(Note MAV: ceci m’a été envoyé par Nicolas Meyer depuis plusieurs jours, mais il était parti dans les spams)
Le week-end de Pentecôte commençait, le samedi 8 juin 2019, lorsque j’ai été amené à méditer sur la comète ISON.
Celle-ci, découverte le 21 septembre 2012 par un observatoire russe (l’International Scientific Optical Network –ISON–, qui lui a donné son nom), n’a brillé que quelques mois dans les lunettes des astronomes. Elle s’est en effet désintégrée le 28 novembre 2013 / 25 kislev 5774 AM, premier jour d’Hanukkah.
Détail intéressant, l’intensité lumineuse d’ISON avait culminé la veille –le 27 novembre– de cette échéance que l’on appelle également « fête des Lumières« , mettant ainsi l’emphase sur celle-ci.
Ce point doit retenir notre attention car, dans mon analyse, c’est précisément pendant cette célébration, en 2019 / 5780 AM, que s’est produit un basculement prophétique majeur, annoncé par les Ecritures (cf. notamment https://michelledastier.com/info-prophetique-echec-de-babel-et-brisement-planetaire-par-nicolas-meyer/).
Or, du début d’Hanukkah 2013 / 5774 AM, le 28 novembre / 25 kislev, à celui d’Hanukkah 2019 / 5780 AM, le 23 décembre / 25 kislev, ce sont 2216 jours qui se sont écoulés, ce nombre correspondant à la valeur numérique du célèbre oracle de Nombres 24.17:
Un astre sort de Jacob, un sceptre s’élève d’Israël. Il perce les flancs de Moab […].
Le rapport astre-comète est évident et il doit nous faire prendre conscience de l’étape messianique (Apocalypse 22.16: […] Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin) dans laquelle nous sommes entrés il y a quelques années. Le luminaire ISON a bel et bien été un signe au sens de Genèse 1.14.
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Mais ce n’est pas tout. Du 8 juin 2019, date de ma réflexion, au 8 juin 2023 (1260 jours après la date-pivot du 26 décembre 2019 –voir le lien ci-dessus), il y a 1461 jours qui, eux, renvoient à la valeur numérique d’Apolluôn/ »Apollyon » en Apocalypse 9.11.
Conclusion: Le signe de la comète ISON illustre l’opposition, l’affrontement cosmique en cours entre Jésus, l’Astre sorti de Jacob, et Abaddon, l’ange de la destruction.
S’agissant de ce dernier, il ne nous sera pas inutile de savoir à qui nous sommes confrontés. Relevons à cet égard qu’Apocalypse 9.11 reprend à peu de chose près un jeu de mots du philosophe Platon (5ème-4ème siècles av. J.-C.) au sujet du faux dieu Apollon, le qualifiant d’Apolouôn/ »qui lave », en référence aux « souillures de l’âme » –remarquer qu’on est ici en pleine tentative d’usurpation d’une prérogative qui n’appartient qu’au Dieu Très-Haut et à son Oint. Nous pouvons donc en inférer une allusion à cette idole, raison pour laquelle nous allons nous tourner vers la littérature grecque afin d’y grappiller quelques éléments d’information.
Ce faisant, nous entrons dans le domaine de la mythologie, vis-à-vis de laquelle nous devons rester circonspects. Il s’agit en effet d’un miroir déformant reflétant une image floue de la sphère spirituelle. On y trouve cependant, ça et là, des renseignements qui, passés au crible du discernement, peuvent être exploités dans l’étude approfondie des textes bibliques.
Cela étant, voici ce qu’il faut savoir au sujet d’Apollon:
1 – Celui-ci est associé au chiffre 7, ce qui signifie que cette entité veut s’approprier la perfection propre au seul vrai Dieu, un peu comme les hommes d’aujourd’hui qui, conformément à la promesse du satan en Genèse 3.5, veulent s’attribuer la place de leur Créateur.
2 -Il est dépravé, violent, cruel, orgueilleux, défauts, eux aussi, parfaitement d’actualité.
3 -Il est devin et médecin réputé infaillible. Lui et Coronis (de koronê/ »sorte de couronne », qui a donné le latin corona, dont on a entendu beaucoup parler dans l’histoire récente…) sont d’ailleurs les parents du guérisseur Asclépios, lui aussi préoccupé par la santé des mortels.
4 – Mais il sème également la mort sanglante et la peste. Cette ambivalence entre la volonté affichée de prodiguer des soins aux humains et celle de répandre « en même temps » une pathologie dans la population n’est pas sans rappeler certains de nos contemporains.
5 -Il protège le groupe familial.
6 -De ce fait, il se tient devant la porte de la maison, dont il garde le seuil. Vous souvenez-vous sur ce point de ce que disait l’article « Les témoins de notre temps » (https://michelledastier.com/info-prophetique-les-temoins-de-notre-temps-par-nicolas-meyer/#comment-104053) à propos de l’année-charnière 5780 AM / 2019-2020 AD?
7 – De même, il est le gardien du parc à bétail. Pratiquement, dans le monde invisible, il veille sur les intérêts de celui qui se trouve dans l’enclos en question. Pour bien saisir où je veux en venir, relisez « La tasse de thé de la bête » (https://michelledastier.com/update-prophetique-la-tasse-de-the-de-la-bete-nicolas-meyer/).
8 – Apollon est en outre un archer, le faux dieu de l’arc. Il se comporte en conquérant et porte l’épithète de lukeios/ »destructeur de loups » ou « lumineux », cette option se rattachant à lukê/ »lumière » et leukos/ »blanc, brillant, éclatant ». Ce portrait cadre parfaitement avec celui du cavalier d’Apocalypse 6.2 (le cheval leukos/ »blanc, brillant, éclatant », l’arc et, pour finir, la précision et il partit en vainqueur et pour vaincre, qui révèle effectivement une soif de conquête).
9- En un lieu au moins, des humains lui ont été sacrifiés. Relevons, au passage, que la victime de ce rite immonde était nommée pharmakos, ce terme désignant techniquement celui qui était immolé en expiation des fautes d’autrui, en particulier de celles d’une ville. La parenté avec les vocables français « pharmacie » et « pharmaceutique » saute aux yeux et nous devons nous demander si la thérapie dite génique que des individus en place de pouvoir essaient de refiler à tout prix à leurs congénères ne participe pas d’un cérémonial occulte destiné à assurer à ces privilégiés influents les bonnes grâces du royaume des ténèbres.
10- Une des caractéristiques de cet esprit est de ne pas demeurer en permanence dans ses sanctuaires. En Apocalypse 9, par exemple, nous le voyons quitter l’abîme afin de sévir sur la terre avec ses sauterelles (toute ressemblance avec le mets choisi que certains veulent faire ingérer à leurs semblables n’a absolument rien de fortuit!). De fait, il s’offre régulièrement des vacances, techniquement des apodémies, des séjours loin de chez lui si vous voulez, pour se rendre auprès de ses fidèles Hyperboréens, peuple mystérieux auquel il est temps de consacrer quelques lignes.
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Les Hyperboréens sont renommés d’une part pour leur félicité et d’autre part pour leur dévotion à Apollon. Leur nom, littéralement, signifie « qui est à l’extrême nord ». Il ne faut cependant pas prendre cette étymologie trop strictement, puisque la région où on les trouve serait celle de la source du Danube.
Or, sur le plan hydrographique, la véritable source de ce fleuve ne se situe pas en Allemagne, comme le voudraient les cartes topographiques, mais dans les Alpes suisses, d’où descend l’Inn, rivière dont le débit est supérieur à celui du « petit » Danube qui la rejoint plus de 500 kilomètres en aval.
Pour être complets, ajoutons que l’Inn sort de terre non loin de la station de Saint-Moritz, dans le canton des Grisons, qui accueille chaque année, à Davos, le forum économique mondial !
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Le lieu de villégiature d’Apollon/Apollyon/Abaddon serait donc celui où des nantis assoiffés de pouvoir planétaire se réunissent pour pérorer. Hypothèse sensationnelle qui expliquerait la suffisance de ce groupe, sa croyance naïve en sa toute-puissance et la fascination qu’il exerce sur le milieu politico-financier.
Si, comme il faut l’envisager, l’ange tutélaire de cette organisation est monté de l’abîme fin 2019, nous ne devons pas nous étonner que son programme dit du « great reset » ait été dévoilé en mai 2020 (avec la participation du prince Charles, qui vient d’accéder au trône de Grande-Bretagne).
Ces observations nous amènent naturellement à la question de l’invincibilité apparente de cette coterie, qui dispose du capital, des médias, des ordinateurs de vote et d’une confortable masse de manœuvre de zombies spirituels. Il est vrai que rien ni personne ne semble en mesure de s’opposer à la machine qu’elle a mise en branle. Toutefois, ne faisons pas l’erreur de négliger le signe de la comète ISON qui, après s’être montrée éclatante de lumière, a soudainement disparu, ne laissant derrière elle qu’un peu de poussière. N’en ira-t-il pas de même lorsque Apollyon, vaincu par Christ, plaquera les Hyperboréens de Davos pour retourner au fond du puits d’Apocalypse 9?
Plus que jamais, les saints doivent s’approprier Nombres 24.17:
Un astre sort de Jacob
Cette déclaration, vivifiante, a une valeur numérique de 494. Elle la partage non seulement avec l’expression, lourde de sens pour les fils de la perdition, jusqu’à l’achèvement/l’extermination qui a été décrétée, en Daniel 9.27, mais encore avec la promesse et la guérison/la délivrance sera sous ses ailes de Malachie 4.2, verset qui nous assure en outre que, pour ceux qui craignent le Nom (et pas le N.O.M.!) de l’Eternel, se lèvera le Soleil de la justice.
Entre un phénomène passager, certes lumineux mais destiné à l’oubli, et la Lumière qui éclaire et réchauffe les cœurs des justes depuis des temps immémoriaux, nous, les enfants du Très-Haut, avons fait notre choix. Le reste est affaire de persévérance.
SDG/NM – 26.09.2022
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