Pourquoi Israël n’a rien à  apprendre de l’Europe dans sa lutte contre la terreur, mais l’Europe a beaucoup a apprendre d’Israël.

Jusqu’à  récemment, la plupart des gouvernements européens évitait de faire face à  la réalité et à  la véritable nature du terrorisme islamique.

 

 

La réaction habituelle du gouvernement après chaque incident terroriste était d’apaiser les électeurs musulmans en minimisant le fait qu’ils étaient inspirés par les fanatiques islamiques et en chantant le mantra que « l’islam est une religion de paix ».

Bien que toutes les religions comprennent des composantes pacifiques et agressives, le fait d’affirmer que ce sont les caractéristiques pacifiques qui prédominent aujourd’hui dans l’islam est un simple rejet de la réalité.

Alors que la plupart des musulmans vivant à  l’extérieur des pays contrôlés par l’islam sont des citoyens obéissant aux lois, une proportion significative soutient la cause du terrorisme et seule une petite poignée d’entre eux juge important de condamner les radicaux et de se distancer d’eux. Les musulmans véritablement modérés ont besoin d’un grand courage puisqu’ils sont non seulement traités comme des parias mais subissent souvent de violentes représailles de la part de leurs proches.

Pendant de nombreuses années, les musulmans en Europe ont résidé dans des ghettos auto-imposés où, dans de nombreux cas, ils ont imposé leurs lois et la police a peur d’y intervenir. Avant la migration de masse actuelle, tous les efforts pour les intégrer ont échoué. En effet, une bonne proportion de terroristes musulmans indigènes étaient des descendants d’immigrés de deuxième génération radicalisés par des imams locaux, dont beaucoup, loin d’être pauvres, ont reçu une bonne éducation et avaient des emplois décents.

Le problème s’est aggravé lorsque la chancelière allemande Angela Merkel, dans un geste souvent considéré comme une expiation symbolique montrant le remords de l’Allemagne à  propos de l’Holocauste, a donné refuge et accepté l’entrée pratiquement illimitée à  des millions de réfugiés syriens et nord-africains. Cela a eu l’effet inverse que prévu parce que la nette majorité des nouveaux venus était plus radicale, antidémocratique et antisémite que les communautés musulmanes existantes.

En outre, les demandeurs d’asile déboutés, dans la grande majorité des cas, n’étaient jamais déportés, ce qui a encouragé les islamistes et les migrants économiques à  venir en nombre croissant. De nombreuses personnes ayant des liens avec le terrorisme ont pu agir totalement librement.

Par exemple, Abdelbaki Essati, l’imam qui a coordonné les attaques de Barcelone et des environs, avait déjà  été reconnu coupable de terrorisme et de trafic de drogue. Pourtant, l’arrêté de son expulsion a été renversé par un juge en 2015 et il a librement poursuivi ses objectifs terroristes.

Non seulement un grand nombre de musulmans affluent en Europe, mais leur taux de natalité est considérablement plus élevé que celui de la population du pays d’accueil et cela modifie la démographie de l’Europe.

Maintenant, avec l’Etat islamique virtuellement vaincu sur le terrain, la situation risque de se détériorer davantage. On s’attend à  ce que l’organisation intensifie ses efforts pour envoyer un grand nombre de ses disciples meurtriers, d’abord comme cellules dormantes pour attendre des ordres de commettre des actes de terrorisme dans les villes occidentales.

Mis à  part les incidents terroristes graves, de nombreux Européens de l’Ouest ont été choqués de voir à  quel point leur qualité de vie a été réduite par ces réfugiés.

La criminalité, la violence, les viols et les vols abondent, en particulier en Allemagne, en France, dans les pays du Benelux et au Royaume-Uni. Pourtant, tous les efforts ont été faits pour minimiser le fait que cette vague de criminalité provenait principalement des « réfugiés » et des pressions ont été exercées pour empêcher tout débat public de la question.

Ceux qui critiquent les coutumes dans les États islamiques, que ce soit l’oppression des femmes, l’exécution d’homosexuels, la lapidation des personnes adultères, les meurtres d’honneur, les mariages d’enfants ou les mutilation des organes génitaux féminins sont immédiatement accusés d’islamophobie. Il en va de même pour ceux qui condamnent le comportement hors la loi des musulmans locaux.

L’extrême gauche, qui prétend défendre les droits de l’homme, mais qui s’allie paradoxalement avec les islamistes, refuse de reconnaître et de condamner leurs pratiques barbares.

Les musulmans en Europe représentent maintenant une formidable force et sont devenus politiquement influents dans de nombreux électorats clés, en faisant pression sur leurs représentants pour promouvoir leurs intérêts et promouvoir de plus en plus la charia.

Inutile de dire que l’épidémie de terrorisme intensifiée a finalement obligé les Européens et l’Occident en général à  affronter le fait qu’ils sont maintenant en première ligne face au militantisme islamique barbare. Jusqu’à  présent, ils ont critiqué Israël pour le fait de se défendre, et ont flatté et cajolé les dirigeants terroristes, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et le président iranien Hassan Rouhani, même en leur accordant des ovations debout aux Nations Unies.

Maintenant, ils doivent se rendre compte qu’en tant qu’Européens, ils doivent aussi se battre pour conserver la civilisation qu’ils ont formée, et qu’Israël est justifié dans sa légitime défense.

En effet, la vague de terrorisme qui est en train de se répandre en Europe est une extension du terrorisme palestinien contre Israël, sous-estimée par la plupart des Européens et appelée « résistance ».

Ils commencent maintenant à  reconnaître que la menace du fondamentalisme islamique militant est un danger bien plus grand pour leur mode de vie et même leur survie que les sources de tension telles que la Russie, dont les ambitions territoriales ne peuvent être comparées à  l’extrémisme islamique  souhaitant  la domination mondiale et menaçant de détruire l’humanité.

Mais si l’Europe veut renverser la tendance, elle doit mettre en œuvre des changements stratégiques importants.

  • Tout d’abord, la menace doit être reconnue et l’ennemi identifié.
  • L’obsession de prioriser le multiculturalisme sur la sécurité et l’auto-flagellation des Européens troublés par leur passé colonial doivent s’arrêter.
  • Les accusations ridicules d’islamophobie contre les musulmans locaux de la gauche délirante doivent être rejetées.
  • Ensuite, il faudrait procéder à  un examen radical des politiques migratoires afin d’empêcher l’entrée des musulmans ne serait-ce que soupçonnés d’avoir des sympathies pour les islamistes radicaux. Cela sera condamné comme discrimination, mais les objectifs de la diversité et du libéralisme doivent être considérés comme secondaires par rapport aux problèmes de sécurité, qui doivent toujours constituer la principale priorité.
  • La même logique s’applique au profilage racial. Après tout, si les personnes rousses étaient identifiées comme celles parmi lesquelles il y avait le plus grand nombre des terroristes, est-ce que quelqu’un élèverait une objection à  leur profilage racial? Il en va certainement de même pour les musulmans.
  • Egalement, les mosquées et les écoles islamiques doivent être rigoureusement contrôlées. Tout imam ou éducateur qui prêche l’extrémisme ou radicalise les jeunes musulmans devrait être immédiatement arrêté ou déporté ou emprisonné. Il est important de noter que de nombreux terroristes sur les soi-disant « listes de surveillance » n’ont pas été empêchés de commettre des actes de terrorisme.

La police devrait contrôler les ghettos islamiques, même si cela nécessite des secours militaires pour le faire. Les manifestations favorisant l’extrémisme ou le terrorisme doivent être interdites, même si les libertés civiles sont compromises. Quand le gens seront conscients de la menace et se rendront compte que la question est de protéger la vie de civils d’innocents, la plupart parmi eux soutiendront une telle action.

  • Une importante campagne éducative devrait être lancée pour informer tous les citoyens de la menace existante et leur expliquer pourquoi les libertés civiles peuvent être compromises, comme c’était le cas en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de gérer efficacement une situation de risque et sauver des vies.
  • Tous les efforts doivent être faits pour intégrer les communautés musulmanes existantes dans la société.  La discrimination à  l’égard des musulmans respectueux de la loi doit être éradiquée impitoyablement et les personnes modérés devraient être encouragées à  obtenir un soutien maximal. En revanche, les radicaux comme ceux qui soutiennent les Frères musulmans ou d’autres groupes islamistes extrémistes devraient être considérés comme des parias.

Beaucoup de personnes seront horrifiées par ces propositions et diront que cela équivaudrait à  saper la démocratie et à  promouvoir le fascisme.

Faut-il leur rappeler que nous sommes engagés dans une guerre mondiale avec de puissants fanatiques religieux éduqués dans une culture de mort, et qui sont déterminés à  imposer leur volonté sans hésiter à  utiliser le terrorisme pour atteindre leurs objectifs ?

Il existe des parallèles entre la situation actuelle et la fin de la République de Weimar en Allemagne et l’arrivée historique d’Hitler au pouvoir.

Les dirigeants de Weimar n’ont pas compris que lorsque la démocratie était assiégée, il n’était pas possible de battre les forces totalitaires tout en les traitant avec délicatesse.

Les Européens doivent tirer les conclusions de l’histoire et être prêts à  agir avec fermeté dans ce combat vital pour protéger la culture judéo-chrétienne sur laquelle repose leur civilisation.

Un article d’Isi Leibler. Le site web de l’auteur: www.wordfromjerusalem.com.

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