Dans cet article, nous verrons plusieurs aspects pratiques de la vie du croyant comme serviteur, ainsi que certains détails de la vie de notre Seigneur, toujours le Modèle parfait et unique.

 » Et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement «  (1 Jean 2.17).

Ce verset est comme la clef de notre sujet.

Le thème de la volonté de Dieu représente un test réel pour chaque croyant vu comme serviteur ou esclave, et une expérience de toute importance. Sonder les Écritures, en vue de connaître et pour faire  » la volonté de Dieu « , est à la fois un défi et une source d’édification pour chaque croyant.

Considérons la vie de Daniel en rapport avec notre verset de 1 Jean 2.17 ; son influence a subsisté longtemps après la disparition des empereurs de l’empire babylonien.

Pour nous, en faisant la volonté de Dieu durant notre vie, nous vivrons éternellement.

La volonté de Dieu ou de l’homme ?

Dans notre société de consommation, nous avons besoin d’une révolution radicale de nos pensées pour comprendre et apprécier l’enseignement biblique concernant la volonté de Dieu. Au lieu de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres désirs, ou sur nos idées, suivons l’Écriture qui est orientée sur Dieu et ses désirs.

Dieu a créé l’homme afin que tout en lui puisse fonctionner d’une manière optimale lorsque son cœur est axé sur Dieu et non sur lui-même.

Ainsi, pour résumer, nous sommes :

—> Orientés vers Dieu pour recevoir les directives nécessaires de sa Parole quant aux motifs et au but de toute activité ou service ;

—> Orientés vers les autres pour accomplir notre service, et en cela faire la volonté de Dieu ;

—> Orientés vers nous-mêmes pour nous juger, afin de pouvoir discerner et mettre en pratique la volonté de Dieu ;

—> Orientés vers Christ en l’ayant comme modèle, en vue de vivre selon la volonté de Dieu.

Esquisse de l’Épître aux Romains

Une brève esquisse de l’Épître aux Romains pourra être profitable en rapport avec notre sujet.

L’homme, à cause de son état de péché a complètement échoué dans ses tentatives de faire la volonté de Dieu. De ce fait il est privé à toujours de la gloire de Dieu (Rom. 3.23).

Cependant, sur la base de l’œuvre accomplie par Christ à la croix et par la grâce de Dieu, le pécheur repentant qui se tourne vers Dieu par la foi est réconcilié avec Dieu et devient son serviteur ou esclave, et est ainsi rendu capable de faire sa volonté (Rom. 6) dans la puissance du Saint Esprit (Rom. 8).

Motivé par la miséricorde de Dieu, le chrétien présente son corps comme sacrifice vivant pour faire la volonté de Dieu (Rom. 12).

Il s’agit d’un engagement, d’une façon de penser et de vivre de toute une vie, en contraste avec les normes du monde religieux, politique, ou social.

Romains 12 nous enseigne que faire la volonté de Dieu n’est pas seulement une question d’ordre individuel, mais en tant qu’individus responsables, ayant été placés ensemble comme les membres du corps de Christ, tous ces membres sont incités à accomplir ensemble la volonté de Dieu.

Nous avons les précisions de Romains 12 à 16 sur la manière de comprendre et de mettre en pratique cette volonté.

Ainsi, Dieu travaille avec nous, sa volonté révélée et communiquée se réalise en nous et elle sera accomplie par nous dans un monde qui est totalement opposé tant à Lui qu’à son peuple.

Relevons d’abord quelques exemples et quelques domaines d’application de la volonté de Dieu ; ensuite nous verrons la vie du Seigneur sur cette terre, et finalement notre responsabilité par rapport à la volonté de Dieu.

La volonté de Dieu s’applique à tout

On va d’abord voir cinq domaines particuliers pour la volonté de Dieu.

Ensuite nous verrons l’exemple de l’apôtre Paul et surtout la vie du Seigneur sur cette terre, notre grand Modèle, pour finir avec notre responsabilité à l’égard de la volonté de Dieu.

  1. La volonté de Dieu englobe le passé, le présent et le futur, comme nous le démontre parfaitement Éphésiens 1.4- 11.

Ce passage couvre ce que Dieu a déterminé avant la fondation du monde, puis l’époque actuelle de la grâce (où le mystère de Dieu a été révélé aux croyants), et il inclut enfin le règne glorieux du Fils de l’homme !

  1. La volonté de Dieu en création (voir p. ex. Apoc. 4.11 et Col. 1.16).

Ce sujet important a été abordé par Paul sur l’Aréopage (Actes 17), où il le rattache immédiatement aux droits de Dieu comme Souverain de l’univers et Dirigeant de l’histoire de l’homme.

Dans Colossiens, l’accent est mis sur la grandeur de Christ, tandis qu’en Apocalypse 4.11, les croyants reconnaissent que toutes choses ont été créées pour la gloire de Dieu, par sa volonté et pour la satisfaire.

Ceci mène à l’adoration.

  1. La volonté de Dieu en rédemption.

Par le prix de la rédemption (le sang de Christ), Dieu s’est acquis des droits supplémentaires sur nous pour exiger notre obéissance à faire sa volonté.

Il est remarquable que même notre corps soit utilisé pour faire la volonté de Dieu.

Il est un  » outil  » visible ou un  » vase  » par lequel la volonté de Dieu doit être manifestée.

En Hébreux 13.21, Jacques 1.18 et Jean 1.13, d’autres instructions sur les rapports de Dieu avec nous, selon sa volonté, nous sont données, afin de nous préparer à être des vases qui exécutent sa volonté, passages qu’il serait utile de lire et méditer.

  1. La volonté de Dieu et le royaume de Dieu ;

Matthieu 6.10 et 33 peuvent nous aider à comprendre cet aspect.

Selon le plan de Dieu le gouvernement de la terre, et même de tout l’univers, sera remis entre les mains du Fils de l’homme, notre Seigneur Jésus-Christ.

Pour le moment, le Roi est rejeté par son peuple et par le monde comme système ; mais pour ses disciples, c’est le temps où ils ont l’occasion de manifester leur loyauté à son égard et de faire la volonté de Dieu, là même où l’Oint de Dieu est toujours et encore rejeté.

Le royaume de Dieu, dans son sens actuel, reste donc une épreuve pour ceux qui confessent le Nom du Seigneur : tous les chrétiens professant sont incités à être soumis au Roi, malgré son absence ; Luc 19.12-27 en est un exemple.

Son propre peuple l’ayant rejeté, il est de toute importance que ses disciples apprennent de Lui, afin de faire la volonté de Dieu.

Ainsi la volonté de Dieu doit être accomplie par les disciples de Celui qui enseigne et par les esclaves du Maître ou Seigneur. Matthieu 10.24 et Luc 6.40 sont des versets clés qui peuvent nous aider dans ce processus de formation.

Sous ce rapport, on peut aussi rattacher Luc 12.47 à cet enseignement, en observant la responsabilité solennelle présentée :

  1. La volonté de Dieu et l’Assemblée, ou l’Église.

Éphésiens 1 nous explique quelles sont les relations et quelle est la position de ceux qui appartiennent à son Assemblée ; selon le conseil et le propos éternels de Dieu et le bon plaisir de sa volonté.

Dans ce passage, l’accent est mis sur ce que Dieu a préparé pour sa propre satisfaction et pour le plaisir de son cœur.

Ayant été acceptés dans le Bien-aimé et créés à la louange de sa gloire nous réaliserons effectivement notre relation et notre position avec Lui, dans son Assemblée.

Connaître la volonté de Dieu en vue de l’appliquer

En Actes 22.14, nous lisons comment Saul de Tarse a été appelé par le Seigneur glorifié, afin de connaître sa volonté.

Nous soulignons à ce propos que la connaissance de la volonté de Dieu, depuis lors et aujourd’hui encore, est rattachée très étroitement à un homme glorifié au ciel.

Cette connaissance caractérise le ministère de Paul du début à la fin.

Notre connaissance de Christ glorifié au ciel aura une grande influence sur notre compréhension de la volonté de Dieu dans nos vies ; notre responsabilité en sera aussi accrue, comme le montre Romains 2.18-25.

Paul y démontre comment les Juifs, qui connaissaient la volonté de Dieu, étaient plus coupables que les païens qui vivaient dans la corruption et l’idolâtrie.

Pourquoi ?

Parce que le fait de connaître la vérité fait peser une obligation plus grande pour celui qui a cette connaissance ; et connaître la vérité sans l’appliquer rend coupable.

Le seigneur Jésus confirme ce principe dans Luc 12.47 (voir plus haut).

Dans Jean 13.17, Il dit :

 » Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites. « 

En outre Jacques 1.22, nous lisons encore :

 » Mettez la parole en pratique, et ne l’écoutez pas seulement, vous séduisant vous-mêmes « .

Comparez aussi Ézéchiel 33.31.

N’est-ce pas là la raison de nos échecs, comme pour les Juifs du temps de Paul, à savoir que nous connaissons la volonté de Dieu, mais que nous ne la mettons pas en pratique ?

Dans le Psaume 103.21 les anges qui font toujours sa volonté peuvent nous servir d’exemple, mais prenons pour modèle notre Seigneur qui l’a accomplie à la perfection.

L’exemple du Seigneur

 » C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles «  (Ps. 40.8).

Cette exclamation exprimait le motif de notre bien-aimé Seigneur en étant dans le monde !

Il désirait non seulement faire la volonté de Dieu, mais était aussi capable de la faire. Non seulement Il vécut pour faire la volonté de Dieu, mais il est aussi mort afin d’accomplir l’œuvre de Dieu.

Quel Sauveur !

L’évangile de Jean nous indique à plusieurs reprises que le Seigneur de son vivant accomplissait la volonté de Dieu, et comment Il l’accomplissait.

Étudions et méditons ces passages qui sont une vraie nourriture pour nos âmes et nous aident à suivre le chemin du parfait Serviteur – Fils.

Dans Jean 4.34, Jésus a dit à ses disciples :

 » Ma viande est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. « 

Les passages de Jean 5.30, 6.38 et 17.1-5, se rapportent aussi à la volonté et l’œuvre de Dieu.

Le Seigneur s’identifie intimement avec ses disciples qui font la volonté de Dieu.

On peut le voir dans Matthieu 12.49-50, ( » la volonté de mon Père « ), dans Luc 11.27-28 ( » la parole de Dieu « ), et dans Marc 3.34-35, ( » quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère « ).

La volonté de Dieu et les souffrances

Dieu permet non seulement des circonstances adverses, mais Il les contrôle parfaitement et les utilise pour former les croyants à son école (1) (voir Rom. 5.3-5 ; Jac. 1.3).

Ses méthodes aboutissent de manière à l’accomplissement de son objectif, à savoir de nous rendre conformes à l’image de Christ, le Premier-né entre beaucoup de frères (Rom. 8.29).

Les souffrances sont aussi là pour nous faire réaliser que nous vivons dans un monde directement opposé à la volonté de Dieu (2) (comparer 1 Pierre 2.15 et 4.2,19).

Dans cette épître l’auteur distingue entre aspects différents des souffrances : pour être formé à l’école de Dieu, pour la conscience, à cause de la justice, pour le nom de Christ et par les attaques du diable.

La volonté de Dieu et notre attitude

En retour de l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs, une réponse de notre part envers Lui se réalise en accomplissant sa volonté.

Notre seigneur Jésus en tant qu’homme béni sur cette terre, et parfait Modèle à imiter, a, le premier, répondu à la relation d’amour avec son Dieu et Père en faisant sa volonté.

En d’autres termes, faire la volonté du Père était un engagement motivé par son amour et il manifestait sa loyauté sans réserve (Jean 7.17 et 9.31), dans une parfaite crainte de Dieu.

Ensuite, la reconnaissance envers Dieu s’exprime, dans notre vie, en faisant sa volonté (selon 1 Thes. 5.18).

L’inverse de la reconnaissance est dépeint par la vie de ceux qui, peu après le déluge, se sont détournés de Dieu pour se tourner vers toutes sortes d’idoles (Rom. 1.18-31).

Qu’en est-il de notre reconnaissance ?

À l’époque d’Esdras, une époque de rétablissement et de réveil, l’obéissance à la volonté de Dieu s’exprimait par l’état de la séparation et le rejet d’association avec les idolâtres. Il n’en est pas autrement pour nous aujourd’hui.

Nous trouvons une pensée très réconfortante dans 2 Timothée 2.26, passage qui nous parle d’un réveil (rétablissement) vis-à -vis des influences et pièges du diable afin de faire la volonté de Dieu.

Nous sommes tous de faibles créatures : apprécions la miséricorde d’un Dieu qui veut toujours nous mettre en liberté, pour que nous fassions sa volonté.

Le ministère de Marc l’évangéliste semblait être terminé après son échec dans le service lors du premier voyage missionnaire de Paul et de Barnabas et cette impression est confirmée en Actes 15.

Mais plus tard nous apprenons combien Paul s’est rendu compte du plein rétablissement de Marc et comment il était devenu utile pour le service, au point d’écrire l’Évangile du Serviteur parfait.

Ainsi Celui qui est venu faire la volonté de Dieu est le Sujet et l’Objet de l’écrit de Marc, un serviteur restauré et devenu très utile (2 Tim. 4.11).

De même, nous avons besoin de la miséricorde et de la grâce de Dieu pour être restaurés après une défaillance, et faire à nouveau sa volonté, ou encore commencer à l’accomplir dans notre vie de croyant.

Comment connaître la volonté de Dieu ?

Dans le vaste domaine de la volonté de Dieu, Colossiens 1.9 est sans doute un encouragement (voir aussi plus loin  » La prière de Paul pour les Colossiens « ).

Ce passage traite de sujets importants rattachés à cette question.

(1) Par la communion intime avec Dieu, l’étude et la méditation de sa Parole, nous sommes exercés et informés en général sur nos vies ainsi que sur les détails.

(2) Par la prière, expression de communion et de dépendance, et par l’étude de sa Parole, nous recevrons la confirmation ou une indication quant au chemin à suivre.

(3) Par l’action du Saint Esprit, utilisant la Parole et les prières (les nôtres et celles des autres), nous recevons aussi la paix de l’esprit en ce qui concerne l’exécution de la volonté de Dieu.

(4) Notre conscience, exercée et formée par la Parole et l’Esprit de Dieu, sera l’outil coopérant pour nous indiquer la volonté de Dieu.

(5) Les bons conseils d’autres chrétiens vivant en relation étroite avec le Seigneur et le manifestent de façon visible, nous feront trouver une aide supplémentaire pour accomplir la volonté de Dieu.

(6) Ces conseils et ces avis extérieurs doivent cependant être soumis au contrôle de la Parole afin que ce soit vraiment l’Esprit qui dirige nos vies et nos propres pensées.

L’application de la prière de David au Psaume 139 est une aide réelle dans ce sens.

(7) Tout cela implique en pratique que nous devons laisser le temps agir pour arriver à la pleine certitude de faire la volonté de Dieu dans notre vie.

Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force (Ésaïe 40.31).

D’autre part, en vivant en étroite communion avec Dieu et dans une prière constante dans sa dépendance, nous aurons la certitude qu’Il nous dirige, même lorsque le temps d’utiliser un long processus de révision, de méditation, fait défaut.

Cependant attention !

Les actions impulsives sont souvent une preuve de l’œuvre de la chair, et le résultat le fait sentir.

Une question se pose : y a-t-il un péché non jugé dans ma vie, ou quelque chose que je ne veux pas abandonner, tout en réalisant que Dieu le désire ?

Pour ceux qui s’en remettent à la volonté de Dieu, il subsiste l’assurance que Lui les dirigera et que son regard sera sur eux.

Le Psaume 32, qui nous parle des voies de Dieu, fait ressortir que l’entêtement, le refus du jugement de soi, la poursuite de la propre volonté, provoqueront certainement la discipline du Seigneur.

Il faut choisir !

En outre, Hébreux 13.20-21 donne certains indices quant à la compréhension et à la pratique de la volonté de Dieu.

Il  » vous rend accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. « 

Similitudes et conclusion

Voici quelques sujets de méditation en rapport avec la compréhension de la volonté de Dieu :

La relation de disciple :

Comment suivre en pratique notre seigneur Jésus, en apprenant de Lui, et en vivant en sa compagnie.

Dans ce contexte, Il est notre Maître (Professeur, Conducteur).

La relation d’esclave :

Soumission à celui qui est notre Seigneur, qui a des droits absolus sur nous, de qui nous sommes et à qui nous devons d’être loyaux et entièrement dépendants.

La compréhension du royaume de Dieu, dans sa signification et son application pour aujourd’hui, ainsi que les enseignements bibliques révélant comment Dieu nous voit liés à Christ, notre Modèle.

Ce thème englobe aussi la question de la récompense pour ceux qui font la volonté de Dieu dans un monde où notre Seigneur est rejeté (Luc 19).

La consécration :

Elle nous conduit à devenir un sacrifice vivant, comme Romains 12.1-2 nous l’indique, ainsi que la voie à suivre pour comprendre la volonté de Dieu.

 » Ne vous conformez pas à ce siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite « .

N’est-ce pas dans cette consécration que nous donnons une réponse à l’amour de Dieu, en faisant sa volonté ?

D’autres aspects de nos vies, encore, se rattachent au sujet de cette étude : la foi, l’obéissance et la sainteté.

La foi : les héros de la foi de l’Ancien ou du Nouveau Testament, nous fournissent des exemples, de même que de croyants dont nous avons la biographie. Mais bien au-dessus de tous, le modèle suprême est Celui qui est le Chef et le Consommateur de notre foi !

La foi est intimement liée à l’obéissance, autre condition préalable pour comprendre la volonté de Dieu, et à la sainteté, sans laquelle personne ne peut voir Dieu.

Le Psaume 1 est un précieux secours pour ce sujet si important, seulement effleuré ici.

Puisse le Seigneur aider tous nos lecteurs à promouvoir les intérêts de Dieu et à combattre le bon combat de la foi dans ces derniers jours d’amour de soi et d’égoïsme, et où l’homme devient le centre de tout.