» Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu  » (Mat 10 :26)

 » Ce n’est pas la Commission Trilatérale qui dirige secrètement le monde. C’est le Council on Foreing Relations qui s’en charge.  » (Sir Winston Lord, Président du CFR en 1978 ; secrétaire adjoint aux Affaires Étrangères, Département américain des Affaires Étrangères, membre de la société secrète  » Skull § Bones « ).

On ne peut comprendre les drames qui secouent actuellement le monde, et les États-Unis en particulier, si l’on ignore le rôle prépondérant et crucial que jouent certaines organisations et sociétés-plus ou moins secrètes- dans la politique, la diplomatie, l’économie, les finances et même la santé publique, ainsi que dans la culture et l’éducation.

Parmi ces organisations, le CFR (Council on Foreign Relations), la Commission Trilatérale et la Fed’ (Federal Reserve) méritent que l’on s’attarde un peu sur leurs origines et leurs techniques d’actions. Comment l’argent mène le monde- brève histoire du CFR, de la Trilatérale et de la Réserve Fédérale : ce que l’Amérique et les autres nations doivent ignorer.

L’histoire du CFR remonte aux années 1920. Son véritable fondateur, un certain Edward Mandell House, dit  » le colonel House « , était le conseiller en chef du Président Woodrow Wilson, de 1913 à  1921. House était connu pour avoir épousé des idées marxisantes, et, dans un souci d’idéaliser le socialisme milita activement en faveur de la création d’une banque centrale contrôlée par l’État qui aurait tout pouvoir pour émettre la monnaie américaine. En 1913, le Congrès américain, qui jusqu’alors supervisait la devise nationale, vota, dans l’ignorance de ses conséquences futures, une loi nommée Federal Reserve Act, qui transférait son pouvoir à  une banque centrale privée. C’est ce même  » colonel  » House qui proposa le 16è Amendement à  la Constitution américaine qui introduisait l’impôt progressif sur le revenu, autre idée empruntée à  Karl Marx (1)…L’idée générale qui présida au vote de la loi sur la Fed’ au Congrès figure dans le même programme de Marx en tant que 5è mesure du Manifeste du Parti communiste, à  savoir :  » Centralisation du crédit entre les mains de l’État, au moyen d’une Banque Nationale nantie d’un capital d’État et d’un monopole exclusif. « 

Ensuite il esquissa le projet de la Ligue des Nations, proposition du Président Wilson, chaleureusement accueillie en 1919 à  la Conférence de la Paix de Paris.

C’est à  la fin du mandat de Wilson en 1921 que fut créé le Council on Foreign Relations, qui compta dès ses débuts un mélange de capitalistes, de socialistes, et d’opportunistes divers parmi les personnalités les plus riches et célèbres de l’élite américaine. C’était le commencement d’un gouvernement mondial basé sur un système de financement centralisé et planétaire, pour lequel les fondations Rockefeller et Carnegie mirent les premières, la main à  la pâte. En 1940, le Président Franklin Roosevelt se chargea de fournir le Département d’État en éléments du CFR, et depuis ce temps on peut affirmer que c’est bien le CFR qui gouverne les États-Unis depuis son quartier général du Harold Pratt House de New-York.

En 2006, plus de 4000 personnes issues de l’Establishment américain étaient membres -temporaires ou à  vie- du CFR. Cette puissante organisation reste cependant ignorée de la plupart des américains et seule une petite poignée en connaît l’existence et les objectifs réels. Parmi ses illustres membres on compte des hauts cadres du New-York Times, du Washington Post, du Los Angeles Times, du Wall Street Journal, de NBC, CBS, ABC, de la FOX, de Time, de Fortune, de Business Week… autrement dit, pratiquement toute la presse et les médias qui forment le noyau dur de la propagande et de la désinformation quotidienne de l’Amérique et du monde entier.

Déjà  en 1922, John F. Hyland, maire de New-York déclarait dans un discours :  » La vraie menace qui guette notre République, c’est le gouvernement invisible qui, tel une pieuvre gigantesque, étend ses bras visqueux sur notre cité, notre État et notre nation. A sa tête sévit un petit groupe de sociétés bancaires auquel on se réfère généralement sous le terme de banquiers internationaux. On peut quasiment dire que c’est cette petite coterie de banquiers internationaux qui dirige notre gouvernement pour son propre bénéfice égoïste. « (2)

En février 1954, le Sénateur William Jenner lançait cet avertissement :  » Si les États-Unis devaient aujourd’hui connaître une dictature absolue, celle-ci se verrait établie à  travers des moyens strictement légaux, sans que le Congrès, le Président ou le peuple ne voient ou n’entendent quoi que ce soit . Nous avons apparemment un gouvernement conforme à  la Constitution. Nous avons au sein de notre gouvernement et de notre système politique un autre corps qui représente une autre forme de gouvernement, une élite bureaucratique active qui pense que notre Constitution est passée de mode, et est certaine d’avoir raison . Tous les étranges développements qu’ont connus certains accords de politique étrangère sont susceptibles d’être attribués à  ce groupe, qui nous considère comme valeur négligeable lorsqu’il est question de son bon plaisir. « (2)

La majeure partie des personnages appartenant au CFR, appartiennent également au Groupe Bilderberg et à  la Commission Trilatérale. Les membres du CFR représentent exclusivement des américains ; le groupe de Bilderberg quant à  lui se limite à  des personnalités d’origine américaine, canadienne et ouest-européenne. La Commission Trilatérale rassemble des éminences grises mondialistes. Le tout est financé et soutenu pour la plus grande part par David Rockefeller, président émérite du CFR. Pour donner une idée précise de l’étendue du pouvoir que ces sociétés exercent, il faut savoir que presque tous les candidats des deux partis à  la Présidence ont appartenu à  au moins une de ces organisations, à  l’instar d’une grande partie du Congrès et du Sénat américains, de la plupart des décideurs politiques importants, surtout dans le domaine des relations étrangères, d’une grande partie des journalistes, de presque tous les dirigeants de la CIA, du FBI(3), de l’IRS (Internal Revenue Service) et d’un grand nombre d’autres officines gouvernementales de Washington. Les membres du CFR occupent pratiquement tous les postes du Cabinet de la Maison Blanche (Madame Michelle Obama en fait activement partie, ainsi qu’Hillary Clinton, épouse de l’ancien Président).

Le CFR fait le jeu des élections présidentielles américaines. En 1952 et en 1956, Stevenson, du CFR, était opposé à  Eisenhower, membre du CFR également. En 1960, Nixon, du CFR, s’opposait à  Kennedy, aussi membre-à  son corps défendant- de la même organisation (4). En 1964, les conservateurs du parti républicain choquèrent l’Establishment en nommant leur candidat Barry Goldwater, contre l’avis de Nelson Rockefeller, qui, aussitôt, humilia Goldwater en l’accusant publiquement d’être un  » dangereux radical qui abolirait la sécurité sociale, lâcherait des bombes sur Hanoï et s’apparenterait en général à  la réincarnation du dictateur fasciste Mussolini. « (2). Ce fut donc Johnson qui remporta  » haut la main  » les élections…

En 1988, le candidat républicain George H.W. Bush, ancien patron de la CIA et membre du CFR, affrontait Michael Dukakis, l’obscur gouverneur  » CFR  » du Massasuchetts… En 1992, Bush fut confronté à  Bill Clinton, un Bilderberger également membre du CFR et de la Trilatérale. Quand celui-ci devint Président, il intégra une bonne centaine de membres du CFR dans son administration. En 2000, le démocrate et membre CFR, Al Gore, était face à  George W. Bush, Gouverneur du Texas et fils du précédent. Il remporta les élections, et bien qu’il ne fut pas du CFR, était quand même bien entouré dans les coulisses du pouvoir, avec Condoleeza Rice, Dick Cheney, Richard Pearl, P. Wolfowitz, Colin Powell, tous membres du CFR. En 2004, enfin, Bush, Président sortant, remportait de nouveau face à  John Kerry, candidat démocrate, membre du CFR et du Bilderberg (2) ; (5).

De toutes façons, quelles que soient l’origine et la famille politique des candidats et leurs discours électoraux toujours calqués sur les mêmes trames, ce sont les décideurs qui œuvrent dans l’ombre, étant donné que les postes de Cabinet sont perpétuellement occupés par des membres du CFR. C’est pour cela, et l’opinion publique beaucoup moins bête qu’on veut bien nous le faire croire ne s’y trompe guère, que rien ne change véritablement dans le pays en dépit des belles déclarations et intentions louables des futurs candidats, ce qui provoque une certaine désaffection des citoyens quant à  la vie politique et à  la crédibilité de leurs gouvernants.

Depuis 1913, journalistes et politiciens n’osent pas critiquer la Federal Reserve Bank ou Fed’ de peur d’être mis sur la touche, comme s’il s’agissait d’un dieu intouchable, ou d’une vache sacrée.

De fait, ni le Président, ni le Congrès n’ont d’influence sur cet organe et sa politique. Le Congrès, en effet, a remis tous les pouvoirs monétaires entre les mains de la Fed’ en 1913. En réalité, la Fed’ est une banque privée aux mains des banques ; en d’autres termes, c’est une banque de banquiers privés. Sa politique constitue le facteur dominant de la croissance économique. Ainsi, la Fed’ peut créer de l’emploi en libérant le crédit, ce que le gouvernement ne peut pas faire. Il se contente de créer de la bureaucratie qui freine les entreprises plutôt qu’elles ne les promeuvent.

Elle a le pouvoir de créer la monnaie à  partir de rien : c’est de l’argent totalement fictif ; elle peut  » fabriquer  » des emprunts et manipuler à  sa guise les taux d’intérêts et d’escompte pour son seul profit, ainsi que fabriquer des billets imprimés par le Trésor, vendus à  la Fed’ et payés par les fonds qu’elle a elle-même créés…

 » Où la réserve Fédérale se procure-t-elle l’argent avec lequel sont créées les réserves bancaires ? Elle ne se procure pas cet argent, elle le crée. Quand la Réserve Fédérale rédige un chèque, cela crée de l’argent. Il peut en résulter une augmentation des réserves bancaires-en effet à  vue ou en liquidités. Si le client préfère des liquidités, il peut demander des billets de banque de la Réserve Fédérale, et la Réserve Fédérale les fera imprimer par le Département du Trésor. La Réserve Fédérale n’est rien de plus qu’une machine à  faire de l’argent. Elle peut émettre de la monnaie ou des chèques. Et elle n’a aucun problème pour faire des chèques valides, car elle peut obtenir toutes les coupures de 5 et de 10 dollars nécessaires pour les compenser rien qu’en demandant au Département du Trésor de les imprimer. «  ( » Money Facts « , publié par la Commission sur les Banques et la Monnaie, Congrès des États-Unis, 1964).

La Commission Trilatérale fut fondée en 1973 par le financier international David Rockefeller, par ailleurs président  » à  vie  » de la Chase Manhattan Bank, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Elle est divisée en trois régions- Amérique, Europe et Asie du Pacifique. Son quartier général américain est à  Washington, à  Paris (8è arrondissement) pour l’Europe, et à  Tokyo pour l’Asie. Son objectif  » visible  » et officiel serait de provoquer une étroite collaboration tant économique que politique entre les trois grands blocs mondiaux. Mais, selon le chercheur et économiste américain Antony C. Sutton (1925-2002) dans son ouvrage Trilaterals Over America (L’Amérique subjuguée par la Trilatérale) l’objectif réel de la Commission serait de collaborer avec les Bilderbergers et le CFR pour  » établir des politiques officielles qui devront être mises en œuvre par les gouvernements du monde entier « , autrement dit mettre progressivement mais inéluctablement un Gouvernement Mondial, ainsi que le laissait entendre le Sénateur américain Jesse Helms s’exprimant en décembre 1987 devant le Sénat :

 » M. le Président, un examen attentif de ce qui se trame en coulisse nous révèle que tous ces intérêts réunis sont en train d’œuvrer à  la création que certains appellent le Nouvel Ordre Mondial. Des organisations privées telles que le Council on Foreign Relations, Le Royal Institute of International Affairs, la Commission Trilatérale, l’Atlantic Institute et le Bilderberger Group ont pour fonction de diffuser et de coordonner les projets dédiés à  ce soi-disant Nouvel Ordre Mondial au sein des sphères de la grande industrie, de la finance, de l’université et de l’administration. « (6). Et le Sénateur Barry Goldwater de renchérir :  » La véritable intention de la Trilatérale est la création d’un pouvoir économique mondial placé au-dessus des gouvernements politiques des États-nations . En tant que créateurs et administrateurs du système, ce sont eux qui seront les maîtres de l’avenir. « (2)

La méthode employée pour parvenir à  ces fins est extrêmement simple : puisqu’il s’agit en fait de placer une économie sous contrôle, il suffit de la paralyser puis de la détruire  » à  petit feu  » en appauvrissant la classe moyenne par l’impôt et la dette, pour la placer et la maintenir au niveau de la classe la plus défavorisée. Dans un rapport de 1974, The Crisis of Democracy, trois  » spécialistes  » trilatéralistes (8) ne font pas mystère des intentions véhiculées par leur idéologie : «  Exercer des pressions sur les pays émergents pour qu’ils adoptent des législations libérales et arrêtent de nationaliser . Un gouvernement n’aura pas vraiment la capacité, à  moins d’une crise cataclysmique, d’imposer à  sa population les sacrifices qui pourraient s’avérer nécessaires. « (2).

Mais pourquoi un tel acharnement, une telle obsession à  vouloir détruire les États-Unis ?

L’explication est à  rechercher du côté de l’Empire britannique qui voit son économie et son industrie commencer à  s’affaiblir à  la fin du dix-neuvième siècle. En même temps que s’amorce son déclin, l’Angleterre assiste à  la montée en puissance de l’industrie des États-Unis, du Japon, de la France et de l’Allemagne.

La politique économique étatsunienne était basée sur une théorie résolument antilibérale(7), un dirigisme qui permettait au Nouveau Monde de devenir économiquement indépendant et nationalement autosuffisant, en appliquant des mesures telles que des tarifs douaniers élevés et prohibitifs vis-à -vis des biens manufacturés provenant de l’Empire britannique, de nombreux investissements de l’État pour améliorer la productivité, et surtout une banque nationale menant une politique d’aide à  la croissance des entreprises.

Il fallait absolument que l’Angleterre, afin de survivre puisse anéantir ce système de nationalisme économique qui ne lui était certes pas avantageux.

Diverses organisations et fondations travaillant pour l’élite mondialiste furent mandatées pour tenter de mettre à  terre ce système de nationalisme économique, la Fondation Dichtey, l’Aspen Institute for Humanistic Studies, fondé par un certain Lord Bullock du Royal Institute of International Affairs RIIA, lui-même issu de la Round Table (Table Ronde) anglaise dont la branche américaine n’est autre que le…CFR !

La technique employée fut, entre autres, le rachat de grosses entreprises par de l’argent sale provenant des  » junks bonds  » (litt.  » Obligations pourries « ). En même temps cet argent corrompu s’introduisit dans le marché immobilier et poussa des promoteurs indélicats, canadiens surtout, à  construire d’énormes buildings qui accueillirent des banques, sociétés financières et comptables, avocats etc…ce qui fit flamber les prix.

On imagine volontiers les suites de ces processus calamiteux qui contribuèrent directement à  décimer l’économie américaine.

Pour ne citer qu’un exemple, la capacité de production de l’économie américaine a été diminuée de moitié en trois décennies(2). Du coup, les riches ont continué à  s’enrichir, les pauvres le sont devenus encore plus, et la classe moyenne continue inexorablement à  se dégrader.

L’Amérique a été sacrifiée sur l’autel du Nouvel Ordre Mondial par une aristocratie financière et affairiste on ne peut plus corrompue et dépravée moralement.

L’Europe, paillasson de la Maison Blanche ?

Qui ne se ressemble pas ne peut s’assembler

Nous avons déjà  vu comment les États-Unis furent à  l’origine de la construction européenne par le biais d’hommes de main français tels Jean Monnet, que l’Histoire a canonisé en tant que  » Père de l’Europe « , Robert Schuman, François Mitterrand(Traité de Maastricht) et V. Giscard d’Estaing ( » père  » du Traité de Lisbonne). L’objectif premier est d’assurer une assise économique à  l’Amérique, fragilisée grâce aux actions menées en sous-sol par les organisations citées plus haut. D’ici à  2015 va se concrétiser un vaste projet de grand marché économique entre les États-Unis et l’Europe, le  » Bloc Euro-Atlantique « , avec une nouvelle monnaie (Améro ou Eurodollar) qui remplacera à  la fois le dollar, déjà  très défaillant, et l’Euro, en passe de le devenir.

C’est une course effrénée au libre-échangisme qui imposera l’abandon de toute souveraineté aux nations qui malheureusement en feront partie, c’est-à -dire pratiquement toutes celles qui  » font  » l’Europe, avec à  leur tête le Royaume Uni, la France et l’Allemagne, sorte de Trilatérale européenne si l’on peut dire…

Du côté Outre-Atlantique existe déjà  l’ALENA (Accord de Libre-Échange Nord-Américain) signé en 1994 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. C’est donc une fusion entre deux grands blocs économiques qui prétendra résoudre les problèmes actuels que le monde connaît, le chômage, l’insécurité, et d’une façon plus générale les problèmes liés à  la pauvreté !

L’Europe s’américanise depuis des décennies, ne serait-ce que par la production et la sous-production culturelles- cinéma, séries télévisées, émissions type  » télé-réalité « , jeux télévisés, ou par une avalanche de concepts culinaires type fast-foods. Même nos églises évangéliques adoptent des structures s’apparentant à  celles des mega-churchs à  l’américaine…on veut à  tout prix nous faire adopter des modes de vie et la culture d’un autre continent qui n’a ni la même histoire, ni la même façon de gouverner et encore moins les mêmes problèmes à  résoudre et dont les intérêts socio-économiques sont fondamentalement différents. L’absurdité de cette situation se retrouve au sein même de l’Europe : comment peut-on arriver à  concilier 27 pays qui n’ont ni la même histoire, ni les mêmes intérêts ? On peut prendre une comparaison simple avec un immeuble de 27 appartements en copropriété où chaque propriétaire peut avoir un point de vue différent sur la façon dont il faut gérer l’immeuble…seul un syndic peut parvenir, avec difficultés, à  mettre tout le monde d’accord.

Le syndic de l’Europe c’est l’Amérique. Or l’Amérique est en proie aux plus grandes difficultés qui se répercutent sur l’Europe (la crise de 2008 est là  pour nous le rappeler) et le reste du monde, en particulier les pays émergents ; le Parlement européen et l’ONU(9) ont été mis en place pour gouverner à  la place des gouvernements nationaux et prendre des décisions majeures qui vont, de gré ou de force, mettre tout le monde d’accord-du moins en apparence.

Barack  » casse la baraque « à  l’Amérique

 » Les démocrates ont essuyé mardi 2 novembre une lourde défaite lors des élections législatives. Ils perdent la majorité à  la Chambre des représentants et plusieurs sièges au Sénat, ce qui réduit encore la marge de manœuvre du président.

Si les élections de mi-mandat, qui interviennent deux ans après l’élection présidentielle, sont rarement bonnes pour le chef de l’État, celles de mardi 2 novembre ont été particulièrement rudes pour Barack Obama et ses alliés. En perdant une soixantaine de sièges à  la Chambre des représentants, où les 435 sièges étaient remis en jeu les démocrates ont fait pire encore qu’en 1994, du temps de Bill Clinton. Néanmoins, ils évitent la déroute en sauvant-pour une poignée de sièges -leur majorité au Sénat. Un résultat qui suffit à  faire le bonheur des républicains : après le KO asséné en 2008 par Barack Obama, ils étaient bien peu nombreux à  envisager un rétablissement aussi rapide . La mauvaise santé de l’économie américaine a en effet très largement dominé la campagne, plombant les espoirs démocrates. Selon des sondages menés mercredi 3 novembre, 75% des électeurs pensent que leur pays va dans la mauvaise direction, du jamais-vu depuis le début de ce type de sondages au milieu des années 1970. Le chômage, toujours très élevé, autour de 10%, est la préoccupation majeure-de loin- des américains.

«  »Au vu de ces résultats, les deux prochaines années s’annoncent particulièrement délicates pour Barack Obama. D’abord pour mener sa politique, il va devoir composer avec une Chambre des représentants républicaine qui ne lui fera pas de cadeau, et avec des sénateurs démocrates refroidis par les défaites de certains de leurs collègues «  » ». (Gilles Biassette-Le Monde.fr- 3/11/2010)

Oui l’Amérique va mal, et l’on sait bien maintenant pourquoi. L’économie subit un effondrement chronique, aggravé par une guerre en Irak aussi absurde, tant du point de vue des pertes en vies humaines, que du point de vue financier, quand on sait que les véritables motifs qui ont conduit les dirigeants américains à  s’embarquer dans ce conflit n’ont rien à  voir avec un supposé terrorisme, mais bien plutôt pour des raisons liées au marché pétrolier.

Que le gouvernement soit républicain ou démocrate ne change rien à  l’affaire puisque les candidats, sénateurs et politiciens appartiennent pour la plupart aux mêmes obédiences, sociétés secrètes et organisations dont nous avons ici fait rapidement et incomplètement le tour. Il s’agit bien d’une cabale organisée qui veut prendre, pour l’opinion publique, des allures de campagne électorale tandis que les jeux sont faits depuis le début, que les programmes sont planifiés selon un agenda mis au point par les membres de l’Establishment, et que les échéances devraient être, sauf contretemps, strictement respectées.

 » Nous aurons un gouvernement mondial que vous le vouliez ou non-que ce soit par la force ou par le consentement. « 

(James Warburg le 17 février 1950 devant la commission sénatoriale des Affaires Étrangères)

 » Ces gens-là  sont des fontaines sans eau, des nuées que chasse un tourbillon : l’obscurité des ténèbres leur est réservé. Avec des discours enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par les dérèglements, ceux qui viennent d’échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement ; ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. «  (2Pi 2 :17-19)

 » La fin de toutes chose est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à  la prière. «  (1Pi 4 :7)

Soyez bénis !

  • (1) Le 16è amendement de la Constitution américaine est directement issu de la deuxième mesure du  » Manifeste du parti communiste  » de Marx qui préconise Un impôt sur le revenu lourd et progressif, ou échelonné. On notera d’ailleurs, ce que beaucoup ignorent, que le Manifeste est le plagiat-découvert par un écrivain russe du nom de Tcherkessof- d’une œuvre d’un certain Victor Considérant, socialiste français, qui avait publié en 1843  » Manifeste de la démocratie au dix-neuvième siècle « , soit cinq ans avant la parution del’ouvrage de Marx…c’est ce Manifeste de Marx qui sert depuis comme fonds de commerce aux partis et organisations syndicales de gauche, en France comme ailleurs.
  • (2) Cité dans  » La véritable histoire des Bilderbergers  » de Daniel Estulin-Éditions Nouvelle Terre.
  • (3) Beaucoup de cadres de la CIA et du FBI sont d’anciens prêtres Jésuites, connus pour leur capacité d’infiltration au sein des organismes gouvernementaux. On fera aisément le lien entre le pouvoir religieux étendu de l’Église de Rome donc du Vatican-dirigé par l’Ordre des Jésuites- et le pouvoir séculier anglo- américain qui en réalité coordonne toutes les décisions importantes prises au niveau du Conseil de l’Europe, et donc du monde entier appelé à  se placer sous sa férule.(voir à  ce sujet la chronique  » Là  est le trône de Satan  » d’Août 2010 sur ce blog).
  • (4) J.F Kennedy n’avait pas, à  priori de sympathie particulière pour les sociétés secrètes…mais il fut presque obligé, pour accéder à  la magistrature suprême d’y adhérer, quoiqu’on en dise.
  • (5) George W. Bush et John Kerry appartiennent tous deux à  la société secrète  » Skull § Bones  » ou  » Fraternité de la mort  » depuis leurs années universitaires.
  • (6) Sénateur Jesse Helms, 15 décembre 1987, archives du Congrès. (Cité par Daniel Estulin dans  » La véritable histoire des Bilderbergers « ).
  • (7) On doit à  Alexander Hamilton (1757-1804), ainsi qu’aux économistes américains Henry-Charles Carey (1793-1879) des travaux sur cette politique économique protectionniste et antilibérale. D’origine franco-écossaise, Hamilton fut un des pères fondateurs de l’Amérique. Il fut le premier Secrétaire au Trésor, signa le Traité de Londres en 1794 et s’opposa fermement à  la Révolution française. Il fut un ardent défenseur d’une forme de fédéralisme cherchant à  limiter le pouvoir des États et à  augmenter celui des citoyens.
  • (8) The Crisis of Democracy fut corédigé par Samuel Huntington, de l’Université d’Harvard, Michel Crozier, sociologue français membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, et Joji Watanuki, Trilatéraliste japonais.
  • (9) L’ONU a été fondée par un groupe de membres du CFR. Au moment de sa conférence fondatrice à  San Francisco, le 26 juin 1945, plus de quarante des délégués américains étaient du CFR.