L’inscription dans la constitution du droit à l’avortement appelle un certain nombre de commentaires car il est un des marqueurs de la fin de notre civilisation.

Sur l’enchaînement idéologique depuis la première loi sur l’avortement à nos jours. À l’évidence tout se tient, de l’avortement à la théorie du genre et jusqu’au nihilisme terminal qui marque l’effondrement de nos sociétés. La loi sur l’avortement avait fait tomber la clé de voûte de toute notre construction sociétale et morale héritée de la tradition. Nous le savions dès le vote de la loi Veil, une fois l’avortement légalisé, tout le reste suivrait. C’est exactement ce qui s’est produit et nous a conduits à l’effondrement anthropologique global que nous connaissons.

Sur la loi autorisant l’avortement. Ici, je ferai un rappel de la doctrine de l’Église : « fermeté sur le principe, miséricorde pour le pêcheur ».

Autrement dit, il fallait tenir ferme sur le principe. Ne jamais banaliser l’avortement et surtout ne jamais le légaliser. Mais tout faire pour soulager les mères en détresse, pour permettre la prise en charge par la société des enfants non désirés. Enfin ne jamais condamner l’avortement, ne jamais pénaliser les médecins avorteurs. Il ne fallait pas légiférer sur la question de l’avortement, ni l’interdire ni l’autoriser. S’agissant d’une question de conscience et de mœurs, il fallait laisser les choses se régler au cas par cas, de la manière la moins vulnérante possible. Laisser cette affaire se régler de manière naturelle entre les femmes et les médecins. Sans que le législateur s’en mêle, ni dans un sens ni dans l’autre.

Soyons réalistes, l’avortement s’est toujours pratiqué. Il n’y a pas à condamner pénalement la femme qui ne souhaite pas voir naître un enfant qu’elle ne pourra pas ou ne voudra pas assumer. Il n’y a pas à condamner pénalement le médecin qui aura pratiqué l’acte.

Par ailleurs, au moment où a été votée la loi Veil, il existait déjà des moyens modernes de contraception. Il n’y avait pas à légaliser l’avortement comme moyen de régulation des naissances. C’est pourtant ce qui fut fait ; alors qu’il aurait fallu tenir ferme sur le principe moral hérité de la longue expérience humaine et de la tradition au cours des siècles.

Légiférer sur l’avortement, c’était faire tomber la clé de voûte qui maintenait tous les principes fondamentaux qui tenaient notre société. Légiférer contre la Vie, c’était ouvrir à la porte à toute la déconstruction nihiliste qui suivrait.

Sur la loi naturelle. Au point où nous en sommes, il devient aveuglant qu’un partage du monde est en train de s’opérer entre les civilisations qui veulent conserver les principes de la loi naturelle, et celles qui par idéologie les ont systématiquement déconstruits. Schématiquement, l’Occident a clairement opté pour l’idéologie, pour les doctrines prométhéennes, pour la construction intellectuelle contre le réel, contre la loi naturelle et la tradition. Le reste du monde rejette ce modèle contraire à la nature de l’Homme. En gros : 1 milliards d’Occidentaux s’orientent vers le modèle de Davos, de Schwab, Hariri, Gates et autres, vers le transhumanisme et vers ce qu’il y a de pire dans le matérialisme idéologique. De l’autre côté, 8 milliards d’hommes rejettent catégoriquement ce modèle et souhaitent conserver les fondamentaux de leurs sociétés traditionnelles.

L’Ukraine, champ de la confrontation planétaire entre les doctrines prométhéennes et la tradition. Il est très clair que le conflit en Ukraine dépasse très largement les seules questions de territoires, de frontières ou d’accès aux matières premières. Bien au-delà il s’agit d’un combat existentiel entre la Russie qui ne veut pas disparaître, qui souhaite conserver ses traditions et son modèle sociétal fondé sur la loi naturelle, et les tenants du mondialisme qui souhaitent la voir disparaître pour ouvrir le champ à l’expansion du mondialisme. Attaquée de toutes parts, la Russie est passée en tête de tous les autres pays, elle est devenue le chef de file des ceux qui rejettent le modèle mondialiste et la déconstruction des États-Nations. Petit à petit, les autres pays se rangent derrière elle car ils souhaitent conserver leur souveraineté contre le modèle de Davos.

Sur la Tradition. La tradition c’est ce qui s’est forgé au fil des siècles sur une très longue série d’aléas et sur une infinité de cas. C’est ce qui reste après que toutes les erreurs ont été commises, que tous les culs de sac ont été explorés, que tous les conflits ont été réglés, à coups de sabre, de décapitations, de massacres de masse et autres horreurs. La tradition, c’est le modèle rassurant qui a subi l’épreuve du temps, c’est le corpus minimal de règles communes pour garantir la paix en société. La tradition c’est la prise en compte du réel contre la spéculation intellectuelle et l’idéologie. La tradition protège, elle évite de refaire les erreurs du passé. Elle garantit à tout un chacun un corpus de règles qui le protègent contre ses propres errements. Accepter la tradition issue du réel, c’est éviter de se fourvoyer.

Sur le progressisme. C’est strictement l’inverse. Le progressisme, c’est ne pas supporter le réel, ne pas pouvoir s’en accommoder. C’est vouloir s’en extraire par la spéculation intellectuelle et l’idéologie. Le progressisme, c’est sans cesse vouloir faire table rase du passé, c’est le rejet de la tradition et du trésor de l’expérience humaine accumulée au cours des siècles. Le progressisme est contraire à la nature humaine, il est contraire à la loi naturelle. C’est la raison pour laquelle tous les régimes progressistes n’ont que les moyens du totalitarisme pour imposer leur idéologie. Il leur faut tordre l’Homme et la Nature pour promouvoir leur utopie.

Sur les déconstructeurs. Le partage du monde se fait entre ceux qui s’accommodent du réel et acceptent de s’y adapter grâce à l’héritage et l’expérience issus de la tradition ; et ceux qui ne supportent pas le réel et veulent transformer la nature, par l’utopie, par l’idéologie et par la déconstruction de tout. On les voit à l’œuvre, le réel doit être déconstruit avant de pouvoir être remplacé par une construction intellectuelle contre-nature.

Sur l’attrait de la construction intellectuelle et des facilités qu’elle prétend proposer. Il est évident que la pente naturelle conduit les plus faibles, et maintenant les plus nombreux, à opter pour la facilité de l’idéologie et de l’utopie plutôt que de se fortifier pour affronter le réel. On voit bien qu’aujourd’hui ce comportement est devenu majoritaire dans la société. D’où l’adhésion massive de toute une population qui n’a plus besoin de se confronter au réel ni de lutter pour survivre. C’est ainsi que le gauchisme intellectuel a gagné les populations urbaines qui vivent dans un bocal, éloignées des réalités naturelles, de la pluie, du vent, de l’obligation de récolter pour survivre, de travailler dur pour se nourrir. Oui, l’utopie est l’échappatoire des gens qui ne veulent plus lutter. On ne peut plus ne pas le voir, elle a gagné la majeure partie de la population.

Sur les masses hébétées et la sur-adaptation des prédateurs du haut. C’est ce qu’ont bien compris les prédateurs du haut qui eux sont parfaitement réalistes et prennent les choses comme elles sont. La nouvelle réalité qu’ils ont créée leur livre des gens hébétés, prêts à adhérer à l’utopie mondialiste pour ne plus avoir à lutter. Qu’à cela ne tienne, ils vont leur en donner. Il faut bien comprendre que les promoteurs de cette idéologie ne sont pas du tout des utopistes, mais bel et bien des hyper-réalistes, sur-adaptés qui spéculent sur la faiblesse et sur l’appétence des populations pour la solution du moindre effort, l’échappatoire utopiste où tout est réglé pour eux. Vous ne posséderez plus rien, vous serez heureux…

Sur l’effondrement anthropologique des populations occidentales. Fait anthropologique majeur, nos sociétés ne se reproduisent plus. Ainsi, ce sont 220 000 avortements annuels qu’il faut compenser par l’importation massive de populations allogènes. Effondrement cognitif, effondrement de la volonté (acceptation massive de la vaccination forcée), acceptation du Grand Remplacement, détestation de soi-même, déni du réel, régression et nihilisme généralisés, nous constatons malheureusement un effondrement anthropologique global de la population de souche. Les Français ne veulent plus lutter, ils n’ont plus aucun idéal, ils fuient le réel, chichon, cachetons, et échappatoires chimiques en tous genres. Tout subir plutôt que de faire le moindre effort.

Sur la sélection naturelle et sur l’effet sélectif de l’idéologie. Autrefois, la sélection naturelle se faisait sous l’effet de la loi naturelle. La novation de ce temps, c’est que désormais les peuples occidentaux ont choisi de s’éliminer par l’idéologie.

En voulant se soustraire à la loi naturelle, les peuples occidentaux ont opté pour une idéologie qui les condamne à disparaître.

C’est la très grande novation anthropologique de ce siècle. C’est désormais l’idéologie qui sélectionne les peuples qui sont appelés à disparaître.

Martin Moisan

 

Source


MAV: inutile d’ajouter pour les disciples de Christ que c’est un lot de malédictions épouvantables qui ne peut que s’abattre sur le pays. Dieu a été patient, mais là, c’est FINI !

 

Rappelons ce qui était dit en Deutéronome 18, paroles éternelles, reliées au sixième commandement: « Tu ne tueras point »:

 

10Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu12Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi.

C’est bien ce qui nous arrive: nous perdons notre nation au profit d’envahisseurs hostiles qui s’emparent progressivement des villes et de tout le territoire. Voilà la sanction de Dieu.

 

Qui s’est levé avec vigueur au sein de la chrétienté pour s’opposer à toutes ces lois abominables ? Quasiment personne ! L’Église n’est vraiment plus la lumière du monde !

 

C’est pourquoi couvrez-vous de sacs, pleurez et gémissez; Car la colère ardente de l’Eternel ne se détourne pas de nous.

Joël 1:6Car un peuple est venu fondre sur mon pays, Puissant et innombrable. Il a les dents d’un lion, Les mâchoires d’une lionne.

8Les sacrificateurs, serviteurs de l’Eternel, sont dans le deuil. 12La joie a cessé parmi les fils de l’homme !
13Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez ! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de mon Dieu ! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu. 14Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l’Eternel, votre Dieu, Et criez à l’Eternel !
15Ah ! quel jour ! Car le jour de l’Eternel est proche : Il vient comme un ravage du Tout-Puissant. 16La nourriture n’est-elle pas enlevée sous nos yeux ? La joie et l’allégresse n’ont-elles pas disparu de la maison de notre Dieu ?… 18Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de boeufs sont consternés, Parce qu’ils sont sans pâturage; Et même les troupeaux de brebis sont en souffrance.
19C’est vers toi que je crie, ô Eternel ! Car le feu a dévoré les plaines du désert, Et la flamme a brûlé tous les arbres des champs. 20Les bêtes des champs crient aussi vers toi; Car les torrents sont à sec, Et le feu a dévoré les plaines du désert.
Mas notre Dieu donne la solution :
Joël 2 : 12 Maintenant encore, dit l’Eternel, Revenez à moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! 13 Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l’Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu’il envoie. 14 Qui sait s’il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s’il ne laissera Pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l’Eternel, votre Dieu ?