Honore ton père et ta mère: c’est le premier commandement  »auquel une promesse est rattachée »  : pour que tu sois heureux et que tu jouisses d’une longue vie sur la terre.

Le monde entier cherche à  être heureux et à  vivre longtemps, et Dieu nous donne sa propre recette: pas un lifting, pas une opération chirurgicale, pas du body building, pas de l’eau de jouvence, pas des séances de New Age, de yoga ou de zen.

Paul dit que le premier commandement auquel une promesse est attachée: pour que tu sois heureux et que tu jouisses d’une longue vie sur la terre, c’est D’HONORER SON PÈRE ET SA MÈRE.

Dieu n’a qu’une parole  !

Pourquoi cette insistance ? Dieu a promis la bénédiction si nous obéissions à  tous ses commandements (Deut 28). Mais Paul insiste sur ce point précis. C’est un mystère…

En est-ce un ? Comment ! on doit honorer même des parents infâmes, des parents incestueux, des parents alcooliques et qui nous ont battus, des parents qui nous ont abandonnés? … Dieu n’est-il pas INHUMAIN ?

Les honorer, c’est reconnaître que, comme nous, ils ont été des créatures de Dieu qui nous ont donné la vie, dont nous portons les gênes, et, même s’ils ont fait le PIRE, ils ont apporté leur contribution pour que l’on deviennent des ENFANTS DE DIEU, des créatures merveilleuses destinées à  demeurer durant l’éternité dans la gloire et dans l’amour du Père  ! Peut-être l’existence des pires d’entre eux n’a-telle eu, au final, qu’un seul sens  : donner à  Dieu au moins un enfant.

D’ailleurs, ce sont souvent ceux dont la vie a été la plus désespérante, la plus tordue, la plus brisée, qui ont souvent le plus de chances de chercher Dieu de tout leur coeur, de trouver une porte d’espérance, et donc de rencontrer Jésus.

Job 36: 15 = ‘‘ Mais Dieu délivre l’affligé par son affliction même, et c’est par la souffrance qu’il le dispose à  l’écouter. » (La Bible du Semeur)

N’oublions jamais que les pires parents, eux aussi, ont eu le choix de devenir enfants de Dieu. Peut-être ont-ils rejeté ce choix faute qu’on leur parle du vrai Jésus, peut-être par rébellion parce qu’ils étaient – comme nous, des enfants de la colère; peut-être l’ont-ils fait trop tard pour que toute leur vie (et votre propre enfance!) soit changée  ! Mais ils ont fait quelque chose d’immense: ils ne vous ont pas jeté au feu, comme le font tant de parents aujourd’hui pour se débarasser d’un enfant encombrant avant même qu’il voit le jour  !

C’est pour cela que Dieu attache une telle importance au fait que l’on honore son père et sa mère, et qu’il déclare (Deut 27: 16): Maudit soit celui qui méprise son père ou sa mère.

Noël est devenu pour beaucoup la fête des retrouvailles familiales. Avez-vous encore de la colère, de l’amertume ou de la haine dans le coeur contre votre père ou votre mère  ? Empressez-vous d’aller jeter ce poison venimeux, qui peut détruire votre vie, l’écourter et vous ôter tout chance de connaître le bonheur, là  où il doit aller: dans la géhenne. Allez au pied de la croix du Seigneur, demandez-lui pardon de vous êtes fait voler votre vie par le diable.

Et prenez l’initiative de la réconciliation, en demandant pardon à  vos parents.

Comment  ? Vous devez leur demander pardon alors qu’ils vous ont martyrisés, maltraités, abandonnés ou rejetés  ? Vous pouvez déjà  leur demander pardon pour les avoir haïs, rejetés, méprisés, reniés, ignorés, etc. Ne présumez à  l’avance de leur réaction: c’est leur problème devant Dieu. Votre problème devant Dieu, c’est de faire ce que vous avez à  faire. Et de le faire, d’abord pour plaire à  Dieu, et ensuite pour vous-mêmes.

Qui sait si Dieu n’ouvrira pas pour vous les écluses du ciel, et s’il ne répandra pas sur vous la bénédiction  ? Vous pourriez bien avoir une merveilleuse surprise, surtout dans ce temps particulier  !