Ce matin, 19 décembre, je me suis réveillée avec une sensation très étrange. J’étais comme suspendue dans le temps, dans un calme surnaturel, avec le sentiment que quelque chose de terrible était sur le point de se déclencher.

Je me suis mise en prière avec une amie, et soudain j’ai senti l’onction du Seigneur tomber sur moi, avec une telle force que mon amie l’a aussi ressentie et en a presque eu la chair de poule…

Alors, la vision s’est lentement formée; un monstre titanesque sortait de la mer. J’ai pensé tout de suite à la bête d’Apocalypse 13. La mer dans la Bible, on le sait, symbolise les nations. Mais là, je sentais que c’était quelque chose qui concernait la France. C’était comme une pieuvre d’une dimension inimaginable, dont je ne voyais que le haut émerger, mais qui commençait à sortir de l’eau pour se hisser sur la terre. Mais j’ai vu autre chose: des tentacules sortaient de la bête, des centaines de tentacules géantes, qui se glissaient partout et commençaient à balayer le pays. Rien ne pouvait résister à cette puissance de destruction.

J’ai vu  qu’au passage des tentacules arrachaient avec une attention calculée certains arbres. La tentacule s’enroulait autour du tronc, et là, comme ces tentacules possédaient une force inimaginable, les arbres étaient enlevés comme fétus de paille.

J’ai pensé à ce que Jésus avait déclaré: «  Mt 15:13 Il répondit : Toute plante que n’a pas plantémon Père céleste sera déracinée. ». Mais, dans le contexte, Jésus parle des œuvres humaines et prophétise pour son Église et ceux qui la conduisent dans l’apostasie, car Il ajoute: » 14 Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. ». Oui, c’était l’Église tiède qui allait être balayée en premier, parce que, dans son insouciance, elle n’avait pas su être un rempart contre les forces du mal qui entraient à flots dans le pays. Maintenant, elle n’aurait même plus la capacité d’arrêter quoi que ce soit: ces tentacules allaient semer la mort.

Je voyais la bête: elle prenait des formes différentes, pas celles décrites en Apocalypse 13. J’ai aperçu comme un alligator géant, qui a ouvert les yeux une fraction de seconde, avant de se cacher de nouveau sous l’eau. C’était des yeux froids, pénétrants, qui semblaient pouvoir scruter chaque personne, et d’une cruauté sans nom. En arrière plan, il y avait comme un animal préhistorique: cette bête avait longtemps attendu son heure. Elle, elle pourrait tout écraser sur son passage. J’ai vu aussi une trompe d’éléphant, et immédiatement j’ai pensé : « Cette bête va tromper tout le monde », car ça avait l’air gentil, mais ça ne l’était pas. En tout cas, tromper tous ceux qui ont les yeux rivés vers les choses visibles et qui ne voient pas les choses invisibles. En l’occurrence, les jugements amoncelés dans le ciel, et prêts à se déverser sur le pays. Et qui voient encore moins Celui qui règne depuis Son trône, dans le ciel, qui a envoyé un ange pour avertir la nation, un ange que personne n’a su écouter:

Apoc 14: 6 Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. 7 Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.

Je savais, dans mon coeur, que je n’avais pas à lutter contre cette bête monstrueuse, car c’était Dieu qui l’envoyait. On ne pouvait qu’intercéder en faveur des enfants de Dieu, pour qu’ils tiennent fermement dans la foi quelles que soient les circonstances. Et nous-mêmes, avertis, nous devions obéir à ce que Jésus avait ordonné:

Mc 13:33: Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra…  37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.

Je crois que, pour la France, le temps vient. Je ne sais sous quelle forme va se manifester ce déchaînement de destruction, mais c’était imminent. On peut, évidemment, faire un lien avec les inondations à répétition qui frappent le pays, auxquelles s’ajoutent depuis des semaines des grèves semant la pagaille et pour beaucoup des problèmes inextricables. Mais je crois que cela, ce n’est que le commencement des douleurs.

Je mets en rappel le rêve que Jacques Colant avait reçu il y a quelques mois et qui l’avait profondément secoué. Le rêve se termine par le fait que devant le désastre qui se profilait, il tenait un enfant à la main. Oui, nous allons avoir, nous qui sommes fermement arrimés au Seigneur, des chrétiens fragiles à protéger et guider, ou peut-être, des nouveaux-nés de Dieu qui vont, au milieu de ces événements, se tourner vers Dieu.

Le grand arbre, le rêve de Jacques Colant.