, persécution, problème « . En outre, Jésus nous a prévenu des difficultés que nous allions rencontrer dans les temps de la fin :

« Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir  ; et vous serez haïs de toutes les nations, à  cause de mon nom. »  (Matthieu 24 :9)

Remarquez bien qu’il est dit  » toutes les nations « . Certains pensent qu’ici, en Amérique, nous passerons à côté des problèmes pour la simple raison qu’en évangélisant le monde et en soutenant Israël, nous nous sommes rapprochés de Dieu.

La sœur de ma secrétaire, Faith, a passé ses vingt-cinq dernières années à aider les enfants qui vivaient dans des ghettos. C’était une humble et fidèle servante de Jésus Christ, une femme pieuse qui faisait en tout la volonté du Seigneur. Elle est morte récemment d’un cancer des os, et pendant que je priais pour elle, juste avant sa mort, je sentais que Dieu la prenait par la main et la conduisait vers des eaux paisibles et de verts pâturages.

Je sais que certains s’offusqueront de mes paroles, mais comme le dit David  :

« Elle a du prix aux yeux de l’Éternel, La mort de ceux qui l’aiment. » (Psaumes 116 :15).

Avoir du prix en Hébreu signifie :  » qui a de la valeur, qui est nécessaire « . Cela signifie que le Seigneur a besoin d’eux, que leur mort est nécessaire pour ses desseins. L’Apôtre Paul a déclaré avec hardiesse :

« selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort »  (Phillipiens1 :20)

Et de poursuivre  :

 » Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; «  ((Philippiens1 :27-28)

Paul voulait dire que, quand bien même la souffrance et la mort sont pour le monde des signes de perdition, de ruines et de désastres, pour ceux qui connaissent Dieu, elles sont au contraire une délivrance.

Je suis convaincu que nous ne comprenons pas le genre de délivrance merveilleuse que le Seigneur réserve à ses enfants. Ses voies sont bien supérieures aux nôtres. J’ai rendu visite à des croyants sur leur lit de souffrance, à l’hôpital. Ils avaient plus de foi et d’espérance que les chrétiens qui les entouraient et qui priaient pour leur guérison.

Dans certains cas, ceux qui souffraient finissaient par prier pour les autres.

Lorsque vous avez ce type d’espérance en vous, vous ne vivez plus pour le monde, mais pour l’éternité. Ceux qui ont souffert et qui sont morts en s’accrochant à leur foi ont reçu une véritable guérison en la personne de Christ.

L’Apôtre Pierre déclarait  :

 »  Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. «  (1 Pierre 4 :13)

Leur foi, manifestée ici rendra honneur à  la gloire de Dieu.

Dieu veut planter quelque chose dans notre cœur au travers des épreuves.

Il veut que nous puissions dire :  » Seigneur Jésus, tu es mon protecteur, et je crois que tu domines sur les circonstances de ma vie. Si quelque chose m’arrive, c’est tout simplement parce que tu l’as permis, dans un but précis, et je te fais confiance. Aide-moi à comprendre la leçon que tu veux que j’en tire. Si je marche dans la justice et que ta joie demeure dans mon cœur, alors ma vie et ma mort te glorifieront. Je crois que tu as préparé pour moi un dessein glorieux et éternel qu’un esprit charnel ne peut concevoir. Mais quoi qu’il en soit, je dirais : Jésus, que je vive ou que je meure, je t’appartiens  ! « 

 

Lire suite