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Le livre de Daniel

Daniel était issu d’une famille princière de la tribu de Juda.  Daniel, alors adolescent, fut emmené avec d’autres captifs, par Neboukadnetsar, après le premier siège de Jérusalem.  À Babylone, Daniel et d’autres jeunes prisonniers de haute naissance, bien doués, furent choisis pour être préparés au service royal.

Daniel et 3 de ses compagnons obtinrent du chef des eunuques, auquel ils étaient confiés, de se nourrir simplement de légumes, au lieu de manger les mets et de boire le vin que leur octroyait le roi : ces mets étaient interdits par la Loi de Moïse, et souillés par les rites païens.

Les 4 jeunes exilés devinrent aussi savants qu’on pouvait l’être à Babylone, et la grâce de Dieu les rendit capables de maintenir leurs principes sans faire aucun compromis, même quand cette fidélité les amena à affronter la mort.  La tutelle cessa la 3e année, quand les jeunes captifs furent mis au service de la cour ; Daniel, plus ou moins en vue, fut astreint à cette charge jusqu’en 538 avant Jésus-Christ, la première année de Cyrus.

En 603 avant Jésus-Christ, la 2ème année de Neboukadnetsar, Daniel expliqua le songe d’une grande statue qu’eut le roi.  l’histoire des nations est présentée au roi par cette étrange statue d’un homme, constituée de la tête aux pieds par des métaux différents.

Grâce à cette réussite, le prophète fut nommé gouverneur de la province de Babylone et chef de tous ses sages.  Il expliqua ensuite le rêve qui révélait la démence dont Neboukadnetsar allait être atteint.  Vers cette époque, Ézéchiel déclara que Daniel donnait un exemple remarquable de droiture et de sagesse.

La 1ère année de Belchatsar, Daniel lui-même eut un songe et vit, sous la forme d’animaux, 4 empires successifs, atteignant l’époque où l’Ancien des jours siégera et où quelqu’un, pareil à un fils d’homme, viendra sur les nuées du ciel pour instaurer un royaume spirituel, qui n’aura jamais de fin.  La 3e année de ce même roi, Daniel eut une vision qui le transporta à Suse, capitale de l’Élam, et résidence de Cyrus, roi de Perse déjà célèbre.  Le prophète lui-même se trouvait probablement à Babylone.  Dans sa vision, il aperçut un bélier piétiné par un bouc, symbolisant respectivement le royaume des Mèdes et des Perses, et celui de la Grèce, le partage de ce dernier en 4 États, et l’élévation d’un roi très cruel qui profanerait le Temple.

Lorsque s’écroula l’empire de Babylone, Darius établit sur le nouveau royaume, au nom du conquérant, 120 satrapes, sous les ordres de 3 chefs, dont l’un fut Daniel.  Ses dons, sa supériorité, excitèrent la jalousie de ses ennemis, qui tramèrent un complot pour le perdre : on le jeta dans la fosse aux lions.

La 1ère année de Darius, Daniel estima, d’après les déclarations de Jérémie que la captivité prendrait bientôt fin.  Il s’humilia, confessa les péchés de son peuple, pria, et par suite, Dieu lui révéla la prophétie des 70 semaines.    Celles-ci doivent être interprétées comme des semaines d’années, soit une période de 490 années.  Il s’agit donc d’une sorte de calendrier qui donne une idée du moment de l’avènement du Messie.

La 3ème année de Cyrus, roi de Perse, Daniel eut une vision du dernier conflit entre les puissances de ce monde et le royaume de Dieu.  Il doit avoir atteint un âge avancé, car il prophétisa au début et à la fin de la dynastie de Neboukadnetsar, sous le règne de Darius le Mède et pendant celui de Cyrus.  Nous ne savons ni quand ni comment il mourut.

 

Le livre d’Esdras

 

Esdras était un scribe vivant à Babylone.  Il était versé dans la loi de Moïse, dont il faisait un sujet d’étude et d’enseignement.  La 7ème année d’Artaxerxès, roi de Perse de 465 à 424 av JC, Esdras fut chargé par le roi de se rendre à Jérusalem pour y faire une enquête civile et religieuse sur les conditions d’existence de la communauté juive et pour l’exhorter à observer la loi de Dieu.  Esdras détenait une lettre du roi, ordonnant aux autorités de la province située au-delà du fleuve (région située à l’ouest de l’Euphrate) de livrer au scribe l’argent et les vivres nécessaires au service du Temple, et d’exempter d’impôts tous ceux qui s’occupaient de la maison de Dieu.

 

Esdras reçut la permission de conduire en Palestine un nouveau groupe d’exilés juifs, outre ceux qui avaient accompagné Zorobabel et le souverain sacrificateur Josué, 80 ans auparavant en 538 avant Jésus-Christ.  Lorsqu’il rassembla et inspecta les Juifs désireux de retourner en Palestine, Esdras ne trouva parmi eux aucun Lévite de rang inférieur ; il le fit savoir à leur chef qui persuada quelques Lévites de se joindre à Esdras.

Après avoir jeûné et recherché la direction de Dieu pour le voyage, le groupe, fort de 1700 hommes, partit le 12ème jour du 1er mois de la 7ème année d’Artaxerxès.  Esdras atteignit Jérusalem 4 mois plus tard.  Il remit aux responsables de la maison de Dieu les ustensiles qu’il avait reçus pour elle ; il offrit des holocaustes et transmit les ordres du roi aux gouverneurs des pays au-delà du fleuve.

Esdras fut profondément affligé de découvrir que des Juifs de Palestine et même des sacrificateurs avaient, contrairement à la loi de Moïse, épousé des femmes païennes : il réussit à persuader la plupart d’entre eux de se séparer de ces étrangères.  Treize ans plus tard, lorsque Néhémie fut revenu à Jérusalem et eut restauré ses murailles, Esdras présida à la lecture de la loi de Moïse au peuple de la colonie.  Selon Josèphe, Esdras mourut vers l’époque où Éliachib devint souverain sacrificateur ; il fut sans doute contemporain d’Éliachib pendant quelque temps.

 

Le livre d’Aggée

 

Le livre d’Aggée a été écrit vers 520 av. J.-C.  Aggée voulait interpeller le peuple de Dieu concernant leurs priorités.  Il les invita à rendre gloire et honneur Dieu en construisant un Temple, malgré l’opposition des contrées alentours et de celle des autorités locales.

Aggée leur rappela de ne pas se décourager sous prétexte que ce Temple ne serait pas aussi richement décoré que celui de Salomon.  Il les exhorta à se détourner de l’impureté de leurs voies et de faire confiance à la puissance souveraine de Dieu.  Le livre d’Aggée nous rappelle quels furent les problèmes auxquels le peuple de Dieu devait faire face en ce temps-là, et comment le peuple mit courageusement sa confiance en Dieu ainsi que la manière dont Dieu pourvut à leurs besoins.

 

Le livre de Zacharie

 

En 520, lorsque Zacharie a commencé à prophétiser, il devait être encore jeune.  Le prophète fait entendre un appel à la conversion qui ne peut pas être imitée sur les mauvaises expériences des pères qui furent désastreuses par leur refus d’écouter l’Éternel.

Le message du prophète attire l’attention sur la réalisation, dans l’histoire, de la volonté de Dieu proclamée par les prophètes.  Les desseins providentiels de Dieu sont présentés dans une série de huit visions.

1) Les chevaux et les cavaliers : Des cavaliers viennent de parcourir la terre et annoncent à l’ange

de l’Éternel que tout est en repos.  L’ange demande à l’Éternel quand il aura pitié de Jérusalem, contre laquelle il est irrité depuis soixante-dix ans.  La consolation est annoncée par la promesse de la reconstruction du Temple.

2) Les quatre cornes et les quatre forgerons : Les cornes qui ont dispersé Juda, Israël, Jérusalem vont être abattues par les forgerons.

3) L’homme au cordeau : Un arpenteur va mesurer Jérusalem, mais un ange l’en empêche en annonçant que Jérusalem sera une ville ouverte dont l’Éternel sera le rempart.  Les captifs doivent quitter Babylone ; l’Éternel va prendre sa revanche sur les ennemis de Jérusalem et reviendra habiter dans sa ville sainte.

4) Réhabilitation du grand-prêtre : Accusé par Satan, le grand-prêtre Josué est défendu par l’Éternel.  Les vêtements sales du grand-prêtre sont remplacés par des vêtements d’apparat.  Ainsi réhabilité, le grand-prêtre est le gardien des parvis de l’Éternel ; le Temple sera achevé par Zorobabel.

5) Le candélabre et les deux oliviers : L’Éternel veille sur toute la terre et il a deux oints pour le représenter.

6) Le rouleau volant : La malédiction de l’Éternel atteint tous les voleurs et les parjures dans le pays.

7) La femme dans l’épha : L’iniquité du peuple est transportée dans le pays de Babylone.

8) Les quatre chars : La punition divine est apportée au Pays du Nord (sans doute les ennemis d’Israël).

 

Après ces visions vient le récit de l’acte symbolique accompli par le prophète.  Il a été invité à confectionner une couronne avec l’or et l’argent apportés de Babylone, et à la poser sur la tête de Josué, le grand-prêtre.  Le prophète doit annoncer en même temps la reconstruction du Temple par le moyen de celui qui est appelé « Germe », à la fois prêtre et roi, c-à-d le Christ.  La couronne sera conservée dans le Temple.  Le récit s’achève en mentionnant qu’on viendra de loin pour travailler au Temple, preuve que l’Éternel a bien envoyé le prophète ; tout se réalisera si le peuple est attentif à la voix de l’Éternel.

Par la suite, on donne une discussion à propos du maintien des jours de jeûne et de deuil.  Zacharie donne la réponse au nom de l’Éternel. Le jeûne vaut pour les Israélites, non pour Dieu.  L’Éternel avait demandé la justice, mais il n’a pas été obéi ; alors l’Éternel n’écouta plus son peuple et le dispersa.  Mais l’Éternel revient à Sion par amour.  Sa présence sera une bénédiction de paix ; Dieu va ramener son peuple.  Le pays sera béni à cause du Temple reconstruit.  Dieu veut du bien à Jérusalem ; que le peuple pratique la justice.  Le jeûne doit faire place à la joie.  Les peuples rechercheront l’Éternel à Jérusalem, car ils auront appris que l’Éternel est avec les Juifs.

 

Le livre de Malachie

 

Le décret de Cyrus de 516 permit aux Juifs de retourner dans leur pays.  Mais tous ne profitèrent pas de cette autorisation : ceux qui s’étaient enrichis vivaient confortablement à Babylone.  Pourquoi affronter les rigueurs d’une vie de pionniers ?  Ceux qui revinrent à Jérusalem durent faire face à bien des difficultés : il fallait tout reconstruire, défricher les terrains abandonnés, lutter contre les habitants du pays, endurer la sécheresse et la famine.

 

De plus, certains Juifs fortunés prêtaient de l’argent à leurs compatriotes pauvres et leur réclamaient des taux usuraires.  La vie est dure à Jérusalem, gémissaient les rapatriés.  Est-ce qu’elle correspond à l’accomplissement des promesses de Dieu ?  Beaucoup se mettent à douter de sa bonté et même de sa justice.  Qu’est-ce que l’on gagne à le servir ?  Résultat : le culte devient superficiel et formaliste, les prêtres eux-mêmes négligent leur service, on offre à Dieu des bêtes défectueuses, le scepticisme et l’indifférence gagnent le peuple, on vole Dieu de ce qui lui revient.  La moralité s’abaisse : les adultères, les parjures, la fraude et l’oppression sont à l’ordre du jour, on abandonne la femme de sa jeunesse pour épouser des étrangères.

Le temps de Malachie est une époque sans événement marquant.  Dieu semblait avoir oublié son peuple.  Le Temple était reconstruit, mais rien n’y indiquait la présence de la gloire de Dieu prophétisée par Ézéchiel.  Les devoirs religieux étaient accomplis de manière routinière.  À ses contemporains déçus et sceptiques, Malachie montre le chemin du renouveau de la foi.  Il recommande d’observer la Loi de Moïse, une référence aux prophètes et l’annonce claire d’un Messie, qui jugera le peuple selon la loi divine et sauvera ceux qui craignent l’Éternel.


MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com