Lausanne Saint-Jean: Rêve de Florence Meyer

 

Nuit du 14 au 15 décembre 2022

Au début du rêve, je me trouve en Suisse dans un grand magasin de Lausanne, derrière l’église Saint-Laurent. Je circule dans les rayons pour acheter deux articles, un habit en étoffe blanche et un autre que je ne vois pas dans le rêve. Je les place dans mon sac pour ne pas avoir les mains encombrées, avant de les ressortir à la caisse pour régler leur prix argent comptant, avec un billet de 50 francs, après avoir hésité avec une carte de crédit. Les lumières artificielles donnent un effet de pénombre, l’atmosphère est un peu étrange et suspicieuse, presque hostile, le personnel surveillant les clients et les transactions. Finalement, je sors sans ennuis et me trouve sur la place Saint-Jean, sous le porche extérieur du magasin.

 

C’est alors que le rêve prend une tournure inattendue, je suis stupéfaite : je me rends compte qu’il fait nuit noire, totalement noire, une nuit à couper au couteau ! Sidérée, je regarde ma montre, non pas un affichage digital mais un cadrant blanc et rond avec des aiguilles, et je vois alors (je ne sais pas comment, peut-être à l’aide de la faible lumière qui s’échappe encore de l’intérieur des locaux derrière moi ?) qu’il est… midi 20 et quelque !!! Les aiguilles marquent entre 20 et 25, c’est-à-dire 22, 23 ou 24

 

Dans l’image suivante du rêve, je suis en bas de la place Saint-Jean, après être descendue par la petite ruelle du même nom, et me trouve à la sortie d’une librairie bien connue de la place, dans laquelle les derniers achats que nous avons réalisés, mon mari et moi, avant de partir en France et en prévision de nos études sur la Parole, étaient la Biblia Sacra (textes massorétiques hébreu et grec) ainsi que la Version des Septante en grec. La nuit est si noire, l’obscurité si épaisse, alors qu’il est midi 22 ! Dos à la librairie, immobile, je regarde devant moi vers la ville : Lausanne est plongée dans le noir complet, pas d’électricité, pas une lueur, même artificielle, pas une seule clarté qui permettrait de distinguer une silhouette d’immeuble ou une rue. Je cherche désespérément et lève les yeux vers le ciel pour discerner quelque chose, mais pas d’étoiles non plus, ni de lune… seulement une masse de ténèbres, tangibles tant elles sont complètes.

Je tente alors de déplacer un pied pour avancer et trouver le chemin sur ma droite jusqu’au métro tout proche qui me permettrait de rentrer chez moi à Saint-Sulpice: peine perdue, impossible de faire un seul pas,  je titube, manque de perdre l’équilibre, ne sachant pas où poser le pied. L’instant me laisse une sensation de grand inconfort, d’impossible, de solitude…

 

C’est alors que je vois arriver, sur ma gauche, une colonne de jeunes sportifs courant deux par deux, tous au même rythme, suivant leur leader, en fait leur entraîneur qui les conduit muni d’une torche de laquelle émane un faible faisceau. Ils portent tous des habits de sport foncés, des bandeaux sur la tête, des écharpes, et les yeux fixés droit devant eux, à l’expression vide et un peu mécanique, tels des robots, ils passent sans me regarder, comme si de rien n’était. Ils ne réalisent pas qu’il fait nuit à midi !

 

Comme ils vont vers le Flon (une place sous laquelle coule une rivière, le Flon, du latin flumen/fleuve, rivière) sur ma droite, l’idée me vient de leur emboîter le pas, cela me permettrait d’attraper le métro de la demi… Mais ils vont trop vite, je n’arrive même pas à raccrocher le bout de la file et je regarde la triste colonne s’enfoncer de manière lugubre dans la nuit noire et totalement disparaître, comme en enfer...

Je décide alors de faire marche arrière et de remonter sous le porche du grand magasin, que je trouve encore faiblement éclairé, à la place Saint-Jean. Immobile sur cette place, je regarde la nuit et dans le rêve me viennent tout de suite à l’esprit deux prophéties bibliques sous la forme de ces mots. Premièrement les paroles de Jésus : « La nuit vient où personne ne peut marcher, avancer ou travailler… » (un condensé de Jean 9:4 et Jean 12:35). Et deuxièmement, toujours dans le rêve et debout sur la place Saint-Jean, je pense aussi qu’il fera nuit à midi lorsque les astres seront déréglés, bien plus tard à la toute fin du monde, ce qui explique que personne, à part le Père, ne pourra savoir ni le jour ni l’heure !

 

La fin du rêve est un peu plus lointaine, je me vois simplement monter dans un ascenseur vitré transparent, dont le niveau inférieur se trouve sur la place centrale, à quelques enjambées de la librairie ; je m’élève vers la place Saint-François, et en montant, je regarde à l’extérieur et vois très clairement, comme en plein jour, des passants à l’air malsain qui continuent leurs vies de pécheurs sur terre… Je me réveille alors que l’ascenseur arrive à sa destination, Saint-François.

 

 

 

Éléments d’explication du rêve

 

Le titre du rêve pourrait être : « 22, 23, 24: L’heure de la séparation entre les ténèbres et la lumière« 

 

Ce rêve qui est venu à la fin de l’année 22 m’a particulièrement marquée et étonnée par sa teneur surnaturelle inhabituelle et par ses allusions bibliques et spirituelles pendant le rêve lui-même. Je l’ai donc retranscrit tel quel le jour même, sachant que l’Esprit m’aiderait à comprendre, puis, un peu à la manière d’une parabole qui serait expliquée, ses symboles prophétiques ont commencé à s’éclairer dans les semaines qui ont suivi pour former, me semble-t-il, un aperçu anticipateur sur les années 23 et 24. Les quelques éléments d’interprétation du rêve ci-dessous révèlent tous une séparation, un tri, une dissociation entre le Corps de Christ et les ténèbres qui recouvrent le monde dans les années que nous traversons…

 

– L’impossibilité de marcher dans la nuit totale m’a, dans un premier temps, inquiétée. Pourquoi les jeunes courent-ils comme si de rien n’était, l’air indifférent à tout ce qui est en train de se passer à midi, alors que je me trouve comme immobilisée et ne peux avancer sans tituber dans cet environnement ? Cela me laisse une impression étrange, d’autant plus que la veille du rêve, j’avais prié sur le passage d’Esaïe 40: 30  « Les adolescents se fatiguent et se lassent et les jeunes hommes chancellent. Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles, ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point »!

 

Par la suite, le voile a commencé à se lever et j’ai compris très distinctement ce que représentait ma situation dans le rêve; j’ai donc écrit tout de suite les pensées qui émergeaient : « Il y a une séparation totale entre les ténèbres et la lumière. Dans la Genèse, L’Eternel a séparé la lumière des ténèbres. Il n’y a pas de clair-obscur… Ceux qui courent dans la nuit à midi le font à l’aide d’une lumière artificielle (la torche) et disparaissent dans la nuit sans s’en apercevoir, de manière vaine. On leur a enseigné qu’il faut s’entraîner, courir, sans but spécial, en suivant un leader… L’exercice corporel est utile à peu de choses, dit Paul à Timothée … Moi, je ne suis pas de la nuit ».

 

J’ai alors été conduite à parcourir les références bibliques contenant les mots « lumière, ténèbres, nuit » pour retenir celles qui sont explicatives du rêve, ce que l’Esprit veut nous dire :

 

– I Jean 1:15  » …c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. 6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité. 7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché« .

C’est donc pour cela que je ne parvenais pas à marcher dans les ténèbres! Je ne peux marcher que dans la lumière.

Dans le même sens, il y a Jean 3: 18 « Quiconque fait le mal hait la lumière... ». Et également: I Thessaloniciens 5: 4 à 11 « Vous êtes tous des enfants de la lumière, des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres…« .

 

– Il y a aussi cette dimension très présente que seul Christ est la véritable lumière :

Jean 1:9 « Cette lumière était la véritable lumière qui, venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle et le monde ne l’a point connue. 11 Elle est venue chez les siens et les siens ne l’ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son Nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu« .

 

Ce rêve parle donc de la séparation entre les ténèbres et la lumière, entre les enfants des ténèbres, dans la nuit totale qui s’abat sur le monde, et les enfants de la lumière qui restent près de Christ et marchent à la lumière de la prophétie (la place Saint-Jean présente dans tout le rêve représente la prophétie; en particulier l’Apocalypse de Saint-Jean, et également les paroles prophétiques de l’Évangile de Saint-Jean, élément d’interprétation que j’ai compris en travaillant l’étude du rêve dans les semaines qui ont suivi).

Jean 11:9 (quand Jésus veut retourner en Judée pour ressusciter Lazare) « N’y a-t-il pas 12 heures dans le jour? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde. 10 Mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche parce que la lumière n’est pas en lui« .

Jean 12: 35 « Jésus leur dit: la lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez pendant que vous avez la lumière afin que les ténèbres ne vous surprennent point. Celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière« .

Jean 12: 46 « Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres« .

Jean 9: 24 « (c’est le verset auquel j’ai tout de suite pensé en rêvant) Il faut que je fasse tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé, la nuit vient où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde ».

 

– Daniel 9: 27 « sur l’étendue des abominations il y aura un dévastateur » a la valeur numérique (VN) de 1222. Le rêve se déroule une nuit de 2022 à 12h22!

L’explication du rêve et de son heure devient claire : La nuit noire est l’absence de prophétie, de révélation, l’ignorance totale de ce qui est en train de se passer, du point dans le temps que nous traversons… Dans le rêve, je suis la seule à réaliser qu’il fait nuit à midi 22 ! Cela concerne les païens, les non-chrétiens, bien sûr, c’est évident et logique, pas de Christ = pas de lumière. Ce sont ceux qui courent dans la nuit en suivant leur entraîneur muni d’une torche : les lumières de ce monde, philosophiques, scientifiques, politiques, charnelles, artificielles, diaboliques, mènent en enfer.

 

Mais cela concerne aussi, plus inquiétant, une partie du Corps de Christ qui reste immobilisé dans la nuit sur terre: l’absence totale de compréhension de la prophétie immobilise le Corps, le fait tituber, le laisse dans la confusion, l’empêche d’avancer, d’agir, de se déplacer, de vivre… « Car en Lui (Dieu), nous avons la vie, le mouvement et l’être » dit l’Apôtre Paul, Actes des Apôtres 17: 28. Chercher la lumière artificielle de ce monde et vouloir lui emboîter le pas est totalement inutile, impossible, les destins se séparent. Une seule issue: retourner à la prophétie (dans le rêve, je décide de retourner sur la place Saint-Jean!). Il faut regarder sa montre: quelle heure est-il??? où en sommes-nous dans la chronologie prophétique biblique??? Le cadrant de ma montre est blanc: la pureté, la sainteté de la prophétie. Les aiguilles se déplacent entre 21 et 24, la nuit est déjà sur le monde, la ville (l’humanité) est plongée dans le noir sans repères, il faut retourner à l’éclairage (la place Saint-Jean du rêve) de la prophétie de Jean: « le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » Apocalypse de Jean 19:10.

 

Le Corps de Christ ne peut marcher qu’à la lumière de la prophétie dans ce temps!

Il est temps de scruter le ciel, de chercher la Lumière, d’étudier la Bible dans son texte original, de marcher selon la Parole, de discerner les temps. « Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie « . I Cor. 14:1.

 

Il est aussi le temps d’Apocalypse 3:18  » Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies«  (c’est le début du rêve, dans lequel j’achète une étoffe blanche et un autre article). Il faut se préparer…

 

En priant pour le rêve, j’ai ensuite été conduite à regarder Apocalypse 12: 23 (pour 12h23 dans le rêve). J’ai constaté qu’il n’y a pas de verset 23 dans ce chapitre 12. J’ai alors regardé l’Evangile de Saint-Jean, chapitre 12, verset 23: « Jésus leur répondit: l’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié! »

 

Je comprends qu’en 22, c’est l’étendue des abominations« , la nuit est tombée en plein midi sur le monde. Mais à partir de 23, c’est l’heure de Jésus qui arrive ! Le corps de Jésus se met en mouvement et retourne vers la prophétie, le discernement, la lumière, la méditation (dans le rêve, lorsque je finis par retourner à Saint-Jean, je regarde plus loin devant moi, regarde la ville noire, regarde la faible lumière, scrute et…pense: des versets me viennent à l’esprit, des conseils, des principes spirituels, des avertissements, des prophéties sur la toute fin de l’univers avec les astres qui tomberont sur la terre, déréglant l’heure… et le Père qui sait tout…). L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié: c’est le Royaume des mille ans et éternel, la gloire est pleine de lumière. Apocalypse 1:13 à 16 décrit la révélation de Jésus à Saint-Jean: … »et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force« ! La force du soleil, n’est-ce pas à midi? L’heure du Royaume de Jésus est venue!

 

 

 

30.12.2023