LE CORPS : UN SACRIFICE PERPÉTUEL !
Dans cette partie, nous verrons ce qui a mal tourné dans nos entendements et comment une forteresse de mensonge s’est établie peu à peu, nous rendant craintifs, c’est-à-dire soumis au mensonge, à l’illusion de satan. Nous verrons comment cette illusion nous pousse à offrir de manière totalement naturelle nos corps à des hommes plutôt qu’à Dieu.
Je vais commencer par quelques témoignages ici afin que vous compreniez exactement ce que je veux dénoncer. Je pense que ce que je vais expliquer ici nous l’avons tous déjà vécu au moins une fois, et nous le vivons probablement encore. Je ne vais donc pas vous apprendre grand-chose, mais plutôt j’aimerais que nous puissions aller au bout du raisonnement qui se situe à la base du témoignage.
J’étais donc chez le médecin parce que dans la famille nous faisons tous une allergie au pollen, le fameux « rhume des foins », j’y avais échappé jusqu’à il y a quelques années. Sachez, premièrement, que j’ai horreur des cachets, grâce à Dieu j’ai une bonne santé et je n’ai pas besoin d’en prendre souvent, mais quand il « faut » que j’en prenne, j’attends vraiment toujours le dernier moment. Je dis cela pour que vous compreniez par la suite que, même malgré ma réticence naturelle vis-à-vis de la « médecine contemporaine », je n’ai pas échappé à la « pensée moderne » moi non plus…
J’étais donc chez le médecin pour qu’elle me prescrive les médicaments habituels pour l’allergie, quand soudain je lui posais la question : « mais c’est quoi une allergie en fait ?« . De là elle commençait à m’expliquer, en gros, que c’est une réaction immunitaire de mon corps au pollen. Je prenais ensuite quelques secondes pour réfléchir et je reformulais pour être sûr d’avoir compris : « Donc mon corps se ment à lui-même et prend le pollen pour son ennemi ?« , elle me répondait (un peu perplexe) : « en quelque sorte, oui. »
En sortant du cabinet de médecin, je me mettais à réfléchir et je tentais de comprendre deux choses.
La première, pourquoi ne m’étais-je jamais posé la question jusque-là ?
Et la deuxième, l’allergie était un problème bien plus spirituel que je ne l’imaginais, puisqu’il s’agissait d’un mensonge dans lequel mon corps croyait dur comme fer.
La première question m’amena à réaliser que toutes les fois précédentes où j’étais venu voir mon médecin, je lui avais fait une confiance aveugle et totale…
…et quelle confiance !
Je lui avais volontiers, sans question, sans réflexion, confié mon corps !
Je vous pose la question directement à présent, confieriez-vous votre corps à un inconnu ? Connaissez-vous vraiment vos médecins ? S’ils ne sont pas chrétiens, s’ils n’ont pas la loi de Christ en eux, pensez-vous qu’il soit sage de leur confier nos corps aussi facilement ?
Je partageais ceci avec une sœur chrétienne qui travaille dans le milieu médical et qui me répondait (un peu énervée) : « Beh c’est comme ta voiture ! T’es bien obligé de la confier au garagiste si tu veux qu’elle soit réparée ! »
Autant vous dire que cette réponse m’a d’autant plus convaincu que quelque chose n’allait pas ! Mon corps n’est pas une voiture ! Mon corps n’est pas un objet ! Mon corps n’est pas le véhicule jetable et fragile dont je me sers pour vivre !
Mon corps : c’est moi !
Alors, je ne dis pas qu’il ne faut plus aller voir de médecin, comprenez que je parle de notre attitude vis-à-vis des médecins !
Réfléchissons, si nous avons cette attitude d’abandon en allant chez le médecin, c’est que nous allons chercher chez eux bien plus que des produits pour aider nos corps. Nous allons chercher du réconfort, une sécurité, tout ce que le Seigneur donne mais qui, (lorsque que cela est donné à un homme) produit une seule chose : la dé-responsabilisation.
Pourquoi n’allons-nous pas chercher le réconfort et la sécurité plutôt chez le Seigneur ?
Réponse ? Parce que nous considérons que nos corps nous sont étrangers, nous avons perdu toute communication, toute possibilité d’échanger avec nos corps.
Concernant l’allergie, je me refusais donc à prendre les médicaments, j’attendais la prochaine crise, et quand celle-ci est arrivée je me suis écrié :
« Mon corps ! Le pollen n’est pas ton ennemi,
c’est le principe inventé par Dieu pour que la création reprenne vie,
c’est le principe de résurrection auquel toi aussi un jour tu auras part.
Béni plutôt le Seigneur pour sa sagesse, pour avoir inventé un principe aussi beau, aussi puissant ! »
et j’enchainais tout de suite en me mettant à louer à voix haute et à remercier Dieu pour la création extraordinaire qui était sous mes yeux !… La crise s’arrêta net.
À l’heure actuelle je suis toujours allergique et les crises reviennent, mais mon réflexe n’est plus d’aller voir le médecin immédiatement pour qu’il me donne un cachet dans lequel je ne sais même pas ce qu’il y a ! Et, au fur et à mesure je résiste au période de pollen (ou plutôt, je résiste au mensonge qui fait penser à mon corps que le pollen est mauvais) de plus en plus longtemps et je crois que je trouverais le moyen d’en être totalement délivré, je crois que mon corps finira par accepter la seule vérité : que le pollen n’est pas son adversaire, c’est le mensonge de l’allergie qui l’est !…
Une autre fois j’étais chez l’ostéopathe, ici, même topo, j’ai choisi un ostéo avec soin pour éviter toute forme de spiritisme et j’ai fini par trouver. Avec cet ostéo tout se passe bien, parce que je comprends ce qu’il fait et pourquoi. Je lui confie donc mon corps au minimum, MAIS j’en reste le maître et je reste aux commandes.
Sauf qu’un jour, l’ostéo s’est mis à me manipuler la tête (ce qu’il n’avait jamais fait jusque-là) et tout à coup j’ai senti le St Esprit en moi se tordre et se mettre en colère. Je m’affole alors en Lui disant « Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a !? » et Dieu me répond d’un ton sévère (le Dieu Jaloux toujours donc) : « Tu t’abandonnes ! ».
À ce moment je réalisais qu’effectivement, je ne savais pas ce que l’ostéo était en train de faire, j’étais donc en train de lui confier totalement mon corps, il n’y avait plus de barrière entre lui et mon corps…
Mes frères et sœurs,
SEUL le Seigneur mérité ce type d’abandon
et les frères et soeurs vers lesquels il vous enverra !
Paul dira dans Romains chapitre 12 :
1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
J’aimerais rappeler mes frères et sœurs que le principe d’offrir son corps en sacrifice s’applique tout au long de la journée qu’on en ait conscience ou pas, et pas seulement dans « les moments spirituels ». Chaque fois que nous prenons une décision impliquant notre corps, nous le plaçons dans une position de sacrifice, sachons donc discerner sur quel autel nous le plaçons.
Maintenant certains diront : « Oui mais j’ai beau prier, le Seigneur ne me guérit pas ! Alors je suis bien obligé d’aller voir un médecin ! »
Je comprends cette objection, vraiment, mais j’ai expliqué en première partie que nos corps parlent, et en deuxième partie que nous avons la responsabilité, non seulement de les écouter, mais aussi de purifier notre environnement physiquement autant que spirituellement afin que nos corps n’avalent pas l’impur inutilement. Or une chose est certaine, Dieu ne prend pas plaisir à vous voir souffrir, il est possible qu’il vous frappe pour diverses raisons mais il le fait toujours dans un but de retour vers lui, il ne fait jamais souffrir les siens inutilement.
Donc laissez-moi illustrer ce qui pourrait être le problème ici :
Vous faites du mal à votre corps sans vous en rendre compte, votre corps vous l’explique de la seule manière dont il dispose : en manifestant des symptômes, et vous, vous priez Dieu pour qu’il enlève les symptômes. Vous faites donc de Dieu un médicament…
Cette prière n’est pas une prière spirituelle, et le Seigneur qui a créé nos corps et leur manière d’expression, ne vous « libérera pas » des symptômes puisque cela reviendrait à s’opposer au principe qu’il a lui-même inventé !
Je reprends avec l’image du mari et de la femme, c’est peut-être plus parlant :
Votre femme n’arrête pas de se plaindre, et vous donc, en bon mari que vous êtes, vous priez le Seigneur qu’il la fasse taire… vous pensez que Dieu agréera une telle prière ?
Encore une fois, tout ce que j’explique ne remet pas en cause le fait d’être miraculeusement guéri ou d’être libéré d’un esprit impur qui agit dans nos corps. Tout symptôme n’est pas nécessairement l’expression de nos corps qui subissent un abus de notre part, mais dans la société dans laquelle nous vivons et aux vues de l’accélération de la décadence physique et moral qui s’opère actuellement, il est nécessaire pour nous de pouvoir retrouver cette connexion avec nos corps car c’est plus souvent le cas que ce que l’on pense… Il est évident qu’à mesure que nous atteignons les derniers temps, la nourriture, l’hygiène, le bombardement d’informations audio-visuelles, la santé, tous ces domaines sont maintenant de plus en plus pollués par des doctrines sataniques qui tentent chaque seconde de chaque jour de nous apparaître comme « normales ».
Pour conclure cette partie, j’aimerais dénoncer le grand combat que le diable mène pour nous faire croire « qu’avant les gens étaient sans connaissance et sans espoir jusqu’au jour où la science les a sauvés !« .
Les médicaments ne sont pas la découverte de ce siècle,
les médecines dites « douces » (naturopathie, huile essentielles, etc…) non plus, bien au contraire,
et l’hygiène n’a pas été inventée par l’homme moderne !
C’est plutôt l’inverse ! Il suffit d’interroger les gens qui ont plus de 70 – 80 ans sur leur ancien mode de vie, pour se rendre compte que nous avons dénaturé tout ce que l’homme vivait naturellement jusque-là, pour prendre conscience de tout le savoir que nous avons perdu par insouciance et par mépris, à cause d’innombrables heures passées devant la télé plutôt que dehors au contact de ce qui est réel : de la création de Dieu.
C’est nous qui ne savons plus utiliser les herbes qui poussent juste là, à nos pieds, pour nous soigner, parce que ce n’est pas un savoir que l’école estime intéressant de nous transmettre.
C’est nous qui ne savons pas comment bouger, comment il faut naturellement se mouvoir pour garder souplesse et forme, alors le yoga fait un tabac…
C’est nous qui ne savons ce qu’il est bon de manger pour nos corps et dans quelle quantité, alors on saute sur le dernier ingrédient à la mode à des prix exorbitants : quinoa, spiruline, soja, etc… alors que l’ortie qui pousse librement partout fait tout aussi bien le job ! Ou nous commandons des plats tout faits imaginés par des diététiciens, quelle dé-responsabilisation !
Et je n’aborde même pas les thèmes de la respiration, du sommeil, des fréquences, etc…
Nos ancêtres savaient très bien ce qu’il était essentiel de connaitre vis-à-vis de la création ou pas, ce qui était utile et inutile,
c’est nous qui sommes des étrangers au milieu d’un monde que notre Dieu a créé,
inventant un monde virtuel et inutile qui nous convient car plus confortable…
Il est temps de remettre de l’ordre dans nos priorités !…
Ici je ne propose pas de prier, ce n’est pas une délivrance de l’entendement dont il est question mais d’une transformation de nos manières de vivre. Ouvrez vos placards et voyez, savez-vous vraiment ce qu’il en est ? Ouvrez vos boites à pharmacie et regardez avec attention, connaissez-vous la composition de ce que vous avalez ? Ouvrez vos frigo, que dit-il sur votre manière de vivre et sur la manière dont vous traitez votre corps ? Changeons !
Suite de : https://michelledastier.com/le-corps-partie-1-5-jerome-pinna/
Rappel:
Note MAV: je rappelle que le propos de Jérôme n’est en aucun cas de dénigrer la vraie médecine. Dieu a donné à l’homme l’intelligence pour soigner et inventer (de fait, découvrir ce que Dieu a déjà créé dans les lieux célestes – Héb 11:2). Personnellement j’ai été sauvée de la mort plusieurs fois, grâce à des antibiotiques, à 3 ans grâce à de la pénicilline apportée d’Angleterre par des amis résistants, en 1944; à 11 ans d’une diphtérie, en Algérie, et à 27 ans d’une septicémie. J’ai aussi subi des interventions chirurgicales qui m’ont, elles aussi, sauvé la vie. Et si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est que des scientifiques ont su reproduire l’insuline !
N’oublions pas que des centaines de milliers de vies (des milliers en France), ont été sauvées grâce au protocole Raoult: hydrochloroquine + antibiotique. C’est d’ailleurs manifestement parce que c’était EFFICACE que les médecins de France ont été INTERDITS d’utiliser ce médicament ! –
Ce que Jérôme veut mettre en pleine lumière, c’est combien nous maltraitons souvent nos corps, un incroyable « outil », qui fait partie intégrante de notre MOI et qui est unique, pour chaque être vivant, et que Dieu nous a donné justement pour que nous puissions vivre et agir dans ce monde.
Nous le maltraitons soit par idolâtrie: nous assistons à une obsession de l’apparence dans le monde, le corps étant souvent sollicité, transformé, parfois affamé ou charcuté pour le « paraître ». Soit, dans les religions, christianisme compris, par une forme de fausse spiritualité qui conduit à mépriser ce corps ou à le contraindre à des exercices très durs: on pourrait parler des danses rituelles, de la mise en transe (chamanisme) qui peut conduire, non seulement à des jeûnes effarants, mais à marcher sur le feu (j’y ai assisté à Bali), sur des pointes acérées (hindouisme, entre autres), bref à forcer le corps à une insensibilisation qui confine à la mort, par des moyens spirituels et sorciers. Les mystiques dans le catholicisme ne faisaient guère mieux.
Col 2: 23 Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.
Mais tout ceci n’est pas le propos de Jérôme. Il veut mettre en exergue combien, sous prétexte de spiritualité, nous négligeons souvent, voire maltraitons, ce serviteur incroyable, dans sa complexité et sa perfection, qu’est notre corps humain.
À suivre, partie 4
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