Note MAV. J’ai écrit ceci hier pour les intercesseurs de la liste d’Isa Normand. Mais je crois, compte tenu de l’urgence de la situation, que cet article est destiné à un nombre de disciples bien plus grand.

 

Je voudrais rappeler ce qu’est la véritable intercession, car, au final, bien peu d’églises l’ont enseignée, faute d’examiner les Écritures sur le sujet.

La grande majorité des chrétiens appellent « intercession » le fait de se réunir, dans un même lieu ou via whattsap, zoom, smartphones…,  et de pousser, chacun, et souvent dans la cacophonie, sa propre prière ou ses ordres aux démons, sans prendre le temps d’écouter la voix de Dieu ni d’entendre la voix des autres frères, pour être, au moins, au diapason. Ils combattent le diable un peu dans tous les sens, et leur efficacité est franchement très limitée.

Ils ne se posent même pas la question de savoir le pourquoi de si peu de résultats, alors que Jésus a dit :

 

Mt 18:19 : Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.

Dieu n’est pas menteur. Mais le corollaire, sous entendu, c’est, bien sûr, que cette prière soit en accord avec la volonté de Dieu. Car Jésus déclarait aussi :

Matthieu 7:21
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
et
Jean 4 : 34
Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre.

Bien sûr, la prière, la louange, le jeûne, l’adoration, sont des armes efficaces quand tout cela vient du fond de notre cœur, avec la foi que Dieu nous entend, mais nous nous privons d’une dimension ÉNORME quand nous n’avons pas des entrailles d’intercesseur. ET NOUS NE LE SAVONS MÊME PAS, bien que cela soit largement démontré dans la Bible.

Les vrais intercesseurs sont très rares. Pourtant, UN SEUL peut sauver un pays (Ez 22:30) !

Comprenons : l’intercesseur se positionne entre le coupable et Dieu, et endosse la faute du coupable, que ce coupable soit une personne ou un groupe. Il devient LE coupable. C’est ce que Jésus, l’intercesseur par excellence, a fait pour nous : IL S’EST INTERPOSÉ ENTRE DIEU ET NOUS, IL A PORTÉ NOS PÉCHÉS ET LES A PAYÉS À NOTRE PLACE, POUR DÉTOURNER LA COLÈRE DE DIEU SUR LUI, ET QU’ELLE NE SOIT PLUS SUR NOUS !!!!!!!

Dieu ne nous demande évidemment pas de nous faire crucifier à la place des coupables : le sacrifice parfait a été accompli une fois pour toutes. Il nous demande seulement de nous repentir en endossant réellement le péché. Le véritable intercesseur « tourmente son âme continuellement à cause des péchés du pays » (comme Lot), même si ce n’est pas lui qui les a commis : il ne fait qu’un, spirituellement, avec sa communauté, qu’il s’agisse de sa famille, de son église locale, de sa ville, de son peuple, de son pays, de l’Église de son pays…

Comme Daniel, il dit : « NOUS AVONS PÉCHÉ »

Tous les grands intercesseurs de la Bible ont endossé le péché du peuple : Abraham, Moïse, Josué, David, Daniel, Esdras, Néhémie, Jérémie, Ézéchiel, Paul… et bien sûr, Jésus.

Ce n’est pas quelque chose qui peut venir de nos sentiments ni de notre chair. Au contraire, notre chair nous tire de l’autre côté : « J’ai rien fait, MOI » ! C’est notre nature adamique profonde : « C’est la femme que tu as mise à côté de MOI « … « c’est le serpent »…

Endosser le péché d’autrui et donc devenir un véritable INTER-cesseur (celui qui s’interpose), c’est quelque chose qui vient d’en haut, c’est absolument surnaturel, incompréhensible aux yeux des humains, même des chrétiens, et même parfois de notre propre entendement.

À peine convertie, Dieu m’a appelée comme intercesseur, et je m’en souviens encore comme si c’était hier : je hurlais de douleur (la douleur de Dieu), je pleurais, un feu était en moi. Il ne s’est jamais éteint, mais il est resté longtemps comme s’il couvait sous des cendres. Pourtant, avec les années, il a commencé à se produire d’étranges choses. Parfois, c’est une personne que Dieu me mettait sur le cœur et dont j’endossais les fautes. Ou une famille. Et puis, un jour, ce fut LA FRANCE.

Cela a commencé il y a environ 10 ans. LA FRANCE ! J’ai ressenti le poids de son péché, et les tourments inexorables auxquelles ce pays s’exposait. Et comme le péché grandissait, avec des lois immondes, ma douleur aussi augmentait. J’ai pris, progressivement, entre autres, toute la mesure des conséquences de l’avortement, parmi lesquelles l’immigration islamique de masse, sauvage, que j’avais prophétisée bien avant qu’elle se produise : puisque nous jetions par millions nos enfants à la poubelle, Dieu allait donner nos pays à des migrants hostiles et haineux, qui mépriseraient notre mode de vie égoïste et viendraient détruire notre identité et nos valeurs judéo-chrétiennes, que nous avions nous-mêmes piétinées.

VGE vient de mourir. C’est en 1975 qu’il a fait passer l’avortement. C’est en 1980 qu’il a fait voter le droit pour les femmes d’avorter sans même en référer au père de l’enfant. Cela fait juste 40 ans ! Aujourd’hui, les femmes réclament l’avortement jusqu’à neuf mois, toujours sans que le père ait son mot à dire. ET CE SONT DES HOMMES QUI VOTENT CELA, CHAQUE FOIS, ABANDONNANT AINSI TOUTES LEURS RESPONSABILITÉS D’HOMMES ET DE PÈRES, c’est-à-dire d’être les protecteurs de la création de Dieu, et les protecteurs de la vie.

Comment s’étonner que notre nation, aujourd’hui, soit conduite par un homme-enfant qui hait la vie, qui hait les Français et qui jouit de les dominer et les détruire. Un « chef d’État » qui compte avec froideur le nombre de morts du même État. Pas seulement les morts d’une pandémie probablement volontairement provoquée par l’homme. Mais encore plus les morts par injection dans les EHPAD, les suicides des policiers qu’il méprise, des éleveurs qui travaillent comme des fous sans pouvoir vendre ou sauver leurs bêtes, des commerçants ruinés dont il ne fait aucun cas, des jeunes dont il bousille l’avenir, des vieux confinés dans un isolement insupportable et qui n’ont plus aucune raison de vivre, des enfants à qui on a inculqué l’idée qu’ils étaient des dangers publics pour les aînés, des professeurs privés du droit d’enseigner ou contraints d’inculquer aux enfants des enseignements abjects…

VGE a amené, inexorablement, @#macrøn, car il n’y avait quasiment plus d’intercesseurs dans l’Église de France. L’Église dormait. Pire, elle était figée dans son autosatisfaction et ses illusions. Et maintenant, face à la débâcle, elle est comme hébétée. Elle ne comprend pas ! Elle ne fait que rêver pouvoir de nouveau revenir dans ses bâtiments qu’elle a appelés « église » pour s’y calfeutrer à nouveau, oubliant ce que Jésus a dit:

 

Mt 10:16 »Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et purs comme les colombes

Notre champ, c’est le monde. Si nous croyons que les loups sont tous dans un bâtiment baptisé « église », normal que nous nous y rendions et que l’essentiel de notre vie chrétienne se déroule là !

Mais maintenant, c’est fini. Dieu a dispersé les brebis et les a contraintes à SORTIR !

Face à la désolation, à la destruction programmée du pays, destruction inéluctable si l’Église ne se met pas à genou dans les larmes, certains se réveillent et Dieu lève des intercesseurs. Des vrais. Des aigles qui voient loin.

Si vous n’en êtes pas, mais si vous en rencontrez, ne soyez pas effarés par leur douleur, leurs larmes et leurs cris. Ce sont simplement des envoyés de Dieu et la douleur du Père est dans leurs entrailles, mais Jésus est à leur côté pour intercéder pour eux et avec eux !

Alors, soutenez-les dans la prière, de toutes vos forces.

Il y a de vrais intercesseurs : ils reçoivent beaucoup de révélations de Dieu et ils sont vraiment guidés par l’Esprit, et on voit très vite qu’ils sont vraiment guidés, tous ensemble, par le même Esprit.

Le plus grand privilège que nous puissions avoir dans l’armée du Roi des rois, c’est de faire partie de ces intercesseurs-là, car ils déménagent les cieux et bouleversent les nations. Ils réduisent les ennemis de Dieu à la fuite, et si Dieu les connaît bien, satan, lui, les craint plus que tout.

Alors n’hésitez pas à demander à Dieu des entrailles d’intercesseur. Vous y perdrez des amis chrétiens car ils vous prendront pour des fous ou des excessifs, voire des illuminés, à fuir. Mais vous y gagnerez une place spéciale dans le ciel ! Et, sur terre, la joie sans égale de voir le fruit de vos intercessions.

L’intercesseur – Dieu me l’a montré un jour – est comme un aigle. Il est seul dans les cieux, les autres oiseaux volent au-dessous et le craignent. Mais il se passe quelque chose aujourd’hui, en France et ailleurs dans le monde : DIEU RASSEMBLE LES AIGLES. Il rassemble avec eux LES AIGLONS – ce sont les intercesseurs qu’Il lève et qu’Il forme. Ce sont aussi des prophètes : ils voient de loin. Ils ont l’esprit d’Elie qui leur donne audace et volonté de confrontation, sans crainte.

Car le temps de la grande bataille est venu ! Une bataille sans merci !

Il m’est – souvent ! – arrivé de voir dans le journal télévisé le résultat d’une intercession que j’avais menée la veille sous la conduite de Dieu, qui me communiquait des sujets qui me dépassaient complètement. Mais j’ai appris à obéir au doigt et à l’œil au Seigneur dans ce type de combat !

Impossible de raconter ici des exemples : c’est un secret entre Dieu et moi. Car il est vrai que cela nous fait entrer dans une formidable intimité avec notre Dieu. Notre cœur bat avec le Sien !

Oh combien je souhaite que se lèvent encore en France beaucoup d’aigles et d’aiglons ! Alors, nous verrons le ciel ouvert et les puissants anges de Dieu monter et descendre !

QUI POURRA RÉSISTER ?

Michelle d’Astier

 

PS : Si vous avez à cœur ce pays, si vous avez un cœur d’intercesseur, vous pouvez rejoindre la liste d’intercession pour la France en cliquant  ici.