Suite de : Partie 1

LE CORPS : QU’EST-CE QU’IL VEUT ?

​Le Corps c’est donc une portion de moi qui fait partie intégrante de moi mais qui sait aussi agir indépendamment de moi. C’est une part que je dois soumettre à la volonté de Dieu mais aussi que je dois respecter, écouter et aimer.

D’ailleurs Paul dira : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. »

Est-ce alors un hasard que nous ayons perdu la connexion entre nos esprits et nos corps et qu’en parallèle nous ayons perdu la communication entre l’homme et la femme ? Ne faisons-nous pas taire la femme comme nous faisons taire nos corps ?…

La femme se plaint ? Je prends autorité et je la fais taire, c’est pour le « bien du couple » !

Mon corps se plaint ? Je prends autorité et je le « drogue » par des médicaments, c’est pour le « bien de l’être » !…

 

Il faut donc agir de la même manière envers nos femmes et envers nos corps.

 

Ma femme se plaint ? Elle pointe vers quelque chose que je ne vois pas. Je l’écoute, elle m’instruit, nous remettons la paix dans notre couple alors même que je n’avais pas remarqué que cette paix était en train de s’étioler.

Mon corps se plaint ? Il pointe vers quelque chose que je ne vois pas. Je l’écoute, il m’instruit, je retrouve mon intégrité physique et spirituelle.

Ainsi, en toute chose l’unité est conservée et la gloire est rendue à Dieu, Créateur de l’homme, de la femme, de l’esprit et du corps !

Revenons-en dans cette seconde partie aux deux textes utilisés dans la première (Genèse et Exode) afin de continuer à comprendre ce que le Seigneur veut de nos corps, et donc, ce que nos corps veulent :

11 Moïse implora l’Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel ! Ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par une grande puissance et par une main forte ?

12 Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.

13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais.

Quand j’ai lu ce passage avec attention en essayant de ressentir ce que Dieu était en train de vivre dans cette trahison, j’ai trouvé les arguments de Moïse dérisoires…

« Les Egyptiens diraient… ? »… Je suis Dieu je m’en moque de ce que les Egyptiens pensent de moi !

« Souviens-toi d’Abraham… ? »… Je viens de te dire que je fais de toi une nation, Moïse, tu es bien fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, non ? Donc je ne vais pas exterminer leur souvenir !

14 Et l’Éternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple.

Je suis resté perplexe très longtemps… les arguments avaient fonctionné ! Pourquoi !? Qu’est-ce que le Seigneur a entendu dans ces arguments qui lui ont permis d’agréer cette demande ? De plus, et c’était là pour moi toute la difficulté de ce passage, un homme peut-il conseiller Dieu ? Moïse, homme, venait-il d’avoir une meilleure idée que Dieu ??? Impossible ! Je préférais laisser le texte de côté, je ne pouvais pas admettre quelque chose comme ça…

Plus tard, en y méditant à nouveau le St Esprit m’a conduit vers une réponse largement plus acceptable. Je ne vais pas la développer complètement ici car ce serait bien trop long, mais, je vous fais la réponse courte et je vous laisse y réfléchir ultérieurement pour ne pas perdre le fil avec le sujet de cette étude : le corps.

Voilà l’explication résumée : Dieu promet de ne plus détruire le monde et l’homme lors du déluge mais cette promesse nous est rapportée par Moïse, et, même si ce dernier n’a pas encore écrit le pentateuque (a priori) cette promesse est en lui quelque part, placée d’avance, inscrite dans le ciel. Moïse devient donc le témoin (par avance) de la promesse que Dieu a faite au monde (Egypte y compris) de ne plus détruire dans sa fureur. Quand Moïse se lève pour intercéder donc, c’est cette promesse que Dieu a faite que Dieu voit. Pourquoi a-t-il fait cette promesse ? Car il lui fallait trouver un moyen d’empêcher sa propre Justice de se manifester systématiquement pour tout détruire, sinon son propre Plan tombe à l’eau.

 

Quel est ce Plan ?

De régner sur toute la création avec les siens !

 

Et là, nous en revenons donc au passage de Genèse de tout à l’heure. Après avoir créé l’homme dans toute sa complexité, dans toute son unicité, Dieu dit justement ceci :

 

28 Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre.

29 Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d’arbre, portant semence ; cela vous sera pour nourriture ;

 

Voici donc une des intentions qui motivent le Plan de Dieu : voir l’homme dominer sur la création. Et pour ce faire, il donne deux commandements : Multipliez et Dominez. Et étrangement, il ajoute tout de suite après : « Voici ce que tu mangeras…« . Dieu ne faisant pas les choses au hasard, nous comprenons qu’il y a un lien direct entre le commandement de « régner » et le fait de « manger » !

 

Mais, d’ailleurs, manger pour quoi faire ? Pourquoi mangeons-nous ? Pour survivre, pour avoir de l’énergie, si nous ne mangeons pas nous mourrons.

Mais Adam ? Au moment où Dieu lui offre le principe de nutrition, Adam ne connait ni le péché, ni la mort, pourquoi a-t-il besoin de nourrir un corps parfait et immortel ?

Comprenons plutôt que Dieu est en train de donner le « fait de se nourrir » comme une manière d’accomplir le commandement qui vient d’être donné à Adam, celui de « régner« …

En gros, tu multiplieras et domineras, pour cela : tu mangeras… mais quel rapport ?

C’est bien la preuve, dans un premier temps, que notre conception de la nourriture est déjà biaisée. Dans nos manières de vivre, nous mangeons « parce que nous sommes obligés » alors que Dieu a créé l’homme pour qu’en mangeant il domine sur la terre et ce qu’elle contient…

Mais quelle différence énorme !

Nous mangeons sinon nous mourrons est donc faux !

En mettant notre foi dans un principe faux comme celui-là, nous nous soumettons à la nourriture et nous faisons de « manger » notre salut… C’est difficile à saisir parce que nous avons appris depuis notre naissance que sans manger nous périssons, et c’est un fait ! Toutefois, si nous prenons l’exemple de Moïse sur la montagne par exemple, et d’autres encore, nous nous apercevons que ce n’est pas la vérité céleste à laquelle nous sommes rattachés…

Mais alors pourquoi Dieu a-t-il inventé le principe de « nutrition » ?

D’abord, nous comprenons que manger, c’est obéir au deuxième commandement que le Seigneur a instauré après notre création « dominez sur la création« . En fait, c’est même le premier commandement auquel Adam obéira, puisque celui de multiplier ne pourra se faire que lorsque Dieu aura décidé de sortir Eve de son corps, donc plus tard.

Le tout premier acte d’obéissance que nous avons témoigné envers Dieu en tant que race humaine, en tant que créature de Dieu, le premier pas vers la domination de la création que le Seigneur nous a ordonnée et promise : c’est de manger. Le tout premier acte que nous avons fait pour entrer dans l’établissement du royaume de Dieu sur terre, c’est de manger. Ce n’est pas une action spirituelle surnaturelle et ponctuelle donc, mais corporelle et quotidienne !

La première chose qui nous est donc proposée par le Seigneur tout puissant au jour de notre création est donc de manger notre environnement…

Maintenant que cette vérité est rétablie, analysons-là plus en détails et réalisons ceci :

TOUS nos sens n’ont qu’un seul et même but, celui d’avaler notre environnement.

Par nos yeux nous avalons sous la forme d’images les informations de notre environnement, ces informations influencent notre être TOUT entier, de même que la convoitise est la « consommation visuelle » de ce qui nous entoure.

Notre bouche avale le monde et ce que le monde produit.

Notre nez avale le monde sous la forme de particules que nous appelons odeurs, qui sont en fait des parties microscopiques de tout ce qui est autour de nous, tout un monde volatile qui existe en parallèle du monde visible.

Et par notre peau nous absorbons également tout ce qui entre en contact avec nous…

En fait, nous sommes, par le simple fait d’exister, des consommateurs du monde qui nous entoure.

Nous régnons et nous assujettissons le monde en l’avalant constamment.

En d’autres termes, le corps est constitué de portes qui s’ouvrent et se ferment constamment en absorbant le monde et en le digérant continuellement.

Comprenez (c’est très important) que notre corps est naturellement toujours en train de réaliser l’ordre qui lui a été donné au jour de sa création, celui d’assujettir la création par la consommation du monde sur lequel il régnera un jour parfaitement.

Notre corps est donc continuellement en marche dans le règne qui lui a été promis !

Quelle sagesse ! Quelle force provient du courant de la pensée du Dieu Créateur, Lui qui a soufflé l’espérance de la Victoire de son désir dans chacune de nos cellules !

Sauf que, si dans nos assiettes nous avons laissé délibérément l’œuvre de satan entrer sous forme de produits chimiques, de manipulation génétiques, de maltraitance animale, etc. nous avalons cette œuvre de satan.

Si dans l’air, satan balance à foison des produits qui tuent nos corps et la création, et que cela nous est égal, nous absorbons volontairement l’œuvre de satan.

Si satan créé des matières néfastes aux particules volatiles dangereuses (aluminium et autres…) que Dieu n’agrée pas et que nous fermons les yeux volontairement, nous entrons en contact avec elle et nous les consommons… etc… etc…

Si Dieu nous a donné la capacité de régner en consommant le monde, et que nos corps ont été habilement conçus pour vivre constamment dans ce processus de consommation et d’assujettissement, ALORS NOUS AVONS LE DEVOIR DE VEILLER À CE QUE NOTRE ENVIRONNEMENT AILLE LUI AUSSI DANS LE SENS DU RÈGNE DE CHRIST !

Sommes-nous donc prisonnier de l’œuvre de l’ennemi ? Sommes-nous obligés de consommer les ténèbres puisque la Bible dit que les temps seront de plus en plus difficiles ? Loin de là ! (Comme dirait Paul), car le Seigneur a laissé dans nos corps (et donc aussi dans nos esprits) un principe merveilleux révélant toute la puissance de sa sagesse : l’immunité.

Yéshoua dit « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme qui le souille mais ce qui en sort. » pour répondre à l’accusation qui lui est faite de manger sans se laver les mains. Il s’explique en aparté à ses disciples en disant que ce qui entre dans l’homme ressort dans le lieu secret selon le principe de digestion.

Pourquoi leur parle-t-il de cela ? Tout simplement pour expliquer que s’ils sont consommateurs de la création, ils en sont aussi les « filtres », les purificateurs, en consommant le monde, en le digérant nous en séparons l’utile (qui dynamise le corps pour servir Dieu, bonne bactéries, etc…), du vain (microbes ou autres bactéries néfastes et tout ce qui n’est pas utile au corps, etc…). C’est le même principe que « examine et retiens ce qui est bon« , ce que notre esprit a du mal à faire souvent, notre corps le fait naturellement, SI TOUTEFOIS IL EST DANS UN ENVIRONNEMENT SAIN !

Notre corps est fait pour dominer sur le monde, le Seigneur l’a donc rendu capable de tout avaler sans être affecté par le « mauvais ».

Si nous croisons cette vérité avec celle de la partie précédente nous obtenons ceci :

1/ Nos esprits ont pour devoir de purifier le monde de l’œuvre de satan qui veut saturer notre environnement.

2/ Nos corps sont capables de purifier même ce que satan fait en secret et que nos esprits n’ont pas vu en le rejetant naturellement.

Si nous nous en tenons à ces deux principes, nos êtres sont de véritables machine à régner sur le monde !

Quelle gloire !

​Tantôt nous purifions volontairement, tantôt nous purifions machinalement, quoi que nous fassions, nous purifions ! Nous sommes des consolateurs de la création qui soupire et nous faisons avancer le Plan de Dieu. Tant et si bien qu’il nous est alors possible d’être piqués par un serpent sans se faire de souci, de marcher sur des scorpions sans que cela ne nous tracasse, de boire du poison par mégarde, et alors ?… etc… etc…

C’est aussi le principe énoncé par Paul lorsqu’il dit « mangez de tout ce qui est sur le marché. » Qui doit être entendu comme : « Dans le chemin vers l’établissement du règne de Christ, ne vous souciez pas de ce que vous avalerez car vous le purifierez. » et surtout pas dans le sens de : « mange tout ce que tu veux sans te soucier de ce que c’est, ni d’où ça vient. »

 

Car vous remarquez donc qu’il y a une condition inaliénable au principe d’immunité et de digestion que ce soit physique ou spirituel :

tout est permis mais tout n’est pas utile ! 

Utile à quoi ? À l’avancement du royaume de Christ ! En dehors de ce principe, un poison te tue et l’impur te souille !

Prions si vous le voulez bien :

 

Père Éternel, Tu es Celui qui m’a engendré, Tu m’as façonné, esprit, âme et corps.

Je suis fait pour la vie et pour la vie éternelle, tout ce que je suis tend à vivre éternellement,

tu as inscrit, dans mes gènes, le principe d’éternité afin qu’il devienne un chemin naturel pour moi.

 

Alors je te demande pardon d’avoir tenu mon corps à l’écart de ce principe naturel, notamment,

je veux que tu m’apprennes à manger, je veux que tu m’apprennes à nourrir mon corps

parce qu’il mérite ma pleine attention.

 

Oui, je veux manger pour faire vivre Christ !

Et plus manger pour faire vivre mon corps, car mon corps vit éternellement

par le sang que j’ai bu de la coupe du Seigneur,

et si aujourd’hui je mange encore c’est pour que ton règne vienne !

Amen, Seigneur, dépoussière ta loi dans mon cœur : Manger, c’est obéir !

 

Père,

Tu as dit que celui qui croit en toi ne meurt jamais mais qu’il a la vie éternellement,

alors je ne peux plus me laisser penser que je mange pour ne pas mourir,

car la Mort n’existe plus depuis que je te connais,

 

Aujourd’hui,

si je mange, c’est pour te glorifier !

 

Praise to Our God 5 Concert – Ata Kadosh (You Are Holy)

 

À SUIVRE


Note MAV: je rappelle que le propos de Jérôme n’est en aucun cas de dénigrer la vraie médecine. Dieu a donné à l’homme l’intelligence pour soigner et inventer (de fait, découvrir ce que Dieu a déjà créé dans les lieux célestes – Héb 11:2). Personnellement j’ai été sauvée de la mort plusieurs fois, grâce à des antibiotiques, à 3 ans grâce à de la pénicilline apportée d’Angleterre par des amis résistants, en 1944; à 11 ans d’une diphtérie, en Algérie, et à 27 ans d’une septicémie. J’ai aussi subi des interventions chirurgicales qui m’ont, elles aussi, sauvé la vie. Et si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est que des scientifiques ont su reproduire l’insuline ! 

N’oublions pas que des centaines de milliers de vies (des milliers en France), ont été sauvées grâce au protocole Raoult: hydrochloroquine + antibiotique. C’est d’ailleurs manifestement parce que c’était EFFICACE que les médecins de France ont été INTERDITS d’utiliser ce médicament ! –

Ce que Jérôme veut mettre en pleine lumière, c’est combien nous maltraitons souvent nos corps, un incroyable « outil », qui fait partie intégrante de notre MOI et qui est unique, pour chaque être vivant, et que Dieu nous a donné justement pour que nous puissions vivre et agir dans ce monde.

 

Nous le maltraitons soit par idolâtrie: nous assistons à une obsession de l’apparence dans le monde, le corps étant souvent sollicité, transformé, parfois affamé ou charcuté pour le « paraître ». Soit, dans les religions, christianisme compris, par une forme de fausse spiritualité qui conduit à mépriser ce corps ou à le contraindre à des exercices très durs: on pourrait parler des danses rituelles, de la mise en transe (chamanisme) qui peut conduire, non seulement à des jeûnes effarants, mais à marcher sur le feu (j’y ai assisté à Bali), sur des pointes acérées (hindouisme, entre autres), bref à forcer le corps à une insensibilisation qui confine à la mort, par des moyens spirituels et sorciers. Les mystiques dans le catholicisme ne faisaient guère mieux.

Col 2: 23 Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.

Mais tout ceci n’est pas le propos de Jérôme. Il veut mettre en exergue combien, sous prétexte de spiritualité, nous négligeons souvent, voire maltraitons, ce serviteur incroyable, dans sa complexité et sa perfection, qu’est notre corps humain.