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Lecture 2 Rois 4 / 38-41

«  Elisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.

L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva de la vigne sauvage  et il cueillit des coloquintes sauvages  plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage , car on ne les connaissait pas.

On servit à manger à ces hommes, mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger.

Elisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit : Sers à ces gens, et qu’ils mangent. Et il n’y avait plus rien de mauvais dans le pot. »

Si j’ai choisi ce texte curieux, c’est sans doute parce qu’il a un rapport avec ce que je vais vous dire aujourd’hui concernant la situation extrêmement préoccupante que vit Israël en ce moment.

En effet, à l’heure où je vous adresse ces quelques mots, on apprend que plus de la moitié de la population d’Israël s’est fait vacciner contre la Covid 19.

On pense que le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu aurait fait de la vaccination un de ses principaux arguments de campagne pour les législatives qui ses sont déroulées mardi dernier. Il espère arriver à vacciner 70% de la population, afin d’atteindre une soi-disant immunité collective. Le problème est qu’une faction encore trop importante à ses yeux reste résolument hostile au vaccin, particulièrement dans la communauté juive orthodoxe haredim et les Arabes israéliens.

Les premiers, selon une spécialiste  santé du Time Magazine avec sondages à l’appui, sont réticents à 42% pour des raisons liées à leurs croyances religieuses. Pour les Arabes israéliens, la défiance envers le vaccin atteint 51% et est le reflet d’une défiance envers le gouvernement et l’Etat accusé de discrimination et d’hostilité perpétuelle à leur encontre et à l’encontre des Palestiniens.

Les services de santé israéliens redoublent donc d’efforts pour espérer convaincre les plus hostiles.

Mais le plus choquant dans cette histoire, c’est la mise en place du désormais « fameux » passeport vert afin de faire le distingo entre les vaccinés et les non-vaccinés, avec toutes les conséquences économiques et sociales qui en découlent.

Ainsi, les non-vaccinés seront porteurs d’un badge vert, et seront interdits d’accès à certains commerces, la plupart des lieux publics, et bien entendu, seront privés de toutes possibilités de voyager, et surtout risquent de ne plus pouvoir se rendre à leur lieu de travail…

En effet, la Knesset a récemment adopté une loi autorisant les autorités sanitaires à transmettre les coordonnées des non-vaccinés aux différents organismes et institutions d’Etat. Selon ce texte, il s’agirait uniquement d’aider à promouvoir la vaccination- c’est-à-dire faciliter l’enquête des agents des mairies, pour « qu’ils comprennent le refus et tentent de convaincre. »

Badge vert, étoile jaune… la comparaison est désormais permise.

Serait-ce la mise en place de façon sournoise et pernicieuse d’une nouvelle Shoah ?

On est en droit de l’admettre, même si le mot fait grincer les dents de certains…

Israël vs Israël ? Tout permet de le croire.

Une Shoah interne, Amalek contre Israël.

Les hommes ne retiennent décidémment rien de l’Histoire.

Shoah interne, oui, exactement comme cela s’est passé lors de la dernière guerre. Non ce n’est pas seulement le régime hitlérien qui est en cause, et en cela beaucoup se trompent encore, mais oui il a été « aidé » par ceux qui ne sont pas les « vrais » Juifs qui ont livré leurs frères à l’ennemi afin de prendre possession de la terre dont ils se disent propriétaires depuis l’origine, et dont les descendants continuent de perpétrer l’infâmie en se servant de cette nouvelle vache sacrée qu’est le vaccin anti-Covid.

Oui, une vache sacrée, je dis bien. Une idole monstrueuse venue d’Egypte devant laquelle se prosternent ceux qui prônent le vaccin comme seul et unique recours et comme solution « finale » pour soi-disant créer une fausse immunité collective et faire croire que cela mettra fin à la pandémie. Le vaccin est le veau d’or du 21 ème siècle.

Quiconque ne se soumettra pas, n’adorera pas ce veau d’or, sera considéré comme un danger public et sera d’office mis au banc des accusés pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

Ce qui arrive aujourd’hui en Israël ne devrait pas tarder à arriver chez nous, à moins que le Seigneur des cieux en décide autrement, et c’est là notre unique espoir.

L’ironie de l’histoire c’est que tout le monde pensait que le pays de la promesse serait exempté de tout ce qui touche à cette pandémie et à ses dommages collatéraux.

Hélas, face à un gouvernement vendu à l’élite mondialiste, une bande de criminels en col blanc et très bien pourvue financièrement, on aurait dû se douter que les choses ne se passeraient pas comme initialement prévu…

LA MORT EST DANS LE POT !

Le poison a été mis intentionnellement par un Amalek (« L’un d’eux ») dans la marmite afin d’éliminer les « fils des prophètes », c’est-à-dire les vrais descendants d’Abraham, Isaac et Jacob. D’après le texte biblique, rien ne dit en effet que celui qui a cueilli les coloquintes ignorait leur toxicité. Le poison a été mis, « parce qu’on ne les connaissait pas » nous dit le texte, suppose que celui qui les y a mises les connaissait mais pas les autres…

L’esprit d’Amalek est toujours aussi vivace.

Mais qui donc est Amalek ?

Amalek est mentionné la première fois dans le livre de Béréshit (Genèse). Elifaz, fils d’Esaü avait une concubine, Timna avec laquelle il a eu un enfant du nom d’Amalek.

Le Talmud nous apprend que cette Timna, qui était une fille de haut rang, avait voulu lier son destin à celui des Hébreux, contre l’avis des patriarches Abraham, Isaac et Jacob qui l’avaient rejetée. De là était née une rancune de la part de Timna à l’égard des patriarches, qui, jointe à celle éprouvée par Esaü envers Jacob qui l’avait « grugé » finira par générer une haine ancestrale farouche envers cette famille.

Cette haine va peu à peu se transformer en une sorte d’idéologie : puisqu’Amalek ne peut prendre part à l’histoire du peuple hébreu, il va devenir un adversaire redoutable d’Israël. Ainsi, lorsque les Hébreux vont sortir d’Egypte, une première bataille l’opposera aux Amalécites, et cette idéologie persistera tout au long de l’Histoire d’Israël. Dans le livre d’Esther (la Haggada qui est lue lors de la fête de Pessah), Haman sera celui qui tentera d’éliminer tous les Juifs, tout comme Hitler plus tard tentera également de le faire.

Malgré l’échec de la tentative d’Haman et sa condamnation à mort, cette haine n’a pas prit fin pour autant et on le constatera par la suite en de nombreuses reprises au fil des générations jusqu’à aujourd’hui.

Ce qui est caractéristique est la façon dont Amalek attaque le peuple Juif, toujours lorsque celui-ci est en déplacement, en cheminement. Ce qui dérange Amalek n’est pas tant l’existence de ce peuple que le « cheminement » spirituel qu’il entreprend de siècles en siècles afin d’apporter au monde la lumière par la connaissance de la Torah. Amalek ne nie pas l’existence de Dieu mais plutôt son influence sur le monde qu’il considère comme étant inutile, dangereux et superflu. En réalité, le véritable combat d’Amalek est contre Dieu Lui-même, et ce, de génération en génération, jusqu’à ce que Dieu « efface le souvenir d’Amalek sous les cieux ». Et la Torah insiste encore et nous engage à « nous souvenir de ce que nous a fait Amalek »,  à « effacer son souvenir de sous les cieux » et à « ne pas oublier ».

Quel est donc le lien qui nous amène à en parler face à cette situation dramatique que vit Israël en ce moment ?

Tout simplement que l’esprit d’Amalek est une fois de plus à l’oeuvre pour tenter une ultime destruction du peuple élu par l’entremise de ses propres dirigeants qui utilisent le vaccin comme arme, dont ils feignent d’ignorer les effets mortels à plus ou moins long terme, tel celui qui, selon le passage de 2 Rois cité plus haut, était sorti pour cueillir les coloquintes empoisonnées.

C’est grâce à l’intervention du prophète Elisée que la mort sera évitée de justesse. La farine qu’il jettera dans le pot représente la puissance du St Esprit présent dans la Parole de Dieu-la farine étant le constituant essentiel du pain- le Pain de Vie- qui élimine toute trace de mort et répand la vie.

Prions pour Israël qui traverse de bien sombres heures, que le Maître du monde lui vienne en aide.

Ce peuple nous a apporté la Torah et l’Evangile. Apportons-lui notre reconnaissance et notre soutien fraternel.

Qu’Adonaï nous bénisse.

Baruch Ha-chem Adonaï !

Shalom Yeruwshalaim !