LE CORPS : C’EST QUI, C’EST QUOI ?

​Pourquoi un virus comme jugement ? Dans l’infinie palette des jugements que le Seigneur tient dans sa main, il choisit un virus… Pourquoi parle-t-on de 5G ? Qu’est-ce que les fréquences ont avoir avec nous, fils du Dieu vivant ?… Pourquoi un vaccin ? Pourquoi est-ce le temps des probiotiques et du retour aux anciennes manières de se nourrir ? Pourquoi le végétarisme et le véganisme sont de plus en plus populaires ? Pourquoi une marque de la bête ? Pourquoi un sceau de Dieu ? Pourquoi toutes les tendances New Age ? Pourquoi la sorcellerie se déguise-t-elle en Yoga, et tout le monde en veut !? En acupuncture et tout le monde applaudit ? En magnétisme et mêmes les plus incrédules s’émerveillent !? Quel est le point commun de toutes ces choses ? :

LE CORPS !

Mais le corps c’est quoi pour nous ?

​Jusqu’à présent, c’était pas grand-chose… à coup de « la chair, la chair, la chair !… » c’est devenu la portion de nous que l’on souhaiterait bien voir périr rapidement… oui mais la chair, ce n’est pas le corps ! La chair c’est le désir satanique qui agit dans mon corps, mais ce n’est pas mon corps !…

Alors, pauvre corps, on t’attaque ensuite avec : « car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses. »…

Certes, qui suis-je moi pour m’opposer à la Parole de Dieu ? Mais est-ce vraiment là où Paul voulait en venir ? Au mépris du corps ? Car à l’époque où il parle, le corps reçoit toute l’activité dont il a besoin, la dynamique de la vie est déjà bien intense et le corps est largement sollicité, et surtout, correctement sollicité… mais est-ce le cas encore aujourd’hui ? Car Paul dira aussi

(1 Cor 6.12-20) :

12 Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai, moi, asservir par aucune.

13 Les viandes pour l’estomac, et l’estomac pour les viandes ; mais Dieu mettra à néant et celui-ci et celles-là. Or le corps n’est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.

14 Mais Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera par sa puissance.

15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Qu’ainsi n’advienne !

16 Ne savez-vous pas que celui qui est uni à une prostituée est un seul corps avec elle ? « Car les deux, dit-il, seront une seule chair » ;

17 mais celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui.

18 Fuyez la fornication : quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps.

19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix.

20 GLORIFIEZ DONC DIEU DANS VOTRE CORPS !

 

Glorifiez donc Dieu dans votre corps… en voilà un commandement intéressant !

Mon corps, donc, loin d’être le « rebut de mon être », la « portion qui me pousse vers le péché et la convoitise » est en fait le lieu où je glorifie Dieu. Et, loin d’être détruit pour l’éternité comme on a fini par le penser, « ressuscitera par sa puissance » pour vivre éternellement, au même titre que notre esprit, qui lui, est déjà dans les lieux célestes avec Christ.

 

Mais alors le corps c’est quoi pour nous !?

Un énorme vide apparemment, puisque nous en sommes venus à acheter des probiotiques… mes frères et sœurs, comprenez cela c’est très important, nous achetons des probiotiques, vous savez ce que sont les probiotiques ? Des bactéries… NOUS ACHETONS DES BACTERIES ! Avec notre argent, pour lequel nous avons travaillé, nous achetons des bactéries que notre corps devrait pouvoir produire naturellement… Et on nous les présente comme une révolution pharmaceutique, une découverte de ce merveilleux monde moderne !…

Est-ce que vous réalisez à quel point nous avons abandonné nos corps et notre responsabilité vis-à-vis de la création ? À quel point nous sommes coupables envers eux ? Nous avons passé notre temps à chercher à élever notre esprit, qui est déjà assis dans les lieux célestes, au lieu de chercher à aider nos corps qui eux attendent encore l’adoption… C’est le monde à l’envers !

 

En plus, le corps, à quoi ça sert ?

La première fois que je me suis posé cette question, (c’était il y a quelques mois à peine, alors que je vis dans un corps depuis bien plus longtemps finalement…) je me suis répondu instantanément : le corps ça sert à vivre sur la terre pour accomplir l’œuvre de Dieu. Ce qui n’est pas faux, mais ce n’est pas non plus toute la vérité. Le corps ne sert pas qu’à cela, sinon mon corps et un corps jetable. C’est ce que le diable a réussi à nous faire croire d’ailleurs, que notre corps n’est que temporaire, qu’il périra, qu’il nourrira les vers et se désagrégera… mais, et la résurrection ? Pourquoi le Seigneur aurait-il envie de ressusciter nos corps si le seul but du corps était de vivre sur la terre ?

 

Vous savez qui sont ceux qui auront leurs corps dévorés par les vers pour l’éternité ? Les seuls à vivre avec cette vérité-là ? Ce sont satan et ceux qui sont contre Israël ! Selon qu’il est écrit :

Esaïe 14.11-12 :

11 -Ton orgueil est descendu dans le shéol, le son de tes luths. Les vers sont étendus sous toi, et les larves sont ta couverture.

12 Comment es-tu tombé des cieux, astre brillant, fils de l’aurore ? Tu es abattu jusqu’à terre, toi qui subjuguais les nations !

Et ici encore :

 

Esaïe 66.21-24 :

21 Et j’en prendrai aussi d’entre eux pour sacrificateurs, pour Lévites, dit l’Éternel.

22 Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je fais, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre semence et votre nom.

23 Et il arrivera que, de nouvelle lune à nouvelle lune, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra pour se prosterner devant moi, dit l’Éternel.

24 Et ils sortiront, et verront les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra pas, et leur feu ne s’éteindra pas, et ils seront en horreur à toute chair.

 

Voilà LEUR vérité, celle qui LES attend, mais ce n’est pas la nôtre !

 

 

Que s’est-il donc passé ?

Dieu créé Adam selon ce qu’il est écrit en Genèse 1.26-29. Nous allons décortiquer très rapidement le texte ensemble et en tirer déjà quelque conclusions qui vont nous ouvrir les yeux sur l’état d’éloignement dans lequel nous nous trouvons vis-à-vis de la conception que nous avons de nos corps, et par conséquent, de la création et de nos êtres tout entier.

 

26 Et Dieu dit : Faisons l’ homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.

27 Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.

 

Premièrement ici, nous voyons qu’il y a plusieurs ingrédients et méthodes que le Seigneur emploie pour concevoir l’homme dans toute sa complexité. D’abord Dieu créé à son image, puis « IL » le crée à l’image de Dieu, puis « IL » crée « les », soit : quelque chose de multiple.

Je n’ai pas étudié ce passage en profondeur je me garderai donc de dire n’importe quoi sur un passage aussi mystérieux, mais, d’une simple lecture nous comprenons que, comme Dieu, l’homme est à la fois « le » et à la fois « les », à la fois « un » et à la fois « plusieurs ». L’homme est plusieurs à cause de la femme qui n’est pas encore sorti de lui, mais aussi parce qu’il semble qu’il y ait plusieurs « couches » qui le constituent puisque Dieu s’y prend de trois manières différentes pour le concevoir. Ces couches, c’est ce que nous appelons de manière très résumée : corps, âme et esprit.

Cette manière de voir les choses est confirmée par Paul lorsqu’il dit :

1 Thessaloniciens 5.23

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être (un), l’esprit, l’âme et le corps (plusieurs), soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !

(Notons encore une fois que Paul veut que le corps aussi soit irrépréhensible pour l’avènement du Seigneur ! C’est donc non seulement possible mais ordonné !)

Bien entendu, si nous ajoutons les dimensions de l’homme intérieur, de l’homme extérieur, des jointures insaisissables qui le composent et autres, l’architecture de notre être est comme celle de Dieu, infiniment plus variée que « corps âme et esprit », mais ce n’est pas le sujet ici.

 

Allons plus loin à présent… Nous sommes « UN être » ayant « PLUSIEURS facettes » (à l’image de Dieu), mais quand nous observons les facettes de Dieu agir, il y a quelque chose de frappant qui devient alors d’autant plus frappant si on considère que c’est la même chose nous concernant. Prenons un des passages les plus mystérieux (de mon point de vue) de la Bible : Moïse qui se met en travers du chemin de Dieu pour ne pas qu’il extermine son peuple (Exode 32.7-14) :

 

7 L’Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte, s’est corrompu.

8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! Voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte.

9 L’Éternel dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.

10 Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation.

 

Ici déjà, nous constatons l’effet de la pluralité du Dieu Un, il parle, puis il reprend la parole, non pas que quelqu’un l’ait interrompu, mais ce n’est plus la même facette qui s’exprime. En fait, Moïse est en train d’assister à quelque chose d’immensément glorieux, il est le témoin d’une conversation que Dieu est en train d’avoir avec lui-même…

D’abord la première facette de Dieu constate et ordonne à Moïse de descendre, on pourrait considérer qu’il s’agit de la facette de la Vérité, en très résumé, le Dieu de Vérité fait un constat et envoie son serviteur. Toutefois le constat est tellement violent que la facette de la Justice se lève instantanément comme disant : « Je suis le Dieu Juste qui ne peut pas supporter ce qui est en train de se faire et qui se doit de tout détruire. »

 

Comprenons l’extrême complexité de la situation dans laquelle le peuple met Dieu au moment de ce passage !

Il est le Dieu miséricordieux qui voudrait que Moïse descende et règle la situation, d’où l’ordre : « Descend » mais il ne peut pas faire défaut à sa nature Juste qui ne supporte pas le péché d’où le contrordre « Laisse-moi ! »

Chose incroyable, malgré la fureur de Dieu, Moïse désobéit et s’interpose au lieu de s’écarter comme cela lui est demandé.

Quelle confiance en Dieu ! Quel courage ! J’aurais sauté sur le côté en espérant ne pas être pris dans les flammes de sa colère !

Nous reviendrons dans ce passage dans la seconde partie de cette étude mais pour le moment ce qu’il est important de constater c’est que, non seulement les facettes de Dieu sont infiniment multiples, mais surtout, elles ont chacune leur manière d’agir et de penser.

Chaque facette de Dieu a une volonté propre !

D’ailleurs c’est aussi le cas pour Yéshoua qui dira : « car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.« 

Frères et sœurs, laissez-moi vous dire que Yéshoua n’a JAMAIS eu une volonté charnelle, sa volonté, même en tant qu’homme est une volonté parfaite, pure en tout point ! Sa volonté ne s’opposait pas à celle du Père, c’est impossible ! Cela voudrait dire que Yéshoua a eu une volonté satanique ! Mais il en est d’ici comme pour la justice de Dieu qui voulait exterminer le peuple, comprenons que la justice n’avait pas tort de vouloir le faire, elle en avait tout à fait le droit, sa volonté en tant que Justice Divine était légitime et saine ! Mais, pour le bon déroulement du Plan de Dieu, et de manière à ce qu’aucune facette de Dieu n’entrave sa propre œuvre, Dieu sait comment faire agir toutes ses facettes dans un seul et même sens et il constitue par le biais de Moïse un moyen de s’empêcher de détruire… magnifique n’est-ce pas ?

Et bien il en est de même pour nous !

Notre esprit a une volonté propre et légitime, notre âme également et notre corps aussi ! Et le fait est, que l’expression individuelle de ces trois « couches » de notre être peut vite devenir une occasion de division…

Pour expliquer cela plus concrètement et plus en détails je vais vous partager l’expérience que le Seigneur m’a fait vivre.

​J’étais en prière et j’élevais la puissance de Dieu. Tout à coup, mon corps s’est mis à faire un geste un peu étrange. (Rien de particulier et inutile de le décrire ici ça n’a pas d’importance). Je m’étonnais… ce n’était pourtant pas la première fois que des gestes prophétiques spontanés se manifestaient par mon corps mais celui-ci était « nouveau ».

Je me suis alors mis à chercher sur le net pour voir si ce geste existait déjà quelque part, et, dans mes recherches je tombais à plusieurs reprises sur le langage corporel, puis, à un moment donné, l’Esprit en moi s’est mis à répéter : « Le langage corporel ». Je me suis mis à réfléchir et je réalisais une chose que je savais mais dont je n’avais pas saisi la profondeur : mon corps parle.

​Mon corps parle ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, par exemple, des fois j’essaie par politesse ou par maitrise de moi de masquer une frustration ou une réaction de mon âme mais mon corps me trahit. En voyant mon visage et le langage de mon corps on peut lire que je suis : en colère, triste, frustré, etc… Ce qui veut dire que, malgré le fait que j’essaie de cacher quelque chose, que mon esprit contrôle l’impulsion de mon âme, mon corps parle et témoigne de ce que je vis intérieurement, à mon insu. En d’autres termes, il échappe à mon contrôle !

Tout comme pour Dieu, la facette « corps » de mon être a une volonté propre… Gloire à Celui qui m’a conçu dans son génie, dans son immense sagesse, dans son incommensurable amour !

Mais du coup, si mon corps parle de lui-même, que dit-il ? Et comment se fait-il que je ne sois pas plus au courant que ça ?

Suite à cela le Seigneur me demande de faire d’autres gestes. Je refuse premièrement en lui expliquant que tout ça me fait un peu peur et que je ne veux pas tomber dans une pratique New Age. Le Seigneur me répond une chose qu’il m’avait déjà dite quelques jours plus tôt : « Ne dis pas que telle ou telle chose est satanique, tu fais de satan le Créateur. Satan ne crée pas, il ne fait que pervertir ! ». M’expliquant par là que le New Age n’avait pas inventé le principe de gestuel prophétique, que ce principe était divin mais que satan l’avait perverti, tout comme le Yoga n’a pas inventé le principe de respiration, la respiration vient de Dieu et le Yoga l’a perverti… etc…

Autant vous dire que ça n’a pas suffi à me convaincre, je résistais encore en disant que je ne voyais pas l’intérêt de « laisser mon corps parler » que c’était dangereux !…

C’est alors que j’ai entendu en moi la voix d’un homme se mettre à dire : « À présent levez-vous ! Levez vos mains ! Dansez ! Asseyez vous ! » et en même temps que la voix (de ce que j’identifiais comme étant la voix d’un pasteur), je voyais une assemblée obéir, dont moi ! Et le St Esprit conclut en me disant ceci : «  Tu n’as pas peur de faire du « Yoga chrétien » d’habitude… » !

​Je prenais quelques secondes pour réfléchir… Pourquoi nous demandait-on de nous lever ? De battre des mains ? Pourquoi nous faisait-on assoir ?

Je pensais alors à ce verset Psm 141.2 : « mes mains s’élèvent comme l’offrande du soir. ». Je pensais aussi au souverain sacrificateur qui « agite » certaines offrandes devant Dieu pour les lui présenter (suivant le commandement de Dieu lui-même). Si tous ces gestes nous sont demandés (même du coup par ceux qui refusent de reconnaitre l’importance des gestes prophétiques et qui pourtant n’hésitent pas à nous faire lever et assoir !), c’est bien que ces gestes créent quelque chose !

Nos corps produisent donc un fruit spirituel en agissant dans le monde physique !

J’acceptais donc de me prêter à cette drôle de requête du Seigneur et je commençais à faire les gestes que l’Esprit me demandait. Au bout de quelques minutes j’ai ressenti la paix du Seigneur envahir tout mon corps et je me sentais complètement serein, c’est là que j’entends le St Esprit dire : « Réparation« …

À ce stade, je n’en pensais pas plus, pas moins. L’expérience avait été enrichissante et intéressante mais je ne voyais toujours pas où le Seigneur voulait en venir, comme je la trouvais toujours un peu inquiétante, je n’en parlais pas encore à qui que ce soit et j’attendais que le Seigneur me confirme ou m’explique plus en détails ce qui venait de se passer.

Quelques jours plus tard, dans un moment d’intercession, le St Esprit me pousse à nouveau à « laisser parler mon corps ». Un peu plus assuré par rapport à l’expérience de la fois précédente, je me laissais faire plus rapidement et je me suis mis à reproduire les mêmes gestes mais avec quelques variantes.

Je ne sais pas ce que ces gestes veulent vraiment dire, j’ai quelques idées mais ce sont des raisonnements, pas des révélations, mais le fait est que cette fois-ci j’éclatais en sanglots… Pourquoi ? Aucune idée… c’était une sorte de tristesse qui jaillissait de très loin, quelque chose d’enfoui et d’oublier. Je laissais faire, puis quand j’ai senti que c’était terminé, je me suis redressé et j’ai senti une douleur à la cheville. Tout de suite je me suis inquiété en me disant que j’avais fait une bêtise, que c’était ce que je craignais, que je venais de me « prendre un lien » en faisant du yoga sans m’en rendre compte, bref, je m’affolais ! Quand soudain la voix du St Esprit m’a stoppé net en disant : « Tu as toujours eu mal à la cheville. »… De là je questionnais le Seigneur pour qu’il m’explique cette phrase mystérieuse étant donné que non, je n’avais pas mal à la cheville d’habitude, mes deux chevilles allaient très bien jusque-là ! Et il me répond ceci : « Tu as toujours eu mal à la cheville mais comme tu n’écoutes pas ton corps qui te parle, ton corps s’est arrêté de te le signaler. Maintenant que tu lui donnes l’occasion de te parler à nouveau, il te le fait savoir. »

Comment expliquer l’état de tristesse dans lequel m’a plongé cette révélation… Je me suis senti littéralement comme un pasteur rongé par l’orgueil et le contrôle (ici représenté par mon esprit) faisant taire un prophète (ici représenté par mon corps) qui se tuait jour après jour à simplement essayer de me faire remarquer que quelque chose n’allait pas dans mon être (ici représentant le Corps de Christ)…

C’est important de comprendre ce que je veux dire ici, car c’est le noyau de toute cette longue étude.

Nos esprits sont assis en Christ et il leur a été donné la capacité de soumettre l’âme et le corps pour les aider à entrer dans l’adoption. Par l’Esprit de Dieu qui communique à notre esprit, il nous est possible de nous réjouir même dans le malheur, donc même quand notre âme aurait le désir légitime de vouloir s’attrister, il nous est possible de boire du poison sans mourir, donc même quand notre corps aurait le réflexe légitime de s’affoler et de périr. Et je me rendais compte à cet instant qu’avec cette capacité de pouvoir « soumettre« , il y avait aussi la responsabilité de « prendre soin de« .

Je peux soumettre mon corps et le forcer à entrer dans le chemin de la Vérité, mais je peux aussi abuser de cette autorité et le forcer à entrer dans des choses contre nature et traumatisantes pour lui. Pire ! Je peux même le faire entrer dans des choses traumatisantes et dès lors qu’il se plaint parce qu’il en souffre par le biais de « symptômes » et de « maladies », je le fais taire en continuant d’aller plus en profondeur dans cet abus de pouvoir. Il continue de s’exprimer par des symptômes malgré tout ? Qu’à cela ne tienne ! Je le mène illico voir un docteur pour le droguer par des médicaments jusqu’à ce que la douleur disparaisse et qu’il se taise pour de bon !… Voilà ce que nous sommes devenus vis-à-vis de nos propres corps :

des tyrans !

Comprenons-nous bien, je ne remets pas en cause le fait d’aller voir les médecins, je ne remets pas en cause non plus le fait que les maladies soient des esprits impurs qu’il est possible de faire sortir par la puissance de l’Esprit. Ce que je veux expliquer c’est qu’il y a, à l’origine de notre création, une harmonie entre notre âme, notre esprit et notre corps. Cette harmonie a été rompue au fil des siècles par diverses formes de sorcellerie, tout comme les ministères ont fini par s’entretuer au sein du Corps de Christ tant et si bien qu’il n’en reste majoritairement qu’un seul type : Pasteur. La même division qui opère dans le corps de Christ, le même cancer qui sévit de partout, c’est la même division qui agit dans nos êtres.

Je vous exhorte à aller en discuter avec le Seigneur de toute urgence, de lui demander de vous conduire selon sa volonté dans l’expérimentation de cette « réparation ».

Il est impératif pour nous de rétablir la connexion entre les différentes facettes de notre être pour ne pas être surpris par le combat qui s’annonce pour les temps à venir :

la conquête de nos corps et de la Création.

Prions ensemble si vous le voulez bien :

Seigneur, Toi tu es UN, et tu m’as fait UN comme Toi.

Être à ton image est un privilège, une grâce incomparable,

et je ne veux plus briser le lien qui unit tout mon être…

 

Je te demande pardon pour avoir briser la connexion entre les facettes de mon propre être

et d’avoir tenu mon corps à l’écart de ta grâce et de ton amour.

Tu aimes mon corps, Seigneur, et je veux l’aimer comme toi tu l’aimes,

avec attention, avec respect, avec patience.

Apprends-moi à écouter mon corps, comme j’écoute attentivement mon âme,

apprends-moi à faire confiance à mon corps, comme je fais confiance à mon esprit qui entend ta voix.

 

Bénis moi Seigneur, et, de ta bouche créatrice, proclame la paix sur l’unité de tout mon être.

La Paix sur toutes les connexions de mon être,

la Paix, maintenant, dans le Nom de Yéshoua, le Médiateur de tout ce que je suis.

Répare-moi, Unis-moi, Restaure-moi dans mon unité.

Que je sois UN comme Toi Tu es UN !

Amen, que je sois Un comme Toi Tu es Un.

 

Suite